31 août 2008

Les foires à tout

Une manifestation bien connue de nos villages ! De Pâques à octobre, il n'y a pas de dimanche où, dans un périmètre de quelques kilomètres de chez soi, il n'y en ait pas une d'organisée. Des très grandes, avec plein d'exposants et de nombreux visiteurs, des toutes petites, qui s'installent dans un pré, il y a le choix. Et même si on n'y trouve plus guère de choses intéressantes, les brocanteurs professionnels ont depuis bien longtemps appris à récupérer très tôt le matin ce qui pouvait être vendable à bon prix, elles représentent une agréable promenade, au milieu des fouillasseries diverses : jouets, vêtements, vieux bouquins dépenaillés, ferrailles, vaisselle ordinaire, meubles bancals, objets de plus ou moins bon goût... Il est loin le temps où j'y trouvais des statuettes de saints en vrai biscuit vendues au prix du plâtre, mais il est bien rare qu'on en revienne sans rien dans les mains, ne serait-ce qu'un livre de poche !

Et ce n'est pas qu'un phénomène français, aux Etats-Unis, j'ai souvent traversé des flea markets, ou passé devant un garage sale, qui ne veut absolument pas dire que le propriétaire n'avait pas fait le ménage... !


Voilà quelques vues de la foire à tout de La Chapelle Réanville, je ne sais pas si l'exposant qui proposait sa belle-mère en l'état aura trouvé preneur avant la fin de la journée.

27 août 2008

Transmissions modernes

Laissons de côté les transmissions par mail, IRC, IM et similaires, pour parler de moyens plus antiques, le téléphone par exemple. Par téléphone, on peut envoyer des SMS, ces petits messages écrits, en français exotique parfois chez certains, quand on a quelque chose à dire à quelqu'un, c'est facile, rapide, etc...

Facile, certes, surtout quand le téléphone dispose d'un vrai clavier, comme le Tréo, et permet d'écrire en français correct, avec accents et ponctuation, mais rapide ? Là, c'est moins sûr. Témoin l'anecdote suivante :

Un beau jour, à 11h30 du matin, je décide d'envoyer un SMS à un ami à qui j'avais promis d'apporter une information spécifique. Je rédige mon petit texte, l'envoie, Monsieur SFR m'annonce que le message est envoyé, et je vaque à d'autres occupations, persuadée que mon correspondant allait recevoir l'information.

Fin d'après-midi, contact téléphonique avec l'ami en question, qui n'avait point reçu mon message. Bon, je me dis que j'ai du merdouiller quelque part dans la mise en oeuvre de ce genre de truc, point trop habituée que je suis à ces outils...

Le même jour, 23h30, alors que l'information en question, cause de l'envoi du SMS, avait été transmise oralement, le téléphone de mon correspondant sonne, c'était mon SMS qui arrivait !

Donc, il a mis 12h pour parcourir 12kms... bel exploit. A pieds, en marchant lentement, j'aurais été plus vite ! Déjà on savait que le courrier papier faisait parfois de grands détours pour aller d'un point à un autre, et arrivait plus de 15 jours après son envoi (en France, parce que depuis l'étranger, ça peut être bien pire.. les cartes postales de vacances qui arrivent trois semaines après le retour...), mais un message téléphonique tout de même.. je croyais avec naïveté que ça allait aussi vite... qu'un coup de téléphone. Eh bien non, je me trompais lourdement, en fait, les ondes (particules, impulsions, comme vous voulez..) voyagent en sautant sur leurs petites pattes tout au long de la départementale, s'arrêtent aux feux rouges quand elles arrivent en ville pour ne pas se faire écraser, et celles que j'ai envoyées ont du en plus faire plusieurs pauses café dans les bistrots rencontrés...

Ah mes pov'gens, on n'arrête plus le progrès ! Ou alors, c'est que c'est plus écologique comme mode de transmission !!

22 août 2008

Les ordinateurs changent tout le temps !

