31 oct. 2008
30 oct. 2008
Une idée comme ça

Oui mais, que vous y mettiez un petit fichier de quelques octets, ou un gros truc de plusieurs mega, l'image est la même, toujours une corbeille remplie de papiers froissés au même niveau de remplissage. Eh bien, ce n'est pas logique. Elle devrait se remplir de plus en plus, en fonction de la quantité de données supprimées, et même aller jusqu'à déborder, comme c'est parfois le cas des vraies poubelles de bureau ! On saurait ainsi si cette poubelle est pleine ou archi-pleine, et s'il convient de la vider ou pas encore.
Ça ne sert à rien ! Ça bouffe des ressources ! Comme s'il n'y avait pas assez de gadgets comme ça de nos jours ! Oui, oui, je suis d'accord, mais ce serait marrant, non ?
28 oct. 2008
Elue !

Donc, dimanche matin 12 octobre, après avoir rédigé ma profession de foi, et tourné dix fois mes doigts sur le clavier, j'ai lancé la (lourde) procédure de candidature, présentée pour 15 jours à l'appréciation de tout contributeur ayant au moins 50 contributions. Il n'y avait plus qu'à attendre, sachant qu'on peut voter pour, contre, ou encore réticent/neutre (lesquels ne sont comptabilisés qu'en cas de doute... ouais, c'est pas simple..). Et là, seconde surprise, les votes "pour" arrivaient régulièrement chaque jour, de gens que je connaissais, mais aussi de certaines personnes avec lesquelles j'avais eu quelques "mots" à une époque, alors que mes deux jeunes condisciples se récupéraient des questions tordues, et des mentions "contre" ou "attendre"..(*)
La clôture du scrutin était lundi 27. Mais ensuite, il faut attendre la délibération des bureaucrates (c'est leur nom) qui font le comptage des pour et des contre, et discutent entre eux en cas de litige. Je ne me pressais donc pas d'aller aux nouvelles, mes deux collègues, qui avaient postulé avant moi, attendaient leurs résultats depuis deux jours. Et c'est en ouvrant Firefox vers 13h30 que j'ai vu que j'étais élue depuis midi ! Avec 88 voix pour, et 0 voix contre (1 réticence faible, et 3 neutres). Du coup, j'ai passé la plus grande partie de l'après-midi à remercier ceux qui me félicitaient si gentiment !! Mais aussi à imprimer les pages d'aide concernant ces nouvelles fonctions, parce que maintenant, j'ai tout plein de boutons nouveaux dans ma fenêtre d'édition, et faut encore que je sache m'en servir à bon escient.
Bon, alors, en 2008, élection au Conseil Municipal à laquelle je ne m'attendais pas, puis l'élection en tant qu'administrateur sur Wikipédia, qui m'a d'autant plus fait plaisir que je n'y pensais nullement avant, dites, vous voulez VRAIMENT que je postule pour être présidente de la République ? Dommage, il n'y a pas d'élection cette année :-D
(*) Un seul des deux a été élu.
27 oct. 2008
De la dépendance...

Ce matin, je voulais tout bêtement faire réchauffer mon café du petit déjeuner quand, dans un schplong de mauvaise augure, le micro-onde a refusé tout service et s'est éteint sans préavis. On accuse la prise de courant, on le rebranche ailleurs, et re-schplong ! Et cette fois, les trois-quarts de la maison n'avaient plus de courant.... On débranche définitivement le fautif, menacé vigoureusement d'une fin de vie imminente à la déchetterie, et on change les fusibles. Au passage, on se dit qu'il aurait pu choisir un autre moment qu'un dimanche matin pour rendre l'âme, parce qu'il faut attendre mardi maintenant pour le remplacer.
Oui mais.. pour faire réchauffer le café ? Ben.. faut reprendre la casserole, surveiller qu'il ne "bouille" pas, laver la casserole ensuite..... et pour décongéler le pain ? Penser à le sortir une heure avant... et pour réchauffer les restes ? Allumer le four électrique (plus long et moins économique en énergie). En un mot, l'absence de micro-onde rend les détails de la vie plus compliqués, et on pourrait se demander comment on faisait... avant ?
Et s'il n'y avait que ça.. sans parler de l'eau courante et de l'électricité que ma génération a toujours connues, vous imaginez vivre sans téléphone et surtout sans Internet ? S'envoyer des lettres par la poste, et les recevoir 8 jours après ? Sortir, quand on le trouve, un vieux bout de papier jamais à jour pour connaître les horaires de train ? Risquer le lumbago pour extirper Universalis du bas de la bibliothèque pour chercher un détail encyclopédique manquant, et j'en passe... Par ailleurs, qui, ayant oublié son téléphone portable alors qu'il circulait en voiture de nuit, ne s'est pas demandé ce qu'il ferait en cas de panne ? Alors qu'il y a quelques années de ça, la question ne se serait même pas posée..
Dépendance, quand je vous dis dépendance...
24 oct. 2008
De l'usage de l'outil informatique

