26 mars 2009

Bravo Windows !

Windows est le système d'exploitation le plus utilisé par le grand public, c'est évident. Les raisons, on les connaît bien, comme il est pré-installé sur la plupart des machines, les gens qui achètent un ordinateur dans la grande surface locale, ne se posent pas de question. Pas tous, je le sais bien, mais une très grande partie des retraités qui veulent se mettre à Internet ou récupérer les photos de leur APN. Pour eux, un ordinateur, c'est un ordinateur, d'accord, il y en a qui sont portables, d'autres non, mais, quelle autre différence ? Un processeur, de la RAM, une carte graphique machin, qu'est-ce que c'est que tout ce charabia ? Alors un système d'exploitation ? Mais qu'est-ce que vous voulez que je m'occupe de ça ? Donc, on a Windows XP ou Vista selon l'ancienneté de l'objet, et basta, faut que ça roule.

Et en avant ! On fait des installations pirates (grâce aux CD copiés et à l'aide du petit fils), avec des versions de softs plus ou moins supportées par l'OS ; on sauvegarde ses fichiers en vrac dans Mes Documents, avec des noms remplis d'accents et d'apostrophes, les photos en vrac aussi, parce que, si on sait que le mot dossier existe (oui, le truc jaune), on n'est bien incapable d'en créer un ; on a Norton aussi qui est là d'origine, c'est le marchand qui l'a mis, quoi ? Il faut le mettre à jour ? Qu'est-ce que ça veut dire ça ? Et payer ? Ah non alors.. Donc, pour écrire un texte ou modifier une photo, il suffit de cliquer puisque faire de l'informatique c'est d'abord tenir une souris et cliquer, donc je clique.... ah zut, ça a ouvert un truc, je ne sais pas en sortir, et ça me dit des choses que je ne comprends pas.. je reclique, je clique partout en fait, et... plus rien ne va, faut appuyer sur le bouton marche-arrêt !

Vision caricaturale ? Pas autant qu'on pourrait le croire, tous ceux qui ont fait de la formation à des seniors savent bien que parfois... c'est pire ! Alors, quand je pense à ces pauvres machines malmenées, qui ne sont jamais defragmentées (encore que Vista le fasse tout seul il paraît), qui sont alourdies par des anti-virus envahissants, éteintes à la sauvage souvent, encombrées de softs trop gourmands pour leurs composants, et qui continuent à fonctionner, pendant parfois plusieurs mois, on se dit que Windows, quand même, c'est rudement robuste !!!

25 mars 2009

Perles wikipédiennes

Trouvé dans un article sur un groupuscule inconnu d'extrême droite dont il a fallu supprimer l'article cinq fois avant que l'auteur ne renonce à le publier :

"la XXX a été crées pour défendre les Français et Française ."

C'est bien de défendre les français, mais il faudrait aussi défendre la langue française, non ?

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Echanges (à décrypter) avec un collègien :

- kes ta a suprimé mon article srx sa te regarde pas sa regarde nous ! Les eleves les meillere de College vaugelas ! Tssss

- Ptere mai voila sa ferait 905 elevs heureux de voir le collge vaugelas entrer a Wikipeda ! C vraimen nul de ta part sal Dinosaure poilus

- Okei dacodac & soit sur je c bien & jai des sources sut tinkiete Cousine

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De la bonne volonté, mais ça ne suffit pas...

"je voudré savoir comment je peut faire pour intégret un sujet sur wikipedia, est donner les informations en effet je m'intéresse au grand historien francais et je voudré compléter les information qui sont parfois un peut vague"

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Naïveté ?

Un quidam sous IP s'est mis tout à coup à insérer un lien vers une entreprise de chauffage dans de nombreux articles traitant du bois, des planchers chauffants, des économies d'énergie, etc.. Un collègue et moi avons reverté ses ajouts inopportuns en lui faisant remarquer que ce n'était pas bien de spammer ainsi. Peu de temps après, le quidam en question s'est créé un compte, sans doute pensait-il qu'il serait ainsi moins surveillé, mais il a pris comme pseudo.... Chauffeco !! Ce qui fait qu'il a été immédiatement repéré, et tout aussi vite reverté...

23 mars 2009

Attente.....

Il y a des jours où tout n'est qu'attente. Hier soir, vers 23h, le serveur de mail de Free ne fonctionnait plus, plus de messages entrants dans le client mail, et webmail inaccessible. On se dit que les choses vont être réglées dans la nuit, que Free est une grosse structure et doit avoir du personnel vigilant 24h sur 24. Eh bien non, ou alors la panne était compliquée, parce que ce matin, ça ne fonctionnait toujours pas.. Bien sûr, pas la moindre annonce sur le site qui, lui, était parfaitement accessible, donc, on attend.... et on a attendu ainsi plus de 12h avant que les choses rentrent dans l'ordre. C'est que, le mail étant devenu un des moyens de communication les plus importants et les plus présents dans la vie quotidienne, son absence est ressentie encore plus durement qu'une grève des employés de La Poste !

Ce même matin, direction la gare SNCF pour aller prendre le train pour Paris ; ça commence par un accident sur le trajet, dans un endroit étroit de la ville, obligeant la maréchaussée à établir une laborieuse circulation alternée. On attend.... en se disant que le train n'attendra pas lui... Arrivé quelque secondes avant l'heure du départ, on apprend que le train a... 40 minutes de retard ! Donc.... eh bien on attend !! Tant pis pour l'heure manquée du rendez-vous, (heureusement qu'il ne s'agissait pas d'un entretien d'embauche) d'ailleurs on a l'habitude sur cette ligne où il faut souvent partir au train de la veille pour être sûr d'être à l'heure le lendemain matin.

C'est ainsi que souvent on attend : quelqu'un qui est en retard ou qui a oublié, un coup de téléphone qui devait arriver à telle heure et qui n'est toujours pas là plusieurs heures après, un fichier qui était promis pour la veille.... si on additionnait à la fin d'une vie le temps qu'on a passé à attendre, ça ferait un paquet de jours !

22 mars 2009

Chambray, en vallée d'Eure

Chambray est un village de vallée d'Eure, entre Pacy et Louviers. Il faut descendre par une petite ruelle pour arriver à son église qui se niche dans un coin aussi pittoresque qu'étroit pour qui veut y parvenir en voiture. (et éviter de se retrouver avec une roue dans le large fossé !)

L'intérieur de l'église, avec ses bancs à portillons, sa chaire, ses statues naïves, et son étrange lustre en cristal, a sans doute besoin que Jane Manson, grande bienfaitrice de ce lieu, continue son mécenat.

Une statue de sainte Barbe fort originale dans son interprétation iconographique ; on n'a pas l'habitude de la voir avec une tenue aussi luxueuse, des ors et des dentelles (bien qu'elle fut la fille d'un riche païen). Seul le livre est représentatif de ses attributs habituels.

Et cette sainte Véronique ? Ne semble-t-elle pas sortie de sa ferme normande, avec son embonpoint et ses joues rouges ?

20 mars 2009

le printemps

Un petit bouquet pour fêter l'arrivée du printemps !
Gimpien le bouquet, of course..

15 mars 2009

La vraie vie

Internet est un univers parallèle dans lequel évoluent des idées, des images, des sons, et aussi des humains qui circulent virtuellement au milieu de tout ça. Les humains discutent entre eux, se retrouvent, papotent, s'engueulent, échangent. Sur les chans IRC, où des groupes se rencontrent quotidiennement, on finit par se connaître, on se demande des nouvelles, on raconte ce que l'on a fait, ce qui se passe au travail, on réagit ensemble sur différentes choses, on se montre des photos, tout comme on le ferait si on se rencontrait autour d'un café ou d'une bière. Sauf que... on est séparé par des centaines de kilomètres, voire des milliers, et que la bière et les bisous sont virtuels.... Alors, à force de se retrouver au même endroit du cyber espace tous les jours, plusieurs heures pas jour, on finit par avoir envie de se voir IRL (dans la vraie vie, pour les non-habitués).

