17 juil. 2008

Richesses locales

Une promenade sous le doux ciel normand, en direction du château d'Harcourt




et de son fabuleux arboretum.



13 juil. 2008

Une bonne surprise

Il y a une huitaine de jours, je recevais un mail d'une certaine Gisèle Cavali qui me disait avoir écrit son premier roman d'Heroïc Fantasy et me demandait : « Que dois-je faire pour mériter une critique sur votre site ? ». Stupéfaction d'abord ! Mériter une critique... mais je ne suis pas critique littéraire ! De plus, je suis toujours fort étonnée quand quelqu'un, au milieu des millions de sites web, arrive à tomber sur mes pages et m'en fait part.

Je regarde tout de même ce mail d'un oeil torve.. l'auteur me demandant si je voulais bien lui donner une adresse postale afin de m'envoyer le livre en question. Un peu parano peut-être, et méfiante en ce qui concerne les spams en tous genre, je me demande où peut bien être l'arnaque.. ou le piège.. je ne vois pas..

Deux jours plus tard, je me décide à répondre et à donner mon adresse à cette personne, en me disant que je ne risquais pas grand chose, sinon des pubs dans la boîte aux lettres, mais une de plus, une de moins.. et je préfère recevoir des pubs des éditions Plon que des cuisines xxx !

Et, hier, je reçois le livre ! Un fort beau bouquin au demeurant, que je vais m'empresser de lire avant de rédiger une notule à son sujet. Espérons que l'histoire me plaîra.. et que l'auteur ne regrettera pas de me l'avoir envoyé !

En fait, c'est la seconde fois que ça se produit. Déjà, il y a fort longtemps, un auteur m'avait envoyé son oeuvre pour les mêmes raisons. Comme quoi, le cybermonde est bien petit, et quelques pages web fort modestes (mais fort anciennes aussi, le site va sur ses 11 ans) peuvent avoir un certain echo. Tout de même, je me demande par quels méandres googleiens les gens arrivent jusque là...

10 juil. 2008

Vandalismes et canulars

N'ayant plus trop, pour l'instant, de documentations sous le coude pour continuer mes saintes investigations wikipédiennes, j'ai modestement et discrètement rejoint les hommes et femmes de ménage qui oeuvrent sur l'encyclopédie, surveillant les modifications effectuées par les contributeurs non inscrits, ainsi que les premières contributions de ceux qui viennent de créer leur compte.

Si, dans la majeure partie des cas, ces contributions sont constructives, même s'il ne s'agit que de corriger une faute vénielle, il y a tout de même une énorme quantité de vandalismes en tous genre qui sont pénibles (oui, je sais, c'est la rançon de la liberté, et c'est sûr que Larousse n'aura pas ce genre de problèmes). Il y en a de tous ordres, ça va du caca-pipi-prout rajouté par un potache qui s'ennuyait, dans n'importe quelle section d'article, quand ce n'est pas azertyuioopp^^mlkkjjhhg sur 10 lignes (merci au copier/coller), jusqu'à l'ajout de données fausses volontairement (là, je ne touche pas trop, sauf si c'est flagrant, ou que je connaisse bien le sujet), mais tous les intermédiaires sont possibles.

Il y a celui qui remplace la photo d'un homme politique par celle d'un clown, celui qui créé un article à la gloire d'un joueur de foot par exemple, avec comme seul contenu : "sest le plu gran, le plu bo, le plu for", ou à la gloire de son groupe musical local, à peine connu au chef-lieu de canton, mais évidemment sans la moindre source ou référence et pour cause, celui qui écrit une biographie bidon qui se veut humoristique, du genre : "Toto est né le 3 juillet 2000, il a été propre à l'âge de 6 ans, et a fréquenté la maternelle où il tombait les filles", et bien d'autres encore...

Ceux-là sont des vandales volontaires pourrait-on dire, qui savent bien ce qu'ils font, mais il y a aussi les contributeurs qui se lancent sans avoir pris la peine de lire les conventions d'édition (tant dans le fond que dans la forme), et balançent un gros pavé de texte, sans la moindre syntaxe, le moindre lien, la moindre source, et sont ensuite furieux qu'on ose critiquer et rectifier leur production, ou alors qui détruisent un article, par maladresse, non par malveillance, et qui ne savent plus comment revenir en arrière, ou enfin ceux qui prennent l'encyclopédie pour un site de publicité, et écrivent, souvent fort proprement d'ailleurs, leur propre biographie, ou vantent les produits qu'ils commercialisent.. et se font rappeler à l'ordre sans toujours bien comprendre pourquoi.

Pour faire du nettoyage, il y a des outils, heureusement, déjà des pages dédiées, où toute modification est signalée, sur certaines (Live RC) en temps réel (ça donne vite mal à la tête, parce que ça défile en permanence, à raison de plus d'une dizaine de changements par minute !). Ensuite, il y a des bots programmés pour effectuer certaines tâches, dont la rapidité de réaction est très utile, et puis, il y a l'humain qui, sans être administrateur, peut défaire d'un clic certains ajouts canulardesques ou malveillants, mais c'est un boulot de tâcheron même en ne surveillant que les choses flagrantes, sans regarder les éventuelles violations de copyright, ou les points de vue personnels. Quand on réalise que l'immense majorité de ces contributions inopportunes sont très vites nettoyées, par tout un bataillon de contributeurs bénévoles aux aguets, on se dit que Wikipédia a de la chance de susciter encore des vocations d'inlassables correcteurs, mais n'est-ce pas au détriment de la création et de l'amélioration des articles ? On se demande aussi, sachant que ce n'est guère gratifiant comme besogne, pourquoi certains ont tellement envie de devenir administrateurs ! Moi, je ne ferai pas ça tous les jours !!

7 juil. 2008

Eh bien, ce n'est pas demain la veille !

... Que la nouvelle encyclopédie en ligne mise en place par Larousse fera de l'ombre à Wikipédia ! Déjà la page d'accueil, qui ressemble à quelque chose d'intermédiaire entre la FNAC et Surcouf, si bien qu'on ne sait pas si on vient y acheter un dictionnaire ou y consulter une encyclopédie, et c'est furieusement long à charger (flash, images, toussa...).

Ensuite, il faut s'y retrouver, et trouver quelque chose là-dedans. Certes, le moteur de recherche de Wikipédia n'est pas très performant, mais celui-là non plus, d'autant plus qu'il y a pour l'instant si peu d'articles... disons que c'est péché véniel, et qu'on n'a pas encore l'habitude de l'utiliser.

Et les articles ? Euh... euh... mal présentés, pas structurés, pas agréables à lire, un gros pavé de texte sans espaces entre les paragraphes, sans la moindre illustration (sinon de minuscules vignettes en début de texte, non agrandissables, enfin disons que ça ne marche pas pour l'instant), un truc qu'on n'a pas du tout envie de lire d'emblée !

Ils mettent en avant leur sérieux, ce qui est certainement incontestable, faire appel à des spécialistes de chaque article pour l'écrire est totalement opposé à la philosophie plus débridée de Wikipédia, et demande infiniment moins de surveillance des diverses erreurs et vandalismes dont Wikipédia est victime en permanence, mais se priver de cette richesse collaborative, de ce bouillonnement d'échanges n'est-ce pas s'amoindrir quelque part ?

Quant aux commentaires que les internautes peuvent rajouter aux articles, pour l'instant, ils s'apparentent plus à des réflexions de forums qu'à des compléments d'informations.

Donc, pour l'instant, eh bien, c'est pas ça, comme on dit ! Mais, ne tirons pas non plus à boulets rouges sur cette expérience, elle est jeune, très jeune, et on verra bien si dans quelques temps, la qualité et la richesse s'améliorent, ou si Larousse n'aurait pas mieux fait de continuer à faire des dictionnaires papier, chose qu'il fait très bien !

Pour se faire une idée : l'article sur les Beatles version Larousse et version Wikipedia . Je précise toutefois que j'ai en premier fait la recherche Beatles sur Larousse, et que ce n'est qu'ensuite que j'ai cherché l'homologue sur Wikipédia, afin de ne pas être accusée de partialité...

6 juil. 2008

On n'écrit plus !