J'ai essayé alors de faire de la pédagogie, expliquant qu'un Journal n'était pas une collection hétéroclite de photocopies agraphées, mais devait répondre à une mise en page réfléchie avec une charte graphique cohérente ; et que ce que je donnais à la reprographie était un fichier .pdf et pas une pile de bouts de papiers... Si certains ont immédiatement saisi ce qu'il fallait faire et se sont empressés de m'envoyer le .doc par retour, d'autres ont eu bien du mal à saisir que scanner une photo sur une page sortie d'une imprimante jet d'encre n'allait pas donner un résultat bien fameux.
D'ailleurs, de quoi est-ce que je me plains ? J'ai réclamé des articles, et on m'en a apporté, ce qui n'est déjà pas si mal.. Bon, faut que j'en resaisisse à la main (je sais, il y a l'OCR), et d'ailleurs, tout le monde sait que... c'est l'ordinateur qui fait le reste... alors, vraiment, ça s'appelle râler pour des broutilles et avoir bien sale caractère !!
20 oct. 2008
Histoires de transports
Dans le billet précédent, je vous parlais de Lyon et de la visite de la ville. Quand on y arrive par le TGV, moyen fort confortable et fort rapide d'aller d'un point à un autre en France (et un peu plus loin aussi), ensuite, en l'absence de voiture, dans une si grande ville, il faut utiliser les transports en commun. Et là, il faut reconnaître que les transports lyonnais sont nombreux et variés. En voici quelques exemples : le tramway, le métro, et le funiculaire, engin indispensable pour escalader la colline de Fourvière quand on n'a plus des jambes de vingt ans. Il y a aussi des trolleys et des autobus, le tout fonctionnant avec le même ticket, quels que soient l'outil emprunté et la distance parcourue, ce qui facilite la vie de l'homme du nord qui arrive ici.
Par contre, si le TGV emmène ses passagers en moins de deux heures de Paris à Lyon, encore faut-il rejoindre Paris depuis sa lointaine campagne, et là, c'est loin d'être évident : une voiture indispensable pour rejoindre la gare de Vernon, un train pas toujours très exact ni très confortable pour arriver dans la pauvre gare St Lazare (où il est interdit d'avoir faim, soif, ou envie de faire pipi après 21h). Ensuite, le Météor (ligne 14), qui a mis la gare de Lyon à 10 minutes de saint Lazare, ce qui est un vrai progrès, et enfin le TGV, sans oublier les concordances d'horaires qui imposent, selon les heures, de longues attentes, ce qui fait qu'au final, il faut plus de temps pour faire 90 kms, que pour en faire 300 de plus !
Par contre, si le TGV emmène ses passagers en moins de deux heures de Paris à Lyon, encore faut-il rejoindre Paris depuis sa lointaine campagne, et là, c'est loin d'être évident : une voiture indispensable pour rejoindre la gare de Vernon, un train pas toujours très exact ni très confortable pour arriver dans la pauvre gare St Lazare (où il est interdit d'avoir faim, soif, ou envie de faire pipi après 21h). Ensuite, le Météor (ligne 14), qui a mis la gare de Lyon à 10 minutes de saint Lazare, ce qui est un vrai progrès, et enfin le TGV, sans oublier les concordances d'horaires qui imposent, selon les heures, de longues attentes, ce qui fait qu'au final, il faut plus de temps pour faire 90 kms, que pour en faire 300 de plus !
En revenant de Lyon
Aller aux Journées du Logiciel Libre, c'est bien et fort intéressant, mais en profiter pour visiter une des plus grandes villes de France, c'est encore mieux. Certes, il faudrait beaucoup plus qu'une journée, mais voici toutefois quelques aspects de cette métropole fort ancienne, où le beau temps, en cette fin d'octobre, était parfaitement au rendez-vous.
14 oct. 2008
Il neige sur Anchorage
Et à San Antonio, ils sont tous en bras de chemise en train de se balader devant Fort Alamo ! Voilà une des magies de notre monde technologique, pouvoir aller virtuellement rendre visite aux endroits que l'on aime, quelle que soit la distance qui nous sépare.
Donc, à San Antonio, il fait très beau, comme d'habitude, un peu trop d'ailleurs, j'ai le souvenir d'une température particulièrement élevée en ce lieu, qui obligeait, à intervalles réguliers, à se réfugier dans le premier endroit climatisé rencontré.
Et la première neige est tombée sur le sud de l'Alaska (lequel sud est quand même plutôt au nord).
Je surveille quelques webcams des USA, dont ces deux-là, mais comme dans quelques mois je compte bien retourner à Anchorage, donc, il y en a une que je regarde encore plus souvent... mais on attendra qu'il y ait là-bas 20h de jour et un grand ciel bleu !
Donc, à San Antonio, il fait très beau, comme d'habitude, un peu trop d'ailleurs, j'ai le souvenir d'une température particulièrement élevée en ce lieu, qui obligeait, à intervalles réguliers, à se réfugier dans le premier endroit climatisé rencontré.
Et la première neige est tombée sur le sud de l'Alaska (lequel sud est quand même plutôt au nord).
Je surveille quelques webcams des USA, dont ces deux-là, mais comme dans quelques mois je compte bien retourner à Anchorage, donc, il y en a une que je regarde encore plus souvent... mais on attendra qu'il y ait là-bas 20h de jour et un grand ciel bleu !
9 oct. 2008
Les formats de fichier

