27 sept. 2020

Avis de la préfecture de l'Eure


Dans l’Eure, le coronavirus continue son expansion. Le nombre de personnes atteintes par le virus augmente et l’inquiétude de la préfecture aussi. Elle vient donc de décider d’une série de nouvelles mesures afin d’éviter un engorgement des services de santé.

* Le port du masque  obligatoire s’étend désormais aux communes de Bourg-Achard, Grand-Bourgtheroulde, Louviers, Pont-Audemer, Pont de l’Arche, Saint-Marcel, Val-de-Reuil,  et Vernon. 

* À l’intérieur de toutes les gares et dans un périmètre de 50 mètres aux alentours, le port du masque est désormais obligatoire, jusqu’aux 31 octobre 2020. (*)

* Aux abords des écoles, sur les marchés, les foires et les brocantes, l’obligation de porter un masque est prolongée jusqu’au 31 octobre prochain. (**) 

* Les grands rassemblements familiaux ou festifs sont tous interdits à l'intérieur des établissements recevant du public, durant 15 jours. Qu’il s’agisse de fêtes de famille, amicales ou encore estudiantines, elles devront se limiter à 30 membres.
Si les réunions sont associatives ou professionnelles, elles pourront se tenir dans les établissements recevant du public. Cela, à la seule condition de respecter un protocole sanitaire très strict : bannir la restauration, obliger le port du masque, exiger que les personnes soient assises, distancier les assises d’un siège, les unes des autres. 

* Les mariages, les baptêmes ou encore les communions pourront se dérouler sans restriction démographique. En mairie, comme dans les lieux de culte, les cérémonies civiles et religieuses ne sont pas soumises à la règle des 30 personnes. Les festivités qui suivent, elles, sont, en revanche, sont limitées à ce nouveau chiffre. (***)

* Jusqu’à 5 000, il est encore possible de se retrouver en très grand nombre, sur la voie publique. Les dispositions restent les mêmes : port du masque, respect des distances, avant une déclaration obligatoire en préfecture. Cette déclaration préalable devant être accompagnée de l’ensemble du protocole sanitaire.
⭐⭐⭐⭐⭐⭐

Que l'épidémie s'aggrave, ou pas, je n'en saurais juger, ces mesures me semblent frappées au coin du bon sens. Pas de fermeture de restaurant totale ou après 22h (tout le monde sait que le virus ne frappe qu'après 22h...), tant mieux pour les restaurateurs et leurs employés ; des rassemblements de gens en nombre raisonnable, la seule chose qui m'étonne est le choix des communes, Bourg-Achard et Pont de l'Arche ne sont pas des grandes villes..

Merci monsieur Picou pour votre humour réjouissant en ces périodes troublées

En tous cas, globalement, compte tenu des ukases gouvernementales, je trouve que notre préfet a réagi avec raison et pragmatisme, qu'il en soit remercié.

(*) Tiens, ça me rappelle l'interdiction de fumer à moins de 200m des bâtiments officiels à Salt Lake City, dans l'Utah, en 1996.... Et bien des années plus tard dans les autres grandes villes américaines, il était interdit de fumer dans les rues à moins de 10m des portes des immeubles.
(**) Mais les marchés, ni les brocantes, ne sont interdits, c'est bien.
(***) Voilà qui est cohérent au moins, c'est pas comme dans d'autres départements, où on peut être nombreux à un enterrement, mais pas à un mariage... On peut donc aller à la Messe le dimanche, en respectant, comme partout ailleurs, les gestes barrière. C'était difficile à interdire, parce qu'il aurait fallu, pour être juste, interdire aussi celle du samedi à la Synagogue ainsi que la prière du vendredi à la mosquée, et là........

24 sept. 2020

Ça se complique

A force de crier au loup, on finit par en voir la queue. De même pour la seconde vague du virus, à force de nous dire qu'elle allait arriver, qu'elle arrivait, qu'elle était là, il paraît qu'on est en plein dedans... Et, il faut prendre les mesures indispensables qu'ils se sont dit au Gouvernement, pour bien affoler les foules, surtout les plus rebelles et les plus sceptiques.

