24 juin 2009

Vengeance

C'est dangereux de faire le ménage sur Wikipédia, surtout quand on tombe sur des fanatiques qui semblent sortis d'une époque de sinistre mémoire. Voyant que par deux fois un contributeur ajoutait des propos racistes sur l'article de je ne sais plus quelle personnalité inconnue de moi, du genre "Voleur au nez caractéristique de sa race de rats", je l'ai bloqué sans sommation, ne supportant absolument pas ce genre de propos, quelle que soit d'ailleurs la "race" ainsi stigmatisée.

Seulement voilà, quand on profère ce genre de phrase, et qu'on est contré, eh bien on se venge, de la façon la plus lâche qui soit, anonymement et en dehors du contexte. C'est ainsi que peu de temps après, j'avais une avalanche de commentaires ici même, sur ce blog, dont le plus doux et aimable était quand même : "crapule sioniste, tu vas crever lentement.". Il y en a eu comme ça cinq ou six, du même acabit, aussi désespérants, qui arrivaient en rafale, au rythme d'un clic sur publier. Triste, vraiment triste que de telles choses puissent encore exister, et qu'il y ait encore des humains pour proférer de telles inepties.

Alors, on fait quoi en pratique ? Eh bien, j'ai du modérer les commentaires, ce que je n'avais jamais eu besoin de faire depuis trois ans que ce blog existe, lequel n'avait jamais souffert que de quelques spams éparpillés, et d'une précédente courte vengeance wikipédienne sans suite. Donc, maintenant, faudra attendre que je reçoive le mail et que j'accepte la publication du commentaire, c'est un peu plus lourd, mais moins toutefois que d'être avertie d'un commentaire malveillant et de devoir passer par l'interface admin de Blogger pour l'effacer. J'espère que mes fidèles commentateurs ne fuiront pas...

M'enfin, c'est lamentable, même si le sinistre individu a cessé ses menaces.

21 juin 2009

Quelque part en Normandie

Un des plus beaux villages de France, plus connu par son abbaye aussi ancienne qu'active que par ses maisons pittoresques, ses ruelles et sa verdure.




Pas trop difficile à trouver non ?

19 juin 2009

De la dure condition de l'élu local !

C'est vrai que le travail est rude, les conditions d'exercice pénibles, les efforts à fournir considérables, tiens, voilà un épisode classique de la vie de l'élu : l'inauguration d'un bâtiment neuf.


Inauguration officielle de l'hôtel d'entreprises du Normandie Parc à Douains

D'abord, tout le monde se retrouve, se congratule, s'embrasse, discute, même ceux qui sont de bords politiques aussi différents qu'incompatibles ; on en profite aussi pour se donner des nouvelles de la famille, des affaires communales, des vacances. Et puis, silence (ou presque), les notables arrivent : le président de l'agglo, le député, le président du Conseil Régional, celui du Conseil Général, le représentant du préfet, et diverses huiles locales. Le ruban est coupé solennellement, et tout le monde se presse pour visiter les lieux.

De gauche à droite, Claude Lacout (conseiller général), Gérard Volpatti (président de la CAPE), Alain Le Vern (président du Conseil Régional), Jean-Louis Destans (président du Conseil Général)

Ensuite, les discours.. qui ont lieu dans la salle où d'aimables soubrettes ont déjà dressé les tables du buffet, ce qui rend totalement héroïque l'audition de... et la on reprend la liste... Monsieur le président de la Communauté d'Agglomération, Monsieur le député, Monsieur le président du Conseil Général, Mesdames et Messieurs les élus, mes chers collègues... etc... On applaudit et... on fonce ! Où ? Vers le buffet bien entendu !

Une vue partielle.....

Et c'est là, la partie la plus difficile, la plus hasardeuse, la plus acrobatique, la plus risquée de toute la manifestation ! Prendre une assiette, une fourchette et un couteau, une petite serviette, se diriger près du plat où se trouvent des choses bien appétissantes, récupérer une tranche de jambon cru sans qu'elle ne s'accroche à une pique entraînant une dégringolade de billes de melon, poser à côté des cubes de terrine de poisson et de pâté en croûte sans que la mayonnaise de l'un ne glisse sur l'autre, essayer de choper des petits légumes crus qui dérapent dans le plat, s'écarter de la table une fois l'assiette remplie en se retournant avec précaution afin de ne pas tout renverser sur la personne qui se trouve juste derrière.... et direction le bar, parce qu'il faut bien faire glisser tout ça, mais... sachant qu'un individu normalement constitué dispose de deux bras seulement, prolongés d'une seule main chacun, comment faire pour : tenir une petite assiette, prendre entre ses doigts ou avec la fourchette son morceau de viande ou son canapé, maîtriser son verre de jus d'orange en équilibre sur le rebord de l'assiette, et... serrer chaleureusement la main du collègue qui s'avance en souriant ? Et je ne vous cause pas des dames qui ont en plus un sac à mains à gérer !!

Quand je vous disais que c'était très très dur... les fonctions d'élu local !

18 juin 2009

Montjoie Saint Denis !

Si proche de Paris, à quelques stations de métro de la gare st Lazare, la basilique de saint Denis est un édifice majeur de l'histoire de France. Des premiers gisants, du XIIe siècle, tous quasiment identiques, qu'on aurait tant aimé pouvoir admirer dans leur polychromie originelle, aux compositions ahurissantes de la Renaissance, et l'effroyable réalisme des transis, que de choses à voir, que de détails à découvrir du fond de la crypte jusqu'en haut des voûtes gothiques.

Il faut donc prévoir du temps. Déjà la visite guidée par une sympathique conférencière érudite dure une heure et demi, pendant laquelle on arpente l'édifice en essayant de ne pas perdre son groupe au milieu de la foule (et en fin d'année scolaire, les enfants et leurs enseignants sont nombeux), et puis, une fois le tour prévu terminé, on a bien envie d'y retourner, et de s'attarder devant certaines sépultures, déjà pour prendre des photos, ensuite pour en profiter au maximum.
Voilà quelques exemples des richesses de ce monument prestigieux.

La rosace du transept sud

Gisants

Tombeau de Louis XII et Anne de Bretagne

Au passage, on peut signaler, parce que ce n'est pas si fréquent que ça, que les photos sont tout à fait autorisées, mais il n'est pas évident de photographier les gisants parce qu'ils sont au même niveau que le visiteur, et rares sont ceux que l'on peut surplomber (ou alors, il faut être très grand...).

13 juin 2009

La cantoche

Qu'est-ce qu'on doit bien s'y amuser, surtout quand les surveillantes regardent ailleurs, parce que sinon, on risque de se faire attraper. En voilà la preuve, directement copié/collé depuis le règlement intérieur de la cantine de mon village, je garantis l'authenticité de ce texte dont je n'ai pas changé une lettre :

Comportements donnant lieu à sanction :

- Jet de nourriture variée :
* boulette de pain
* petit pois
* pot de fromage lancé par cuillère catapulte
* lait soufflé sur les vitres
* petit suisse écrasé sur/sous la table
* beurre écrasé sur la tête du voisin

- Jeu avec la nourriture ou le matériel
* salière dévissée
* sel versé dans le pot d'eau
* sachet de ketchup ou moutarde explosés ou volontairement ouverts et non consommés
* lancer de carafe d'un bout de la table à l'autre

et la sanction prévue est : "l'enfant participera au nettoyage des dommages", pas mal non ?

Eh bé ! Le petit Nicolas et ses copains ne sont pas loin !