C'est ainsi que peuvent être organisées des rencontres individuelles ou collectives. A la wikirencontre de Paris (samedi 14 mars) qui réunissait les adhérents de l'association Wikimédia France, et ceux qui les ont rejoints ensuite, une quarantaine de personnes se sont retrouvées ou ont fait connaissance. Mais, ça peut être aussi une rencontre ponctuelle entre quelques personnes fréquentant le même salon de discussion, devant un café, ou lors d'une exposition/manifestation.

Et alors, ça fait quoi de voir en de vrai quelqu'un avec lequel on discute tous les jours depuis des mois ? Est-ce qu'on l'imaginait comme ça ? Le (la) voyait-on plus jeune, plus grand (e), plus gros (se) ? Sa voix, son expression correspondait-elle à l'idée qu'on s'en faisait ? La communication uniquement écrite, sans le secours des intonations, des mimiques (bon, il y a les smileys, mais c'est quand même limité), permet-elle de se faitre une idée de la personne avec qui on parle (par écrit) ? A la pratique, on s'aperçoit qu'on est très rarement surpris, à part quelques détails physiques mineurs (tiens, elle est bien plus petite que ce que j'imaginais, ou plus grande..), mais que dans le fond, on continue IRL la conversation entamée sur IRC, tout à fait naturellement, avec les mêmes habitudes, comme si, en fait, ça ne changeait pas grand chose. Pire peut-être, on a l'impression qu'on s'est toujours connu. Alors, sans doute qu'au fond, ce mode de communication est plus normal que ce qu'il semble être au premier abord, ou alors, que nous sommes tellement habitués à passer d'un univers matériel à un univers virtuel qu'on ne fait plus trop la différence. Dites, c'est grave ?

8 mars 2009

Tout est bien qui (ne) finit (pas) bien

Les aventures wikipédiennes sont variées, certaines sont fort courtes : une insulte, un revert, un blocage et un message ; d'autres navrantes : contributeur borné, méprisant, entêté ; et d'autres sont plus réjouissantes ! Témoin ce citoyen qui écrit son autobiographie, dans un article mal foutu, sans la moindre mise en page, la moindre référence. Premier réflexe, je supprime, et lui adresse le laïus habituel (toujours aimable et indulgent la première fois). Il me répond, maladroitement, certes, mais courtoisement, et s'étonne que son article ait été supprimé. Je reprends mon clavier pour lui expliquer ce qu'était l'admissibilité et lui donner des liens explicatifs pour qu'il n'ait pas à les chercher (mon expérience m'ayant appris depuis longtemps que les débutants démarrent bille en tête sans prendre la peine de récupérer le moindre fichier d'aide et s'étonnent ensuite d'avoir du mal à aller plus loin). Il fait alors quelques efforts, et rajoute des détails intéressants mais si maladroitement qu'il se fait du coup reverter deux fois par le bot de service...

Je laisse tomber ? Arf, ses derniers ajouts, mal fichus certes, me semblent pertinents, je récupère la dernière version de son article et voyant que ce contributeur était toujours aussi brouillé avec la syntaxe wiki, j'entreprends de mettre en forme son texte (sans toucher au fond), et de lui laisser un petit message explicatif, ce devait être mon jour de bonté... tout en me disant qu'au mieux, il ne lirait rien, et qu'au pire il m'engueulerait.

Eh bien non ! Quelques minutes après, je reçois un message, syntaxiquement parfait, me disant : "je vous remercie de cette contribution constructive et efficace. Je suis heureux d'entrer dans le monde de wikipédia en votre compagnie" ! Eh bien, pour une fois... n'ayant pas vraiment l'habitude de ce genre de réaction, j'en suis tombée... sur le fondement (comme dirait quelqu'un que je connais bien).

Tout est bien qui finit bien ? Eh non... Quelques heures plus tard, l'article repêché à grand peine était proposé à la suppression, ce qui était prévisible... comme quoi, il y a quelque part une logique dans le bordel wikipédien apparent ! Sans présumer de l'issue de cette proposition, qui se présente plutôt mal pour ce texte, le contributeur aura au moins appris quelques petites choses, déjà des détails pratiques de syntaxe, la méthode pour dialoguer avec les autres, mais surtout.. qu'entre ce qu'il faut écrire (ou pas) et comment il faut l'écrire... eh bien que tout ça est fort compliqué !! Certains d'ailleurs ne comprendront jamais, malgré leur bonne volonté et les efforts pédagogiques déployés, tiens, c'est comme pour les sous-répertoires !!


Une perle en conclusion ? (rien à voir avec l'article évoqué ci-dessus) "La salle des réseaux est une salle ou toute l'informatique y est du batiment"... On secoue, on trie, on remet en ordre ?

4 mars 2009

Un plaisir rare

C'est effectivement un plaisir rare que de pouvoir acquérir et lire un des volumes de la Bibliothèque de la Pléiade. D'un format idéal de 11 x 17.5, avec reliure cuir dorée à l'or fin, imprimés en Garamond corps 9 sur papier bible, rien que d'en sortir un délicatement de son coffret, et de l'ouvrir, procure une sensation de jouissance extrême à tout bibliophile.

De très grands auteurs, des anthologies, figurent au catalogue de cette collection, avec en introduction des explications, exégèses et autres analyses de grandes signatures. Donc, un régal tant dans le fond que dans la forme !

Revers de la médaille, ce sont des livres très chers, entre 50 et 100 euros le volume, donc, on ne peut pas vraiment avoir toute la collection. Mais s'en faire offrir un ou deux, comme ça, de temps en temps, les ouvrir, les toucher, en tourner les fines pages pour en savourer le contenu... un plaisir rare je vous dis !

Merci à DocteurCosmos pour la photo d'illustration de ce billet (issue de cet article )

27 févr. 2009

Réflexions infographiques


Un logiciel d'infographie, comme The Gimp, ça sert à beaucoup de choses : à retoucher ses photos, les améliorer au niveau du contraste, de la luminosité, des couleurs, supprimer des choses inutiles, mais on peut aussi créer une scène de toutes pièces. Je ne parle pas de ceux qui savent dessiner et peindre, ceux-là ont un talent que je n'ai jamais eu (et une tablette graphique certainement aussi), mais plutôt de modifications, montages, et autres associations qui ne dépendent que de l'imagination de leur auteur.

Déjà, en 3D avec POV, on fabriquait des objets en volume, à partir de formes primaires, et on les mettait en scène dans un décor, avec les lumières qui les mettaient en valeur. En 2D, c'est pareil ? Eh bien non hélas.. déjà, on utilise des images, ou des morceaux d'image existants, ce qui complique la vie, parce qu'ils ont déjà leur propre résolution, leurs propres harmonies de couleur, leur propre luminosité, le tout forcément différent de l'arrière plan sur lequel on veut les poser. Et que dire des ombres ? Qu'il faut alors rajouter et adapter pour que la scène soit la plus réaliste possible (on ne peut pas déplacer la light source hélas). Quant aux tailles respectives des différents calques ajoutés, il ne faut pas oublier que le bit-map, ce n'est pas du vectoriel, et que ça supporte fort mal les étirements et autres déformations.

Dans tous les cas, ce sont des activités chronophages. Déjà, il faut apprendre la technique, les outils et leurs usages dans un cas, le langage de script dans l'autre, et déjà ça, ça prend du temps ! Ensuite, un rendu POV peut durer plusieurs heures (certes, on peut faire autre chose en même temps..), avant que l'on s'aperçoive que c'est justement le petit détail dans le coin en bas à droite, celui que l'on voit en dernier, qui cloche, et détourer au pixel près une image tordue dans Gimp ça peut être aussi long que fastidieux (et ça fait mal aux yeux), mais surtout ce genre d'activité a tendance à devenir furieusement addictif, on veut toujours affiner, peaufiner, expérimenter autre chose, pour voir... on a l'impression (émoustillante ou désespérante ?) que plus on apprend, plus il y a de choses à apprendre.

En plus, faut des idées et du talent, et là, c'est pas joué :

"Science is what we understand well enough to explain to a computer. Art is everything else we do"
(Donald Knuth)

25 févr. 2009

La Poste, c'est kafkaïen !!