Alors, on commence par changer les cartes. Avant, on avait les départements touchés gravement, ceux touchés un peu, et ceux pas du tout. Maintenant, on a des nuances de rose et de gris (les daltoniens vont être ravis), du rose clair au rose presque rouge, où là, on ne confine pas, non, mais on restreint tout, ce qui provoque l'ire des restaurateurs marseillais qui se retrouvent à nouveau au chômage après un printemps nul et un été compliqué.


Ailleurs, c'est le préfet qui décide, mais chacun fait à sa sauce, évidemment. Dans un coin, on va fermer bars et restaurants, dans l'autre, on fermera à 22H certains jours, dans un troisième, on acceptera les enterrements à plus de 30 personnes, mais pas les mariages, ailleurs, l'inverse..

Merci à l'auteur de cette illustration si bien vue
M'est avis que les maux de tête qui suivront ceux qui réussiront à suivre ces mesures ne seront pas dus au virus !

« Mais arrêtez donc d'emmerder les Français ! Il y a trop de lois, trop de textes, trop de règlements dans ce pays ! On en crève ! Laissez-les vivre un peu et vous verrez que tout ira mieux ! Foutez-leur la paix ! Il faut libérer ce pays ! » (Georges Pompidou en 1966)...

23 sept. 2020

Expédition

Quand votre médecin traitant vous envoie en consultation dans une clinique située au milieu d'une ville que vous ne connaissez pas et où vous ne savez(*) pas où vous garer, il faut organiser une véritable expédition qui prendra une bonne partie de la journée.

Donc, on monte dans sa voiture pour aller à la gare SNCF la plus proche. On la pose en dehors d'une zone de stationnement payant, puisqu'on ne sait absolument pas quand on sera de retour. Donc, on marche "un certain temps" pour arriver sur le quai, et comme on ne marche pas vite, on est parti en avance. Là, on prend le train qui, espérons-le, ne sera pas "initialement prévu...". On arrive à la gare de Rouen quarante minutes plus tard.

Bien sûr qu'on est en avance pour l'heure du rendez-vous, ce qui laisse le temps d'aller déjeuner au buffet de la gare, avant de repérer l'endroit où on vend les billets de tramway(**), puis l'entrée de la station, puis, la bonne direction.

Arrivée à la clinique qui a la courtoisie de se trouver juste en face de l'arrêt du tram, et exploration des bureaux d'accueil, puis des ascenseurs, puis du secrétariat du service. Là, on demande timidement à la secrétaire si le médecin est à l'heure parce que, vous comprenez, j'habite loin, et j'ai un train à prendre... Ce à quoi elle est évidemment incapable de répondre.. Et on s'installe dans la salle d'attente, avec un bouquin puisque maintenant, il n'y a plus la moindre revue à disposition, épidémie oblige.

Suite ensuite...

Voilà voilà.. Voiture posée à quelques encablures de la gare on attend le train, qui est annoncé avec... 25 minutes de retard ! Avec la SNCF, faut systématiquement prendre le train d'avant celui qui serait le mieux, parce que l'époque où les trains arrivaient et partaient à l'heure pile se perd dans la nuit des temps. Un vieux Corail recyclé, où il n'y avait pas d'éclairage, ce qui fait que dans les multiples tunnels (***), c'était le noir complet dans les compartiments.

Pour le reste de l'expédition, rien à signaler, le service de tram est très bien, rapide et fréquent. Le médecin n'avait que 40 minutes de retard, c'est véniel. Le buffet de la gare est fermé, mais on vend des sandwichs et des pâtisseries dans le hall central.

Mais, en revenant à la gare, au moment de se diriger vers le quai pour prendre le train du retour, ne voilà-t-il pas que lui aussi affichait un retard de 25 minutes... Ça devait être le tarif du jour à la SNCF ! Mais il y avait de l'éclairage, d'accord, on ne peut pas tout avoir !