A quand remonte la dernière lettre manuscrite que vous avez eue en mains ? Que trouvez-vous dans votre boîte aux lettres ? Des publicités, des factures, des courriers officiels, des revues auxquelles vous êtes abonnés, mais plus de lettres ! Ou si rarement... Y a-t-il si longtemps que vous écriviez à votre tante pour lui demander de ses nouvelles, à vos grands parents pour leur dire que vous étiez bien rentrés de vacances, à votre amoureux pour lui raconter en détails que vous l'aimiez toujours ? N'étudiera-t-on plus, dans les siècles à venir, la correspondance de George Sand et de Chopin ?

Actuellement, La Poste, sur tous les objets qu'elle distribue, ne compte que 10% de correspondance privée, et le pourcentage diminue chaque jour.

Et pourtant, qu'est-ce qu'on écrit ! Le monde de l'édition croule sous les manuscrits, il sort de plus en plus de livres dont beaucoup ne sont jamais lus. Et la blogosphère gonfle chaque jour davantage, de nouveaux blogs naissent à chaque instant, dans lesquels on écrit... tandis que lire et écrire des mails font partie d'une des premières activités sur Internet. On écrit dans des wikis, sur des forums, on discute par écrit sur IRC, on fait partie de groupes de discussions lesquelles discussion ont lieu... par écrit ! Certes, l'outil a changé, plus de plume Sergent Major et d'encre Waterman, ou de stylo à bille, le clavier est devenu le premier instrument d'écriture actuellement.

Donc, ce serait l'écriture manuscrite qui serait en train de se perdre, plus que l'écriture tout court ? Ça, c'est déjà sûr ! Par contre la correspondance privée en a déjà pris un coup aussi. Quand on pense aux fameuses cartes de voeux, qu'il était de "bon ton" d'envoyer entre le 20 décembre et le 20 janvier, avec leurs formules toutes faites, maintenant, quand on en reçoit et envoie deux ou trois, c'est le maximum, la plupart du temps, ou l'on a totalement oublié la coutume, ou on téléphone, voire on envoie un SMS ou un mail ! Il n'y a guère que les cartes postales de vacances qui ont encore une petite vitalité dans le monde de l'écrit manuel.

Faut-il le déplorer ? Oui, au nom de l'Histoire, les correspondances de gens célèbres ont été des sources indéniables de connaissances pour les érudits, et s'ils faut que les historiens du futur récupèrent des mails écrits avec Outlook Express, ce sera plus compliqué ! Non, parce que c'est une évolution de la vie quotidienne, et que, pour avoir transpiré une bonne partie de ma vie professionnelle à décrypter des ordonances médicales, l'écriture dactylographique est un réél progrès !

Et là, en ce moment, que suis-je en train de faire ? D'écrire, oui, mais pas avec un stylo, sinon, comment le monde entier pourrait profiter de ces profondes élucubrations ?

3 juil. 2008

Un voyage virtuel

Quand les départs vers d'autres cieux n'arriveront que dans quelques mois, quand on a envie de regarder au-delà de ce que l'on voit par la fenêtre, comme il est agréable de se promener sur Google Earth ! Un petit programme à installer, et, c'est parti ! De Chicago à la Place Rouge, de Ouarzazate à l'Etang Salé, des chutes du Niagara à Capetown, on voyage bien plus rapidement qu'avec un avion ou un TGV.

On peut zoomer, jusqu'à voir plein de détails, certes, pas partout, la France profonde ne bénéficie pas encore d'une très haute résolution d'image, et aussi faire surgir des bâtiments en 3D, suivre une rue, tourner, changer l'angle de vision de l'endroit, avec des curseurs fort intuitifs.

Du point de vue pratique, on peut ainsi chercher un hôtel ou un restaurant, voir si l'endroit choisi n'est pas juste à côté de l'autoroute par exemple, et aussi connaître la météo du lieu, enfin pas mal d'infos pratiques, sans parler des informations supplémentaires qui s'affichent quand on clique sur un des lieux indiqués. On peut aussi regarder un trajet pour aller d'un point à un autre, et certainement encore pas mal de détails que je n'ai pas encore découverts.

Le moteur de recherche est particulièrement bien fait, surtout quand on ignore l'orthographe exacte du lieu désiré, c'est appréciable.

Et si la Terre semble trop petite, on peut aussi se promener dans le cosmos !

Voici une capture d'écran, de Paris, entre l'Elysée et la Concorde. D'accord, ce n'est pas bien loin, mais qui a déjà vu cet endroit sous cet angle ?

30 juin 2008

Est-ce le début de la fin ?

Au moment où Bill Gates quitte les commandes du vaisseau Microsoft pour changer d'orientation dans ses actions, on se demande si, le capitaine, sentant le vent tourner, n'a pas quitté le navire avant qu'il ne s'enfonce dans les flots.

Certes Microsoft est encore largement dominant sur le marché du logiciel. Tous (ou presque) les ordinateurs vendus le sont avec Windows, ce qui permet encore de faire des disciples involontaires, surtout parmi ceux qui n'ont jamais connu autre chose. Mais on sent que quelque part la forteresse se lézarde, même si les fissures actuelles ne mettent pas en péril l'édifice entier.

Il y a eu les nombreuses failles de sécurité d'Internet Explorer 6, si longues à colmater, qui ont fait la joie de Mozilla, dont le navigateur Firefox a profité pour prendre son envol. Et puis quelques couacs dont le plus beau a été Vista, boudé par les entreprises, à commencer par Intel lui-même, qui ont refusé de changer tout leur parc matériel pour pouvoir faire tourner ce si gourmand et si spécifique OS, obligeant Microsoft à poursuivre la maintenance d'XP (qui aurait du cesser en 2008), et à accélérer la mise en oeuvre de son successeur. Et le format de fichier de Word ! Word, qui était devenu le synonyme de traitement de texte, dont la dernière moûture n'est lisible que par lui même (et curieusement par la suite libre Open Office) provoquant l'ire des utilisateurs qui ne pouvaient plus communiquer...

Enfin, il y a eu quelques erreurs marketing : par exemple, le moteur de recherche Live search, resté tellement confidentiel devant le géant Google, que peu de gens en connaissent l'existence ; le baladeur Zune, qui peine à conserver ses 4% de part de marché (devant les 71% de l'Ipod), et la poussée des utilisateurs d'autres OS, Mac OS ou Linux, qui sont en croissance lente certes, mais constante. Il ne faut pas oublier non plus l'émergence des logiciels libres, comme Open Office, choisi par plusieurs grands comptes et de nombreux particuliers, et celle des logiciels bureautique partagés en ligne.. même si Microsoft essaye de se défendre en offrant sa suite Office gratuitement aux enseignants afin qu'ils en fassent la promotion auprès de leurs élèves. Disons que ça sent quelque part la pente glissante, la fin de règne, et on ne sait pas encore si Steve Ballmer aura autant de charisme et de sens des affaires que son prédécesseur.

Et comme il est fort difficile de faire des prévisions à long terme dans ce domaine, tant l'évolution est rapide et souvent inattendue, on se donne rendez-vous dans dix ans ?

28 juin 2008

libdvdcss

Au milieu de toutes mes manips concernant le rippage et l'encodage des DVD, tout à coup, je me suis aperçue que je n'arrivais pas à lire certains dvd sous Linux ! J'avais installé VLC, couteau suisse s'il en est, fonctionnant sur tous OS, et avalant tout ce qu'on lui demandait de lire. Et, pour le tester, j'avais pris un DVD, et l'avais lu sans problèmes. Sauf que... c'était un dvd qui n'avait pas de protection... Quand j'ai voulu en lire un autre, protégé celui-là, tintin, comme on dit, l'a pas voulu !!

Et pour cause, sans libdvdcss2, ça ne marche pas ! Le diable soit de ces protections "à la con" !! Qu'on les protège contre la copie, à la limite, je pourrais le comprendre, avec beaucoup de réticence, mais qu'on en interdise la lecture avec l'outil et l'OS de son choix... non mais alors, faut le faire !! Et pourquoi cet ostracisme envers certains matériels ? Parce que si on installe VLC sur Mac OS, ou sur Windows XP, le dvd protégé est lu sans que l'on n'ait autre chose à faire. Mais sous Linux, c'est pas pareil.. c'est injuste et anormal. Ah mais !

Donc, faut installer ce libdvdcss. D'accord, ça prend le temps de taper aptitude install libdvdcss, et ensuite tout va bien, mais je râle pour le principe, même si je sais parfaitement qu'il s'agit de gros sous, de royalties, de privilèges des uns et des autres, je connais hélas l'histoire de la saga DRM, HADOPI and Cie ! Mais il n'empêche.. Déjà qu'il n'est pas simple du tout (voir billets ci-dessous) de ripper et d'encoder (voire de recopier) ses propres dvd sur une clé pour les visionner sur un ordinateur sans lecteur dvd, si en plus, on a du mal à les lire avec l'OS de son choix... au prix que ça coûte ces choses là ma bonne dame !!