En effet, on constate que celui qui utilise un système d'exploitation donné, et un logiciel particulier, a tendance à penser que tout le monde fait pareil (il existe autre chose ? Ah bon.. vous croyez ?), et envoie à ses relations amicales ou professionnelles des fichiers illisibles pour celui qui les reçoit.
Qui n'a jamais reçu un .docx venant d'un nouveau Windowsien sous Vista qui vient d'acheter son ordinateur et a acquis en même temps (non non, je n'ai pas dit piraté ou installé par le petit-fils...) la toute nouvelle version de la suite Office ? Et qui, bien sûr, n'a pas pu le lire, s'il en était encore à la version précédente, à savoir Office 2003. Qui n'a jamais reçu une image dans le format propriétaire de l'application qui l'a généré, donc, illisible par toute autre ?
Dans ce cas, on rouspète, et on redemande aux gens un format plus... portable ! Souvent hélas à la grande stupefaction de l'émetteur qui ne comprend pas pourquoi lui, il peut le lire, et pas vous, et qui, hélas encore, ne sait pas forcément enregistrer son document dans un autre format.
Par exemple, j'ai reçu ce matin un fichier .mdi.. déjà, j'ignorais totalement l'existence de ce format. Après recherches, j'ai compris que ça provenait de Publisher, mais que c'était à Publisher, en gros, ce qu'un .pps était à PowerPoint, un format visualisable, mais non éditable, et que pour le visualiser, il fallait télécharger une sorte de visionneuse qui ne fait pas partie de la suite Office d'origine, et qui, a fortiori, ne fonctionne que sous Windows. Donc, exit les MacUsers et les Linuxiens, mais exit aussi ceux qui ont Windows ET Publisher (les .mdi ne peuvent pas être ouverts directement par cette application, oui, j'ai essayé..). En admettant qu'on puisse "voir" ce fichier, il sera de toutes façons impossible de l'insérer dans une autre application, donc, inutilisable en travail collaboratif.
Voilà une des premières choses que devraient apprendre les débutants en informatique, ce qu'est un format de fichier, avec quelle application on lit les dits fichiers, et réaliser que si on veut transmettre quelque chose, il faut d'abord s'assurer que le "receveur" pourra le lire.
Vive les formats standards, .jpg, .txt, .rtf, générés et lus par tout logiciel sous tout OS, et bravo aux logiciels libres comme Open Office, qui lit parfaitement les .docx (ce qui n'est pas le cas de Word 2003), et Gimp, qui accepte les .psd de PhotoShop, alors que ce dernier méprise les .xcf de Gimp !
8 oct. 2008
Sont-y pas belles mes pommes ?