Vous voulez mettre du piment, de l'imprévu dans vos voyages ? Prenez le train !




(*) Au sens belge du terme, donc vous ne pouvez pas vous garer, parce que pour poser ma Twingo il me faut la place d'un 35 tonnes...
(**) Que les Rouennais appelent pompeusement "métro" parce qu'une partie de son trajet est souterrain.
(***) On se demande pourquoi il y a tant de tunnels alors que la région Haute Normandie n'est pas réputée pour ses montagnes.


20 sept. 2020

A la soupe !

Voyons voir, quelle est l'activité domestique qui est effectuée plusieurs fois par jour 365 jours par an ? Manger, bien entendu ! Et ce n'est pas une mince affaire.

Il faut aller faire les courses, après avoir réfléchi à ce qu'on allait pouvoir bien faire à manger. Quand on est à court d'idée, on peut toujours demander à ceux qui viendra prendre place à table, mais on récupère le plus souvent la phrase typique : "comme tu voudras ma chérie", ce qui aide beaucoup, n'est-ce pas ? Donc, on part faire les courses, en regardant ce qui est proposé au supermarché ou dans les commerces locaux, en étudiant les prix et la qualité, on remplit ses cabas ou son chariot, on hisse le tout dans la voiture (*), et on rentre à la maison.

Là, il faut trier les courses, ce qui va au frigo, au congélateur, les légumes à éplucher et à faire cuire, l'épicerie à ranger à la cave, etc. Ouf !

Mais c'est pas fini, parce qu'ensuite, il faut préparer, cuire, rissoler, égoutter, frire, présenter le plus agréablement possible le plat, appeler les convives qui ne se pressent pas toujours au risque de laisser le plat brûler. Et une fois le repas terminé, il reste à débarrasser la table, à faire la vaisselle, à nettoyer la cuisine, à ranger les restes au réfrigérateur, et à penser à ce que l'on va servir le lendemain ! Parce qu'on mange au moins une fois par jour, et souvent deux quand il n'y a plus de collégiens à la cantine ou d'époux au boulot.

D'accord, si on est à peu près bien organisé, si on n'est pas une tribu d'une dizaine de personnes, on ne fait pas les courses tous les jours, par contre, la préparation du repas, même en restant simple et familial, ça, c'est tous les jours, toute l'année.

Une corvée ? Que nenni vous diraient les Bocuse et autre Rebuchon, un art plutôt... Oui, dans leur cas certainement, mais la bouffe quotidienne d'un foyer d'une classe moyenne, ça n'a rien à voir, et je me demande si ces messieurs les Chefs apprécieraient cette routine.. Sans doute que non, ils préfèrent la laisser à leur épouse, se réservant les créations, les plats de gala, les trouvailles géniales. Chez nous aussi, on peut prendre un grand plaisir à essayer une nouvelle recette, à cuisiner des denrées originales, à présenter avec art la moindre assiette, surtout si l'on reçoit des amis ou de la famille. Mais ce qui est pénible, c'est la notion de "tous les jours, deux fois par jour"....

Ce qui peut expliquer que pour une femme (pour un homme aussi, mais ce sont plus souvent les femmes qui sont aux fourneaux en dehors des restaurants), les vraies vacances, c'est à l'hôtel ! Déjà, on vous fait votre lit, on passe l'aspirateur dans la chambre, et on nettoie la salle de bains, et ensuite, on n'a plus qu'à se mettre les pieds sous la table ! Pas de menus à calculer, pas de courses à faire, pas de cuisine, pas de vaisselle..... Le pied quoi !!

C'est pas tout ça, mais qu'est-ce qu'on mange ce soir ? Parce que si je continue à jouer sans regarder l'heure, voilà ce qui va arriver :




(*) Ah oui, c'est vrai que maintenant, faut plus prendre de voiture, pouah, c'est pas écologique, faut prendre un vélo.... Ce qui est évidemment le plus commode pour transporter les courses d'une semaine pour une famille...