Après ça, on s'étonnera que de plus en plus de gens récupèrent des divx illégaux sur Internet et que les maisons de disques vendent de moins en moins de dvd. Et ce n'est pas en multipliant les protections, en les rendant de plus en plus sophistiquées, en pourfendant les pirates, qu'ils vendront plus, bien au contraire ! Les pirates pirateront toujours, et les citoyens honnêtes n'achèteront plus un produit dont la libre jouissance (dans le cadre familial, comme il est toujours mentionné) ne sera pas garantie.

26 juin 2008

Portrait of a lady

C'est le titre de l'exposition actuelle au Musée d'Art Américain de Giverny. Une très belle exposition, comme d'habitude, avec plusieurs portraits de femmes élégantes par des peintres de la fin du XIXe siècle, dont John White Alexander, John Singer Sargent, ou Thomas Eakins. En parallèle, on peut aussi voir une étonnante collection de photographies, retouchées, modifiées, comme on pouvait le faire au début du siècle précédent, directement sur les épreuves, au fusain ou à la pointe sèche, bien loin de nos manipulations de fichiers numériques, mais dont le résultat est tout à fait surprenant.

Et comme quand on pense Giverny, on pense fleurs, en voici quelques unes, dans les jardins du Musée :



24 juin 2008

Donc... la suite...

On revient sur le challenge consistant à regarder un dvd (via une clé usb) sur le eee. Déjà, dans le billet précédent, on avait vu qu'il y avait deux solutions, celle de l'encodage, et celle qui consiste à recopier le sous répertoire video_ts du dvd :

- Encodage :
(-) extrême lenteur du processus
(+) tient peu de place sur la clé (donc, possibilité d'avoir plusieurs films sur la même clé).

- Recopie du sous-répertoire :
(-) tient de la place, beaucoup de place (la quantité d'octets que contient le dvd), donc, prévoir (très) large côté capacité de la clé
(+) processus de copie rapide (encore que.. il faille un certain temps de transfert, proportionnel à la quantité de données à transférer, of course).

Voici quelques chiffres pour illustrer ces propos :

1/ Soit un film de 90 minutes (Des trains pas comme les autres - Pérou)
- Taille du sous-répertoire video_ts = 3,6 Go (attention, une clé de 8Go en contiendra deux seulement)
- Taille du fichier .ogg après encodage = 700 Mo
- Durée estimée de l'encodage : plus de 10h ! (en fait ce n'est qu'une estimation, parce que ça dépend des images contenues dans le film et ça varie tout du long du processus d'encodage)

2/ Soit un film de 2h50 (Don Giovanni - Losey)
- Taille du sous-répertoire video_ts = 7,6 Go (bon, ça tient sur la clé de 8..)
- Durée estimée de l'encodage : plus de 20h !!!!

J'étais partie avec un encodage en .ogg et Theoggen comme encodeur. On peut évidemment tout changer. Choisir un autre programme d'encodage, un autre type de fichier de sortie, faire ça sur une autre machine, plus puissante, avec un autre OS, mais dans tous les cas, le temps d'encodage est long, il faut le savoir, plusieurs heures, même dans le meilleur des cas. Donc, la solution optimale pour l'usage que je veux en faire, regarder un dvd dans le train sur l'eee (usage très ponctuel), c'est de transférer le dossier video_ts sur une clé.

En conclusion, faut une clé d'au minimum 8 Go, sur laquelle on pourra mettre un film d'une durée de 2h environ (prévoir plus grand pour emporter les 3 DVD de la trilogie du "Seigneur des anneaux" !!). Ce n'est pas compliqué de faire le transfert avant le voyage, du film que l'on souhaite visionner, et d'en changer pour le voyage suivant.

Sans oublier un détail trivial... prévoir une seconde batterie pour l'eee, ou militer auprès de la SNCF pour la généralisation des prises de courant dans tous les trains !!! Quant à l'avion, si c'est théoriquement possible via adaptateurs, transfos, etc.. et encore pas sur tous les avions, et encore moins dans toutes les classes, c'est bien plus compliqué, donc... 3 batteries !!!

23 juin 2008

Un challenge ?

Un challenge : D'un côté un DVD du commerce, qui contient un film. De l'autre, un eee qui n'a pas de lecteur DVD.

Problème : Comment regarder ce film sur l'eee ? Sachant que la solution d'un lecteur externe est refusée d'avance, et que le seul accessoire autorisé est une clé usb.

Pré-requis : trouver la méthode la plus simple possible ! Pas trente-six réglages abscons qui laissent perplexes des non compétents en formats vidéo, dont je fais partie.

Donc, il faut récupérer le contenu du CD sur la-dite clé usb, afin de le lire avec les outils fournis par la version Linux de l'eee (xandros).

Essai de trois méthodes pour récupérer le contenu d'un dvd et pouvoir le lire via une clé usb sur le eee :

1/ Ripper-encoder le dvd. J'ai utilisé Thoggen, qui encode en .ogg. C'est très simple à utiliser, le fichier de sortie est parfaitement lu sur le eee, l'image est de bonne qualité, mais, ça demande de très nombreuses heures de traitement sur l'ordinateur. Par exemple, un dvd de 40 minutes, de 2,2 Go, a demandé 5h26 pour se transformer en un sympathique fichier de 268 Mo seulement ! C'est de loin la solution la plus économique en place, sinon en temps...(1)

2/ Faire une image iso du dvd. On peut le faire avec k3b à condition de se souvenir où se trouvent les menus qui le permettent, ou beaucoup plus simplement, en une ligne de commande (dd if=/dev/cdrom of=image.iso), ça ne demande pas un temps fou, mais ça génère un gros fichier, pas très facile à manipuler en une fois. (sauf à avoir l'espace disque nécessaire et la clé qui-va-bien)

3/ Troisième solution, récupérer les .vob du dvd (2), qui représentent le flux vidéo avec le son et l'image, chacun représentant en quelque sorte, un chapitre du film. Là, c'est tout simple, on copie-colle du DVD vers la clé usb, et c'est tout. (3)

Certes, ça tient une certaine place, le sous-répertoire video_ts fait un peu plus de 2 Go pour un documentaire de 40 minutes, mais si la clé est trop petite, on peut choisir de ne copier qu'un chapitre ou deux. (4)

Premières conclusion de cette expérience :
- Petite clé ? Du temps devant soi ? Utiliser Thoggen et lire le .ogg résultant
- Clé de grande capacité ? Pressé ? Copier-coller le sous-répertoire video_ts

Dans les deux cas, ça marche parfaitement, et c'est simple à mettre en oeuvre, c'est déjà ça ! La lecture du film est fluide et agréable sur l'eee, et une clé usb, ça se glisse partout. Pourquoi pas utiliser aussi une carte SD ? (une carte = un film ?).

Donc, affaire à suivre.... au fait, ce genre d'exercice est en limite de légalité, ripper un DVD est théoriquement un délit !! Même ses propres DVD ! C'est sûr que télécharger un divx tout fait, c'est plus facile... mais ceci est un autre débat !

(1) Il existe d'autres logiciels d'encodage, déjà sous Linux, il y a dvdrip, mais aussi sous Mac OS (Mactheripper) et sous Windows (dvdshrink), et plein d'autres, mais, pour les tester et savoir lequel met le moins de temps, eh bien.. faut avoir du temps devant soi !

(2) l'objet vidéo VOB est l'élément de base du DVD. Il contient des données vidéo, audio et des images multiplexées, au format MPEG2 (phrase copiée-collée...)

(3) Si vous voulez en savoir plus sur le contenu d'un CD, il y a d'excellentes explications LA

(4) Pourquoi on ne copie pas tout le contenu du dvd ? On pourrait, rien n'empêche, mais il y a beaucoup de choses inutiles, ou tout du moins pas du tout indispensables pour le lire sur un ordinateur, comme certains fichiers son réclamés uniquement par les platines de salon, donc, il est inutile d'encombrer sa clé avec ça.


Les tests et essais ci-dessus ont été effectués sous GNU/Linux Debian.