5 oct. 2008
Brrrrrrrr

La Foire à Tout d'Houlbec en a souffert, un tiers seulement des exposants habituels s'était dérangé, et sur le peu qu'il restait, beaucoup remballaient à midi, vaincus par les intempéries. Les visiteurs ne s'attardaient pas non plus, de toutes façons, quand la marchandise est protégée par des polyanes opaques, il est difficile de chiner. Quant aux organisateurs des saucisses-frites-buvette, ils se réchauffaient les doigts au-dessus des braséros, estimant que, pour une fois, c'étaient eux qui avaient la meilleure place !
Faut remettre en marche les chauffages, allumer les lumières de bonne heure tant le ciel est sombre, sortir les charentaises et les pulls, vérifier la solidité des baleines des parapluies. Oui, mais on est en Normandie, au sud de la Loire, ça doit aller mieux... que nenni ! C'est à peine moins pire, quelques averses en moins, quelques degrés en plus, un ciel voilé au lieu d'un ciel lourdement nuageux, mais globalement, ce n'est pas si différent que ça. D'ailleurs, vous avez vu le site de Météo France ? Ça fait comme des gouttes d'eau sur l'écran... zut alors, si ça passe même par le modem, où s'qu'on va !!
1 oct. 2008
Panique aux USA !

Sur le chan irc #wikipedia-fr, ce fut l'affluence : si d'habitude, il y a entre 60 et 70 personnes connectées simultanément, là, on voyait arriver du monde sans arrêt, le salon se retrouvant bondé avec pas loin de 100 personnes ensemble, toutes demandant des nouvelles, s'inquiétant de savoir si ça venait d'eux ou d'ailleurs. En fait, toutes les tentatives d'accès aux pages ramenaient vers une page de en:wikipedia, avec mention d'une erreur.
L'un d'entre eux, plus compétent que les autres, a pu avoir accès à des explications techniques qu'il a données ensuite à la communauté. En fait, c'était une erreur humaine... je cite Darkoneko qui a fourni les explications :
" les projets Wikimedia utilisent un système spécifique afin de rediriger tout le trafic arrivant sur des adresses secondaires vers le bon serveur ( wikipedia.com vers wikipedia.org), mais aussi les liens de type interwiki ou interprojets [...] il y a quelques heures, l’un des dev s’est planté en faisant une maintenance sur la configuration du système de redirections...".
Deux heures après, les choses sont petit à petit rentrées dans l'ordre, mais l'accès est resté sérieusement ralenti un certain temps, étant donné qu'il a fallu vider le système de cache et surtout attendre qu'il se remplisse, pour que les proxys puissent à nouveau jouer leur rôle de tampon accélérateur (ouais, ce n'est pas très technique comme vocabulaire ça...).
Le soir, tout allait bien de nouveau, ce n'était pas une bombe terroriste, ni les effets pervers d'un trou noir, d'un ouragan en Floride, ni les conséquences de la crise financière aux USA, ce n'était qu'un vulgaire problème d'interface chaise-clavier comme on en connaît tous, sauf que là, ce fut l'émotion générale... quelle addiction tout de même !
28 sept. 2008
De Charybde en Scylla ?