Ayant à faire une opération administrative à la poste de Mantes-la-Jolie, parce qu'on ne pouvait pas la faire d'un autre bureau que celui-là, on entreprend de leur téléphoner afin de savoir exactement les pièces réclamées et de ne pas avoir à y retourner plusieurs fois (trente années de vie professionnelle en compagnie de la Sécu ayant donné quelque expérience dans les arcanes complexes des services publics et assimilés).

Premier numéro en 0800, trouvé sur les Pages Jaunes, serveur vocal, of course, qui envoie vers le 36.31.

Appel au 36.31 : pas de chance, ce service n'est pas encore accessible depuis votre région... mais vous pouvez aller sur le site de La Poste.fr rubrique monbureaudeposte.

On y va et..... le seul numéro fourni est le 36.31 !!

On cherche d'autres numéros, on en trouve un 01.xxxx .... ce numéro n'est pas attribué, veuillez consulter...

Bon, on a au moins compris une chose, c'est qu'ils ne tiennent absolument pas à ce qu'on les appelle et qu'on les dérange. Mais aussi qu'il est impossible de téléphoner à un bureau de poste à partir d'une région qui n'est pas celle où il se trouve. Bizarre, non ? C'est justement quand on n'est pas sur place qu'il pourrait être intéressant de téléphoner...

Donc on y va, ce n'est qu'à 40 kms, pas à 400.. et là : mais monsieur, ce genre d'opération ne se fait plus au guichet, il faut prendre rendez-vous avec un conseiller... Par téléphone sans doute ??? En arguant que notre bureau de poste local nous avait envoyé ici, et que nous n'avions pas vraiment envie de faire des déplacements inutiles, l'employée a demandé à sa hiérarchie et l'opération a pu se faire. Ouf !

Un des slogans de cette vénérable entreprise était effectivement "Bougez avec La Poste", et c'est tout à fait ça, tant pis pour les économies d'essence et la pollution engendrée par les automobiles, avec La Poste, faut "bouger" physiquement. Depuis qu'ils se sont séparés des télécommunication, que ça ne s'appelle plus PTT, le téléphone, Internet, ils connaissent peu, ou mal, et ne doivent jurer que par les déplacements matériels, c'est bien, ça nous rajeunit !!

23 févr. 2009

C'est le printemps !

Enfin, les prémices du printemps. Déjà, les jours rallongent bien, et à 18h, il fait encore clair. Au début de la semaine, les premiers merles ont timidement commencé à siffler le soir, au coucher du soleil, et trois jours après, c'étaient les pinsons dans la journée. Certes, il ne fait pas encore bien chaud, et il n'y a pas de feuilles aux arbres, mais les forsythias commençent à s'éveiller, et on sent qu'on sort tout doucement de l'hiver.

Je vous entends me dire que le printemps, c'est officiellement (et astronomiquement) le 21 mars, donc, dans un mois, et qu'on n'est pas encore sorti de l'hiver. C'est vrai... en théorie, mais j'ai toujours eu l'impression que les saisons auraient du être décalées, que le printemps, ça devrait être début mars, l'été début juin, etc...

D'accord, souvent encore il fait si gris que le jour n'a pas le temps de se lever alors que la nuit est déjà là, mais on sent qu'on va dans le bon sens ! D'ailleurs, je vous offre ces quelques fleurs, aussi virtuelles que vectorielles, en attendant des jours meilleurs.

21 févr. 2009

Angélisme ou sadisme ?

Il est souvent reproché aux administrateurs de Wikipédia d'être trop rigoureux, et de supprimer un peu trop vivement certains articles qu'ils estiment non encyclopédiques quant à leur sujet. Pour certains "tout" est encyclopédique, un personnage de dessin animé, un catcheur, un footballeur amateur d'Ouzbékistan, un saint oublié depuis 15 siècles, le quatrième niveau de la seconde version d'un jeu vidéo, etc... pour d'autres, peu importe le sujet pourvu qu'on ait des sources pour le justifier, ce qui est la moindre des choses, pour d'autres enfin, il faudrait cesser d'écrire toutes ces stupidités qui font dangereusement baisser le niveau culturel de l'encyclopédie. Si on ajoute à ça les articles écrits dans une langue tout à fait approximative (et je suis gentille ..), ceux qui sont si mal foutus dans la forme qu'on passerait plus de temps à les corriger qu'à les réécrire, et ceux qui vous laissent perplexe tant le fond en est obscur, on comprendra qu'avec tous ces paramètres, les suppressionnistes et les conservatistes s'affrontent (oh pardon, discutent avec calme et courtoisie..) fréquemment.

Je reconnais avoir été fort surprise, au début, de tomber nez-à-nez (oeil-à-écran ?) avec un pokémon, un coureur cycliste local ou un chanteur évincé de la star ac, et puis, je me suis dit humblement que ma culture télévisuelle/sportive étant quasiment nulle, j'étais bien mal placée pour juger de la notoriété de ce genre de personnage et suis restée dans une prudente expectative, partant du principe que, quand on ne sait pas, on ne la ramène pas !

Si, des articles que personnellement j'estime inutiles et sans le moindre intérêt encyclopédique ne me gênent pas trop, par contre, une publicité éhontée, une autopromotion grossière, une simple présentation (on n'est pas sur Facebook), et je ne vous cause pas des ceusses qui prennent leur page utilisateur pour leur blog personnel et y exposent leurs élucubrations fumeuses, là, je n'ai aucune indulgence, et supprime sans état d'âme, ce qui me vaut souvent des discussions un peu fastidieuses avec le contributeur mécontent à qui j'explique avec le plus de pédagogie et de patience possibles pourquoi son article ne convient pas.

De même, dans un autre domaine, quand les écrits d'un contributeur se limitent à tupuducu, ou nictamer (et je modère les citations..), ou à toute autre série d'insultes et de contributions malveillantes ou volontairement fausses, j'ai tendance à bloquer sans sommation. Et pourtant, certains pensent qu'il faut toujours laisser une chance à un un contributeur qui a eu un instant d'égarement, qu'il suffit de lui expliquer gentiment qu'il a fait une légère erreur, qu'il ne faut jamais "mordre" les nouveaux sous peine de risquer de perdre un futur contributeur intéressant, ah l'angélisme ...

Tout ça, c'est la routine, j'ai quand même appris plein de trucs sur cette encyclopédie, que Sakura Kinomoto était un personnage de manga, et Janine Lindemulder une actrice porno, qu'il faut dire auteure pour faire plaisir aux Québecois et comment on écrit Le roi lion en hébreu, ce qui n'est pas du tout facile à placer dans un texte !!

Bon, revenons à des contributions sérieuses, sourcées, encyclopédiques, fondamentales pour le savoir humain... Nous disions donc saint Drausin était évêque de Soissons en l'an 658.....

Et en post-scriptum, une perle récente : " la canardiere sapelle comme ca parce que il etait sur une montagne et tous ce qui si aprocher se fesait carnader ".

19 févr. 2009

Argh, que ça m'agace...

... Les sites web qui s'octroient le droit de modifier le navigateur que l'on utilise pour les regarder ! Je me souviens, il y a un moment déjà, d'une page qui mettait Internet Explorer (je ne sais plus du tout de quelle version il s'agissait) en plein écran, supprimant les menus, ce qui fait que si on ne connaissait pas la combine, on était coincé pour revenir en arrière (il me semble que c'était F11, mais il y a si longtemps que je n'utilise plus IE...).

Eh bien là, c'est Firefox qui y a eu droit ! Normalement, quand on ferme Firefox, il conserve la taille qu'on avait donnée à la fenêtre durant la session, et on le retrouve donc, à la fois au même endroit de l'écran, mais aussi avec la même taille. Tout allait pour le mieux dans le meilleur des mondes quand un beau jour, en faisant des recherches sur des sites américains pour trouver des plans et cartes, je me retrouve avec une minuscule fenêtre supplémentaire, toute coincée au raz du bord droit de l'écran, qu'il m'a fallu zoomer pour réussir à la fermer. Jusque là, et même si j'ai du proférer quelques grossieretés, pas de problèmes. Mais ensuite... chaque fois que j'ouvrais Firefox, il s'ouvrait en plein écran, quelle que soit la taille donnée à la fenêtre auparavant. Argh... J'ai cherché partout, dans les préférences, dans le fichier plist, sur les forums, avant de me retrouver chez Mozilla, où là, j'ai eu l'explication. En fait, c'est un bug connu, et la solution est de lancer Firefox en mode sans échec, euh, non, ça c'est quelqu'un d'autre, en safe mode, afin de régénérer le fichier localstore.rdf corrompu par ce *$%£§ de site de %ù&*de... et de refaire ensuite ses réglages préférés.