19 juin 2008

Une intéressante extension

D'accord, Safari sait faire ça de naissance, j'en ai parlé dans un billet récent , mais pas Firefox ! Il ne sait pas faire quoi ? Enregistrer une vidéo, de Youtube par exemple, et la sauvegarder sur sa machine. Pour quoi en faire ? Eh bien, pour la déposer délicatement sur son Ipod afin de la regarder ailleurs que devant son écran d'ordinateur (enfin, pas dans la rue tout de même, il y a des arbres malveillants et autres poteaux qui pourraient se précipiter sur vous).

Déjà, il faut récupérer l'extension en question, elle s'appelle Video DownloadHelper 3.0.4, on la trouve ICI , elle s'installe toute seule, et ajoute une petite icône entre la barre d'adresse et celle de recherche. Et... c'est tout !

L'intérêt justement de cette extension est de travailler en tâche de fond, et d'être prête à récupérer tout ce qui passe à sa portée, tous les fichiers multimédia qui se trouvent sur la page. Donc, on regarde une vidéo, elle plaît, il n'y a plus qu'à cliquer sur la petite flèche à droite de l'icône de DownLoadHelper pour découvrir dans la liste déroulante le nom du fichier qui n'aura plus qu'à être sauvegardé sur son disque dur, soit dans le répertoire par défaut créé par l'extension, soit... où on veut ! (dans la bibliothèque d'Itunes par exemple).

Ensuite, en ce qui concerne la conversion du .flv en .mp4, et à la synchronisation avec l'Ipod, je vous renvoie au billet cité ci-dessus, c'est pareil, évidemment. Et c'est ainsi qu'une vidéo intitulée "le dernier voyage" est arrivée tout droit sur l'Ipod ! (à usage privé, j'aurais pu la mettre ici, mais je n'avais pas demandé l'autorisation à l'auteur !)

Suite du billet précédent

8.782.325 ! Voilà le résultat des 24h de téléchargement de Firefox. A noter, 2 téléchargements seulement au Tchad, 115 au Groenland, et.. 0 en Corée du Nord, tiens, on se demande pourquoi !!!

Et alors, il donne quoi ce Firefox nouveau ? Eh bien, il est beau ! Voilà bien une qualité tout à fait technique et informatique ! En fait, ses développeurs ont poussé le détail jusqu'à lui donner le design de la charte graphique de l'OS sur lequel il va tourner. Donc, il est parfaitement intégré à son environnement. Le mien est tout bordé d'aluminium brossé, qu'on croirait que c'est Safari !!

Il y a d'autres trucs bien, à ce qu'il paraît, une meilleure gestion de la mémoire, une gestion des signets mieux foutus qu'avant, des machins de sécurité que je ne les connais même pas, une barre d'adresse dite intelligente, enfin, des trucs améliorés, quoi... (vous avez remarqué la spécialiste...). Bon, alors, c'est quand que Debian l'intègre dans ses dépôts, que je puisse voir la tête qu'il a sous Linux ? Déjà que eux, ils l'appellent IceWeasel pour faire plus encore Libre... donc, ce n'est peut-être pas pour demain.

17 juin 2008

Le Beaujolais nouveau est arrivé ! Euh.. non, le Firefox nouveau est là !

La Fondation Mozilla a décidé de donner un grand coup de pub à la dernière version de Firefox, la 3, en organisant un record de téléchargement qui devrait être inscrit au livre Guiness des records. Il s'agit de télécharger cette version entre le 17 juin 10h et le 18 juin 10h (Pacific Time), ce qui fait du 17 à 19h au 18 à 19h. Le but est d'avoir le plus grands nombres de téléchargements pendant 24 heures et de battre ainsi le record de télechargement d'un logiciel en 24 h !

La version 3 était déjà proposée en RC3 au téléchargement, mais si on voulait avoir la 3.0 et vraiment jouer le jeu, pour permettre à Mozilla de battre son record, il fallait attendre 19h, heure française.

Sauf que là, ce fut la cata ! Il y avait tout de même 1.467.000 de promesses de téléchargement sur le monde entier.... alors, même en tenant compte de la rotation de la Terre, ça fait plein de gens qui se connectent ensemble sur les serveurs de la Fondation, et comme les tuyaux ne sont pas extensibles... à 20h, plus rien n'était accessible, et les internautes amateurs de Firefox, tiraient la langue en voyant que le téléchargement allait à la vitesse d'un modem V 22 en petite forme, quand par chance, ils arrivaient à se connecter au site !

Donc, un énorme bouchon dans les tuyaux, rendant la circulation totalement bloquée. Mozilla craignait un crash des serveurs pour le jour j à l'heure h... disant que c'est surtout ça qu'ils appréhendaient. Mais en fait, ils ont été victimes de leur succès, et du buzz fait autour de cette sortie. Reste à savoir si les téléchargeurs ne seront pas découragés par l'attente, et surtout, si le nouveau produit sera en rapport avec les espoirs qu'il suscite.

Le rigolo de la chose, c'est que les téléchargements pour Linux et pour Mac ont été les premiers à redevenir fluides, aux environs de 22h, alors que ceux pour Windows ramaient encore pas mal... je me demande ce qu'il faut en conclure ? Pourtant, IE7, c'est pas mal, non ?

Perles wikipédiennes

Sur les quatre ou cinq pages d'aide en forme de questions/réponses qui existent sur Wikipédia, on trouve des questions pertinentes, sur la syntaxe wiki, sur les licences à attribuer aux images que l'on veut télécharger, sur l'utilisation des catégories, et j'en passe... mais aussi, on rencontre des questions de gens qui ont du se perdre dans les labyrinthes du Net et arrivent là par hasard, ça va de la maladie de son chat, à la demande d'un permis de séjour, en passant par bien d'autres sujets plus ou moins folkloriques.

Voici l'histoire d'un pauvre monsieur aux prises avec son matériel informatique..

"a) où trouver le logiciel scanner, et comment l'installer dans mon ordinateur pour des opérations de scannage? b) Puis-je avoir un schémas de câblage ou de liaisons physiques(liaisons en images) entre une imprimante et son ordinateur?car je dois installer une imprimante sur mon ordinateur et je ne sais pas quel port de l'ordinateur correspond à celui de mon imprimante? faudra t-il configurer l'imprimante dans mon PC?"

Du même :

"a) où je peux trouver MS internet explorer 5.5+(si possible version française) pour en modifier ou structurer mon site qui ne tient aucune page web? b)Puis-je créer des pages web avec MS internet explorer 5.5+? si tel en est le cas, c'est à dire après avoir crée ces pages web, comment transférer ou envoyer ces pages web dans mon site?"

Ces questions ayant été posées sur l'Oracle, page de Wikiépdia où toutes questions d'ordre encyclopédique (au sens large) peuvent être posées, ce n'est pas surprenant, ce qui l'est plus, c'est la méconnaissance totale de l'outil que l'intervenant essaye d'utiliser ! Ne pas savoir quel port de l'ordinateur correspond à celui de son imprimante me semble assez grave (et Dieu sait pourtant que les branchements et moi, ça fait deux), d'abord, parce que c'est écrit dessus, ensuite qu'il me semble plutôt difficile d'insérer un câble parallèle (ça existe encore ?) dans un port usb et vice-versa. Quant à utiliser MS internet explorer 5.5 (ça date de quand ça ?), pour créer ses pages web..... no comments !

Le même quidam ajoute :

"objectifs du site: ce n'est pas d'abord à but lucratif( car je ne veux pas l'argent des internautes ah ah),mais plutôt susciter en eux l'admiration par quelques pages à créer de mes oeuvres littéraires,de mon humour,de mes albums et des forums de discussion.Trouvez moi svp par conséquent les structures ou moyens pouvant rendre mon site bon et beau et facile à mettre en oeuvre par un débutant ne comprenant aucun langage de programmation évolué,ni l'anglais aussi, que je suis!"
(j'ai laissé la typographie dans l'état)

Eh bien, on n'est pas rendu, et je crains que le monde n'ait encore à se passer longtemps des oeuvres littéraires admirables de cette personne !!

Enfin, tout ça ne vaut pas le cas d'un autre, qui lui, sur le "Bistro Multimedia", réclamait que l'on écrive des articles sur une certaine ligne d'autobus belge, dépendant de la STIB, avec :

"sa longueur, son nombre d'arrêt, son dépot d'attache, son matériel, et son temps de parcours" et qui, pour sans doute stimuler les contributeurs de Wikipédia indolents, terminait son message par un péremptoire : "Répondez-nous dans les délais les plus brefs." !!