Depuis quelques années, on a pu observer quelques mutations dans les outils informatiques, signant une évolution dans les caractéristiques de nos machines. Par exemple, la mort de la disquette 3 pouces 1/2 qui avait déjà tué son ancêtre, la 5 pouces 1/4 (l'ère des 8 pouces est trop ancienne pour pouvoir être étudiée), supplantée en fort peu de temps par la clé usb et sa cousine, la carte SD, qui augmentent leur capacité tandis que leur prix diminue. Mais les ordinateurs eux-mêmes évoluent. Déjà, les écrans CRT ont quasiment cessé d'exister, il n'en reste plus que quelques exemplaires dans certaines niches écologiques protégées, mais ils sont maintenant trop peu nombreux pour se reproduire, les écrans plats les ont supplanté partout. Et le reste ?

Quand on se promène dans une grande surface, ou qu'on feuillette des catalogues spécialisés, on trouve 90% de portables, pour 10% d'ordinateurs dits "de bureau". Donc, le marché pour le particulier est clairement orienté vers le portable, qui, pour certains, n'est pas tout à fait "portable" parce qu'une machine à écran 17 pouces voire au-delà, peut avoisinner les 4 kgs, donc, représente un objet un peu lourd à transporter (la sacoche, l'alim, toussa..), mais fait une machine de bureau tout à fait confortable à utiliser.

Donc, il s'achète pas mal de portables, ça tient moins de place sur un bureau, et évite tout un enchevêtrement de câbles (tout le monde n'a pas la bonne idée de choisir un Imac...), et ceux qui veulent à la fois transporter leur machine sans risquer l'épuisement, ne pas encombrer leur bureau d'une grosse UC, mais ne pas travailler des heures avec un petit écran, prennent un portable "confortable" et achètent un "genre eee" pour les déplacements !

Parce que le marché de l'ultra-portable est en plein essor. A la suite du fameux eeePC d'Asus, plein de constructeurs se sont engouffrés dans ce marché qui semblait tout à fait porteur. Et comme ce genre de machine permet de se connecter à Internet de n'importe où, parce que justement, on peut toujours l'avoir avec soi, après SFR, c'est Orange qui s'y met, en proposant son propre matériel, au prix d'achat très bas... si on prend un abonnement avec connexion Internet de l'ordre de 50 euros par mois... Mais comme ce genre de petite machine ne peut en aucun cas remplacer une machine principale, sauf à grandir et donc à perdre ses qualités de légereté et de peu d'encombrement, ben... faut les deux ! Sans doute à la grande joie des marchands qui se frottent les mains de l'aubaine.

Alors, la prochaine mutation ? Qui peut la prédire ? Que trouvera-t-on dans les futures strates sédimentaires, au-dessus des disquettes Zip et autres "grandes tours", surmontées des ultra-portables divers ? Aux futurs archéologues de l'informatique de le dire.

15 août 2008

Je procrastine, tu procrastines

Savez-vous ce qu'est la procrastination ? C'est un travers que nous avons tous, plus ou moins, une pathologie psychologique dont nous sommes tous atteints, de façon ponctuelle ou chronique ! Et c'est quoi ? C'est la tendance à remettre au lendemain, voire sine die, un travail que nous n'avons absolument pas envie de faire, et de s'absorber dans une tâche totalement différente, pas du tout urgente, qui, à la fois mobilise l'attention, et apaise la mauvaise conscience du procrastinateur.

Sans entrer dans les subtilités psychologiques que mes lointaines études de philo seraient bien incapables d'appréhender, on peut observer trente-six cas de procrastination rien que dans la vie quotidienne, quelques exemples :

- Regarder la pile de repassage en instance... et se dire qu'il fait trop sombre, qu'on n'a pas besoin du linge, et qu'il est plus enrichissant intellectuellement de se plonger dans un bouquin.
- Savoir qu'on a un travail précis à faire pour une date précise... et se dire qu'on a encore le temps, qu'il faut encore y réfléchir, que ça ne sert à rien de jeter des idées sur un papier (sur un écran) qui risquent d'être modifiées ensuite
- Etre conscient qu'il faut avancer dans la conception d'une affiche (plaquette, fanzine, rapport) et se plonger dans de profondes recherches sur un saint mort il y a 15 siècles ou dans une furieuse partie de Super Bubbles.