Bon, c'est rétabli, mais maintenant, il faut se souvenir de quel site il s'agissait afin de ne plus jamais y remettre les pieds (pardon, les yeux..) !

18 févr. 2009

Projets en cours

L'Alaska est un état américain magnifique, the last frontier, paysages somptueux et sauvages, glaciers, montagnes, horizons infinis (ouais, que des lieux communs, je sais..), mais il n'est pas du tout évident d'y planifier un séjour. Non pas parce que c'est loin, il y a pire, mais surtout parce qu'il n'y a pas de routes.. enfin, pas beaucoup. Trois fois la France en surface, mais un réseau routier limité à l'accès aux grandes villes, et encore. Par exemple, Valdez n'a qu'une route, la même pour y aller et en repartir, pas le choix. Et Juneau, la capitale, isolée par rapport au reste de l'état (à deux fuseaux horaires à l'est d'Anchorage), n'est desservie par aucune route !!

Un exemple, si on veut aller d'Anchorage à Valdez, villes distantes d'environ 100 miles, il faut monter plus au nord, et le trajet fera alors environ 300 miles ! Parce que, bien entendu, il faut compter en miles... et un mile, ça fait beaucoup plus qu'un kilomètre. Et Nome, une des villes (si tant est que 3500 habitants ça fasse une ville) les plus à l'Ouest, juste en face de la Russie ? Aucune route ne la relie au reste de l'état, seuls quelques tronçons permettent d'en sortir pour rejoindre les bourgades proches.

D'accord, il y a quelques pistes, dont l'état n'est pas mauvais, mais qui demandent quand même à avoir un véhicule adapté, et du temps, parce qu'on y roule nettement moins vite que sur les highways (pas seulement pour admirer le paysage). Et sinon, il y a l'avion, moyen de transport idéal dans un tel environnement. Il est toujours amusant de voir, garé à côté des maisons, de petits hydravions (les lacs ne manquent pas), en lieu et place des voitures ordinaires que l'on voit chez nous. Les compagnies aériennes sont nombreuses, et les avion-taxis aussi, déjà pour aller d'un point à un autre de la partie continentale, mais aussi pour rejoindre les nombreuses îles de la côte sud. Il y a aussi les chiens de traineau en hiver...

Donc, il faut bien réfléchir aux déplacements envisagés, ne pas oublier que les distances, sur ce continent, ne sont pas à la même échelle que sur notre vieille Europe, qu'il n'y a pas en Alaska des motels partout comme chez les 48 d'en bas, mais aussi, qu'en juin-juillet, il y a 20h de jour sur 24... et que d'ici là, on a le temps de compulser les cartes !


Tiens, au passage, en 2002, je n'avais pas encore d'appareil photo numérique, donc, pour illustrer ce billet, faut ressortir l'album et scanner la photo, c'est moins pratique, et le résultat est nettement moins bon qu'avec le fichier d'origine comme on le fait maintenant... il y a du progrès quand même, à condition de se souvenir où on a rangé ce foutu CD....

16 févr. 2009

Juste pour signaler...

... Une chronique très intéressante sur France-Musiques, le matin, à 8h50, chronique de Pierre Charvet intitulée Le mot du jour. En moins de dix minutes, ce compositeur (et excellent vulgarisateur) prend un mot du vocabulaire musical, l'explique, donne des détails précis et fort intéressants, et l'illustre avec des extraits musicaux de grande qualité. Qu'il s'agisse d'un nom commun, comme violoncelle ou syncope, ou d'un lieu, on y apprend toujours quelque chose.

Oui mais... à cette heure là, les travailleurs sont au boulot, et les retraités... ne sont pas levés !! Eh bien, on peut la podcaster. Un horrible barbarisme, dont la francisation ne vaut pas mieux (baladodiffusion), mais une façon très confortable d'écouter en différé une émission de radio que les dures circonstances de la vie quotidienne ne permettent pas de capter en direct, et surtout de pouvoir la réécouter ultérieurement.

Comment on fait ? Le site de France-Musiques propose un lien vers Itunes, lequel s'en débrouille tout seul, la procédure est totalement transparente pour l'utilisateur, hormis quelques réglages mineurs concernant la fréquence de téléchargement et la sauvegarde ou non des fichiers.

Tout ça pour dire que si la musique vous intéresse, cette chronique vous intéressera aussi certainement.

Oups, et le lien vers ce podcast (et les autres proposés) c'est ICI . Merci Darkoneko :)

12 févr. 2009

Dérapages.....

Ou comment une conversation sérieuse sur IRC peut dégénérer par la faute d'un trublion (une trublionne en l'occurrence). Donc, c'était un bel après-midi d'hiver, sur #baroque-fr ...

vincentxavier : morgan`: c'est plus dur en C, car il faut que tu gères la taille du fichier, des tampons de lectures, de toussa

vincentxavier : alors qu'en python, pas besoin

vincentxavier : en perl non plus pas besoin

morgan : peuh peuh peuh ...

vincentxavier : or, quand tu es pas informaticien de profession, tu t'en tapes, d'une force des tampons

vincentxavier : et paf ton prog fait un débordement de tampon

vincentxavier : et paf ca segfault

vincentxavier : paf paf

theoliane : vite un tampaf !
* theoliane ressort vite fait.....

vincentxavier : je suis d'accord que conceptuellement, c'est pas plus compliqué de faire du C ou du python

merlin8282 : theoliane: en dev, y'a des règles, c'est ça que tu veux dire ? :p

vincentxavier : je pense même qu'on doit pouvoir définir un isomorphisme de langage de progs modulo quelques fonctions

vincentxavier : merlin8282: tu peux suivre theoliane aussi

merlin8282 : vivi, je suis déjà avec elle

morgan : l'exemple tout con qui est donné dans GMLF, c'est le hello world

theoliane : merlin8282: euh.... j'ai honte, mais les débordements de tampon....
* theoliane retourne à ses "chères études", ça vaudra mieux :)

merlin8282 :))

vincentxavier : #include int main(void){printf("hello world");return 0;} pour afficher hello world en C

morgan : theoliane, le C et les débordements de tampon, c'est sanglant aussi

9 févr. 2009

Découverte

Il y en a des qui se réveillent lentement... et qui découvrent des trucs après tout le monde.. voilà, je viens de découvrir Deezer, où j'étais déjà passée, par hasard, sans approfondir. Hier soir, quelqu'un parle de Joan Baez et de Farewell Angelina, et je me dis que ça fait longtemps que je n'ai pas écouté la superbe voix de cette grande chanteuse. J'écoute ce titre, puis un autre, et comme ça me rappelle d'autres choses, je continue et finis par m'inscrire.

Et le lendemain matin.... Retiens la nuit (Johnny, 1962), Apache (The Shadows, 1960), Et maintenant (Bécaud, 1961), Il faut savoir (Aznavour, 1961), I can't stop loving you (Ray Charles, 1962), Day O (Harry Belafonte, 1956 ?), La leçon de twist (les Chaussettes noires, 1962), J'entends siffler le train (Richard Anthony, 1962), Elle était si jolie (Alain Barrière, 1963) .... sachant qu'Elvis et les Beatles, je les ai en CD.

Alors, si on fait les comptes, tout ça tourne autour des années 60, donc, ça a.. euh.. pas loin de 50 ans.. alors, si j'écoutais ça quand j'étais jeune, bon, eh bien ... la conclusion n'a rien de réjouissant.

C'était la séquence nostalgie !!!

Allez, un petit lien : la chanson qui est à l'origine de ce billet.