Quelqu'un lui ayant conseillé d'aller chercher des renseignements sur le site Internet de cette compagnie, afin d'écrire lui-même son article, il a répondu :

"les informations sur quelques lignes de la STIB (leurs dates de créations, leurs longueurs de kilomètres, leurs nombres d'arrêts, etc) se trouvent où précisement dans le site de la STIB ? Où cliquer OU où frapper ?"... Alors que sur la page d'accueil de ce site, il y a juste devant les yeux, un formulaire dans lequel en tapant le numéro de la ligne, on obtient toutes les stations, les horaires, les correspondances, etc..

Il me semble qu'un "permis Internet" serait nécessaire dans de nombreux cas, et soulagerait le travail des hot-lines, particulièrement celles qui sont bénévoles....

16 juin 2008

Qu'il est beau !

Le Old Faithful, grande vedette du parc de Yellowstone, a la courtoisie de cracher à heures fixes, ce qui fait qu'on peut, en quelque sorte, prendre rendes-vous pour l'admirer. Quand on n'est pas sur place (hélas), il reste la webcam du National Park, on regarde l'heure prévue indiquée en haut à gauche, on tient compte du décalage horaire, et on ouvre un onglet de son navigateur pour surveiller l'arrivée de l'éruption et récupérer l'image ! C'est par .

14 juin 2008

Onomatopées, borborygmes et expressions

Dans la vie courante, quand on converse oralement avec quelqu'un, on emploie des mots, bien sûr, mais aussi des intonations variées, des gestes, des mimiques, toutes choses assez difficiles à transposer dans les conversations écrites, comme celles que l'on pratique sur IRC. Mais on peut se débrouiller quand même, et faire passer les nuances courantes qui rendent les paroles moins abruptes et plus imagées.

Déjà, il y a les smileys, bien connus, qui traduisent le sourire :-) le rire :-D la suspiscion ;-) la déconvenue :-( la surprise ^ ^ avec d'infinies variantes. Puis il y a les onomatopées, telles qu'on les rencontre dans les bulles des bandes dessinées : slurp, bing, pchitt, crac, et plein d'autres. Enfin, il y a tout un lot de mots qui synthétisent émotions, réactions, impressions.. en voici quelques unes, avec leur libre traduction.

- erf : c'que j'suis con... (dans le sens, j'aurais pu comprendre avant..)
- arf : variante du précédent, dans le sens, quel boulet je fais. Peut aussi signifier la surprise (voir le contexte)
- pffff : soupir (plus il y a de f plus le soupir est profond), ou les bras m'en tombent, dans le sens de "c'est pas possible de voir ça.."
- grrr : là aussi, plus la colère (pas forcément sérieuse..) est forte, plus il y a de r
- hihihi : variante moqueuse du classique lol (mdr en français)
- hahaha : variante plus mâle du précédent.
- wouarf : s'écrit avec un ou plusieurs f en fonction du degré d'hilarité du locuteur.
- hu : correspond à euh..
- gniark gniark : le ricanement de la sorcière. Par exemple, celui qui a eu le dernier mot dans un troll Vi/Emacs (ou Mandriva/Debian, ou similaire), peut conclure en écrivant ça.
- grigrigri : suit habituellement une vanne envoyée à quelqu'un, (répandu sur un chan particulier, plus rare ailleurs).
- voui : à la place d'un oui, peut signifier "exactement" ou "c'est bien ce que je disais".
- ouip : variante du précédent
- nan : un "non" qui, en conversation orale, s'accompagnerait d'une vigoureuse rotation gauche droite de la tête.
- saymal : à dire oralement pour comprendre (le comble, puisque c'est de l'écrit), exemple : Vi saymal ! On peut aussi dire sapu dans le même sens.
- rha ou rhaaa : équivalent de grrr mais dirigé vers soi-même, ou sa saloperie d'ordinateur, signifie souvent, pu**** de bo**** de me*** ça ne marche toujours pas. A ne pas confondre avec ..
- rhooo : traduit un oh dans le sens de "tu exagères" avec nuance affectueuse. Exemple : "je suis trop laide".. réponse "rhoooo nan !".
- nanmého : ou nanmeho (pour ceux en clavier qwerty), se traduit par "ça va pas la tête ?" ou similaire.
- re : peut aussi s'écrire reuh, ou reuhhhh si on est en forme, se dit quand on revient dans un salon de discussion après en être parti quelque temps auparavant.

Il y en a plein d'autres, qui s'ajoutent aux abréviations du genre bcp, t'a l'heure, 'jour, bsoir, tlm, et autres emprunts au langage SMS, sans oublier certaines expressions personnelles. Tout ceci rend la communication écrite beaucoup plus vivante, et souvent très marrante !

Sur ce, @+ et bn à tlm :-)

12 juin 2008

Comment choisir un casque

Non, pas de moto, ni de VTT, et encore moins de chantier ! Je veux parler des casques audio, accouplés à nos lecteurs nomades favoris. Ces derniers se sont beaucoup miniaturisés depuis quelques temps, et permettent d'emporter de plus en plus de musique dans un objet de moins en moins volumineux. Mais pour l'écouter, cette musique, il faut un casque audio, et là, ça se complique. Il faut essayer d'allier la meilleure qualité sonore avec un isolement acoustique qui filtre les bruits extérieurs, et le tout avec le meilleur rapport qualité/encombrement possible... quadrature du cercle !

La meilleure qualité sonore est le plus souvent obtenue avec des casques dits fermés, qui possèdent de volumineux écouteurs qui couvrent les oreilles, et un arceau pour les maintenir sur la tête. C'est efficace mais... ça tient chaud, et surtout, c'est furieusement encombrant pour une utilisation mobile. Ceux dont l'arceau passe derrière la tête ne sont pas faits pour les gens qui ont des cheveux longs, et empêchent de s'adosser au dossier d'un siège, donc, à part pour faire du jogging...

Les écouteurs indépendants ? Il y en a de plusieurs sortes, ceux qui s'accrochent aux oreilles, comme une oreillette bluetooth (ou un sonotone...) sont confortables, certes, mais sont quasi inutilisables en environnement bruyant, comme le métro ou le train, tant ils sont peu étanches aux bruits parasites. Et les intra-auriculaires, tout le monde ne les supporte pas, leur qualité sonore n'est pas optimale la plupart du temps, et ils filtrent aussi très très mal les autres bruits.

Alors ? Il existe des casques intra-auriculaires qui sont à la fois confortables pour l'utilisateur, qui ont une grande qualité sonore, et qui filtrent totalement les bruits extérieurs, mais les prix sont ahurissants... plusieurs centaines d'euros dans une marque réputée pour sa haute qualité !! Donc, insoluble ?

Non, il y a une solution, on trouve à des prix tout à fait acceptables, des écouteurs intra-auriculaires de bonne (je n'ai pas dit excellente.. mais suffisante dans une utilisation nomade) qualité sonore, dont le revêtement en mousse est agréable, même pour des conduits auditifs sensibles, qui ne tiennent pas de place dans la poche, et qui isolent parfaitement des autres bruits. Ceux de chez Creative sont excellents et coûtent moins de 30 euros, en plus, leur fil est blanc, donc parfaitement assorti à l'Ipod, et il ne s'emmêle pas.. Un bon choix, dont je suis personnellement fort satisfaite, après en avoir essayé pas mal d'autres !

Un seul bémol, attention, si vous les utilisez dans la rue, comme vous n'entendrez rien d'autre que votre musique, ça peut être dangereux si vous traversez la rue sans regarder, ou discourtois si vous tamponnez quelqu'un qui passe à côté et que vous n'avez pas vu (ni entendu) arriver !

10 juin 2008

A la recherche... d'un client FTP

Quand on change d'ordinateur, c'est comme quand on déménage, il faut installer son nouveau home, dans tous les sens du terme ! Alors d'abord, on configure son environnement, enfin, on refait les peintures, puis, on replace ses meubles, je veux dire on installe ses logiciels favoris. Pour les grands classiques, tels que Emacs, LaTeX, Firefox, Gimp, Inkscape, Povray, x-chat, ce n'est pas compliqué, comme ils fonctionnent partout, ils s'installent sur n'importe quelle plateforme. Mais il reste des choses que l'on ne peut pas caser, des meubles spécifiques, des logiciels typiques d'un OS donné, et là... qu'est-ce qu'on fait ?