11 juin 2009

La véritable histoire de Médard et de Barnabé

Il était une fois un saint homme, appelé Médard, qui vivait entre le Ve et le VIe siècle, dans le nord de ce qui est actuellement la France, en exerçant la noble et importante profession d'évêque. Après une longue vie de labeur et de charité, Dieu lui posa une auréole sur la tête, et l'invita à s'installer confortablement au paradis. On était en l'an 545.

Il arriva donc dans une vallée riante, traversée par une jolie rivière, parsemée de grasses prairies où des vaches paîssaient tranquillement entre des bosquets d'arbres verts égayés par des milliers de chants d'oiseaux. Médard s'assit sur une chaise longue, et regarda tout autour de lui : le cadre lui plaisait bien, toute cette verdure était apaisante, il allait bien se plaire ici, son éternité s'annonçait sereine et agréable. Bon, c'est sûr que pour que toute cette végétation pousse et s'épanouisse, il faudra beaucoup d'eau, mais qu'à celà ne tienne, il suffira de la pomper dans la rivière et d'installer des rampes d'arrosage partout. Médard médita un court instant, se leva, et entrepris d'aller acheter le matériel nécessaire au Bricoparadis local. En saint responsable, méthodique et ordonné, il acheva rapidement sa besogne, et contempla son travail. C'était efficace et joli, surtout la lumière irisée dans les gouttelettes d'eau.

Médard s'approcha, et s'arrêta au milieu d'une pluie impalpable et multicolore. Il était parfaitement au sec, et sa chasuble n'était pas le moins du monde mouillée, ce qui n'avait rien d'étonnant : quand il était petit, alors que sa mère Protagia l'avait envoyé chez le boulanger, il avait rencontré un pauvre auquel il avait donné son manteau. Mais, en sortant de la boutique, alors qu'il portait deux grosses tourtes de pain frais, la pluie s'était mise à tomber très fort, et il n'avait plus rien pour se protéger et protéger la pitance familiale. C'est alors qu'un aigle était arrivé, s'était mis juste au-dessus de lui, et avait étendu ses ailes, pour lui servir de parapluie jusqu'à sa maison. Depuis, Médard n'était jamais plus mouillé quand il pleuvait !

Il était donc en train de contempler son oeuvre quand il entendit derrière lui une grosse voix au fort accent du midi qui grommelait :

- Putaing mais c'est quoi ce travail ! Comme si on n'avait pas assez d'eau ici, qu'il va bientôt falloir mettre des bottes toute l'année, c'est qui ce nouveau qui se croit tout permis ?

Médard se retourna, se redressa et brandit sa crosse vers un homme de petite taille, au teint basané et aux cheveux sombres, portant une longue tunique rapiécée :

- Euh, qui êtes-vous Môssieur, savez-vous à qui vous parlez ?

- Ah l'évêque de Noyon qui vient d'arriver ! Je ne l'avais pas reconnu, c'est vrai qu'ils se ressemblent tous, sont tous habillés pareil ! Eh, tu ne pourrais pas arrêter un peu tes robinets qu'on s'explique un peu, je ne viens pas d'un climat océanique moi !

Médard alla arrêter l'eau et revint vers l'homme qui l'avait interpellé.

- Par charité, et uniquement parce qu'on est au Paradis, je veux bien cesser un instant d'arroser, si vous prenez la peine de vous présenter, je ne parle pas avec n'importe qui moi, on n'est pas sur Terre tout de même...

- On s'écrase mon pote, je suis Barnabé, j'ai été choisi, moi, par le Saint Esprit soi-même, excuse du peu, pas comme certains ici... dont l'auréole est due à une simple vox populi... j'ai plusieurs centaines d'années d'ancienneté de plus que toi dans le métier, et je n'aime pas du tout qu'on vienne flanquer de l'eau partout inutilement, c'est pas écologique, et chez moi, en Palestine, on ne gaspille pas les choses précieuses, juste pour faire de jolis arcs en ciel.

Saint Médard agita sa crosse et sa tiare trembla sur son crâne chauve : mais, mais... mais... balbutia-t-il, tandis qu'un troisième personnage arrivait à grandes enjambées. Barnabé et Médard tournèrent la tête :

- Salut Pierre dit Barnabé, ah là là, les nouveaux, ils se croient tout permis !

- Salut mon vieux Barnabé, tu pourrais quand même soigner ton vocabulaire, si saint Paul t'entendait... bon, alors qu'est-ce qui se passe ici ?

- C'est que, grand saint Pierre, s'écria Médard, il me semblait qu'il fallait organiser un bon système d'arrosage dans cette vallée, si on veut qu'elle reste verte longtemps, donc...

- Ouais l'interrompit Barnabé, en gaspillant l'eau et en enquiquinant les promeneurs qui préfèrent le soleil

- Oui, mais...

- Silence ! Tonna saint Pierre, non mais, vous n'avez pas honte tous les deux, de l'eau, pas d'eau, comme si au Paradis ces choses là étaient importantes ! Bon alors, Médard, ta fête, c'est quand déjà ? Ah oui, le 8 juin, et toi Barnabé, je sais que c'est le 11. Donc, voilà ce que je vous propose à tous les deux : Médard, quand, le jour de ta fête, tu voudras arroser ta vallée, tu pourras le faire, librement, et continuer pendant 40 jours...

- Ah bien ça, c'est le comble l'interrompit Barnabé, pourquoi il aurait le droit de faire ça lui alors que...

- Silence j'ai dit, je disais donc, que Médard peut lancer sa pluie à partir du jour de sa fête et toi, Barnabé, tu as trois jours pour préparer ta riposte, tu es le plus ancien dans la carrière, ce sera ton handicap. Si, au soir du jour de ta fête, tu as réussi à couper tous les robinets ouverts par ton collègue, eh bien, tu auras gagné, il ne pourra plus arroser pendant 40 jours, et tu seras au sec, si tu n'y arrives pas, tant pis pour toi, il enverra toute l'eau qu'il voudra !

Saint Pierre regarda alternativement ses deux confrères en se frottant les mains, voilà leur dit-il, j'ai jugé, je n'y reviendrai pas, donc, maintenant, vous vous le tenez pour dit. Et là-dessus, il fit ostensiblement tinter ses clés et retourna sur son nuage sans se presser.

Médard et Barnabé se regardèrent, médusés.

- Ah là là, soupira Barnabé, le jour où Jésus lui a donné les clés d'ici, même que ça ne me rajeunit pas, il s'est immédiatement pris pour le chef, et du coup, on n'a plus qu'à lui obéir, si c'est pas malheureux...

- C'est vrai ça, et d'abord, ce n'est pas à lui de juger, il y a un spécialiste pour ça, saint Louis, en plus, il est du même pays que moi...

- Mais, Médard, il n'est pas encore né !!

- Ah oui, merde alors.... oh pardon ! Quand on est dans l'éternité, on perd la notion du temps. Bon, alors, dis, mon vieux Barnabé, l'an prochain, comment on s'arrange ?...

Et c'est ainsi que depuis presque cinq cents ans, on connaît le proverbe : "S'il pleut à la St Médard, il pleuvra quarante jours plus tard, à moins que St Barnabé ne lui coupe l'herbe sous les pieds", mais en connaissait-on l'origine ? La voilà dévoilée, et c'est une version parfaitement authentique, puisque ce sont les deux intéressés qui me l'ont racontée, un jour où j'étais allée consulter les archives du Paradis pour.... écrire un article sur Wikipédia !