Entre erreurs, hésitations et mauvais calculs

Nos dirigeants sont totalement déboussolés, les dirigés aussi d'ailleurs, on a l'impression qu'ils ne savent plus trop où ils vont.

Déjà on a observé que monsieur Macron et monsieur Caltex faisaient n'importe quoi avec leurs masques, à moins qu'ils n'aient voulu montrer justement ce qu'il ne fallait pas faire ; monsieur Darmanin, lui, s'est fait rappeler à l'ordre au Sénat pour non port du masque dans un lieu clos, on ne sait pas s'il a du payer l'amende de 135 euros érigée par les services de son  ministère...

Et les chiffres ? Ceux des morts, des malades en réanimation, des testés positifs, ou pas, c'est la salade la plus complète. On ignore ce qui est comptabilisé, et comment. Et en plus, on se goure ! On annonce à grand renfort de paroles alarmistes, de confinements annoncés, de fermetures de classe ou d'EHPAD, une hausse soudaine des morts dues au Covid-19 avant de s'apercevoir que le mois précédent, on avait seulement oublié de comptabiliser plusieurs gros hôpitaux, ce qui avait eu pour effet, de dégonfler les chiffres du mois précédent, et par simple effet arithmétique, d'amplifier ceux du mois suivant.

Quant aux tests, on confond allégrement le chiffre des personnes hospitalisées avec les nouvelles déclaration de tests positifs, ce qui aggrave la confusion, et entraîne un gros soupçon sur les motivations réelles du pouvoir en place. Comme le dit monsieur le docteur Raoult à qui on demandait si l'épidémie croissait ou régressait : "je ne sais pas, je ne connais rien en politique".

On voit les préfets et les maires qui s'agitent dans tous les sens, les uns interdisant les rassemblements de plus de x personnes, les autres, de plus de y personnes, et ça change dès le lendemain ; certains imposent le masque dans la rue, d'autres non ; il va falloir bientôt lire tous les matins le document officiel des interdictions afin de sortir de chez soi en toute sécurité.

Quant au ministre de la Santé, monsieur Véran, qui devrait être à la fois le plus scientifiquement compétent de par son métier, et le premier informé de par sa fonction, il a dit cette phrase somptueuse dans sa clarté : "Le virus circule moins vite mais plus rapidement".....

Avec ça, tout est clair non ?

17 sept. 2020

Y a comme un défaut

Ce même jour, j'extirpe de ma boîte aux lettres la poignée de prospectus publicitaires qui y sont arrivés, et les feuillette. Un article dans le catalogue de Leclerc attire mon attention : une poubelle multi-fonction qui me semble ingénieuse pour trier nos déchets domestiques. Je regarde le prix, 79 Euros, le trouve quand même un peu élevé, et passe à autre chose.


Un autre catalogue, celui de l'Homme Moderne, tiens, la même poubelle, les mêmes caractéristiques, les mêmes phrases, mais.... Pas le même prix ! Cette fois, c'est 199 euros !


Donc, on trouve le même objet chez Leclerc à 79 euros, et chez l'Homme Moderne à 199 Euros, y aurait pas comme un défaut ? Parce que la différence n'est pas négligeable, plus du double chez l'un par rapport à l'autre. On sait qu'une grande surface peut faire des promotions temporaires, mais n'a pas le droit de vendre à perte ; un autre commerçant peut augmenter ses prix, mais à ce point... Allez, dites nous que c'était une erreur et que c'était 99 euros avec un 1 en trop !

L'Homme Moderne est une maison sérieuse, j'y ai déjà fait des achats tout à fait satisfaisants, à des prix tout à fait normaux, donc....

15 sept. 2020

L'histoire se répète...


... Ou il n'y a rien de nouveau sous le soleil ?