En fait, le cas ne s'est posé que pour trouver le client ftp idéal. Si sous Windows, je ne me souviens plus du tout de ce que je pouvais utiliser, Cute ftp il y a 10 ans, mais ensuite ? Sous Linux, j'aimais tout particulièrement gftp, d'une simplicité biblique, d'un fonctionnement parfait, jamais aucun souci pour les mises à jour de mes pages Web. Et sur Mac ? Ce genre de produit ne manque pas, dont le fameux CyberDuck avec son icône amusante. Sauf que, je n'ai jamais vraiment réussi à m'y habituer, l'upload de quelques malheureux fichiers .html m'obligeait à m'y reprendre en plusieurs fois ; par exemple, je n'ai jamais compris pourquoi il refusait un transfert en me disant qu'il n'acceptait pas deux connexion simultanées. Enfin, je finissais par y parvenir, mais c'était un peu pénible. Donc, j'en ai essayé d'autres, Fugu, vite abandonné, un autre dont j'ai oublié le nom, et enfin DockDrop : Celui là était sympa, posé dans le dock, il suffisait d'y glisser le fichier à uploader à la souris, mais... il fallait d'abord lui indiquer le chemin sur le serveur distant (normal..), donc, le reconfigurer à chaque changement de répertoire, fastidieux, et puis, il ne fonctionnait bien que pour un fichier à la fois. Donc, un programme agréable, mais pour un but très précis sauf que ce n'était pas le mien. Restait Transmit, la rolls aux dires des MacUsers, conseillé par beaucoup.

Alors ? Eh bien, voilà un client ftp ergonomique et fonctionnel, simple d'utilisation, stable, parfaitement intégré à Mac OSX, dont la prise en main est parfaitement intuitive mais... c'est un shareware qui coûte 30 dollars. Ce ne serait pas vraiment un problème si le vendeur n'était pas situé quelque part aux USA.. ce qui ne facilite pas vraiment la vie du consommateur français ! En attendant, Transmit est en période de test (15 jours), et pour l'instant, il donne toute satisfaction.

Je sais, j'aurais pu, en bonne Emacsienne, utiliser AngeFTP avec Dired, ou, pire, wget en ligne de commande, sans me prendre les pieds dans le path, mais les MacUsers sont par définition gens flemmards.. pareil que pour installer gftp qui réclame Darwin Ports (c'est qui ceux-là ?)... quant à FileZilla, qui m'aurait tout à fait convenu, je n'en ai pas trouvé pour les versions de Mac OS inférieures à 10.5.x... et je suis en 10.4.11.

Déjà, il faut installer gftp sur SlimTux, parce que c'est pas tout ça, quand on a une résidence secondaire, faut avoir le double de mobilier et de batterie de cuisine !

5 juin 2008

Les trésors de Mulhouse

Mulhouse n'est pas une ville très attirante, à part sa ravissante Place de la Réunion, mais elle possède deux trésors qui valent largement le déplacement. La Cité du train , et la La Cité de l'automobile .

Dans le musée du train, remarquablement aménagé et animé, on peut admirer toutes sortes de matériels ferroviaires, des très anciens, rescapés de la modernisation, et de plus récents ; on peut aussi voir l'intérieur des wagons de luxe, aussi bien que ceux des inconfortables troisième classe, et s'émerveiller de la complexité des locomotives et de leurs tubulures étincelantes. Un grand voyage dans le passé, tout au long d'une époque révolue, encore plus dépaysante quand on descend du tout nouveau TGV Est !


Prête à partir ?

Wagons du début du chemin de fer

Avec un peu d'imagination, on verrait sortir la fumée

Quant au musée de l'automobile, encore plus connu lui, il y a tant à voir que l'on pourrait y passer la journée sans se lasser. Quelle collection ! D'immenses Bugatti sportives et luxueuses, des engins nés il y a plus d'un siècle qui atteignaient des vitesses extraordinaires pour l'époque, des ancêtres qui ressemblaient à des carrosses motorisés, et aussi un grand nombre de voitures de course. Rutilantes, on les croirait toutes prêtes à repartir pour de grandes aventures !

L'entrée du musée

Une des ancêtres

Superbe Mercédès

Alors, si vous allez vers le Haut-Rhin, par le train ou en voiture, ne ratez pas ces deux musées exceptionnels.

31 mai 2008

Entre sable et ciel

Tandis que je crapahutais au mois de Mars dans le Sud Marocain, ma "soeur cosmique" (private joke) en faisait tout autant, un mois plus tard, mais dans le Sud Tunisien, elle. Et comme elle est bien plus douée que moi pour les photos, je vous laisse admirer.... et vous recommande surtout d'aller voir les autres photos, ça en vaut vraiment la peine. C'est là .


30 mai 2008

De Youtube à l'Ipod via Safari et Itunes

Petit exercice : récupérer une vidéo issue de Youtube, et la transférer sur l'Ipod, pour le fun, parce que ça n'a pas une réelle utilité, j'en conviens.

D'abord, télécharger la vidéo. Safari permet de faire ça tout à fait naturellement (merci Olivier). Ouvrir la page de Youtube, choisir la vidéo que l'on veut, aller au menu Fenêtre - Activité, double cliquer sur le lien de la vidéo (attention, c'est le premier, celui qui a un nom ésotérique..). La vidéo se télécharge, et arrive... là où on le lui a précisé dans Safari (par défaut, sur le bureau).

Première chose, la renommer en .flv et la visualiser avec VLC (merci Avosmacs), tout va bien ? Oui ? On passe à la suite.

Sachant que l'Ipod ne lit que les .mp4, il faut la convertir. Avec quoi ? Des outils, il n'en manque pas, mais il y a aussi un site Internet qui fait ça en ligne, gratuitement. ICI c'est très simple, et rapide (enfin, ça dépend aussi de la taille de la vidéo).

Voilà, on a un fichier .mp4 sur l'ordinateur, mais il faut le mettre sur l'Ipod maintenant. Déjà, transférer la vidéo dans la bibliothèque Itunes, pas trop compliqué. Puis synchroniser l'Ipod.. là, c'est un tout petit peu moins évident, parce qu'il ne suffit pas de brancher l'Ipod pour qu'il l'intègre, il faut aller dans la fenêtre de l'Ipod, onglet film, choisir celui que l'on veut (encore que quand il n'y en a qu'un....), dire à Monsieur Itunes qu'on veut transférer celui-là, et cliquer sur appliquer. Et là, sur l'Ipod, à la rubrique video, on retrouve son film ! Magique non ?

Toutefois il faut faire attention à la capacité de l'Ipod (un nano 4 Go dans l'exemple utilisé), et ne pas chercher à lui faire avaler un film de deux heures, même si l'image est d'excellente qualité... et puis, pour faire la manip, quand je pense que j'ai utilisé une vidéo de Richard Stallman, le Grand Prêtre du Libre, en la faisant transiter entre Safari et Itunes, lesquels ne le sont pas vraiment (libres), je me demande comment ça a pu marcher !!

27 mai 2008

Une résurrection ?

La petite famille

A force de vivre de si nombreuses heures en tête-à-tête, de veiller à ce qu'il soit toujours aussi propre extérieurement que clean dans sa tête et dans ses entrailles, de le protéger de tout mal, intérieur ou extérieur, de lui ranger soigneusement ses petites affaires, on finit par tellement s'y attacher que quand l'heure est venue de lui donner un petit frère, eh bien, c'est un crève coeur ! De le voir tout le temps éteint, de côté, câbles en berne et alim sombre, imaginant ce qui peut bien se passer entre ses couches inertes de silicium, et toute l'angoisse qu'il doit ressentir, d'être ainsi abandonné, lui qui participait à tout travail, à toute création, à tout plaisir.. on ressent comme un remord, une vive sensation de culpabilité, une mince pointe acérée de nostalgie.

Et de son côté... Le pire avait été l'arrivée du Mac, qui a tout balayé devant lui, rendant obsolète et inutilisables ses prédécesseurs, convertissant irrémédiablement sa propriétaire aux charmes d'OSX. Certes, l'arrivée du tout petit eee ne l'avait pas réjoui non plus, voyant que le rôle qu'il convoitait, celui de portable de secours, tout terrain, transportable sans risque, venait aussi de lui échapper, mais il se consolait en se disant qu'en fait, ils ne jouaient pas dans la même cour. Mais l'autre.. ce super Mac arrogant.... dont l'impérieuse présence l'avait relégué au placard...