== Sources d'inspiration ==
* Les Actes des Apôtres - chapitre 15 - auteur : saint Luc
* Le Fleuve de l'éternité - P.J. Farmer

== Les acteurs ==

Saint Barnabé


Saint Médard

Saint Pierre

8 juin 2009

Une foire à tout arrosée


Il ne faisait pas trop mauvais en cette matinée du 7 juin en Normandie, il y avait même quelques rayons de soleil. Certes, il ne faisait pas bien chaud, et il y avait une petite brise pas si douce que ça, mais il paraît que c'était pire plus au sud, même qu'ils avaient de l'eau, eux !!

Donc, les exposants de la foire à tout s'installent, la buvette-merguez-frites aussi, tandis que d'autres s'en vont tenir le bureau de vote toute la journée, puisque c'était jour d'élection.

Et tout à coup, vers le milieu de l'après-midi, un gros nuage noir s'est avancé, précédé de quelques coups de vent qui faisaient s'envoler les choses les plus légères présentées sur les stands. Passera-t-il son chemin ? Hélas non, de grosses gouttes sont tombées, de plus en plus drues, et ce fut la débandade sous ce déluge. Ranger ses affaires, protéger ce qui est fragile, se dépêcher de tout remettre dans paquets et cartons, foncer vers son véhicule... et une fois que tout est rangé, que les exposants sont tous partis, vaincus par la pluie, que les bâches de la buvette ont été repliées, eh bien, le soleil est ressorti, goguenard ! On avait même l'impression qu'il narguait tout le monde en disant "eh, je vous ai bien eus.." !

Avec tout ça, on a vu arriver plein de monde au bureau de vote, enfin, nettement plus que ce que l'on attendait et ce que les sondages promettaient. Donc l'association de la foire à tout et de la pluie au milieu de la journée serait-elle un facteur favorisant l'expression de la démocratie ?

Donc, messieurs les politiques, pour lutter contre l'abstentionnisme, organisez une foire à tout le même jour, ça fait venir du monde, et si les gens s'y attardent un peu trop, envoyez le déluge, ça les fera se réfugier à la Mairie (et voter en attendant l'éclaircie..) ?

6 juin 2009

De quoi a-t-on l'air ?

IRCiens mes frères (et soeurs), avec notre protocole de communication qui a plus de 20 ans ? Non mais franchement, c'est quoi ces internautes qui datent des dinosaures ? C'est que depuis, il y a eu plein d'autres trucs, MSN, et puis les réseaux sociaux, et Twitter, que je n'ai pas encore compris à quoi ça servait :-( déjà que quand je lance Adium, histoire de voir s'il marche toujours, je ne sais plus du tout comment... l'utiliser ! Ce que ça devient compliqué l'informatique mes pauvres gens.

Autrefois, pour discuter, se présenter, rejoindre un groupe, se faire des amis on avait..... les veillées, le bistrot, le bal et la foire ! C'était simple, tout le monde savait faire ! Enfin, malgré leur protocole antédiluvien, les adeptes d'IRC, ont quand même réussi à recréer à la fois les veillées d'antan et le bistrot du coin. Quoi ? Qui a dit la foire aussi ? Meuh non, certains chans sont parfois un peu... animés, c'est tout.

Utilisateurs d'un protocole ou d'un autre de communication, avec webcam ou pas, avec son ou non, est-ce que cette surenchère de moyens améliore les rapports humains, les rend plus fréquents, plus faciles, plus souples, plus fructueux ? Je me le demande ! A voir les engueulades récurrentes sur Wikipédia entre contributeurs mécontents les uns des autres, on pourrait se dire que la facilité et la rapidité suppriment toute réflexion et toute pondération ! Et puis, quand on est tout seul devant son écran, même en discutant avec le monde entier, on reste tout seul non ?

Bon, c'est pas tout ça, comment que ça marche leur ... facebook comme ils disent ?

1 juin 2009

Trésors en péril

Nos églises de campagne recèlent des richesses, qui dorment dans l'ombre, le silence et la poussière. Rares sont les services religieux célébrés dans ces édifices, une messe, de loin en loin, parfois, un baptême ou un mariage, à condition qu'il n'y ait pas trop de monde, mais c'est quasiment tout, et ce n'est pas tous les ans non plus. Alors les statues s'endorment, leur peinture se ternit, les araignées s'installent dans les corniches, les vitraux se couvrent de poussière, jusqu'à ce que de courageuses paroissiennes viennent aérer et nettoyer l'édifice en vue d'un office particulier, ou d'une visite guidée lors de la Journée du Patrimoine.

Donc, ces trésors sont la plupart du temps aussi ignorés qu'invisibles ! C'est bien dommage qu'on ne puisse pas au moins savoir ce que ces pittoresques édifices abritent, et qu'il ne soit pas possible d'aller y voir de plus près.... Seulement voilà, les églises rurales sont hélas la proie des cambrioleurs ; elles sont souvent isolées, le presbytère, quand il y en a un, est abandonné depuis longtemps, la porte est plus ou moins vermoulue, et ensuite, on se demande pourquoi on retrouve pas mal de statuettes et porcelaines religieuses dans les foires à tout.. Si "on" sait qu'il y a quelque chose d'intéressant, "on" va y aller voir de plus près... Donc, pour être tranquille, on reste caché ! Parce que montrer ce que l'on possède suscite des convoitises, et que c'est comme ça qu'on retrouve les serrures forcées, et l'intérieur dévalisé.

Eh bien c'est lamentable, parce que pour se protéger de personnages malveillants, on empêche plein de gens de connaître leur patrimoine, et si plus personne ne peut en profiter, si on est obligé de tout boucler, de ne rien montrer, de tout planquer, eh bien... c'est complètement absurde, exactement comme un tableau de maître rangé dans un coffre au sous-sol d'une banque ! Je sais parfaitement que l'on n'y peut rien, que l'on ne peut pas mettre un vigile devant chaque chapelle, ni tout rassembler dans des musées bunkers, mais je trouve ça infiniment triste... Allez vous n'avez pas tout perdu, voilà un saint qui somnole dans une église, mais je ne vous dirais pas laquelle, on ne sait jamais ...

28 mai 2009

L'atlas de Trudaine


Fort intéressante conférence offerte par le CEV sur l'atlas de Trudaine, une splendide réalisation du XVIIIe siècle : la cartographie des routes royales et de leurs abords.

A une époque où les vues aériennes n'existaient évidemment pas, il fallait faire intervenir ingénieurs et arpenteurs sur le terrain, et dessinateurs ensuite pour peaufiner le document final. C'est ainsi que les planches de l'atlas, en plus de leur intérêt technique et historique, sont de véritables oeuvres d'art.

Et ensuite ? Eh bien, il a fallu attendre presque deux siècles et nos cartes actuelles (Michelin, IGN, etc..) avant de pouvoir disposer de données aussi exhaustives sur le réseau routier, donc, Trudaine, père et fils, n'ont pas travaillé pour rien, ni dans le court terme !

Si vous habitez la région de Vernon, je vous engage à cliquer sur l'image pour l'agrandir.

Le balai wikipédien

Arme, outil, symbole.. de tout administrateur sur Wikipédia, cette distinction qui est plus une charge qu'un honneur, est attribuée à un contributeur qui pose sa candidature à cette fonction, et qui doit est élu par la communauté. L'impétrant annonce cette candidature, rédige une profession de foi expliquant ses motivations, et attend quinze jours que le vote se déroule. Les électeurs ont le choix entre pour, contre, réticences, neutre, et peuvent aussi s'exprimer et poser des questions sur une page de discussion ouverte à cet effet.