7 févr. 2009

Enfantillages

Conversation avec un jeune élève de l'Académie de Lyon qui avait écrit un article sur Wikipédia dont le titre était Glorbtz et le contenu :

petit animal qui vit dans notre lycée celui qui efface cet article s'expose a de graves dangers

Je l'ai bien entendu effacé, et, en plus du bandeau habituel, ai ajouté :
Même pas peur..

Réponse du gamin :
pourkoi ta effacé larticle tu vas mourir

La mienne :
Suis déjà morte

Et son dernier mot :
dsl

Et, comme il était 16h30, la cloche a du sonner, et la conversation s'est arrêtée là !

Tiens, le même jour, rencontré un article dont le titre était :
Sourse d'energi d'un cicliste
En provenance de l'Académie de Rouen, celui-là, honte soit sur les enseignants de français de Haute Normandie !!!

5 févr. 2009

Des visiteurs

Ce matin, nous avons eu de la visite. Le portail était resté ouvert, et deux chevreuils sont entrés.. nous avons pu les photographier (et pourtant ça court vite ces bêtes là) de l'intérieur de la maison, puis de dehors parce que... ils ne retrouvaient plus la sortie et qu'il a fallu faire de la course poursuite en pantoufles dans le jardin pour la leur indiquer !

Ah, la wildlife, ça se croit tout permis, la chouette orne mon devant de porte de cuisine de ses nombreuses pelotes de rejection (quand elle ne chasse pas à grands cris aigus pendant la nuit), les lapins creusent des trous sur la terrasse, et le pivert s'indigne que j'ose ouvrir la fenêtre parce que ça le dérange dans son repas, sans parler du renard qui pousse à la nuit tombée des cris de bébé qu'on égorge (tiens, si vous voulez en entendre un, il y a un extrait sonore ici ) qu'on se croirait dans un film d'épouvante !



31 janv. 2009

Google malade ?

Aujourd'hui, 31 janvier, 16h heure française, en faisant une recherche banale sur Google, on voyait ça sous chaque lien proposé :

Ce site risque d'endommager votre ordinateur !!!

Et si on cliquait sur le lien malgré l'avertissement, on arrivait là :

Ce n'étaient pas les sites qui étaient inaccessibles, mais ils l'étaient via Google, lequel étant le moteur de recherche le plus utilisé sur la planète, eh bien, ça en a surpris plus d'un !!

Mais comme ça avait toutes les chances d'être vite réparé et oublié, vite, j'ai fait quelques copies d'écran...

Effectivement, moins d'une demi-heure après, tout refonctionnait normalement ! D'après un petit camarade plus calé que moi, il y aurait eu un problème avec StopBadware.org, qui appartient à Google, et gère leur liste de bad sites. Le gestionnaire de StopBadware.org ayant eu un problème, tous les sites se sont retrouvés dans la bad liste, d'où le message...

Fragilité de la technologie.......

28 janv. 2009

Faire ses devoirs on line ?

Autrefois, quand un professeur donnait un devoir à ses élèves, il les prévenait quelques jours en avance, les élèves rédigeaient leur texte proprement à l'encre sur une feuille de papier, puis rendaient leur devoir, lequel était corrigé (à l'encre rouge) par le prof qui donnait des notes. C'était tout du moins ainsi que l'on pratiquait de mon temps. Mais les temps, justement, ont bien changé...

Avant hier, nous voyons surgir sur Wikipédia un article concernant la vénérable Savonnerie Pollet, fondée au 18ème siècle. Pourquoi pas ? Mais cet article était bizarrement écrit, l'auteur avait fait des titres de chapitre avec des sortes de wordarts, il essayait d'importer des images sans licence, et ne répondait absolument pas aux questions qui lui étaient posées sur son travail. Avec mon petit camarade Garfieldairlines , nous étions perplexes, partagés entre le désir de supprimer cet article, et celui de tenter de le remettre dans une forme acceptable. J'essaye de mon côté de mettre un peu d'ordre dans ce texte et de demander aussi quelques explications.

Ce n'est que le lendemain que nous avons découvert le pot aux roses, quand Garfieldairlines a eu l'explication. La voici, dans le texte :

« En fait, notre prof de Francais nous a demandé de trouver un sujet et de l'expliciter sur Wikipédia, donc l'article doit être mit vendredi sur wikipédia et notre prof lira notre article et le cotera ... ;) »

Eh bien voilà, fini le papier, le stylo, les tâches d'encre, les sylos rouges, on fait ses devoirs directement on-line, le prof se connecte, lit la page, corrige (onglet modifier), et... oui, au fait, comment il donne la note ?

En tous cas, c'est économique comme méthode, mais peut-on encore parler de travail personnel dans ce cas, sachant que plusieurs personnes sont passées sur cette page (dont moi), et y ont apporté des modifications ?

Enfin, c'était une histoire belge... si si, je ne blague pas, c'était l'initiative d'un(e) enseignant(e) belge... Tiens, peut-être voudriez-vous en savoir plus sur cette fameuse Savonnerie Pollet ? Son jeune auteur semble y travailler avec assiduité, je ne sais pas s'il aura une bonne note à son devoir, mais au moins, lui et ses autres camarades de classe (parce qu'ils étaient plusieurs, avec des articles différents) auront appris à écrire un article dans l'encyclopédie !

26 janv. 2009

De ma fenêtre un soir d'hiver


Photo prise lundi 19 janvier, vers 17h30, de ma fenêtre, pas mal les couleurs du ciel n'est-ce pas ?

Et si la photographe avait été plus douée, on aurait encore mieux vu les étangs près de la rivière....

23 janv. 2009

Un ego surdimensionné

Dans la saga wikipédienne, on rencontre assez fréquemment des gens qui veulent à tous prix faire parler d'eux, des romanciers qui n'ont pas encore trouvé d'éditeur, des musiciens qui aimerait bien être connus un peu plus loin que près de chez eux, des chercheurs isolés qui ont fait la découverte du millénaire et qui sont seuls à le savoir. Mais on rencontre aussi d'autres personnages, des quidams comme vous et moi, qui veulent à tous prix faire connaître les détails de leur vie au monde entier.

Témoin ce jeune homme qui avait écrit un article mentionnant tous ses diplômes et les détails de son parcours professionnel, tout surpris que j'ai supprimé son article. Comme je lui faisais gentiment remarquer que sa notoriété était, euh, disons... enfin qu'elle ne répondait pas aux critères en vigueur, il m'a répondu que : ... je ne pense pas que des millions de personnes sont diplomes en Leadership ou ont ete stagiaires dans un cabinet de chef d'etat americain ni Secretaire general de la fondation du premier groupe bancaire et financier du.... Ben, sans doute que si, mais comment le lui dire en restant patiente, aimable, non méprisante et ferme à la fois ? Surtout quand l'individu commence à parler d'abus (de confiance, de pouvoir, etc...). Pour lui, on a fini par trouver un compromis acceptable : sur mon conseil, il a réclamé la restauration de la page (qu'il n'obtiendra pas, mais lui permettra d'avoir d'autres avis que le mien... identiques, je présume..), et accepté d'être parrainé pour mieux comprendre les fondements de l'encyclopédie. Mais je n'ai pas trop d'illusions quand même pour la suite... il recommencera.

Autre exemple, dans les pages des communes, il y a une section concernant les Personnalités liées à la commune. Là, aussi, il m'a fallu un certain temps pour faire comprendre que la webmestre du site municipal n'était pas une personnalité célèbre, au même titre qu'Aristide Briand (oui, on prend ses exemple au bout de son chemin), pas plus que le maire de ce village de moins de 1000 habitants qui n'a rien fait de plus que ses 35000 autres collègues.

Que dire enfin de cet enseignant-écrivain-auteur-journaliste, outré qu'on ait osé (c'est pas moi) supprimer sa page autobiographique dont les informations étaient pourtant attendues par le monde entier, et d'une importance capitale pour la connaissance universelle, et qui clame l'injustice dont il a été victime, avec menaces à l'appui, dont il a été l'objet sur toutes les pages de discussion wikipédiennes qu'il rencontre...

Eh oui, l'ego est sûrement surdimensionné chez pas mal de gens, et la prétention l'une des caractéristiques humaines les plus courantes. Bon, alors, si je faisais un article sur moi ? Après tout, j'ai un blog tout de même, comment ça, comme des millions de gens.....