On pourrait trouver quantité d'exemples comme ça, illustrant l'art de reporter au lendemain ce qu'on peut faire... le surlendemain ! Même si on sait que c'est source de stress, d'insatisfaction, d'éventuels reproches d'autrui. On est plus ou moins procrastinateur en fonction de son tempérament, certains ne le sont quasiment jamais, mangeant systématiquement et méthodiquement leur pain avant leur chocolat, d'autres poussant la procrastination jusqu'à en faire un art consommé, dont l'hymne pourrait être "aujourd'hui peut-être, ou alors demain"..

Quel niveau de procrastination atteignez-vous ?

Quand je pense que je n'ai pas encore lu "Procrastination" de Pratchett !! Argh.. je crois que je procrastine un brin....

12 août 2008

Perles de patrouilles

Avant d'arrêter de passer des heures à traquer les vandales et autres maladroits sur Wikipédia, parce que c'est une activité moralement désespérante, intellectuellement peu enrichissante, et qu'il est bien plus amusant de ressusciter quelques saints oubliés, voici quelques reflexions et quelques perles glanées lors de mes récentes et ultimes patrouilles.

Quel est le premier pré-requis indispensable pour écrire des articles sur Wikipédia ? Etre un spécialiste reconnu dans un domaine précis ? Avoir fait de longues recherches documentaires ? Avoir accumulé, lu et compris une tonne d'ouvrages savants ? Pas du tout, ou pas seulement.. la première chose, celle qu'une grande partie des contributeurs oublie, c'est avant tout de savoir écrire le français courant ! Il n'est pas demandé d'écrire comme Maurice Druon ou Montherlant, mais d'avoir juste un niveau certificat d'études d'avant guerre (le niveau bac actuel est un peu insuffisant), ce qui évitera de rencontrer ce genre de prose : "Le kitikin est une dansse folclorique maya qui fut ossi utilisé pas cértains Indien d'amérique. Pour la dansé il faut se se roulé dans du janbon.."... Là, il s'agissait d'une danse (ou d'un canular d'ailleurs), mais ce langage à peine phonétique se retrouve dans bon nombre d'articles concernant les sportifs (surtout ceux très connus dans leur village), les chanteurs de rap et similaire, et les séries télévisées, ce qui montre le haut niveau culturel de l'auteur, mais ceci est un autre débat.. donc, écrire en français, simple : sujet, verbe, complément, en évitant une faute par mot et un barbarisme grammatical par phrase.

Certes, ce genre d'article ne reste pas bien longtemps sur les serveurs, mais pourquoi vouloir à tout prix écrire quand on ne sait pas le faire ? Est-ce que je me mêle de compter ??? Ou ces apprentis rédacteurs n'ont-ils pas conscience qu'ils écrivent une langue indéterminée, incompréhensible pour leurs compatriotes ? Ce serait très grave dans ce cas.. Précisons aussi que cette diatribe n'a rien à voir avec la faute d'orthographe laissée, par inadvertance, qui est banale et vénielle. Qui peut se targuer de n'en jamais faire ?

Un autre pré-requis consiste à apprendre quelques rudiments de syntaxe wiki, afin de ne pas copier/coller un gros pavé de texte informe sans la moindre mise en page. Et ce n'est pas bien compliqué, quelques signes à taper, savoir subdiviser son texte en sections, connaître la syntaxe pour faire une liste ou tout simplement utiliser les boutons à cliquer directement accessibles dans la fenêtre d'édition. Bien sûr qu'on peut lire les pages d'aide, pas forcément faciles à trouver d'ailleurs, mais le plus simple est de regarder comment sont faits les autres articles et de s'en inspirer (de copier la syntaxe par exemple). Ce n'est pas une tâche insurmontable, et c'est quelque part un peu se "foutre de la gueule du monde" de balancer un article en vrac, en se disant qu'il y aura bien une bonne âme derrière qui fera le nécessaire... Oui, ça m'arrive d'être cette bonne âme, à condition que je comprenne quelque chose au sujet traité d'ailleurs, mais c'est un travail fastidieux et bien plus pénible à faire a posteriori que pendant.