Voilà un poème étrange, qui rappelle des souvenirs proches, et pourtant.. Il a été écrit en 1869 par Kathleen O'Mara :

Et les gens restaient à la maison
Et lisaient des livres
Et écoutaient
Et ils se sont reposés
Et ont fait des exercices
Et ont fait de l'art et ont joué
Et ont appris de nouvelles façons d'être
Et ils se sont arrêtés et ont écouté
Plus profondément
Quelqu'un a médité, quelqu'un a prié
Quelqu'un a rencontré son ombre
Et les gens ont commencé à penser différemment
Et les gens ont guéri.
Et en l'absence de personnes qui
Vivent dans l'ignorance
Dangereux, insignifiant et sans cœur,
La terre a également commencé à guérir
Et quand le danger a pris fin et
Les gens se sont retrouvés
Ils ont fait le deuil des morts
Et ils ont fait de nouveaux choix
Et rêvaient de nouvelles visions
Et ont créé de nouveaux modes de vie
Et ont complètement guéri la terre
Tout comme ils ont été guéris.

Il est ressorti pendant la grippe espagnole, en 1919, et, quelque cent ans après, on aurait pu le diffuser à nouveau.

Bien trouvé non ? Eh bien, c'est un FAUX ! En fait, c'est une américaine qui l'a écrit et publié en ... Mars 2020 ! D'autres l'ont découvert, l'ont traduit, et l'ont présenté comme un écrit du XIXe siècle, pour prouver que les pandémies se répètent régulièrement et qu'il n'y avait donc... Rien de nouveau sous le soleil.
Il y en a toute une palanquée de "fake news", et il en sort tous les jours, en voilà une longue liste ICI.

Alors, entre les chaînes d'info à la télé, les discours des gouvernants, et les réseaux sociaux, il y a un sacré tri à faire, comment voulez-vous que le citoyen lambda, qui n'a pas de compétences particulières en médecine, s'y retrouve ?

14 sept. 2020

Profonde tristesse


Je suis atterrée devant les images des gigantesques incendies de l'Ouest Américain.. Ces quartiers entiers ravagés, dont il ne reste que des cendres, ces carcasses de voitures calcinées dans ce qui fut le joli jardin d'une habitation... On souffre pour eux, je souffre pour ce pays où je suis allée si souvent, et que j'aime tant.

Voir San Francisco au travers d'une épaisse brume rouge orangée, où tous les reliefs se diluent, avec un ciel qui ressemble plus à celui de Mars qu'à celui de Californie.. Voir l'état de l'Oregon, ou celui de Washington, tous deux réputés pour leur pluviométrie élevée(*), victimes de ces tornades de feu qui ne laissent que ruines sur leur passage...

Des morts hélas, des désespérés qui ont tout perdu, des hectares de forêt disparus, et l'impuissance humaine, même dans une des plus grandes et riches nations du monde, devant un phénomène d'une telle ampleur.

Oui, je sais, des incendies, il y en a ailleurs, au Liban par exemple, au Portugal, ou en France bien sûr, mais là, c'est une catastrophe à l'échelle de cet immense pays qui m'est si cher et où j'aimerais tant revenir.



(*) Une plaisanterie locale disait : "Mais non, il ne pleut pas tout le temps ici, on a même souvent 3 heures sans pluie !"

12 sept. 2020

Canicule et Histoire

La météo a toujours passionné beaucoup de gens, et a toujours été un des sujets de conversation favori, pas seulement chez les anglais, mais partout. Et pourtant, la perception du climat est hautement subjective, la mémoire fait défaut, et, devant une période de grosse chaleur ou de sécheresse, on a tous tendance à penser qu'on "n'a jamais vu ça", et pourtant...

Voilà ce que l'on pouvait lire dans un journal anglais, le Ampshire Advertiser from Southampton, le 17 juillet....1852 !

* En 1132 en Alsace les sources se tarirent et les ruisseaux s'asséchèrent. Le Rhin pouvait être traversé à pied.

* En 1152 la chaleur était si intense que l'on pouvait faire cuire des œufs dans le sable.