Et puis un jour, on se dit qu'on pourrait peut-être donner une nouvelle vie à cet outil tant aimé et si vite abandonné (il n'a que trois ans), lui laisser son XP (on a toujours besoin d'un Windows quelque part), et lui mettre une nouvelle distribution Linux, pour s'amuser avec... et voilà comment Slimtux (qui a retrouvé son nom de baptême après une promenade de santé de sa maîtresse entre hosts et hostname..) a repris du service, s'est vu décoré d'un splendide fond d'écran représentant le Mont Mac Kinley, d'un xfce tout neuf, et nanti de quelques programmes indispensables, Emacs (évidemment), X-chat (ben voyons..), Thunderbird (intitulé Icedove sous Debian), Firefox, Gimp et Inkscape. Le reste viendra petit à petit... parce que, même si Slimtux est ressorti de l'ombre de sous l'étagère où il dormait, ce n'est pas pour autant qu'il a retrouvé sa suprématie, quand on a goûté au confort du Mac, c'est dur de s'en passer !

Quant à l'ancêtre, l'Athlon 1200, qui tient la place de trois fois les trois portables réunis, il dort depuis longtemps, sur l'épaule de son imprimante qui dort aussi.. mais il y a quelques projets le concernant, afin de le secouer de sa torpeur, et de lui donner une petite rémission avant départ définitif à la déchetterie.

20 mai 2008

Avalanche de clés USB

Autrefois, comme cadeau publicitaire, on donnait un porte-clé, ou un stylo, ou encore un pin's, maintenant, on récupère de partout des clés usb... Un abonnement à un journal ? Un gadget sur un salon ? Une prime pour un achat quelconque ? Voilà un super cadeau.. Du coup, on en a tout plein, des grandes, des petites, des rouges, des blanches, des en forme de tout (chien, bouteille, esquimau au chocolat, bûche, bijou avec strass, sushi, fruits divers, etc...) des de grande capacité, des de seulement 256 Mo, et bien entendu, on ne sait plus du tout ce qu'on a bien pu mettre dessus, quand encore on ne les perd pas au fond de son sac ou au fond d'un tiroir. Il est vrai que pour ne pas égarer de si petits objets, on a tendance à leur adjoindre un énorme porte-clé qui encombre, ou un long cordon qui s'emmêle partout.

Tout de même, en quelques années, les disquettes, puis les Zip ont été balayés par le raz-de-marée des clés usb dont les prix ont chuté à tel point qu'elles sont justement données en cadeau ! Mais, même si on les achète, on trouve des 2Go pour quelques euros, c'est devenu un objet banal, que l'on peut facilement avoir en plusieurs exemplaires (enfin, celles de chez Christofle ou de chez Cartier, serties de diamants, peut-être pas...).

Et quand on pense que ce petit machin de quelques grammes, de 5mm d'épaisseur et trois centimètres de long peut contenir exactement la même quantité de données que le disque dur de mon Compaq 486 DX2 66... ben, ça donne le vertige ! (ou un coup de vieux, selon l'humeur du moment).

15 mai 2008

Une innovation ?

Avec tous nos engins électroniques nomades, on est toujours à la recherche d'une source d'énergie pour les faire fonctionner de façon autonome. Ils ont des batteries, choses rétives qui ont la fâcheuse habitude de s'user et de se décharger à toute allure, malgré tout le soin que l'on prend d'elles. Il y a les partisans de l'économie : on coupe le wi-fi (et le bluetooth s'il y a lieu), on diminue la luminosité de l'écran, on n'utilise pas d'écran de veille mais plutôt, on active les économies d'énergie que l'on règle au maximum, et.... on s'enquiquine, parce qu'on n'y voit plus rien, parce qu'Internet est coupé, parce qu'il faut que le disque dur se relance, etc.. Pour une meilleure durée de la charge de la batterie à long terme, on prend soin de la décharger régulièrement, voire, pour certaines catégories, on l'ôte quand l'objet est sur secteur.. Mais quoi qu'on fasse, quel que soit le soin qu'on prenne de nos batteries, elles finissent toujours par vieillir, et tiennent de moins en moins longtemps la charge.

Alors, quelle est la solution ? Courir après les prises de courant dans les zones habitées ? Faire des pétitions auprès de la SNCF pour que "tous" les trains soient équipés avec prise à chaque place ? Trimballer tout un lot de batteries de secours (ce qui finit par être cher et encombrant) ? Mais non... il y a beaucoup mieux !

Il faut revenir à la manivelle, celle que nos aînés ont connue pour faire fonctionner les phonographes d'antan, ou au remontoir comme pour les montres et les réveils, voilà qui est écologique, simple, sûr, même qu'on n'a pas besoin de courant, et que c'est utilisable en plein désert !

Alors voilà, on prend son eee d'une main, on enclenche la manivelle de l'autre, et on tourne. Plus qu'on fait de tours, plus qu'on a d'autonomie, et si on sent que ça faiblit alors qu'on est en pleine conversation avec ses copains d'IRC, vite, quelques tours de manivelle et ça repart. On pourrait aussi prévoir une clé, si la manivelle tient trop de place, voire une sorte de pédalier, mais là, ce ne serait plus pour une utilisation nomade.

Elle n'est-y pas bonne mon idée ? D'ailleurs, d'autres ont pensé à quelque chose de similaire... l'OLPC est prévu avec un yoyo de rechargement.. regardez de ce côté . Donc, plein de pistes à creuser pour rendre nos indispensables compagnons totalement libres !

Et merci à Smeagoogle qui m'a donné cette idée de billet de blog, lors d'une conversation.. alimentée par courant électrique !

11 mai 2008

C'est l'histoire d'un mec...

C'est l'histoire d'un quidam qui, affolé, lance sur un forum un appel désespéré, parce que le seul fait de chercher à graver un DVD plantait totalement sa machine, et qu'il ne pouvait donc pas finaliser un projet de la plus haute urgence.

Quelqu'un réagit rapidement, en lui demandant de poster le contenu de la console. Sage conseil, certes, mais réponse sans doute trop laconique pour être comprise, puisque le quidam en question répond : " que veux tu dire ? gratuitement ?"... a-t-il pensé que pour être dépanné, il lui fallait envoyer une console (de jeu, je suppose..) en paiement ? Du coup, silence sur le forum, au grand dam de l'intéressé, de plus en plus angoissé, qui se met à vitupérer contre les participants, les accusant de ne point admettre qu'un système Apple puisse avoir des soucis comme les autres... Et là, comprenant que le malheureux n'avait pas la moindre idée de ce que pouvait être une console, chacun tente de le lui expliquer afin d'obtenir les renseignements souhaités.

Silence pendant un mois.. c'est vraiment très long de trouver une console sur Mac, et de mettre la main sur un fichier log... et le quidam revient à nouveau, ça y est, il a trouvé la chose, mais, demande-t-il, comment puis-je vous en copier l'image ? Eh bien, c'est pas gagné ! J'espère en tous cas qu'il ne va pas envoyer l'image de l'icône de cet utilitaire... On comprend mieux maintenant pourquoi le monsieur, à ce qu'il a dit dans un post précédent, avait changé quatre fois d'ordinateur en quatre mois ! Il y en a quand même qui feraient mieux de faire du tricot, parce que s'il n'arrive même pas à se servir d'un Mac, là, le cas est totalement désespéré.

Droit de réponse

Afin de répondre à mes deux petits camarades qui ont eu l'amabilité de commenter le billet ci-dessous, je voudrais seulement dire que l'eeePC n'a jamais été une machine fermée, verrouillée, à laquelle on n'ait absolument pas le droit de toucher, où l'on ne puisse rien modifier. Par exemple, Asus propose via les dépots Xandros, des versions particulières d'Ubuntu à y installer ; eeebuntu en est une, il y en a d'autres.. Et dans le fameux sources.list, d'origine, figurent les dépots officiels Xandros (c'est leur pauvreté qui oblige à modifier ce fichier). Asus, dans cette distribution, fournit aussi les outils apt-get, et synaptic, que l'on trouve par défaut. Et si l'on quitte le mode Easy pour le mode avancé on se retrouve sous un bureau KDE où, à ce que je sais, ces outils sont directement implémentés dans des menus.

Tous les sites officiels ou non qui parlent de cet ultra-portable expliquent la façon de procéder, il ne s'agit en aucun cas d'expériences exotiques pour geeks aguerris. La seule chose, c'est que, contrairement aux ordinateurs grand public avec lesquels on a l'habitude de cliquer sur un .exe (ou de draguer et dropper un .dmg), là, faut utiliser la méthode Linux, avec les outils Debian.