Dans son coin, il y avait quelqu'un d'autre, je veux parler de Google. Un moteur de recherche comme un autre ? Oui, au début, mais qui grignotait des parts de marché tout doucement, insidieusement, dépassant ses concurrents progressivement, jusqu'à devenir en quelque sorte un standard, Mais Google n'en est pas resté là, il fournit de nombreux autres outils, des logiciels de bureautique en ligne, qui permettent à plusieurs personnes travaillant sur le même projet d'avoir leurs données accessibles en ligne, des logiciels de traitement d'images, un moteur de blog simple d'emploi, une messagerie fort utilisée, et plein d'autres choses.. enfin, Google a sorti son propre navigteur, Chrome, qui est, paraît-il, fort séduisant (je n'en sais pas plus, il n'existe pas encore pour Mac et pour linux).
Et Google, nouveau visionnaire, n'a plus seulement comme but de mettre un ordinateur sur chaque bureau, comme l'avait dit Bill Gates à une époque, mais d'arriver à se passer de système d'exploitation sophistiqué et de logiciels, tout travail s'effectuant à partir du navigateur, avec des applications en ligne, les données résultantes étant aussi stockées en ligne, sur des serveurs distants. Et quand on connaît la pugnacité de Google, on se dit qu'à la place de Microsoft, on pourrait avoir quelques inquiétudes... Est-ce le début de la fin du monopole ? Disons que si ça peut en réjouir certains, ce n'est pas forcément la libération de l'informatique pour autant. Même si l'idée d'utiliser Internet pour faire ce qui avant ne se faisait qu'en local (ou en réseau local) semble prometteuse, ne pose-t-elle pas quelques questions ?
Se libérer d'un monopole pour se jeter dans les bras d'un autre n'est-il pas seulement changer de dictature ? Quid des précieuses données qui seront conservées on ne sait où matériellement ? Seront-elles à l'abri des regards indiscrets et des pannes matérielles ? Ne risque-t-on pas d'être surveillés dans les accès au Net au mépris de toute liberté individuelle ? Enfin, peut-on oublier qu'il reste encore beaucoup de gens dans le monde qui pour maintes raisons ne peuvent avoir accès à Internet ?
N'ayant pas le don de prévoir l'avenir, je n'ai aucune idée de ce dont sera fait notre avenir informatique, je n'ai que des questions à poser, et pas la moindre réponse à fournir ! Euh.. sinon que le moteur de ce blog est offert et hébergé par Google... déjà contaminée ???
25 sept. 2008
Le Cotentin
Quelques impression du Cotentin, ce morceau de terre balayé par les vents sur trois côtés, que l'on a tendance à éviter en filant tout droit de Caen vers le Mont Saint Michel, et qui recèle pourtant pas mal de trésors cachés, de vallées verdoyantes, de côtes immenses et sauvages, de petits ports comme Saint Vaast La Hougue ou Barfleur, et de belles villes comme Valognes.
On commence par Arromanches, qui n'est pas dans le Cotentin, mais comme les souvenirs du Débarquement sont encore très vivaces, d'Omaha Beach à Utah Beach ... tant vaut se mettre tout de suite à l'heure du D-Day.
La jolie vallée de la Saire, que l'on dirait sortie d'un livre d'images, toute verte, pleine de fleurs, de maisons aux solides façades en pierre, et aux pâturages où paissent de paisibles vaches normandes.
Une plage.. un bout du monde.. pas une maison, pas une installation balnéaire, quelque part sur la côte, loin de tout, avec seulement le bruit du vent, et deux chevaux qui courent.
Barfleur, le cimetière autour de l'église, et au loin, le phare de Gatteville. Tiens, on pense tout de suite à Victor Hugo :
En un mot, un coin de France à redécouvrir, pour les amateurs de lieux à l'écart des foules, de paysages variés et insolites, et pour les amateurs d'huîtres aussi !