* En 1160, à la bataille de Bela (en Hongrie), un grand nombre de soldats moururent en raison de la chaleur excessive.

* En 1276 et 1277, en France, la récolte d'avoine et de seigle fut totalement détruite par la chaleur.

* En 1303 et 1304 la Seine, la Loire, le Rhin et le Danube pouvaient être traversés à pied.

* En 1393 et 1394 un grand nombre d'animaux tombèrent morts et les récoltes anéanties en raison de la chaleur.

* En 1440 la chaleur fut excessive. En 1538, 1539, 1540 et 1541 les rivières européennes étaient littéralement asséchées.

* En 1556 il y eut une sécheresse généralisée dans toute l'Europe.

* En 1615 et 1616 la canicule s'abattit sur la France, l'Italie et les Pays-Bas.

* En 1646 il y eut en Europe 56 jours consécutifs de grandes chaleurs. En 1676 des canicules à nouveau.

Les mêmes événements se reproduisirent au XVIIIe siècle.

* En 1718 il n'y eut aucune pluie entre les mois d'avril et octobre. Les récoltes furent brûlées, les rivières asséchées et les théâtres fermés à Paris par ordre du Préfet de police en raison des températures excessives.

Le thermomètre enregistra 36 degrés Réaumur (45 degrés C) à Paris. Dans les jardins de la banlieue arrosés les arbres fruitiers fleurirent deux fois pendant la saison.

* En 1723 et 1724 les températures étaient extrêmes.

* En 1746 l'été fut particulièrement chaud et sec et les récoltes furent littéralement calcinées.

* Pendant plusieurs mois il n'y eut aucune pluie. En 1748, 1754, 1760, 1767, 1778 et 1788 les chaleurs d'été furent excessives

* En 1811, l'année de la comète, l'été fut très chaud et le vin très bon y compris à Suresnes.

* En 1818 les théâtres parisiens restèrent fermés pendant un mois en raison des chaleurs excessives, la chaleur avait atteint 35 degrés C.

* En 1830, alors que des combats avaient lieu, le thermomètre afficha des températures de 36 degrés C les 27, 28 et 29 juillet.

* En 1832, lors de l'insurrection du 6 juin, le thermomètre releva une température de 35 degrés.

* En 1835 la Seine était presque à sec. En 1850, au mois de juin, au cours de la seconde épidémie de choléra de l'année le thermomètre afficha 34 degrés".

Là, il s'agit de chaleur, mais on doit avoir la même chose pour le froid. J'ai souvent lu qu'au début du XVIIIe siècle, le vin gelait dans les verres au palais de Versailles, or, le vin gèle à -6° environ (ça dépend de son degré d'alcool), ce qui veut dire qu'il faisait beaucoup plus froid dehors... Mais, en ce moment, on est beaucoup plus préoccupé du réchauffement climatique, que du petit âge glaciaire de la fin du règne de Louis XIV.

Pour un particulier, le souvenir de la météo passée est reliée à des événements personnels, un mariage sous la pluie, des journées de canicule alors qu'on travaillait dans un bureau sans climatisation, etc.. Mais seuls les météorologues ont une vision globale et synthétique des modifications, parce qu'ils sont les seuls à étudier les courbes, le passé, en permanence pour mieux comprendre les tendances et prévoir l'avenir.

Des aberrations climatiques, il y en a toujours eu, ça n'a jamais été un long fleuve tranquille, quand l'Homme n'existait pas encore, ou quand ses activités étaient plus primitives qu'actuellement. Maintenant, à ces fluctuations "naturelles", s'ajoutent celles que l'Homme provoque par son mode de vie. Est-ce suffisant pour modifier complètement et irrémédiablement le climat de la Terre ?

Seuls les scientifiques pourront le dire, on a aujourd'hui le matériel pour faire toutes les études, comparaisons, chiffrages et concevoir tous les modèles possibles, on compte donc sur leur honnêteté, pas sur les idéologies à la mode !