Vous me rétorquerez que ça ne figure pas sur le documentation papier livrée avec la machine, mais.... avez-vous déjà vu un PC sous Windows où la méthode d'installation d'un programme est indiquée dans la doc papier (quand il y en a une..) ? Ou un Mac ? Alors, où est la différence ?

Donc, installer un nouveau logiciel sur l'eee, ou en supprimer un installé d'origine, n'a rien d'un hacking hasardeux et non prévu par le constructeur, c'est seulement qu'il faut acquérir de nouvelles habitudes d'installation, ce qui n'est absolument pas différent du cas d'un utilisateur qui veut passer à Linux et cherche partout des .exe !

Ceci dit, installer Debian avec RatPoison, ou Ubuntu avec Compiz, dépassant largement mon seuil d'incompétence... avec toute la mauvaise foi du monde, je veux bien concevoir que ce soit là du domaine de hackers forcenés !

10 mai 2008

Amende honorable

Dans un billet précédent, j'avais osé dire qu'installer un programme sous Linux était bien compliqué.. ce qui me fut âprement reproché ! Eh bien, j'applique le vieil adage "errare humanum est, perseverare diabolicum" et fais amende honorable. Si effectivement la configuration du fameux sources.list n'est pas simple, surtout quand on est obligé d'utiliser un éditeur de texte inconnu, ensuite, une fois cette tâche préliminaire accomplie (et on ne le fait qu'une fois), le reste est limpide, lumineux, en résumé, aussi simple qu'avec Mac OS, c'est dire !!

Le but était d'installer Gimp sur l'eee. Il suffit d'ouvrir un terminal, et de lancer l'incantation magique : sudo apt-get install gimp. Quelques minutes après, Gimp est installé, et est parfaitement opérationnel ! Quelques phrases sybillines dans le terminal, juste pour raconter ce qui est en train de se passer, et c'est fini.

Le plus compliqué de la manoeuvre a été de se souvenir comment on mettait une icône dans un des onglets, avec l'utilitaire dont je ne me souvenais plus du nom... ce qui n'était pas très commode pour le lancer, ni du fonctionnement d'ailleurs, ne l'ayant utilisé qu'une fois, les interfaces graphiques, c'est toujours plus compliqué n'est-ce pas ?!?

Bon, vous me direz, qu'est-ce que tu vas faire de Gimp sur l'eee, avec un écran de 7 pouces ? Sans doute pas grand chose, à part m'amuser avec les scripts fu, mais là n'était pas le problème, le jeu, c'était de l'installer. Tiens, est-ce que ça ne va pas me donner d'autres idées ?

7 mai 2008

Le Musée Rodin

Un beau musée, dans un non moins beau cadre, au milieu de ses jardins, avec le dôme des Invalides en toile de fond. Il s'y déroule régulièrement des expositions temporaires, l'actuelle étant consacrée à Camille Claudel, la soeur de l'écrivain, amante, élève, et muse, d'Auguste Rodin.



De nombreuses sculptures de cette étrange artiste étaient présentées, et leur vue valait sans doute bien la longue queue qu'il a fallu faire pour accéder à l'exposition, les visages qu'elle sculptait sont si vivants, si expressifs.. Bon, on n'avait pas le droit de prendre des photos, alors, j'ai un peu triché pour vous faire profiter d'une des oeuvres parmi celles que j'ai préférées.


Quant à l'extérieur du musée, qui vaut aussi largement la visite, avec ses sculptures (de Rodin cette fois) au milieu de la verdure, comme il fallait ruser pour éviter les touristes fort nombreux, je ne puis que vous offrir un détail des portes de l'enfer !

6 mai 2008

On va chercher bien loin...

... ce que l'on a tout près ! Les ruines de l'abbaye de Jumièges, et celles de Château Gaillard aux Andelys, sont certainement les plus superbes ruines de France. Bien sûr, elles se trouvent en Normandie, et Château Gaillard, dominant la Seine sur son promontoire calcaire au milieu de la verdure locale, est dans l'Eure, qui, comme beaucoup trop l'ignorent, est un département plein de richesses touristiques. Donc, une petite visite aux Andelys, et l'escalade des chemins pentus qui serpentent autour de la forteresse, valent le déplacement.


2 mai 2008

Quelle galère....

... l'installation de programmes sous Linux ! Ce n'est pas un problème nouveau, je le rencontrais chaque fois que j'avais envie d'installer quelque chose à base de rpm sous Red-hat, et tous mes camarades Linuxiens de me dire qu'effectivement, sans gestionnaire de paquets, ce n'était guère pratique, que ce n'était pas la bonne façon de procéder, mais qu'il existait des outils qui rendaient la chose aisée. Ah bon ? Voyons voir ça... le eee est sous Xandros, Xandros est un debian-like, donc, faut utiliser apt-get, ou plutôt sudo apt-get. Elémentaire ? Euh... faut d'abord repérer le fichier sources.list, et le compléter : il y a des tutos pour ça, mais faut utiliser un terminal, et lancer un éditeur de texte parfaitement inconnu (nano en l'occurence). Bon, on copie-colle les lignes qu'il faut. Ensuite il faut faire sudo apt-get update... et là, il y a des choses mal reconnues, pour des raisons obscures de clé d'authentification. Bon, un second tuto, qui explique qu'il faut faire :
wget http://download.tuxfamily.org/eeepcrepos/key.asc,
suivi de sudo apt-key add key.asc
suivi de nouveau de sudo apt-get update......
voilà ! Ensuite, eh bien, il paraît qu'il faut seulement taper apt-get install le_nom_du_programme. D'accord mais... comment sait-on que ce programme existe dans les dépots ? En faisant sudo apt-get emacs, on se récupère un message disant que ce paquet, bien que figurant dans la base de données, est soit manquant, soit obsolète... Je m'indigne ! Emacs manquerait ? Ou pire, serait obsolète ? Quelle insulte !

Je tente une nouvelle approche, via Synaptic, en graphique. Là, ça ressemble à quelque chose de plus connu, enfin, tout du moins de déjà entrevu. Sauf que, comme avec toute interface graphique qui se respecte, il faut déjà apprendre à s'en servir, et ça prend tout de même un petit moment.. pour trouver "rechercher" et comprendre que pour installer, fallait faire "appliquer". Et là, on se croirait sous Vista : "êtes-vous sûr que vous voulez installer ce programme ? Il n'est pas authentifié, quelqu'un risque de prendre le contrôle de votre ordinateur..." Brrr... il s'agissait d'Emacs, pas d'un truc de peer-to-peer ou de cracker... en plus, la fenêtre de Synaptic, trop grande pour le petit écran du eee, ne permettait pas d'en voir le bas (impossible de la déplacer), et il m'a fallu aller sur un tuto de Synaptic pour voir la tête qu'elle avait sur un écran plus grand, et naviguer à l'aveugle entre tab et return pour pouvoir au pif, cliquer sur "appliquer".

Ensuite, eh bien, ça marche... On a fait le plus dur, les paquets se téléchargent et s'installent, et Emacs fonctionne !!! Oui, oui, oui... Ah, que ça fait plaisir de le retrouver !! Surtout l'indispensable mode Dired sans lequel toute gestion de fichiers m'est difficile.

Mais tout de même... quand je pense que sur le Mac, j'ai téléchargé Carbon Emacs, et l'ai installé en quelques secondes, sans rien d'autre à faire qu'un glisser-déposer dans le menu applications... Linux a encore bien du chemin à faire dans ce domaine pour devenir simple, intuitif et grand public !

Je précise aussi que sous Windows, si c'était un peu plus fastidieux que sous MacOS, c'était loin d'être aussi compliqué que sous Linux. J'imagine la tête d'un débutant windowsien qui voudrait installer quelque chose sur son eee... déjà que le mot terminal ou console doit lui paraître totalement saugrenu...

Ensuite, cerise sur le gâteau, on installe un petit utilitaire pour ajouter des icônes nouvelles aux programmes nouveaux, ou pour changer, déplacer, modifier les existantes. Celui-là s'est installé tout seul, à la Windows : "clic droit - installer comme fichier .deb", et voilà comment mon nouvel Emacs sur eee a une icône aussi superbe que règlementaire ! (faut quand même indiquer le chemin de l'exécutable, donc connaître la commande locate ou wich... pour le savoir).

Ouf !