19 janv. 2009

Les neiges du Haut Atlas

Nous n'étions pas plutôt arrivés à Ouarzazate, où il y avait un beau soleil même s'il faisait moins de 10°, qu'on nous signalait les risques pour repartir par la route qui mène à Marrakech, où nous reprenions l'avion, parce que s'il n'y a que 200kms, cette fort belle route traverse de hautes montagnes, et passe par le col Tizi n' Tichka à 2260m, souvent fermé à cause de la neige. Nous alertons le voyagiste, et après quelques échanges téléphoniques (les téléphones portables marchent partout, mieux que dans l'Eure), il est décidé de laisser la voiture de location à Ouarzazate et de repartir le lendemain avec un chauffeur et un 4x4.

Le jour du départ, nous quittons donc la vallée et le désert, au lever du soleil, et circulons au travers d'un paysage de roches rouges et de sable, sans végétation à part quelques maigres buissons, jusqu'ici, pas de problèmes, mais... dès le début de l'ascension du col, on rencontre la neige. Certes, le spectacle était étrange, les palmiers et les figuiers de barbarie tout blancs, c'est surprenant, les montagnes sont magnifiques, mais pas question de s'arrêter pour prendre des photos, il y avait un avion à prendre, et la route risquait d'être coupée un peu plus haut.

Effectivement, on croise quelques camions qui n'avaient pas pu aller plus loin, des gardes qui incitaient les véhicules non équipés à s'arrêter, des gens à pieds qui tentaient d'avancer sans glisser. La chaussée devient de moins en moins praticable, le temps s'obscurcit, on ne distingue plus trop les sommets, et le col semble encore bien loin... le chauffeur, habitué de la route, et les quatre roues motrices du Toyota permettent d'avancer quand même et de dépasser des véhicules immobilisés. Le col ! On le passe, on se dit qu'on a fait le plus dur... eh bien non, il se met alors à neiger et la chaussée glissante disparaît sous une épaisse couche blanche. On descend quand même, en ne croisant plus que des chiens qui se promenaient dans la neige, et, plus bas, quelques véhicules téméraires qui tentaient de suivre le chasse neige qui, lui, tentait de monter. On roule tout doucement, en regardant l'heure qui tournait... Et quand enfin, on arrive en bas du col, c'est la pluie et le brouillard qui nous attendaient ! Dans la plaine de Marrakech, le brouillard cesse, mais pas la pluie, et c'est ainsi que nous aperçevons au loin le minaret de la Grande Koutoubia noyé sous des trombes d'eau ! Pas ordinaire...

Enfin, nous arrivons à l'aéroport de Marrakech, quatre heures après, ce qui est méritoire compte tenu de ce temps hivernal et de cette route en lacets quasi impraticable, en tous cas pour un véhicule normal. On a même eu le temps de traîner dans les boutiques duty free avant d'embarquer, tandis qu'il pleuvait toujours sur Marrakech. Mais quelle différence avec l'année dernière où nous étions au même endroit, deux mois plus tard environ. J'avais même pris une photo d'un panneau indiquant Risque de verglas tant il semblait incongru dans un tel environnement désertique et inondé de soleil, comme quoi, on sait maintenant qu'il n'y a pas que des neiges éternelles sur les sommets du Haut Atlas pour faire joli dans le paysage, mais que les routes peuvent aussi être coupées par les chutes de neige et le verglas.

Mais c'est une bénédiction pour les marocains toute cette eau qui va remplir les oueds au printemps, offrir à boire aux palmiers, et faire verdir les oasis. Et si vous allez de Ouarzazate à Marrakech, ne manquez pas cette superbe route (c'est la seule d'ailleurs, l'autre trajet fait le double en distance), mais empruntez là un peu plus tard en saison !!

18 janv. 2009

Impressions marocaines

Un mur en pisé, une oasis dans la vallée, et les neiges du Haut Atlas à l'horizon

Contrastes entre nuages, ombres et lumières, une route qui mène vers la montagne, et le désert

La ville de Ouarzazate, ses palmiers, ses montagnes à l'horizon

La vallée des roses, oliviers, cailloux, et montagnes aux couleurs changeantes

Quelque part, une ruelle dans un ksar, entre ombre et lumière

7 janv. 2009

En partance !


Pour le soleil ! Toujours le même plaisir de rassembler ses petites affaires en vue d'un départ plus ou moins lointain. Cette fois, on ne s'en va pas au bout du monde, au sud du Maroc seulement. Voilà un pays facile à visiter et agréable à fréquenter : d'abord, ce n'est pas trop loin, trois heures d'avion, ça passe vite, et sur place, comme tout le monde parle français, on n'a pas à faire trop d'efforts pour comprendre et se faire comprendre. Il n'y pleut pas beaucoup, et les gens sont chaleureux, donc, c'est plutôt une destination confortable et sans souci.

Même pas de choc thermique, fait pas bien chaud ici, mais à Ouarzazate, c'est pas la canicule non plus, de 11° à 18° le jour, et de 0° à 3° la nuit, je devrais survivre ! Sûr que pour dénicher des saints oubliés de tous, ou pour faire des photos d'églises anciennes, ce n'est pas le bon endroit, ça changera un peu, à la place de l'angélus, on aura, à l'heure de laudes, l'appel du muezzin auquel je ne comprends que Allah Akbar... mais c'est l'essentiel, non ?

Alors, à dans quelques jours sur ces pages, parce que si l'eee est du voyage, trouver une connexion Internet entre Zagora et Ouarzazate, entre palmiers et montagnes, ne sera pas ma priorité !

5 janv. 2009

Neiges normandes




D'accord, ce n'est ni Québec ni Anchorage, mais c'est l'hiver aussi ici.....

4 janv. 2009

Cartes de Noël, cartes de voeux

Il fut un temps où la Poste avait une intense activité de transmission de courrier aux environs de Noël et du Jour de l'An. On écrivait des cartes, on en envoyait, on en reçevait, on répondait, je me souviens qu'on allait les acheter par paquets de 10, ou à l'unité, en les choissant soigneusement. Ensuite, on écrivait dessus des mots plus ou moins stéréotypés, on fermait l'enveloppe, on collait un timbre, et on allait poster tout ça... Et maintenant ? Plus aucun rapport ! Les voeux arrivent par sms et par mail, assortis souvent de jolies cartes virtuelles, animées ou sonores, on y répond par retour, d'un clic, c'est rapide, pas cher, ça préserve l'environnement (plus de papier-carton qu'on finit par jeter), ça évite de devoir prendre sa voiture pour aller à la poste, ça évite aussi d'oublier et de réaliser, à la fin de janvier, qu'il faut aller racheter des cartes parce qu'on n'avait pas pensé à répondre à x...

C'est là qu'on voit qu'Internet, et ses différentes facettes, sont devenues parties intégrantes de notre vie quotidienne, les convocations, invitations, transmissions de fichiers divers, voeux, et même condoléances passent par là. Du coup, on n'est plus à la merci d'une grève des postiers, mais d'une panne de modem !!

2 janv. 2009

Aventures wikipédiennes


Merci à Nojhan pour sa geekscotte empruntée sans sa permission...

Le principal boulot d'un administrateur sur Wikipédia, disons plutôt le travail de base, le premier qu'il apprend à exécuter, c'est la lutte contre le vandalisme. Et là, ceux qui écrivent sur l'encyclopédie ne manquent jamais d'imagination, même si celle-ci tient aussi de la maladresse, et pas toujours de la malveillance.

Il y a le vandalisme grossier, stupide, qui consiste à ajouter des sottises dans un article, dans le genre "Louis XVI, ce gros con, né le 23 août...", ou d'en effacer un autre en écrivant à la place "j suis le king of king alor allez vous faire inculé bande de bouffon".

Il y a le vandalisme plus subtil, qui consiste à changer, par exemple, une date, du genre, pour en rester à Louis XVI, écrire : né en 1756, mort en 1793, alors qu'il est né en 1754. Est-ce que ça saute aux yeux du citoyen moyen ? Pas forcément.. alors qu'il y aurait eu 1954, là, ça aurait pu faire tilt. (qui a dit que j'avais encore des illusions sur la culture générale ?)