Oh ! Combien de marins, combien de capitaines
Qui sont partis joyeux pour des courses lointaines,
Dans ce morne horizon se sont évanouis !
Qui sont partis joyeux pour des courses lointaines,
Dans ce morne horizon se sont évanouis !
En un mot, un coin de France à redécouvrir, pour les amateurs de lieux à l'écart des foules, de paysages variés et insolites, et pour les amateurs d'huîtres aussi !
21 sept. 2008
Les élections sénatoriales
Quelques mots d'instruction civique préalables : les sénateurs, qui composent l'autre chambre législative, avec l'Assemblée Nationale, ne sont pas élus au suffrage universel comme peuvent l'être les députés, ou le président de la République (depuis 1962). Ils sont élus au suffrage universel indirect. C'est-à-dire que les électeurs de ces personnages sont obligatoirement eux-mêmes des élus en provenance du suffrage universel direct, appelés "grands électeurs". Ils se composent des :
- Députés de l'Assemblée Nationale
- Conseillers régionaux
- Conseillers généraux
- Délégués des Conseils Municipaux, lesquels représentent 95% des Grands Electeurs.
Concernant les délégués des Conseils Municipaux, ceux-ci sont élus lors d'un conseil municipal exceptionnel dont la date est fixée par le préfet (cette année le 27 juin 2008). Leur nombre dépend du nombre d'habitants de la commune.
Ce vote, contrairement aux scrutins habituels, est obligatoire. Une amende est infligée au grand électeur qui n'y participerait pas sauf raison impérieuse (et très limitée.. s'il meurt la veille, il a un suppléant, élu aussi, qui a intérêt à attendre le lendemain pour mourir). Il est tout aussi obligatoire de voter aux deux tours (quand il y en a deux..) sous peine de nullité du premier vote.
C'est ainsi que 1718 grands électeurs se sont retrouvés à la préfecture d'Evreux, dimanche 21 septembre, à partir de 8h30 du matin afin d'élire les trois sénateurs du département de l'Eure, choisis parmi les 11 candidatures.
Sachant qu'il faut attendre le dépouillement du premier tour, dont la fin du scrutin est prévue à 11h30, afin de savoir s'il faut revenir l'après-midi (début du scrutin prévu à 15h 30), le plus important problème soulevé lors des diverses réunions électorales auxquelles je me suis fait un devoir d'assister, était de savoir où diable il allait être possible de déjeuner sachant que les restaurants ébroïciens ouverts le dimanche n'étaient pas nombreux !!
...
Et comme il n'y a eu qu'un seul tour, j'ai le plaisir de vous présenter en avant première, les trois nouveaux sénateurs de l'Eure : de gauche à droite, messieurs Maurey, Poniatowski et Bourdin.
- Députés de l'Assemblée Nationale
- Conseillers régionaux
- Conseillers généraux
- Délégués des Conseils Municipaux, lesquels représentent 95% des Grands Electeurs.
Concernant les délégués des Conseils Municipaux, ceux-ci sont élus lors d'un conseil municipal exceptionnel dont la date est fixée par le préfet (cette année le 27 juin 2008). Leur nombre dépend du nombre d'habitants de la commune.
Ce vote, contrairement aux scrutins habituels, est obligatoire. Une amende est infligée au grand électeur qui n'y participerait pas sauf raison impérieuse (et très limitée.. s'il meurt la veille, il a un suppléant, élu aussi, qui a intérêt à attendre le lendemain pour mourir). Il est tout aussi obligatoire de voter aux deux tours (quand il y en a deux..) sous peine de nullité du premier vote.
C'est ainsi que 1718 grands électeurs se sont retrouvés à la préfecture d'Evreux, dimanche 21 septembre, à partir de 8h30 du matin afin d'élire les trois sénateurs du département de l'Eure, choisis parmi les 11 candidatures.
Sachant qu'il faut attendre le dépouillement du premier tour, dont la fin du scrutin est prévue à 11h30, afin de savoir s'il faut revenir l'après-midi (début du scrutin prévu à 15h 30), le plus important problème soulevé lors des diverses réunions électorales auxquelles je me suis fait un devoir d'assister, était de savoir où diable il allait être possible de déjeuner sachant que les restaurants ébroïciens ouverts le dimanche n'étaient pas nombreux !!
...
Et comme il n'y a eu qu'un seul tour, j'ai le plaisir de vous présenter en avant première, les trois nouveaux sénateurs de l'Eure : de gauche à droite, messieurs Maurey, Poniatowski et Bourdin.
20 sept. 2008
14 sept. 2008
Mon village
12 sept. 2008
Quand tout se bouscule