Certaines élections sont lumineuses, dans un sens comme dans l'autre d'ailleurs. Dans certains cas, les pour arrivent en rafale dès le scrutin ouvert, et les lauriers pleuvent, rendant les quelques rares éventuelles réticences totalement incongrues. A l'inverse, les pour peuvent arriver lentement, avec parcimonie, assortis de nuances dans le genre pour.. mais.. ou pour.. faible.. tandis que les contre affluent, et que les zones neutre et réticence se remplissent avec souvent des discussions longues et passionnées. Et il y a bien entendu tous les intermédiaires, l'élection tranquille, sans enthousiasme mais sans querelle, l'élection interrompue parce que le candidat comprend vite qu'il ne sera pas élu et se désiste, ou parce qu'il s'agit d'un nouveau, tout juste inscrit, auquel il faut expliquer qu'il manque encore trop de bouteille pour postuler.

Une fois les quinze jours de scrutin écoulés, le candidat est élu, ou pas, la décision et l'annonce en revenant aux bureaucrates.

Et après ? Normalement, le nouvel administrateur se met au travail, certains sont très actifs dans certaines tâches précises, d'autres très techniques, d'autres plus polyvalents.. ce qui est plus surprenant, c'est que des personnes qui se sont présentées, et qui ont été très justement élues, disparaîssent très vite après, alors qu'ils étaient si actifs avant ! On a l'impression qu'une fois ce grade acquis, alors qu'ils le réclamaient à grand cris, eh bien, ils n'ont plus l'envie ou l'utilité des outils qu'ils souhaitaient avoir. Plus surprenant encore, on peut parfois constater que certains candidats dont l'élection n'a pas abouti alors qu'ils disaient vouloir lutter âprement contre les vandalismes en tous genre, devenir des parangons de l'angélisme et lutter contre.... les pourfendeurs de vandales et pour.... le maintien de n'importe quel article ! C'est "faites ce que je fais, mais ne faites pas ce que j'ai dit " ?

Dans leur grande majorité toutefois, les administrateurs font très sérieusement et très régulièrement leur travail, souvent bien ingrat (ils sont en première ligne pour se faire engueuler), même ceux dans mon genre qui ne comprennent pas grand chose aux trucs techniques mais passent quand même scrupuleusement le balais tous les jours !! Plus souvent que dans ma maison en tous cas !

Deux perles en conclusion (qu'il vaut mieux lire à haute voix pour les comprendre) :

"être piliticien ce pas être un grand fondeteur mais ce aime ces propre peuple"

"véhécules : l'hornet est un vaisseau spatiale qui a des lazere"

24 mai 2009

The Old faithful


Pour le simple plaisir de voir (et revoir) les images du plus populaire des geysers du parc de Yellowstone, crachant bien haut son eau chaude à heure fixe, pour la plus grande joie des touristes qui se précipitent pour l'admirer. Mais lui, il s'en contrefiche des touristes, il érupte, souffle et crache qu'on le regarde ou pas, même en plein hiver, quand le parc de Yellowstone est enfoui sous la neige (*), imperturbable. Seuls les tremblements de terre font varier de quelques minutes sa régularité, mais que sont quelques minutes quand on est là depuis si longtemps et qu'on a l'éternité géologique devant soi ?

(*) Il y en a souvent et longtemps de la neige, à cet endroit qui est à plus de 2000m, j'y suis allée deux fois, en avril-mai, et les deux fois, j'étais dans et sous la neige...

21 mai 2009

Images étranges

Il arrive que l'on soit surpris pas ses propres photos, parce que le résultat est étrange alors qu'on n'avait pas la moindre intention d'obtenir un effet particulier, à tel point qu'on se dit "tiens, si j'avais voulu faire ça, je n'y serais pas arrivé" !

Deux exemples :

Quelle est cette sculpture moderne ? Ou ce vaisseau spatial ? C'est le voile en teflon de l'arche de la Défense, qui, vu sous cet angle, ressemble à un objet non identifié..

Et cette bizarre manipulation/composition d'image ? Seulement une vitrine du Trésor de Notre-Dame de Paris, avec deux statues reliquaires de Sainte Barbe et Saint Roch qui, vues sous cet angle, semblent vouloir partir ensemble en goguette tandis que les reflets des vitraux ont l'air de flotter de manière un peu surréaliste !

Comme quoi, on n'a pas toujours besoin de Gimp pour faire des images.... insolites !

Avec un clin d'oeil affectueux et admiratif à ces pages et à leur auteur.

20 mai 2009

Visite à de vieux amis

Tout en haut de la Grande Arche de la Défense, monument moderne et emblématique de ce quartier de Paris, se trouve un petit musée de l'informatique où on a plaisir à retrouver ses vieux amis d'il y a... plus de vingt ans maintenant. Dans les années quatre-vingt, quand le grand public découvrait le micro-ordinateur, le BASIC, les premiers jeux, et les premières revues spécialisées qu'on lisait avec avidité.

Donc, on salue toutes ces machines, bien sûr tout particulièrement l'Amstrad CPC 464, et les doigts me démangent de "press REC and PLAY then any key" pour lancer Amsword, ou Sorcery ! Découverte d'un monde nouveau, d'idées et de choses encore inconnues la veille, tout un univers aussi prenant qu'addictif. D'ailleurs .... eh bien, je fais quoi, là, devant mon écran ? Bon, ce n'est pas le même qu'il y a un quart de siècle, bien des machines se sont succédées sur mon bureau (ou sur mes genoux) depuis l'Amstrad, tant de choses sont différentes, ce qui fascinait -- comme par exemple des disquettes d'1 Mo 44, sur lesquelles on ne pourrait plus mettre la moindre photo sortie d'un APN -- fait sourire aujourd'hui !

Alors, quand on voit les minuscules écrans des portables de l'époque (qui pesaient quand même entre 7 et 10 kgs), dont les prix les mettaient bien loin du marché grand public ; quand on observe la multiplicité des petites machines familiales (et leur totale incompatibilité entre elles), toutes disparues depuis sans descendance directe ; quand on réalise que ces quelques centimètres cubes de plastique ont su générer une passion aussi envahissante qu'épanouissante, eh bien, on va leur rendre visite avec nostalgie, certes, mais surtout avec reconnaissance !


Le fameux Pet de Commodore

Oric I

M05

Amstrad CPC 464

18 mai 2009

Ah le beau phishing !

J'ai reçu un superbe mail envoyé par Monsieur Raphael Faure, du Service Orange Internet, me disant qu'une adresse IP avait essayé d'accéder à mon compte personnel, et qu'il me fallait donc venir très vite remettre à jour mes informations personnelles, que je n'avais que 24h pour le faire, que sinon mon compte serait supprimé.... Oh, là là, mais c'est 'achement grave, fallait aussi que je clique sur un lien pour confirmer mon adresse mail..... Jusque là, c'est encore à peu près crédible, quoique.. si mon fournisseur d'accès est bien Orange, le compte principal n'est pas à mon nom, et je n'ai pas d'adresse mail Orange. Par contre, ensuite, ça se gâte vraiment. La phrase suivante dit que :

Nous avons demandé quelques renseignements complémentaires, ce qui va être le cadre de processus d'ouverture de session sécurisé. Ces informations complémentaires seront posées lors de votre connexion avenir pour la sécurité, s'il vous plaît fournir toutes les informations sur ces complètement et correctement autrement pour des raisons de sécurité ,nous devons fermer votre compte temporairement.

