6 sept. 2024

Vive nous !

Les statistiques de la sécurité routière pour 2023 sont formelles : en Normandie, les femmes se distinguent par une conduite plus prudente et respectueuse du Code de la route que les hommes, de la perte du permis aux accidents mortels.


Selon une enquête IPSOS, les femmes adoptent une conduite plus prudente, particulièrement la nuit ou dans des zones dangereuses. Elles semblent plus conscientes des risques, ce qui se traduit par une responsabilité moindre dans les accidents non mortels. En Normandie, seulement 28% des accidents sont causés par des femmes, contre 70% pour les hommes, alors que les deux genres conduisent à parts quasi égales. La tendance est encore plus marquée chez les jeunes : 88% des accidents impliquant des conducteurs de 14 à 17 ans sont provoqués par des garçons.


Conclusion : 


Imposez visites médicales et autres contrôles aux vieilles de plus de 60 ans ! Mais n’instaurez surtout pas de transports en commun faciles et fréquents, ça coûte beaucoup trop cher…..


 

A méditer...

* Le curé de ma paroisse vient de la République démocratique du Congo, et son remplaçant quand c’est nécessaire, du Cameroun ou du Bénin ;

* Mon cardiologue vient du Sénégal ;

* Mon chirurgien, de Syrie ;

* Mon ophtalmo, d’Asie, je ne sais pas exactement d’où ;

* Mon buraliste, de Chine ;

* Mon épicier, du Pakistan ;


Si on virait tous les étrangers de France, on manquerait grandement de :

Prêtres, médecins, petits commerçants….


Déjà que ce sont des « races » en voie d’extinction dans notre pays…


A méditer…

 

13 août 2024

Perles de réseau

Sur les réseaux sociaux (*) on trouve de superbes perles. Disons que j’en relève deux catégories. La première, en provenance des posts des usagers sont surtout dues à l’orthographe et à la grammaire souvent aléatoires, il vaut mieux en rire qu’en pleurer n’est-ce pas ? En voilà quelques exemples (copier/coller garanti):


* ses tout ma vie j'ai cœur briser

* Poulain voler partager svp !

* L acceuil qui va la prendre e et subventionner


La seconde se retrouve surtout dans les traductions en français d’intitulés de posts ou d’épisodes de jeux. 


* Le coiffeur de Séville (barber, c’est coiffeur en anglais ?)

* Rien de tel qu’un bon repas préparé par la cuisse (allez, on va dire que c’est une faute de frappe…)

* Attendez que les cassis soient mûres. (Eh faudrait savoir, c’est du cassis ou des mûres ??)



(*) Surtout sur Facebook qui est mon terrain de jeu préféré

 

10 août 2024

Catastrophes climatiques

 J’ai regardé à la télé, dans le cadre de l’émission « Erreurs de construction » sur CStar, un reportage sur une énorme catastrophe survenue à Houston, au Texas. En effet, suite à un ouragan accompagné de pluies diluviennes, une retenue d’eau a débordé et s’est rompue, entraînant l’inondation brutale de toute une zone urbanisée de cette grande ville : maisons effondrées, rues et routes coupées, dégâts matériels très importants, victimes en grand nombre (*)… Il m’est revenu en mémoire un épisode vécu dans cette même ville de Houston, à la fin d’un périple aux Etats-Unis. 

C’était la fin du voyage et des vacances, nous étions arrivés à un Hampton Inn de Houston, en attendant de prendre l’avion du retour deux jours plus tard. C’était le soir, nous n’avions pas très envie de ressortir, et avions commandé des pizzas. Alors que la livraison était habituellement très rapide, là, le livreur n’arrivait pas, on se demandait pourquoi. D’accord, il pleuvait beaucoup, et le parking devant l’hôtel avait du mal à évacuer la grande quantité d’eau qui s’y déversait. Pour l’heure, en l’absence de nos pizzas, nous allumons la télé, et là… Les bras nous en tombent ! Il y avait des images ahurissantes, des autoroutes urbaines transformées en rivières, des gens sur les toits de leur maison où l’eau était montée jusqu’au premier étage, l’aéroport inaccessible, isolé par l’eau qui interdisait tout traffic, l’apocalypse ! Nous avons appris le lendemain qu’il était tombé 70 cm (oui, centimètres..) d’eau en 8h de temps…


Notre livreur est enfin arrivé en s’excusant de son retard, que nous avons évidemment pardonné. Il n’y avait pas d’inondation là où se trouvait notre hôtel, ce qui nous a permis, les jours suivants, de pouvoir aller manger dans un excellent restaurant voisin, en croisant des dépanneuses qui remorquaient des voitures qui coulaient l’eau. Parce qu’il a fallu attendre que l’aéroport soit déblayé pour pouvoir partir, il a fallu plusieurs jours pour que tout rentre dans l’ordre, que l’on puisse aller rendre la voiture chez Alamo et embarquer. Quatre jours de vacances supplémentaires, non prévues ! 