Ces deux grands principes étant acquis, le reste viendra petit à petit, qu'est-ce qui est encyclopédique et ne l'est pas, quel est le degré d'admissibilité d'un article, où et comment faut-il laisser un message à quelqu'un, pourquoi ne faut-il pas laisser l'url de son site perso sur les pages des articles, et aussi, même si ça semble évident, vérifier avant d'écrire quelque chose que ça n'existe pas déjà... sinon, il arrivera la même chose qu'à ce brave monsieur qui avait écrit un article intitulé Villers sur Mer, en recopiant in-extenso au passage le prospectus du syndicat d'initiative, et qui a vu ses efforts effacés parce qu'il y avait déjà un article sur Villers-sur-Mer ; il aurait sans doute pu le compléter s'il s'était donné la peine de chercher.

Pour conclure sur un sourire, voici quelques perles copiées/collées :

"la ville de Apango avait 3987 habitants, dont 1870 hommes et 2111 étaient des femmes."

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"xxx xxx dave est un mek cool et bo goss"

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"xxx xxx eleve a imam chafi3i pour plus les anformation"

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Et ce canular qui ne manque pas d'humour :

"Modimir est un artiste français contemporain schizophrène qui puise son inspiration dans la philosophie russe. Son oeuvre majeur est le pliage de fourchettes."

P.S. J'ai volontairement effacé les noms propres.

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Merci à Smeaggogle pour le lien qui m'a permis d'illustrer cet article. Ne manquez pas d'aller visiter aussi son blog il y a plein de choses à découvrir...

Effets de lumière

L'église abbatiale de Saint Wandrille

La basilique de Lisieux

9 août 2008

Un engin diabolique

Avez-vous déjà remarqué que, parmi les objets qui nous entourent, il en est de particulièrement rétifs et têtus ? Tenez, par exemple, les imprimantes, voilà un outil qui semble bien paisible, gentiment relié à son ordinateur préféré, dont elle attend sagement et patiemment les ordres, la diode ou l'écran allumé tranquillement. Que nenni ! Ce n'est que feinte.. Dès qu'elle reçoit un ordre, elle réfléchit un instant et là, c'est selon son humeur, j'y vais ou j'y vais pas ? Et si je refusais ? Hein.. ce serait amusant, non ? Eh bien, je ne fais rien, histoire d'enquiquinner cet humain, posé là, bêtement devant son écran, il va me relancer plusieurs fois, et ensuite, quand je serai décidée, je vais lui cracher plusieurs exemplaires de son document de 50 pages... ça lui apprendra à me réveiller de ma douce somnolence !

Je connais aussi des imprimantes qui ont besoin qu'on les regarde affectueusement, parce que, dès qu'on tourne le dos en attendant qu'elles aient fini leur tâche, c'est là qu'elles se mettent à bourrer : ah bon, je ne t'intéresse plus, je ne suis plus ta toute première préoccupation, eh bien, je vais attirer ton attention, ah mais.. et de froisser du papier jusqu'à en coller de minuscules parcelles inaccessibles dans tous les rouages..

De toutes façons, ces engins ont une vie personnelle, autonome, j'en suis persuadée, la mienne attend toujours que j'ai un urgent besoin de ses services pour entreprendre un long nettoyage de tête (ou d'une autre partie de son individu), avec un mot peremptoire sur son écran "ne pas interrompre" !! Ah mais, qui c'est le chef ici ? Tu as besoin de moi ? Eh bien, ce sera quand JE voudrais ! Et de chantonner une petite musiquette insolente quand elle est enfin prête..