Et voilà, comment toute cette belle mécanique est ruinée par une mauvaise traduction automatique ! Tout de même, quand on veut essayer de réussir une escroquerie, on s'applique un peu plus, on trouve quelqu'un susceptible de traduire trois lignes en français administratif ordinaire, plutôt que de tenter d'appâter le chaland avec du charabia incompréhensible qui va immédiatement lui mettre la puce à l'oreille (qui a dit que j'avais encore des illusions ?). Voilà bien un truc fait à la va vite ; tiens, je me demande si ça ne serait pas un moyen de faire peur aux gens qui ont plus ou moins bien assimilé les arcanes de la loi HADOPI... se faire passer pour un un FAI surveillant les agissements d'une IP... simple hypothèse, sans doute trop machiavélique !

17 mai 2009

Il est né !

Non, pas le Divin Enfant, c'est pas la saison, je veux parler du site Internet du village. En projet depuis plusieurs mois, en chantier depuis quelques semaines, il a officiellement débarqué sur la toile depuis une petite huitaine. Pour l'instant, le référencement est en cours, et l'information des habitants aussi, à commencer par les collègues du Conseil ! Et ensuite, qu'est-ce qui va se passer ? Déjà, les admins étant loin de tout maîtriser, il pourrait y avoir quelques balbutiements dans la mise en oeuvre et le remplissage progressif des différents modules prévus, et quid des réactions des visiteurs/utilisateurs/contributeurs ? Quelques hypothèses ?

- Bof, ouais..
- Bien, une excellente chose
- J'ai pas Internet, m'intéresse pas
- Alors maintenant il faut que.. et que... et que.... et tout de suite !
- Pourquoi il y a ça et pas ça, hein ?
- Ah enfin, depuis le temps qu'on attendait
- Si vous croyez qu'avec le débit que j'ai...
- Quel bon travail ! Bravo
- J'y comprends rien, comment ça marche ce truc ?
- C'est quoi une... adresse ... web ? Faut taper ça où ?
- C'est rudement bien !
- C'est rudement bien.. mais...
- Et en attendant, mon trottoir est toujours plein de trous
- etc.....

En tant que responsable de ce projet, et administrateur-chef (on se marre... au pays des aveugles...), je ne peux pas vraiment avoir une vision objective et impartiale de la chose. Pour l'instant, c'est parti, c'est lancé, on verra dans quelques mois l'impact et l'évolution de ces pages. Bon vent !

13 mai 2009

On inaugure... les chrysanthèmes !

Parmi les diverses tâches de l'élu local de base, surtout celui qui, ne travaillant plus, a plus de disponibilités horaires que d'autres, il y a les diverses inaugurations, surtout celles organisées par la communauté d'agglomération, dont les compétences sont nombreuses. Et c'est loin d'être un travail désagréable ! On inaugure ainsi la saison touristique, un musée qui vient d'ouvrir, la toute nouvelle piste d'athlétisme d'un stade, les lieux variant bien entendu avec la commission dont on fait partie. Evidemment, inaugurer un musée ou être convié à un concert est plus gratifiant que s'extasier sur les qualités techniques d'une station d'épuration ou sur les fonctionnalités de la déchetterie !

Le rituel est assez semblable dans tous les cas : on arrive, on serre des mains ou on s'embrasse, c'est selon, on échange quelques paroles le temps que tout le monde se rassemble, on fait le tour des réalisations, puis viennent les discours, les plus courts étant les meilleurs, ensuite, c'est soit le cocktail soit le pot de l'amitié. A ce stade, tout dépend de qui invite et pour quoi ! Le cocktail comprendra du Champagne (en plus des jus de fruits) et des canapés, voire des trucs chauds et des trucs sucrés pour finir ; le pot de l'amitié sera composé de cidre et de cacahuètes/chips...

N'allez toutefois pas croire qu'on ne fasse que boire et se congratuler dans les instances locales, il arrive aussi qu'on y travaille. Certaines réunions commencent à 18h pour se terminer aux environs de minuit, et là, il n'y a jamais de pot, ni pendant, ni après !

L'inauguration de la piste d'athlétisme du stade de Pacy-Ménilles

On coupe le ruban

Le Président fait un discours

On boit un coup ! 

5 mai 2009

Oh qu'il est mignon...

Dans le but d'acheter une simple plante, je me suis rendue dans la jardinerie locale. Attirée par les cris plutôt discordants des volatiles, la curiosité m'a amenée vers l'animalerie. C'est vrai que les perroquets et autres animaux à plumes menaient grand tapage, mais du côté des petits mammifères et surtout des poissons, c'était plus tranquille.

Il y avait aussi une importante collection de reptiles, à tel point qu'on se serait cru dans un musée zoologique.

Qui diable peut avoir envie d'avoir un lézard chez lui, un serpent ou un iguane ? En plus de la répulsion que l'on peut ressentir, mais je sais qu'elle est subjective, ce sont des animaux totalement léthargiques, qui bougent à peine et peu souvent, donc, l'observation n'est pas fort intéressante, en plus, c'est très cher comme bestiole, et sans doute assez difficile à soigner (une panne de courant coupant le chauffage du terrarium, et c'est fini..). Sans doute n'est-ce pas pour tenir compagnie, ou pour apporter de l'affection à l'humain qui l'achète, alors pourquoi ? L'originalité par rapport à un aquarium de poissons exotiques ? Une certaine forme de provocation, de snobisme ? Un intérêt scientifique ? Je faisais bien des cultures d'infusoires à une époque.. mais c'était moins cher ! Il y a forcément un marché si j'en juge par le nombre de spécimens présentés à la vente. Mais ça me laisse perplexe !

Il y avait par exemple un superbe iguane rouge, d'une trentaine de centimètres de long, affalé sur une branche, qui me regardait avec son petit oeil tout rond. Il était superbe, avec ses excroissances d'une couleur étrange et son aspect de dinosaure miniature (en fait, ces animaux-là, ça peut dépasser 1m de long...), tiens, je l'aurais bien acheté.... mais en porcelaine !!

Je veux un livre !

Contrairement à ce que le billet précédent pourrait laisser penser, il n'y a pas que des articles stupides sur Wikipédia, heureusement, certains sont au contraire passionnants, bien faits, bien documentés, parfaitement illustrés, et grâce à eux, il est possible de découvrir ou d'approfondir beaucoup de sujets.

Seulement, je ne suis pas d'une génération qui est née avec un écran devant les yeux, mais plutôt avec du papier imprimé. Et il m'est pénible de lire longuement verticalement, même sur le meilleur écran possible. Alors, imprimer un article ? Oui, c'est tout à fait possible ponctuellement, mais s'il y en a plusieurs, on se retrouve avec une liasse de feuilles volantes pas vraiment facile à manipuler, et rapidement, en l'absence de structure et de table des matières, on ne s'y retrouve plus.

Eh bien, la solution existe. Allez donc sur la page d'accueil de Wikipédia , à gauche, il y a une rubrique qui s'intitule "créer un livre". On peut ainsi, avec une interface toute simple, rassembler plusieurs articles que l'on souhaite associer pour les regrouper. J'ai ainsi choisi les 14 articles parlant du métro de Paris qui sont tous aussi bien faits que fort détaillés. Une fois cette sélection effectuée, on peut les classer dans l'ordre que l'on veut et ensuite, on a deux possibilités, soit convertir le tout en .pdf et les imprimer sur son imprimante personnelle, soit commander la confection d'un livre reliant tous les articles choisis sous forme de livre normal.

