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Sans entrer dans les subtilités psychologiques que mes lointaines études de philo seraient bien incapables d'appréhender, on peut observer trente-six cas de procrastination rien que dans la vie quotidienne, quelques exemples :
- Regarder la pile de repassage en instance... et se dire qu'il fait trop sombre, qu'on n'a pas besoin du linge, et qu'il est plus enrichissant intellectuellement de se plonger dans un bouquin.
- Savoir qu'on a un travail précis à faire pour une date précise... et se dire qu'on a encore le temps, qu'il faut encore y réfléchir, que ça ne sert à rien de jeter des idées sur un papier (sur un écran) qui risquent d'être modifiées ensuite
- Etre conscient qu'il faut avancer dans la conception d'une affiche (plaquette, fanzine, rapport) et se plonger dans de profondes recherches sur un saint mort il y a 15 siècles ou dans une furieuse partie de Super Bubbles.
On pourrait trouver quantité d'exemples comme ça, illustrant l'art de reporter au lendemain ce qu'on peut faire... le surlendemain ! Même si on sait que c'est source de stress, d'insatisfaction, d'éventuels reproches d'autrui. On est plus ou moins procrastinateur en fonction de son tempérament, certains ne le sont quasiment jamais, mangeant systématiquement et méthodiquement leur pain avant leur chocolat, d'autres poussant la procrastination jusqu'à en faire un art consommé, dont l'hymne pourrait être "aujourd'hui peut-être, ou alors demain"..
Quel niveau de procrastination atteignez-vous ?
Quand je pense que je n'ai pas encore lu "Procrastination" de Pratchett !! Argh.. je crois que je procrastine un brin....
1 commentaire:
Je répondrais un autre jour :-)
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