Paranoia

Dans une commune des Bouches du Rhône, le maire a décidé que s'il y avait un seul cas de coronavirus dans l'école primaire, il fermait toute l'école... Pas seulement la classe s'il s'agit d'un élève, ou l'éloignement de la personne contaminée, mais tout le monde, pas de quartier ! Et tant pis pour les écoliers !

Dans une EHPAD de Seine Maritime, un cas de coronavirus a été découvert, tout le monde a été mis en quarantaine, les résidents bouclés dans leur chambre. Une personne qui devait avoir la visite de ses enfants pour son anniversaire, n'a bien sûr pas pu les voir, les visites sont interdites, mais n'a pas pu non plus recevoir le bouquet de fleurs qui lui était destiné, lui aussi mis en "quarantaine" pendant trois jours... Espérons qu'il aura tout de même été mis dans l'eau !

Il paraît que les laboratoires sont débordés, que les attentes pour les résultats s'allongent, parce que tout le monde se précipite pour faire le test afin de savoir s'ils sont contaminés ou pas, même et surtout ceux qui se portent très bien, ou ont seulement attrapé un rhume. Pauvre Sécurité Sociale qui n'avait pas besoin de ça pour agrandir son trou !

6 sept. 2020

Quelques fleurs....

... Pour tenter de comprendre ce monde étrange dans lequel nous vivons ou survivons.

Quelques questions :

* Pourquoi n'explique-t-on pas à nos dirigeants, même au plus haut niveau, la méthode correcte d'utilisation d'un masque ? Monsieur le Premier Ministre ôte le sien n'importe comment, et le roule en boule dans sa poche ; et Monsieur le Président, si lui l'ôte par les élastiques, il le tend tout froissé à son aide de camp, qui n'a évidement pas de gants. Il est vrai que l'ancienne Porte Parole du Gouvernement avait expliqué doctement que porter un masque était un geste technique uniquement réservé aux professionnels, et qu'elle-même n'en portait jamais. C'était il y a bientôt 9 mois, à l'époque où la pénurie imposait des excuses frelatées, mais maintenant que celle-ci est résorbée et que c'est obligatoire sous peine d'amende, il faudrait quand même instaurer des cours de rattrapage pour ces "Messieurs qu'on nomme grands".

* Pourquoi les Écologistes, si pointilleux sur l'environnement, la biodiversité et la pollution, s'acharnent-ils sur les voitures essence ou les avions, mais imposent des forêts d'éoliennes qui détériorent les paysages et tuent des milliers d'oiseaux ?

* Pourquoi quand les médias parlent de l'épidémie, n'annoncent-ils plus le nombre de morts ou de malades admis en réanimation ? Ils ne parlent que des contaminations dépistées avec les tests. Parce que plus personne n'est mort de ça ? Parce que les patients admis en réa y sont pour une autre cause ? Pour justifier les tests tant attendus ? Ou pour toute autre raison qui me laisse perplexe..

* Pourquoi certains footballeurs, et non des moindres, alors qu'ils sont en permanence entourés d'un staff médical de haut niveau, et qu'ils bénéficient d'une surveillance sanitaire constante, bien au-dessus de celle du vulgum pecus, oublient que leur bonne forme physique est à la base de leur métier et vont s'encanailler dans des soirées aussi douteuses qu'arrosées, mettant en péril les résultats de leur club ?

* Pourquoi les gens malheureux, qui manquent de tout, d'un toit, de nourriture, de travail, sont-ils ceux qui ont le plus d'enfants, alors qu'ils ne sont pas sûr de pouvoir leur offrir un avenir décent ?

* Pourquoi a-t'on toujours l'impression que les forces de l'Ordre s'occupent plus volontiers des infractions des automobiliste (ou actuellement du non port du masque là où c'est obligatoire) que des voyous de banlieue ? ... Qui a répondu que ce n'était pas qu'une impression ? 

Et pourquoi toutes ces questions oiseuses, hein ?