Cette dernière solution est bien entendu payante, le prix étant proportionnel à la quantité de pages imprimées, mais les tarifs sont tout à fait raisonnables, sachant qu'imprimer 200 pages ou plus en 21x29.7 à partir d'un .pdf, et les relier ensuite pour ne pas perdre de page, ça a aussi un coût, et c'est moins commode à glisser dans son sac qu'un volume relié au format A5. Et puis, la reproduction numérique est faite avec LaTeX, alors....

L'illustration de ce billet provient de cette page

3 mai 2009

N'hésitez pas ! Ou les dérives de l'angélisme

N'hésitez pas ! C'est le slogan de Wikipédia pour inciter tout un chacun à contribuer à l'encyclopédie libre, et à apporter sa petite ou plus grosse pierre au formidable édifice qu'est ce projet. Quelle belle idée c'était ! Pouvoir être un acteur de ce web que beaucoup n'avaient découvert que depuis peu, et de pouvoir enfin "agir" sur des pages habituellement statiques. Mais, c'était en 2001.... et maintenant ?

Maintenant, n'importe qui peut s'exprimer sur Internet, on ne compte plus les forums, les blogs, les tribunes, les différents chats et autres groupes de discussion, les réseaux sociaux, tous endroits où l'on peut très facilement utiliser son clavier pour raconter sa vie, insulter son voisin dans le plus parfait anonymat, exposer au monde entier ses théories novatrices, faire connaître sa petite entreprise, crier à la terre entière que l'on est très amoureux de xxx, etc...

Et bien entendu, sur Wikipédia, où cette interaction est à la base de la construction de l'encyclopédie, nul ne s'en prive, et on se demande si en insistant sur le dogme "N'hésitez pas à modifier les articles !" on n'a pas ouvert une sacrée boîte de Pandore dont on ne maîtrise pas encore sans doute tous les effets pervers.

Pervers ? Voilà le mot qu'il ne fallait pas dire... c'est l'expression d'un point de vue qui est très loin de faire l'unanimité ! Comment ça, empêcher les gens de s'exprimer ? Estimer qu'un catcheur (chanteur, écrivain en devenir, écolier, etc...) n'est pas encyclopédique, même s'il est écrit en charabia, alors que l'article pourrait être amélioré ultérieurement, et que ce n'est pas la faute du pauvre contributeur s'il ne maîtrise pas très bien les finesses de la langue française ? Pire encore, faire remarquer par un bandeau anonyme qu'écrire "va te faire foutre sale con" est incorrect vis-à-vis de l'auteur de cette sentence (il s'amusait, il s'est juste trompé et a cliqué trop vite), et qu'il faudrait une explication personnalisée, sinon, le contributeur risque de se décourager irrémédiablement, et ne plus revenir....

De moins en moins de contributeurs ? Ou plutôt sont-ils de moins en moins bonne qualité ? Ouvrir la porte à tout un chacun, en le laissant dire et faire n'importe quoi ne va-t-il pas à l'encontre de la crédibilité et du sérieux justement du projet ? Va-t-on attirer des personnalités pointues dans des domaines rares en mettant leurs productions sur le même pied d'égalité que les balbutiements charabiesques concernant un obscur participant de télé-réalité ?

Maintenir une cohérence encyclopédique au projet, traquer les vandalismes grossiers, expliquer longuement leurs erreurs aux contributeurs maladroits, discuter patiemment avec les malveillants de tout acabit, nécessite de nombreux bras, beaucoup d'énergie, et suscite rapidement un profond découragement devant ce rocher de Sisyphe qui redescend dès qu'il est arrivé en haut !!

Il est étrange de constater d'ailleurs que ceux qui sont les plus enclins à l'indulgence, qui réclament des explications personnalisées, qui prônent le dialogue permanent et patient, qui estiment que tout sujet est encyclopédique, qu'il ne faut surtout pas supprimer le moindre article, même indigent, qu'on doit accueillir gentiment les nouveaux, même ceux qui vandalisent d'emblée, mettent souvent beaucoup plus d'ardeur, voire de hargne, à vilipender le contributeur qui fait un ménage laborieux et déprimant qu'à faire de la pédagogie patiente auprès des nouveaux... Sans doute agissent-ils ainsi au nom de la sacro-sainte liberté d'expression ?

Il y a toujours eu des gens chez lesquels l'idéologie dominait tout, et masquait d'un voile aussi solide qu'opaque l'observation de la toute bête réalité quotidienne. Des gens comme ça, on en voit souvent, et pas seulement sur Wikipédia, tiens, en période électorale, on en voit même partout !!!

1 mai 2009

Picasa, Flickr et les autres

Ayant découvert que mon modeste appareil photo me permettait de faire d'assez jolies photos de fleurs (enfin, je les trouve jolies..) et que la matière première ne manquait pas dans ma verte campagne, je me suis demandé ce que j'allais faire de ces images et surtout comment j'allais faire pour les montrer à mes petits camarades. Je maintiens déjà trois sites web et un blog, mais ce dernier n'est pas vraiment adapté pour faire une galerie de photos. Quant à mon espace chez Free, qui héberge déjà les notules des livres lus, les images Gimp et POV, les photos des diverses manifestations publiques auxquelles je participe, certes, je n'y manque pas de place, mais par flemme j'utilise toujours la même feuille de style et toujours par flemme, je ne suis pas très motivée pour me plonger à nouveau dans les subtilités des CSS. Donc, je cherchais une autre solution.

Des sites pour héberger des photos, ça ne manque pas, il suffit de regarder autour de soi, Picasa, Flickr, sans oublier les multiples scripts existants et utilisables dans ce but et les moteurs de blog spécialement dédiés à ce genre de présentation. Les images de l'atelier Gimp sont sur Flickr ? Alors, si on allait voir par là ? Mais c'est que c'est tout simple ! La galerie est créée en quelques clics, le téléchargement des photos souhaitées aussi, le mode diaporama est pratique et convivial, c'est exactement ce que je voulais, sans efforts, ni profondes réflexions, ni longues lectures de docs absconses ! Plus partisan du moindre effort tu meurs, je sais....

Alors, si vous voulez aller voir cette galerie toute nouvelle, c'est par ICI .

Par contre le brin de muguet que j'ai le plaisir de vous offrir en ce jour dédié, il ne vient ni de mon jardin, ni de mon environnement proche... désolée.

27 avr. 2009

La SNCF et les besoins physiologiques

L'être humain est ainsi conçu qu'il doit satisfaire à des besoins physiologiques dus à sa nature humaine justement, et que ceux-ci ne peuvent pas l'être n'importe où, n'importe comment. Si on peut calmer une petite faim en marchant dans la rue, il est très difficile, surtout pour un humain femelle, de ... faire pipi n'importe où !

Mais c'est difficile aussi ailleurs que dans la rue, tiens, par exemple, dans une gare. Notre chère gare Saint-Lazare, en réfection depuis 2003 et jusqu'en .... 2010 si tout va bien, il y avait, avant les travaux, trois lieux d'aisance, à des prix prohibitifs d'ailleurs, mais attention, fallait pas avoir envie après 21h pour l'un et 22h pour l'autre, c'était fermé, alors ceux qui prenaient les derniers trains, soit ils se tortillaient, soit ils cherchaient refuge dans les bistrots voisins. Pendant les travaux, c'est pire, puisque il n'y a plus du tout de WC disponibles.... Donc, on s'abstient !