Sans parler bien sûr des modèles un peu anciens (et je ne parle pas des matricielles..) qui font un boucan de moissonneuse-batteuse en pleine action, qui râlent en augmentant le son quand elles n'ont plus de papier, qui ne préviennent pas toujours qu'elles n'ont plus d'encre et sortent fièrement une page toute bleue ou toute rouge, enfin.. des engins particulièrement rétifs et déplaisants je vous dis ! Même s'il y en a de plus dociles que d'autres, mais même les plus complaisantes, il faut toujours s'en méfier, elles sont capables du pire le jour où on s'y attend le moins.

P.S. Je n'ai pas vraiment à me plaindre de la mienne, mais, comme elle n'est pas loin et est bien capable de lire par-dessus mon épaule, faut pas que je lui fasse trop de compliments, elle serait capable de s'en croire .....

8 août 2008

Obscures réflexions

Vivant à la campagne, il m'est arrivé de subir de longues pannes de courant, le gel, la tempête, ou comme hier soir, un automobiliste sur lequel le gros poteau EDF qui héberge un important transformateur local, s'est précipité violemment, ce qui a valu 15h de panne à sept communes voisines...

Plus de courant, donc, plus d'ADSL : si l'ordinateur portable peut encore vivre sur ses réserves de batterie, le modem, lui, a besoin d'électricité pour fonctionner, mais de ça, on peut se passer (sauf ceux qui n'ont plus de ligne téléphonique et ont besoin d'Internet pour communiquer). Plus de lumière bien entendu, et évidemment, il n'y a plus qu'un fond de pétrole dans la lampe qui sert de décoration à 99% du temps. Plus d'eau chaude rapidement, le ballon ne se réchauffe plus (ou la chaudière ne fonctionne plus), plus de chauffage non plus, a fortiori.

Le réfrigérateur dégivre, et le congélateur en fait autant... réduisant en pourriture les provisions qu'il contenait. Le portail électrique ne s'ouvre plus, et il faut aller le débloquer manuellement, exercice un peu stressant quand on sait qu'on peut le faire, mais qu'on n'a jamais eu l'occasion d'essayer.

A long terme, les téléphones portables se déchargent, et les sans fils aussi (toujours garder un vieux combiné quelque part..). Impossible de faire du café, même de le réchauffer si on n'a pas le gaz, parce que, bien entendu, le camping-gaz de secours n'a plus de cartouches.. Certes, il y a la cheminée, mais comment utiliser nos outils actuels, casseroles et poële avec manches en plastique ou en bois ? Enfin, le château d'eau, dont les pompes ne sont plus alimentées, se vide, et on n'a plus d'eau dans les maisons !

Quel mal on aurait à revenir en arrière, ne serait-ce que de moins d'un siècle ! Du temps où on faisait la cuisine au feu de bois, avec des poèles à long manche, une crémaillère et un chaudron, du temps où l'on s'éclairait à la bougie, où on allait chercher l'eau au puits.. où on n'avait pas de télévision ou d'ordinateur..

Il ne me semble pas qu'on soit moins courageux que nos ancêtres, et si nous sommes mollement installés dans un confort douillet, c'est surtout parce que la vie a évolué, et ne permet plus les mêmes choses qu'avant, tout en les ayant bien améliorées, j'en conviens. On n'a plus les outils qu'il faut pour vivre sans courant électrique, pour faire chauffer l'eau de la cuisine et de l'hygiène (on ne pose pas une bassine plastique sur un feu de bois !!), pour s'éclairer (où diable sont les bougies ? Où sont passées les allumettes ? Tu n'aurais pas un bougeoir que je n'en foute pas partout ?), pour conserver les aliments et les cuire (une casserole alu sur des braises donne un résultat final... gondolant !), en un mot, on est totalement tributaire du progrès, nos maisons, nos habitudes, nos distractions, sont toutes conditionnées par la vie actuelle, et ne savent plus du tout se passer d'électricité. Et encore, je ne parle que de la vie à la campagne, en ville, c'est presque pire : plus de cheminées ou de poèles à bois dans les logements, plus de feux rouges, d'ascenseurs, d'éclairage public..