Il y a le vandalisme naïf, où un article est créé à la gloire de la copine préférée : "c'est la plus belle et je l'aime", ou au détriment du prof détesté : "X est prof de maths et elle met toujours des mauvaises notes", apanage des collégiens, mais d'autres aussi, footeux et autres catcheurs.. hélas..

Il y a le vandalisme prosélyte, que l'on retrouve surtout dans les articles religieux ou politiques, où un contributeur balance de gros pavés de texte, exprimant avec vigueur son idée personnelle sur la question, idée qu'il est souvent seul à partager vu l'absence de sources fournies. Lutter contre ce personnage est difficile, ardu, chronophage, et débouche sur de farouches empoignades idéologiques la plupart du temps.

Il y a le vandalisme promotionnel, celui qui va de l'entreprise machin, bien connue dans son village, jusqu'au chanteur truc, dont la notoriété n'a jamais passé les portes du lycée, en passant par l'écrivain qui va sortir son premier livre en 2012. Là, il n'est pas toujours simple de faire comprendre à la personne qui a écrit que son sujet manque de notoriété... l'ego étant une chose si importante ! Il y faut une certaine dose de pédagogie et de patience pour tenter de faire admettre que Wikipédia, ce n'est pas Facebook !

Ces deux derniers types de contributeurs ne sont pas à proprement parler des vandales, les premiers étant persuadés qu'ils détiennent la Vérité, et les seconds qu'il n'y a aucune raison qu'ils ne bénéficient pas d'une publicité gratuite dans un des media les plus consultés.

Alors, qu'est-ce qu'on fait quand on rencontre ce type de contributions plus ou moins saugrenues ? Eh bien, ça dépend.. parfois, on reverte, on avertit, on explique et ça s'arrête là ; parfois, ça engage un long processus de discussion qui parvient (quelquefois) à un consensus acceptable. Quant aux différents cacaboudinprout, et autres élucubrations sur la mort de Louis XVI, il arrive qu'on ait la patience d'attendre une ou deux récidives (ou la fin du cours d'info du collège), ou qu'on bloque immédiatement ce contributeur, pour ne pas perdre son temps à surveiller des gens qui ne valent pas le temps qu'on leur consacre !!

Allez, un petit canular pour conclure. Bien sûr qu'il a été supprimé, mais ça en est presque dommage !

La côte de boeuf, pièce de viande assez massive, que l'on déguste généralement entre amis ou seul (ce cas étant bien évidemment médicalement déconseillé). La côte de boeuf, comme toutes les viandes (à l'exception du lapin, est-il nécessaire de le rappeler ?), pousse sur les arbres, à savoir, les Côte-De-Boeufier (du latin, Cotus-De-Boeufis), espèce dérivée du filet avec un os en plus, cultivé principalement dans le sud de la France, en Europe du Sud et en Europe de l'Est, bien que les amateurs pensent que l'Italie est leader mondial dans la culture de cette variété.

29 déc. 2008

Mantegna et le Quattrocento

Fort belle et fort riche exposition au Louvre de cet artiste et de quelques uns de ses contemporains, dont Bellini dont le Christ bénissant est saisissant d'humanité. Donc, un ensemble d'oeuvres remarquables, à regarder longuement, pour en admirer tous les détails, ceux des personnages principaux, mais aussi d'autres, au second plan, qu'il s'agisse de saints allégoriques ou de petits animaux ; plusieurs représentations aussi de la Sainte Famille aux vierges aussi belles qu'émouvantes.

On sort de là avec les yeux qui explosent de plaisir ! Avec les jambes un peu lasses aussi... En tous cas, cette exposition a un sacré succès si on en juge par le temps d'attente avant d'entrer dans les salles, et la densité de population à l'intérieur. Tant mieux, ça prouve au moins qu'il n'y a pas que certaines émissions de télé qui remuent les foules !


Tiens, au passage, j'ai même rencontré saint Longin , le centurion : sur l'image ci-dessus, c'est celui qui a un casque rouge..

28 déc. 2008

Trêve et cadeaux


Une période toujours un peu anormale dans l'année, ce temps entre Noël et le Jour de l'An. C'est la trève, beaucoup sont en vacances, on se déplace, on en profite pour rendre visite à la famille éloignée, on achète et on reçoit des cadeaux, des voeux souvent plus formels que sincères, toutes les activités se ralentissent, sauf au niveau commercial où tout est au contraire fait pour inciter à la consommation, musique dans les rues, guirlandes lumineuses de plus ou moins bon goût, étalages scintillants. Ces jours-là, il faut faire des emplettes, réfléchir aux menus que l'on va servir, aux cadeaux que l'on va offrir.

Ah, les cadeaux de Noël, une fois qu'on a passé le stade de l'enfance, on en reçoit de tous ordres : des trouvailles qui émerveillent quand on enlève le papier, des horreurs pour lesquelles il faut quand même remercier, des objets inutiles que l'on ne sait pas où planquer dans la maison, des auxquels on ne s'attendait pas et qui font un plaisir fou....

Ensuite, une fois cette période d'intense activité décalée passée, une fois les ornements du sapin rangés pour l'année suivante, une fois les voeux échangés, la vie reprend dans sa quotidienne banalité. Toutefois, gare à ceux que les fêtes n'intéressent pas, qui n'apprécient pas cette liesse obligatoire, ces amusements sociaux savamment guidés par la grande distribution, et par les media, qui pour rien au monde iraient réveillonner dans un lieu où il est obligatoire de s'amuser, ce sont des anormaux, des individus bizarres qui ne font rien pour les fêtes, de dangereux asociaux, quoi !! Qui a dit que j'en faisais partie ?

Que l'année 2009 vous soit douce et harmonieuse, toute remplie de joie et de satisfactions diverses... et merci à tous les lecteurs de ces billets, de leur fidélité.

21 déc. 2008

Un ordinateur prêt à l'emploi

Après trois soirées passées à parler d'Internet, de façon plus utilitaire que technique, à de gentils débutants attentifs, l'un d'entre eux, à la fin, se posait une ultime question : " tu nous as dit que, quand on achetait un ordinateur, il fallait ensuite installer des choses (des programmes) et les configurer... mais alors, on ne trouve pas dans le commerce d'ordinateur tout prêt, qu'on puisse utiliser immédiatement sans avoir à faire tout ça ? ". Nous nous sommes mis à plusieurs pour essayer de lui expliquer que, s'il achetait un appartement neuf, même avec les peintures faites, et l'installation électrique terminée, il allait lui falloir déménager ses meubles (ou aller en acheter), et y ranger chaussettes et assiettes... et qu'en admettant que, moyennant une somme rondelette, un prestataire de service lui installe les logiciels qu'il veut (mais, a-t-il une idée de ce dont il a besoin ?), il sera quand même obligé d'y configurer un minimum de choses...

En y réfléchissant, il est vrai qu'une distribution Linux arrive avec toute une panoplie de softs, même qu'on ne sait pas toujours qu'on a tout ça, et peut donc être utilisée d'emblée, ou presque (faut quand même indiquer le pop et le smtp de son FAI à Thunderbird ou Kmail au moins...), mais sous Windows, ce n'est pas tout à fait la même chose. Par exemple, la suite Microsoft Office installée en version démo, qui cesse de vivre 30 jours plus tard, laissant l'utilisateur novice en plein désarroi, ou le si puissant Works à une époque, dont l'utilisation fort limitée ne se découvrait qu'ultérieurement, sans oublier Paint et similaire...

Il reste quand même l'eeePC, lui, il arrive réellement prêt à l'emploi, et d'ailleurs, installer quelque chose dessus serait trop difficile pour un utilisateur débutant (savoir modifier le sources.list, ouvrir un terminal, connaître les commandes d'aptitude, installer un utilitaire pour mettre de nouvelles icônes..), mais là aussi, il faut quand même configurer Thunderbird avec ses propres paramètres de connexion, Pidgin avec les serveurs IRC qu'on utilise, etc...