Saint-Lazare est une exception ? Que nenni ! Hier dimanche, à la gare d'Orléans, qui n'est quand même pas une petite bourgade de la France profonde, quand, traversant un batiment de style très futuriste, tout neuf et pas tout à fait fini, j'ai eu l'étrange idée de demander à l'accueil où se trouvaient les "commodités", il m'a été répondu que le dimanche, c'était fermé ! Donc, le dimanche, il est interdit d'avoir envie de faire pipi quand on attend son train dans la cité de Jeanne d'Arc (les saints avaient-ils des besoins physiologiques ?).

J'avoue quand même que je n'ai pas fait de statistiques précises sur les toilettes de toutes les gares de France, il paraît que ça s'est amélioré depuis l'état immonde de celles de la gare de Nîmes autrefois, et que les gares ne sont pas les seules à manquer de ce genre de service, pourtant indispensable. Les toilettes publiques sont une rareté dans notre pays (le village de Giverny, qui accueille 450 000 visiteurs par an n'en a pas..), heureusement que les cafés sont là ! Mais, pour en bénéficier, il faut consommer une boisson, donc, ça devient un cercle vicieux, on boit... donc.... enfin, vous voyez la suite !

Bon, pour élever le débat et sortir de ces élucubrations scatologiques, je vous offre un narcisse virginal qui vient tout juste de s'ébrouer de la dernière averse.

23 avr. 2009

Le chanteur nocturne

Fin avril début mai, dans le silence de la campagne, peu après minuit, on entend un chant magnifique et varié, c'est le rossignol, tout seul, dont la voix résonne et occupe tout l'espace.

Tout petit oiseau, à plumes brunes sans éclat, on se demande comment une telle puissance sonore peut sortir du minuscule gosier d'une bestiole de 20 grammes !

Contrairement au pinson qui chante toujours le même air, ou au merle dont les vocalises ne sont pas très variées, le rossignol a un registre très étendu, allant de sons graves à des trilles aigus, en passant par d'étranges sons flûtés tenus très longtemps (quel souffle !), et ce ne sont jamais les mêmes sonorités, ni la même séquence, ni les mêmes nuances.

Le concert nocturne dure ainsi plusieurs heures, le rossignol, qui a une aire de nidification assez vaste n'a pas de concurrent proche, et ce chant solitaire en est d'autant plus suprenant. Quand on a la chance d'avoir un rossignol qui a élu domicile pas loin de chez soi, il faut en profiter, ça ne dure pas très longtemps, dès la fin du mois de mai, c'est terminé... jusqu'à l'année suivante.

19 avr. 2009

Qu'elle était verte ma vallée

Photo prise ce jour, vers 20h, (non retouchée) alors qu'on sortait tout juste du nuage qui avait tout envahi depuis plusieurs jours. Faut se dépêcher, on voit encore la rivière, bientôt, quand tous les arbres auront mis leurs feuilles, on ne la verra plus.


Tous les tons de vert....

17 avr. 2009

Le français tel qu'on.. l'écrit !

Ou nouvelles perles wikipédiennes.

La langue française est difficile, c'est vrai, et certains ont bien du mal à en maîtriser les bases, ce qui fait parfois des trucs plutôt drôles, comme cette citation :

La Rhodia, ancien trés haut site industriel de la ville, est devenu une usine désinféctée

Les articles sur le catch font le désespoir de certains contributeurs/lecteurs/voire administrateurs de Wikipédia, par leur style qui n'a d'égal que l'indigence de leur fond. En voilà un exemple (hélas parmi de très nombreux autres) :

après Velocity est abondoné il devient Commente pour Heat.
il a Commente avec Jonathan Coachman de 2006 a 2007.
et après il a Commente Jack Korpela de 2007 a 2008.
après Heat a était aussi abandonné pare la WWE.

Quant au rap, qui est certainement une forme exceptionnelle de musique, avec des paroles aussi philosophiques que profondes, quand je lis ça, je me dis que ce n'est pas étonnant que j'ai moins de difficultés à écouter Don Giovanni de Mozart que les oeuvres de NTM !

salut je doit vous parler du rap sertainne panse que ses selement des parole violent5e mes ses pluse une fason de sexprimer enver le monde. comme sertain rapeuure on peur de sexprimer a cause de la lois mes la réaliter ses la réaliter mes je doit dire, respecter les personne qui aimes cette musique urbainne. Le rap ou le hip hop est bla musique la plus vendu pour linstan. sertain rapeur on vécu dans la pauvreter. acause de la violence est le racisme mes surtou acause de la violence de la droguye est plus. je doit dire que moi je les respecte car jécoute cette sorte de musique comme manu militari. 50 cent. taktika.83 . il faut se rendre compte de leur éreure mes il faut savoire ses quoi la vrais nature pour dire que cette musique est violente. alors avnt de dire que le rap ses la vilence que sela représente. Merci.

Et une petite dernière pour la route :

personne connu as fait le dakar et passer par la tunisie et le maroc puis paris cette personne a reparer plus de 200 vehicule de toute sorte moto, voiture, etc...

14 avr. 2009

Des fonctionnalités inutilisées

Avec un APN ordinaire (le mien va sur ses 4 ans), on fait tout plein de photos, des réussies, des loupées, des moches, des jolies, mais quand on n'est pas un expert, on le laisse en mode automatique, avec la résolution choisie au départ. Comme on ne se préoccupe de rien ensuite, on oublie totalement les features incluses dans ces condensés l'électronique qui savent faire, à l'instar des téléphones mobiles, beaucoup plus de choses que ce qu'on leur demande.

Autant les manipulations d'images, photo noir et blanc, sépia, adoucissements divers, variations sur les couleurs, etc.. me semblent bien mieux mises en oeuvre par The Gimp, autant d'autres fonctions peuvent être intéressantes. Par exemple, de simples fleurs sauvages dans le jardin, en mode macro photo, avec du flou artistique derrière, c'est pas mal non ? Et puis, il n'y aucune raison qu'il n'y ait que Smeagoogle qui ait l'exclusivité de ce genre de choses, ah mais !!!



13 avr. 2009

Suite du billet précédent...

C'est difficile de trouver le prestataire qui convienne, mais une fois choisi, les choses sérieuses commencent et le plus difficile est encore à venir !

Donc, on reçoit un squelette conforme aux besoins d'une commune de la taille de la nôtre, qu'il va falloir alimenter avec nos propres données. Pour ça, il y a une interface administrateur, et un épais mode d'emploi. Mais...

D'abord, il faut comprendre la philosophie de la chose, se mettre dans la peau (la tête plutôt) du concepteur, saisir dans quel sens, quel ordre, il faut prendre les choses, qu'est-ce qui est sensé aller dans quoi, quelle rubrique correspond à quel affichage, comment il faut comprendre le vocabulaire employé, l'arborescence utilisée, piger les différences entre ce qu'on voit à l'écran et ce qui est expliqué dans la brochure, sachant que cette dernière a toujours un métro de retard par rapport au reste... Et un squelette, c'est rigide, donc faut s'adapter, mais surtout apprendre comment tout ça s'articule, parce que ce n'est pas un blog, où les articles s'empilent les uns au-dessus des autres, bêtement.