Et puis, tout à coup, quand le mot septembre s'inscrit sur les calendriers, c'est le branle-bas de combat, l'école reprend, le boulot aussi pour certains, ce qui entraîne, par effet boule de neige, toutes les autres activités, à tel point qu'on se demande si on ne ferait pas mieux de déplacer le Jour de l'An au premier septembre !
Et là, c'est la cavalcade, les activités associatives, syndicales, municipales, culturelles reprennent toutes à la fois, il faut ressortir les agendas mis en sommeil depuis deux mois, coordonner les rendez-vous, faire des choix drastiques quand plusieurs choses se télescopent, se retrouver avec plusieurs travaux à effectuer en même temps pour pouvoir les rendre le même jour, tout le monde vous tombe dessus pour toute sorte de problèmes à résoudre... on se dit qu'on aurait tout de même pu mieux répartir ces tâches et les étaler sur les mois précédents, mais non, pas possible, le magasin Machin était fermé, madame Truc n'était pas là, et Mademoiselle Bidule avait besoin de Monsieur Chose pour faire le travail, lequel Chose était au bout du monde donc...
Donc, on court dans tous les sens en sachant toutefois que les choses vont petit à petit se remettre en ordre tout au long de l'automne, que les tâches finiront bien par être effectuées dans le bon ordre, que le quotidien redeviendra harmonieux jusqu'à... la période des fêtes de fin d'année, où là, on va à nouveau retomber dans la torpeur, où tout sera à nouveau fermé, où les gens, trop occupés par leurs achats et leurs festivités diverses seront inaccessibles et où les diverses activités resteront obligatoirement en stand by en attendant.. le début de l'année suivante.
L'être humain du XXIe siècle est quand même bizarre, non ?
5 sept. 2008
Tout est cher ma bonne dame !
Pouvoir se connecter à Internet de n'importe où, comme l'on peut le faire avec le téléphone quand on veut appeler ou être joint (encore que.. les zones d'ombre des portables sont encore fort nombreuses), ce serait bien non ?
Mais, me direz-vous, c'est tout à fait possible, avec un ordinateur portable, ou un simple téléphone. Certes, mais à quel prix ? Les abonnements aux services 3G et similaires chez les opérateurs téléphoniques ne sont pas donnés, allant de 40 à plus de 100 euros mensuels, pour des durées de connexions de 2 à 10h, avec engagement de 12 à 24 mois, avec en plus certaines limitations écrites en tout petit dans les CGV, et le confort à l'utilisation, sur un écran de téléphone.. j'ai des doutes.
Sur un ordinateur, avec une clé 3G, ça doit déjà être plus confortable, mais question prix ? S'engager 12 ou 24 mois sur une somme non négligeable quand on n'a qu'un besoin ponctuel de ce genre de service ? Surtout que, selon où on se trouve, le service en question risque d'être non disponible...
Reste alors l'Internet à la demande, on se connecte quand on veut (quand on peut aussi..), le temps qu'on veut, et on ne paye que pour ce qu'on consomme. C'est ce qu'un opérateur téléphonique "me" propose dans sa dernière publicité : "Consultez votre compte bancaire, vérifiez une info sur un forum, comparez un prix... accédez à l'Internet selon vos besoins, sans vous engager..". Faut lire la suite : On connecte sa clé 3G à son PC, et là, on profite d'un crédit de consommation de 75 Mo utilisable jusqu'à minuit, et ça coûte... 10 Euros !
Donc, 10 euros pour 75 Mo. Ouais, mais en temps de connexion, comment savoir ce que représentent 75 Mo ? Ça dépend de la vitesse de connexion offerte, de ce qu'on fait... que font en "échanges de données" une heure d'IRC, ou deux heures de contributions à Wikipédia ? Comment le savoir ? Je peux mesurer le temps passé, il n'y a qu'à regarder sa montre, le nombre de Mo téléchargés quand je télécharge un logiciel ou une vidéo, mais comment savoir le poids (en octets) de la vérification de mon compte bancaire, ou des nouveaux posts sur le forum MacGé ? Techniquement, je n'en sais rien ! Mais 10 euros (plus 0,20 euros par Mo supplémentaire), ça me semble bien cher... et, à moins d'en avoir un besoin professionnel précis, pas vraiment indispensable au commun des mortels, sinon pour lui faire dépenser des sous inutilement.
Il ne manque pas de connexions wi-fi plus ou moins gratuites (plutôt moins que plus d'ailleurs) pour retrouver les copains de Freenode, et récupérer ses mails quand on est en dehors de ses bases, avec l'eee sous le bras (enfin, posé quelque part, c'est plus facile pour taper), sans dépenser beaucoup de sous pour un service qui ne me semble pas, pour l'instant, ni utilisable en toutes circonstances, ni vraiment utile non plus !
Et comme je n'ai pas trouvé d'image pour illustrer ce billet, voilà une photo prise lors de pérégrinations municipales.... Ce n'est pas une borne wi-fi !!
Mais, me direz-vous, c'est tout à fait possible, avec un ordinateur portable, ou un simple téléphone. Certes, mais à quel prix ? Les abonnements aux services 3G et similaires chez les opérateurs téléphoniques ne sont pas donnés, allant de 40 à plus de 100 euros mensuels, pour des durées de connexions de 2 à 10h, avec engagement de 12 à 24 mois, avec en plus certaines limitations écrites en tout petit dans les CGV, et le confort à l'utilisation, sur un écran de téléphone.. j'ai des doutes.
Sur un ordinateur, avec une clé 3G, ça doit déjà être plus confortable, mais question prix ? S'engager 12 ou 24 mois sur une somme non négligeable quand on n'a qu'un besoin ponctuel de ce genre de service ? Surtout que, selon où on se trouve, le service en question risque d'être non disponible...
Reste alors l'Internet à la demande, on se connecte quand on veut (quand on peut aussi..), le temps qu'on veut, et on ne paye que pour ce qu'on consomme. C'est ce qu'un opérateur téléphonique "me" propose dans sa dernière publicité : "Consultez votre compte bancaire, vérifiez une info sur un forum, comparez un prix... accédez à l'Internet selon vos besoins, sans vous engager..". Faut lire la suite : On connecte sa clé 3G à son PC, et là, on profite d'un crédit de consommation de 75 Mo utilisable jusqu'à minuit, et ça coûte... 10 Euros !
Donc, 10 euros pour 75 Mo. Ouais, mais en temps de connexion, comment savoir ce que représentent 75 Mo ? Ça dépend de la vitesse de connexion offerte, de ce qu'on fait... que font en "échanges de données" une heure d'IRC, ou deux heures de contributions à Wikipédia ? Comment le savoir ? Je peux mesurer le temps passé, il n'y a qu'à regarder sa montre, le nombre de Mo téléchargés quand je télécharge un logiciel ou une vidéo, mais comment savoir le poids (en octets) de la vérification de mon compte bancaire, ou des nouveaux posts sur le forum MacGé ? Techniquement, je n'en sais rien ! Mais 10 euros (plus 0,20 euros par Mo supplémentaire), ça me semble bien cher... et, à moins d'en avoir un besoin professionnel précis, pas vraiment indispensable au commun des mortels, sinon pour lui faire dépenser des sous inutilement.
Il ne manque pas de connexions wi-fi plus ou moins gratuites (plutôt moins que plus d'ailleurs) pour retrouver les copains de Freenode, et récupérer ses mails quand on est en dehors de ses bases, avec l'eee sous le bras (enfin, posé quelque part, c'est plus facile pour taper), sans dépenser beaucoup de sous pour un service qui ne me semble pas, pour l'instant, ni utilisable en toutes circonstances, ni vraiment utile non plus !
Et comme je n'ai pas trouvé d'image pour illustrer ce billet, voilà une photo prise lors de pérégrinations municipales.... Ce n'est pas une borne wi-fi !!

