20 mai 2009

Visite à de vieux amis

Tout en haut de la Grande Arche de la Défense, monument moderne et emblématique de ce quartier de Paris, se trouve un petit musée de l'informatique où on a plaisir à retrouver ses vieux amis d'il y a... plus de vingt ans maintenant. Dans les années quatre-vingt, quand le grand public découvrait le micro-ordinateur, le BASIC, les premiers jeux, et les premières revues spécialisées qu'on lisait avec avidité.

Donc, on salue toutes ces machines, bien sûr tout particulièrement l'Amstrad CPC 464, et les doigts me démangent de "press REC and PLAY then any key" pour lancer Amsword, ou Sorcery ! Découverte d'un monde nouveau, d'idées et de choses encore inconnues la veille, tout un univers aussi prenant qu'addictif. D'ailleurs .... eh bien, je fais quoi, là, devant mon écran ? Bon, ce n'est pas le même qu'il y a un quart de siècle, bien des machines se sont succédées sur mon bureau (ou sur mes genoux) depuis l'Amstrad, tant de choses sont différentes, ce qui fascinait -- comme par exemple des disquettes d'1 Mo 44, sur lesquelles on ne pourrait plus mettre la moindre photo sortie d'un APN -- fait sourire aujourd'hui !

Alors, quand on voit les minuscules écrans des portables de l'époque (qui pesaient quand même entre 7 et 10 kgs), dont les prix les mettaient bien loin du marché grand public ; quand on observe la multiplicité des petites machines familiales (et leur totale incompatibilité entre elles), toutes disparues depuis sans descendance directe ; quand on réalise que ces quelques centimètres cubes de plastique ont su générer une passion aussi envahissante qu'épanouissante, eh bien, on va leur rendre visite avec nostalgie, certes, mais surtout avec reconnaissance !


Le fameux Pet de Commodore

Oric I

M05

Amstrad CPC 464

2 commentaires:

cajera a dit…

Oh la la ! mais j'ai pas connu tout ça moi. J'ai commencé avec l'ATARI 1024 et ces disquettes.

Anonyme a dit…

Je vois que le musée n'a pas changé depuis ma visite de l'année dernière. Il y a tout plein de jolies machines mais d'explications : dommage !
Mais c'est drôlement enrichissant de voir toutes les machines qui ont précédés mon eee :-)