Ensuite, il faut réfléchir (comme si on ne s'était pas déjà assez pris la tête avant..) pour savoir où mettre tel article, si telle info va bien dans telle rubrique ou serait mieux ailleurs, s'il faut créer une nouvelle rubrique, comment rédiger ceci, illustrer celà, alors qu'on patouille encore pas mal et que le rendement est au stade de l'apprentissage laborieux.

Enfin, il faut faire les différentes saisies, sans laisser d'énormes fautes d'orthographe (des petites non plus d'ailleurs), sans rien oublier, sans vexer l'association machin ni le rédacteur truc, en vérifiant la validité des liens et des numéros de téléphone, le tout en utilisant une interface de saisie qui ne correspond jamais vraiment à ce dont on a l'habitude et dont on maîtrise mal les seuls paramètres autorisés.

Donc, les premiers jours sont faits de grosses prises de tête, d'inquiétudes en tous genres (comment diable je fais pour effacer ce truc ?) et de perplexité (Où est passé ce machin ?) !! Et qu'est-ce que ça sera quand il faudra expliquer aux autres comment ça marche, ou quand les usagers voudront tel bidule en plus, en moins, d'une autre couleur, à gauche ou à droite... alors qu'on aura encore bien du mal à s'y retrouver soi-même ?

Rendez-vous dans quelques mois, on verra bien où on en sera !

...mode dinosaure on...
Tout de même, ces interfaces graphiques, ces trucs faits soi-disant pour que n'importe qui puisse les utiliser, c'est rudement compliqué ! Un bon éditeur de texte (par exemple Emacs...), un bouquin d'html/css(*) pour les détails de syntaxe oubliés, on fait ce qu'on veut, comme on veut, où on veut, on angoisse moins et on perd moins de temps... !!
...mode dinosaure off...

* de php/javascript pour les plus intelligents....

7 avr. 2009

Un choix difficile

Dans le cadre de la recherche d'un prestataire pour le site Internet de la Mairie, la Commission ad hoc en avait retenu six. Restait à éplucher leurs propositions en lisant les docs et en allant sur leurs sites pour y chercher des précisions et demander des devis.

Le premier a été éliminé d'emblée, ce qu'il proposait, pour une somme rondelette, et qu'il montrait sur son site, ressemblait à ce que je savais faire il y a 10 ans... depuis, j'ai évolué, mais pas lui, ce qui est dommage pour quelqu'un qui se dit professionnel de la chose.

Le second était très flou dans ses offres, très cher, et pas du tout spécialisé dans ce que nous souhaitions.

Le troisième avait, sur son site web, un formulaire de demande de renseignements qui ne fonctionnait pas ! Ils avaient tout simplement oublié le bouton "envoyer".... ça fait désordre quand même. Je leur téléphone, ils me promettent de m'envoyer la documentation demandée, et je n'ai jamais rien reçu !

Le quatrième avait bien un bouton "envoyer" qui fonctionnait, mais ils n'ont jamais répondu..

Le cinquième avait un site très clean, le mail de réponse est arrivée par retour, le monsieur s'est déplacé en personne, a longuement discuté et expliqué, a promis un dossier détaillé qui est effectivement arrivé trois jours après, mais, le site démo qu'il indiquait était inaccessible... ce qui la fout mal quand même, sans parler des outils utilisés qui ne m'inspiraient que très moyennement.

Le sixième a répondu immédiatement, une charmante dame m'a téléphoné, et a envoyé dans la foulée un dossier précis et complet, qui correspondait exactement à ce que nous attendions.

Alors, qui va gagner ? Même si j'ai déjà une petite idée... m'enfin, on voit quand même de tout dans ce métier ! En fait, n'importe qui peut se déclarer Webmestre, Webdesigner, Webconcepteur et j'en passe, et dans le lot, beaucoup sont sérieux et compétents, mais il y en a d'autres qui sont capables de proposer n'importe quoi à des gens qui y connaissent encore moins qu'eux. Enfin, ça doit être la même chose dans bien d'autres domaines....

5 avr. 2009

Les hirondelles sont arrivées

On les entend piailler dans le ciel avant même de voir des flèches noires qui s'entrecroisent. Il y en aurait moins qu'avant, paraît-il, parce qu'avec les pesticides, il y a moins d'insectes à manger, c'est bien possible, par contre, ce que j'ai remarqué, c'est que leur habitat est devenu de plus en plus urbain : on ne rencontre quasiment plus d'hirondelles en rase campagne, elles sont toutes rassemblées là où il y a des maisons habitées, plusieurs maisons, pas une toute seule au milieu de son pré, de préférence avec des fils électriques à proximité... à tel point qu'on se demande comment faisaient les hirondelles avant l'apparition de l'homme, sur quoi se rassemblaient-elles ? Où nichaient-elles quand l'homme ne construisait pas encore de maisons ? Dans les anfractuosités de rochers ou de falaises je suppose ?

A défaut de pouvoir illustrer ce court billet avec une photo d'hirondelle (ces trucs là, c'est tout petit et ça va beaucoup trop vite, déjà que j'avais du mal avec les imposantes cigognes marocaines..), voilà un autre signe du printemps, l'éclosion des fleurs de magnolia !

3 avr. 2009

De retour du Salon


Le Salon Solutions Linux s'est déroulé du 31 mars au 2 avril, cette année à la Porte de Versailles. Bien sûr que Léa-Linux y était avec ses deux piliers, et quelques autres dont l'aide a été bien appréciée. Toujours aussi sympa cette rencontre des acteurs du Libre, où l'on retrouve les mêmes gens, dans une ambiance décontractée, où tout le monde se connaît, s'embrasse, se chambre, est tout heureux de discuter, de troller, de se raconter ses dernières trouvailles. On y croise des wikipédiens qui ont, eux-aussi, plusieurs casquettes...

Il y a toujours une grande partie professionnelle, et, rassemblé, le Village des associations. Habituellement, chez les premiers, on voit du beau monde, costard cravate, jeunes hôtesses élégantes, tables avec Champagne et petits fours, stands impeccables, tandis que chez les seconds, ça va du foutoir sur le stand, avec câbles emmêlés autour des canettes de bière, tracts qui tiennent avec des bouts de scotch, échanges de T-shirts, saucissons, jusqu'au sérieux presque professionnel et à l'enthousiasme communicatif. Cette année, cette différence était nettement moins visible, les stands professionnels étaient très fréquentés, très vivants, tandis que le village était plus calme que les années précédentes, enfin, sauf au niveau de GCU, comme d'habitude ! Nous nous demandions si les jeunes geeks n'avaient pas été embauchés par les grosses boîtes, ou si, plus généralement, la notion et l'utilisation de Logiciels Libres n'étaient pas devenues des choses tout à fait intégrées dans le monde de l'entreprise, dépassant le cadre de personnages aussi géniaux que déconneurs, et adoucissant nettement la fracture entre le geek tout seul devant son ordi avec sa bière et sa pizza, et la grosse entreprise.

En tous cas, si on a beaucoup de plaisir à retrouver des personnes que l'on ne voit pas souvent, ou à découvrir des gens avec lesquels on discute virtuellement sans les connaître, ce genre d'exercice est épuisant ! Entre la foule, le bruit, les trajets, les sandwichs avalés sur le pouce, le plus difficile est d'éviter de s'endormir dans le train du retour....

Si vous voulez voir quelques photos, c'est ICI.

29 mars 2009

Violettes

Quelques violettes sauvages, en lisière d'un pré, qui essayaient de se dresser pour capter les pâles rayons de soleil de ce début de printemps, en poussant feuilles mortes, herbes sèches et brindilles.