Enfin, les très longues pannes sont très rares, ce qui explique aussi pourquoi on n'a jamais ce qu'il faut quand on en a besoin, mais quand même, toute une vie tributaire d'un câble, fut-il à haute tension, ça fait réfléchir, non ?

5 août 2008

Comment (espérer) se faire de la publicité à bon compte ?

Quand on représente une entreprise, un commerce, un organisme quelconque et que l'on veut se faire connaître du grand public, quelle est la solution la plus efficace et la moins onéreuse ? Sachant que des pages de publicité dans un magazine coûtent fort cher, et que la création d'un site Internet risque de ne pas porter ses fruits avant un certain temps.

Il y a une solution ! Ecrire un article sur Wikipédia à la gloire de l'entreprise ! Google indexe très rapidement les pages de l'encyclopédie (tout du moins tant que la sienne n'est pas encore opérationnelle), et les positionne sur la première page de résultats de recherche, donc, en tapant "tartempion" dans Google, on arrivera immédiatement et directement sur la page qui en parle, là où sont écrites les louanges de l'établissement, et là où on trouvera le lien direct pour aller y faire ses emplettes (ou tout autre activité). Elémentaire, non ?

Alors, on y va, bille en tête, sans se préoccuper le moins du monde de la syntaxe wiki, des méthodes de présentation des articles, des liens et a fortiori des critères de notoriété ! Voire, on recopie intégralement le texte issu d'un site préexistant, ça va plus vite, et c'est parti !

Mais... ça ne va pas loin... parce que l'article est immédiatement supprimé... il y a des patrouilleurs vigilants, et ce genre de "vandalisme"/"naïveté" est aussi bien connu que facilement repérable. Certains ne comprennent pas pourquoi ils ne voient pas apparaître leur article, et le refont, parfois même après s'être inscrits, histoire que ça fasse plus sérieux, et... le couperet tombe à nouveau, avec cette fois un mot d'explication sur la page de discussion de l'auteur.

Heureusement que la plupart du temps, l'auteur initial se lasse, parfois après plusieurs tentatives toutefois (ou alors, il essayera de glisser subrepticement des liens vers son activité dans le fin fond d'autres articles), mais cette forme d'auto-promotion, de publicité, est très fréquente, entre l'entreprise/association qui fait sa pub, le chanteur ou écrivain débutant qui veut se faire connaître, le futur espoir du club de foot de triffouillis-les-oies qui écrit dans un français approximatif, et le simple quidam qui veut faire parler de lui.. il y a du ménage à faire !

Tandis que j'écrivais ces lignes, il en est tombé un, plus naïf que malveillant d'ailleurs : ''Anass nationalité Maoc1 lieu de naissence Azrou élève de lycée Tarik agé de 18ans né 23/05/1990 footbaleur ou club d'azrou''. Espérons pour ce jeune sportif que dans quelques années, il aura son article en bonne place !

2 août 2008

Lisieux

On va à la recherche de saints lointains et plus ou moins exotiques alors qu'on a, à quelques kilomètres de chez soi, une des saintes les plus vénérées de la chrétienté. La plus petite église du plus petit village de France, en possède une statue, tandis que la moindre église catholique du fin fond du Nevada ou de l'Arizona, a la sienne, voire une immense chapelle qui lui est consacrée comme à St Patrick à New-York. Je veux parler de Sainte Thérèse de Lisieux ! Notre voisine, au bout de la ligne droite qu'est la Nationale 13 (euh, D613 dans la nouvelle nomenclature routière..).

C'est toujours un plaisir que d'aller à sa rencontre. Si la Basilique a une architecture et une esthétique fort contestables, le petit musée du Carmel, récemment rénové, est très bien présenté, et fort riche de souvenirs aussi intéressants qu'émouvants.


Et pour ceux qui ne connaîtraient pas trop la région, non loin de Lisieux, il y a l'adorable château de St Germain de Livet qui mérite le détour.