31 août 2008
Les foires à tout
Une manifestation bien connue de nos villages ! De Pâques à octobre, il n'y a pas de dimanche où, dans un périmètre de quelques kilomètres de chez soi, il n'y en ait pas une d'organisée. Des très grandes, avec plein d'exposants et de nombreux visiteurs, des toutes petites, qui s'installent dans un pré, il y a le choix. Et même si on n'y trouve plus guère de choses intéressantes, les brocanteurs professionnels ont depuis bien longtemps appris à récupérer très tôt le matin ce qui pouvait être vendable à bon prix, elles représentent une agréable promenade, au milieu des fouillasseries diverses : jouets, vêtements, vieux bouquins dépenaillés, ferrailles, vaisselle ordinaire, meubles bancals, objets de plus ou moins bon goût... Il est loin le temps où j'y trouvais des statuettes de saints en vrai biscuit vendues au prix du plâtre, mais il est bien rare qu'on en revienne sans rien dans les mains, ne serait-ce qu'un livre de poche !
Et ce n'est pas qu'un phénomène français, aux Etats-Unis, j'ai souvent traversé des flea markets, ou passé devant un garage sale, qui ne veut absolument pas dire que le propriétaire n'avait pas fait le ménage... !

Voilà quelques vues de la foire à tout de La Chapelle Réanville, je ne sais pas si l'exposant qui proposait sa belle-mère en l'état aura trouvé preneur avant la fin de la journée.
Et ce n'est pas qu'un phénomène français, aux Etats-Unis, j'ai souvent traversé des flea markets, ou passé devant un garage sale, qui ne veut absolument pas dire que le propriétaire n'avait pas fait le ménage... !

Voilà quelques vues de la foire à tout de La Chapelle Réanville, je ne sais pas si l'exposant qui proposait sa belle-mère en l'état aura trouvé preneur avant la fin de la journée.

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