Donc, on en revient toujours au même point. Un ordinateur, ce n'est pas évident à utiliser ! Déjà que le plus basique des téléphones mobiles, ou le plus ordinaire des fours micro-ondes demande... à un individu moyen un certain temps pour comprendre la notice, alors un ordinateur... et là, si c'est difficile à appréhender pour quelqu'un de totalement béotien dans ce domaine, c'est encore plus compliqué de faire comprendre à ce même individu qu'il y a beaucoup, beaucoup de choses à apprendre, à lire, à étudier avant de pouvoir se servir de l'outil sans risque et de façon efficace.

18 déc. 2008

Comment font-ils leurs affaires

Je veux parler des démarcheurs téléphoniques. C'est plusieurs fois par jour qu'on est dérangé par des démarchages en tous genres, des coups de téléphone de personnes à l'accent indéterminé, peu francophones, souvent incompréhensibles, que l'on éconduit vertement dans l'immense majorité des cas.

Certes, je plains ces pauvres vendeurs qui sont bien obligés de gagner leur vie, et qui essuyent à longueur de journée les rebuffades des personnes agacées. Mais leur patron, l'entreprise qui les emploie, comment fait-elle ses affaires ? C'est bien beau de délocaliser pour payer moins ces télévendeurs, mais encore faudrait-il que ça ne fasse pas fuir la clientèle rebutée par un accent inintelligible, qui écorche le nom du destinataire de l'appel, et ensuite s'exprime si difficilement que le message ne risque pas de porter ses fruits.

J'ai deux lignes téléphoniques à la maison, quand elles sonnent toutes les deux strictement en même temps, on sait très bien de quel genre d'appel il s'agit. Là, à l'instant, je n'entendais même pas ce que me disait le malheureux préposé au démarchage, tant il y avait de bruit et de musique autour de lui. Je l'ai éconduit comme les autres. Mais tout de même, ça me laisse perplexe, quel peut bien être la rentabilité de ce genre de chose ? On va me répondre qu'ils ne le feraient pas si ça ne marchait pas, mais tout de même.... qui poursuit la conversation au delà de l'allo initial et du non, monsieur, ça ne m'intéresse pas ? Quel est le pourcentage de personnes qui "achètent" par ce biais ? Quel est le seuil de rentabilité de ce type d'entreprise ? Je me le demande bien.

Si quelqu'un a une réponse ...

12 déc. 2008

Le géant ébranlé ?

L'irrésistible ascension de Microsoft a été freinée pour la première fois depuis le début de l'année 2008. Alors que ses parts de marché sur le parc des ordinateurs du monde était soit stationnaire, soit en hausse, là, elle est en (légère) baisse, au bénéfice de ? Eh bien des deux outsiders bien connus, Linux, et Mac OSX. Des chiffres ?

- Linux est passé de 0,64% à 0,83%
- Mac OSX de 7,6% à 8,9%
- tandis que Windows tombait de 91,5% à 89,6% (pour mémoire, Microsoft culminait à 96% des parts de marché en 2006).

Bon, ce n'est pas la chute libre non plus, mais c'est assez significatif et inhabituel pour que plusieurs articles de presse en aient parlé. Alors pourquoi ?

Déjà à cause de la vague des ultra-portables, qui ont fait fureur depuis janvier 2008, dont la majorité a été vendue avec Linux pré-installé, sans oublier toutefois les énormes progrès des distributions Linux, de plus en plus user friendly, qui ont séduit bon nombre de particuliers.

Concernant Mac OSX, là, c'est l'arrivée de l'Iphone et de son succès qui ont fait tourner les regards vers un matériel et un OS parfaitement faits pour s'entendre, ce qui n'est pas toujours le cas de la concurrence. Sans oublier qu'au niveau des entreprises, Apple a vu ses parts de marché, qui étaient à 1,2% en 2007, passer à 4,5% fin 2008.

Alors pourquoi Microsoft Windows est-il en baisse ? Une réponse immédiate... Vista ! A part les particuliers qui achetaient un ordinateur pour la première fois, et qui n'avaient pas les compétences suffisantes pour juger, les autres ont tous renâclé : système lourd, nécessitant des configurations puissantes, peu ergonomique, peu compatible avec d'anciens périphériques, faisant fuir les entreprises qui ne tenaient pas à changer un vaste parc de machines pour s'adapter à ce nouveau produit et à former leurs personnels en conséquence, et les particuliers qui renouvelaient leur matériel, lesquels préféraient garder leur XP habituel. Les fabricants d'ordinateurs l'ont vite compris, Dell, HP se sont empressés de proposer XP, sur leurs ultra-portables, bien entendu, mais aussi sur leurs autres configurations, obligeant ainsi Microsoft à prolonger la durée de mise à jour de ce système.

Donc, le fiasco de Vista qui, s'il a eu comme conséquence la prolongation de vie de XP, a eu aussi comme effet pervers (aux yeux de Microsoft) de faire partir un certain nombre d'utilisateurs vers des systèmes alternatifs plus confortables et agréables à utiliser. Aussi sans doute, mais c'est plus difficile à évaluer, la dernière déclinaison de la suite Microsoft Office, dont les documents ne sont lisibles que par elle-même, et qui a poussé pas mal d'utilisateurs de logiciels de bureautique vers Open Office, lequel est multi plateformes, donc, n'a plus besoin de Windows. On pourrait aussi parler des déboires d'Internet Explorer 6 qui ont fait les choux gras de Firefox, lui aussi multi plateformes.

Alors, est-ce une tendance passagère ? Est-ce le début de la descente ? L'avenir seul le dira, l'expansion d'Internet dans tous les foyers et entreprises (et en dehors aussi, wi-fi dans la rue, dans le train, dans les hôpitaux..) pourrait tout changer à notre façon actuelle d'utiliser un ordinateur avec un système d'exploitation dédié... l'avenir le dira.

7 déc. 2008

Quelques anecdotes wikipédiennes

Tiens, ça fasait longtemps... Un soir donc, lors d'une banale patrouille, je croise un article traitant d'un dénommé Hanus, philosophe de son état, que je ne connaissais absolument pas. Toutefois, le style du texte sentait fortement le copier/coller à partir d'une page web. Je vérifie, et tombe sur le texte recopié. J'efface la page fautive, et préviens le contributeur en lui expliquant que cette façon de procéder était contraire aux règlements et que.... enfin, comme d'habitude ! Je continue donc à surveiller les agissements de cette personne quand, je reçois un message sur ma page de discussion que je copie/colle (oui, moi aussi, je fais de la violation de droits d'auteur) ci-dessous :

"pourquoi a tu éfacer , le nouvel auteur de philosophie ? il ets biento connus kan meme"

Ouh là, ce n'est pas vraiment de philosophie que devrait s'occuper ce contributeur, mais d'abord de grammaire et d'orthographe... je suppose que le morceau de phrase "nouvel auteur de philosophie" a été copié/collé lui aussi sinon ça aurait pu donner quelque chose comme oteur de filosofi !! Pour le Baccalauréat, je suggère qu'au lieu d'une feuille de papier et d'un stylo pour les épreuves écrites, on donne à chaque élève un portable et une connexion Internet, ça permettrait au moins aux correcteurs de ne pas se transformer en Champollion pour décrypter les copies.

Un autre ? Celui-là avait sans doute l'intention d'écrire un article de fond, qu'il avait intitulé : La faune du carbonifère. Vaste programme, mais hélas, ça n'a pas été bien loin, et le contenu de l'article était : "La faune du carbonifère est dur à trouvé". Certes, il n'y a plus grand monde sur terre de cette époque ! Enfin, l'intention était louable !! (nonobstant les fautes d'orthographe..).

C'était quelques instants dans la vie du patrouilleur/administrateur wikipédien, lequel se fait aussi parfois insulter par des contributeurs mécontents, du genre : "Ta réaction montre le degrés de stupidité de la plupart des régulateurs. Tu es une inculte." Envoyé ! Avec un s en trop en guise de prime. Et encore, il ne s'agissait que de la biographie d'un acteur du grand banditisme, s'il avait été question d'un rappeur ou d'un manga, mon inculture aurait été encore plus incommensurable !!!