Ce phénomène, ouragan, fortes pluies, n’est pas rare, surtout dans cette partie du Texas, la nature y est rude, comme dans beaucoup d’autres endroits de cet immense pays, on pense aux tornades du Middle West, aux tempêtes de neige à New-York par exemple. Tout est plus grand là-bas, les paysages comme les intempéries !



(*) Il s’agissait en fait d’une lourde erreur dans l’urbanisme, l’autorisation de construire sur une zone inondable. Depuis, les retenues d’eau ont été modifiées et améliorées. 

30 juil. 2024

Surprises et curiosités

J’avais été fort surprise, en me promenant dans les rues de Buenos Aires en Argentine de voir, au bon milieu du centre de la ville, des passages à niveau comme on en trouve dans les campagnes, obligeant les automobiles à s’arrêter pour laisser passer les trains. Dans cette même ville, il y a un aéroport situé entre les habitations des citadins et une rue. Les avions, quand ils décollent, passent au ras des voitures stationnées dans le parking… Ça fait drôle..

Toujours à Buenos Aires, j’ai vu une garderie pour chiens : un joli square ombragé, avec de l’herbe, des chemins, des arbres (pour pisser sans doute), de l’eau fraîche, des gardiens attentionnés (comment on dit des nounous au masculin ?). On y dépose son toutou, il peut courir partout en toute liberté (le parc est fermé évidemment) comme on déposerait son enfant à la crèche, et on le récupère ensuite. J’ignore les tarifs ! 


Toujours à propos d’avions et de passages à niveau, il paraît qu’à Gibraltar, la piste d’atterrissage croise une large rue à quatre voies. Les barrières se ferment à l’arrivée ou au départ d’un avion, les voitures attendent dix minutes, et repartent une fois que les barrières se sont relevées. 


Une autre curiosité routière, ailleurs, plus loin, en Alaska : la ville de Whittier n’était accessible que par la mer, il n’y avait pas de route pour y aller, jusqu’à ce que l’on construise un tunnel, utilisé en alternance par la ligne de chemin de fer et par la route. Quand un train passe, les voitures n’entrent pas et attendent leur tour. Puis elles passent, lentement, sur une file, le tunnel est très sombre, jusqu’à déboucher dans la ville. Les piétons escaladent la montagne !


Le tunnel de Whittier


Je n'aurai jamais de voiture électrique

Raz le bol de tous nos objets actuels qu’il faut sans arrêt recharger. Le ou les téléphones mobiles, la tablette, la cigarette électronique, et j’en passe, jusqu’au clavier de l’ordinateur qui a la courtoisie de me signaler que sa batterie est faible et qu’il me faut faire quelque chose pour lui, donc, récupérer son câble dédié, et le brancher sur le port USB de l’ordinateur.


Prévoir aussi des adaptateurs, parce que les derniers outils ne peuvent être rechargés QUE sur USB, comme on n’a pas tous ça dans sa maison contrairement aux prises électriques, il faut se débrouiller autrement. J’ai ainsi une prise multiple de rechargement, qui héberge plusieurs adaptateurs pour satisfaire plusieurs objets à la fois.


Alors, s’il me fallait en plus prévoir une station de chargement pour un véhicule, penser à vérifier la charge de la batterie, calculer le nombre de kilomètres que j’ai besoin de faire… Alors non, un plein de ma petite auto me permet d’aller plus loin, avec la seule contrainte de regarder ma jauge, et ma pompiste est tellement sympathique !


Vu sur Twitter une famille faisant un test entre Paris et l’océan en voiture électrique, ils ont mis une heure trente de plus qu’avec une voiture à essence, et gagné 15 euros… Eh ben, ça ne vaut vraiment pas le coup, oui, je sais, le bilan carbone, toussa…

28 juil. 2024

Une cérémonie éblouissante

Merveilleux ! Fabuleux ! Unique ! Historique ! Fantastique ! Et plus encore… Cette cérémonie d’ouverture des Jeux Olympiques 2024 à Paris. Des trouvailles inouïes, beaucoup d’originalité, des tableaux magnifiques, quel spectacle ! Même si ça ressemblait plus à une sorte de sons et lumières historique de la ville de Paris et de la France, qu’à l’ouverture des Jeux Olympiques, il ne faut pas bouder son plaisir, sa fierté et son admiration. 

D’accord, certaines scènes n’étaient pas évidentes à comprendre, limite hard ou kitch comme on veut, mais d’autres étaient admirable, comme cette montgolfière qui s’élevait dans le ciel nocturne ou la prestation splendide de Céline Dion qui arrachait presque des larmes. 



Bien sûr, il y a eu des critiques, des anglais par exemple, mais c’était plus de la jalousie que de l’impartialité, et elles ont été bien plus rares que les compliments ! 


Evidemment que ça a coûté cher, en argent, en complications pour les parisiens, en déception pour ceux qui, mal placés, n’ont rien vu, mais pour le rayonnement du pays et de sa capitale, quelle réussite !