28 déc. 2010

Les santons de Provence

Petite escapade en Provence, quelque part entre Marseille et Aix-en-Provence, dans cette région où la Montagne sainte Victoire qui se voit de partout, semble veiller sur les collines, vallées, platanes, cyprès, tuiles rouges et autres micocouliers. Dans la petite église baroque de Meyreuil il y a une splendide crêche qui tient toute une travée, avec une multitude de santons, tous animés, effectuant les gestes de la vie courante d'autrefois : il y a la lavandière, le scieur de bois, la grand mère qui tourne son moulin à café, le berger qui rassemble ses moutons, et, bien entendu Marie, Joseph et l'enfant Jésus, dans l'étable d'une maison provençale, avec l'âne et le boeuf. On pourrait rester des heures à regarder tous les détails de ce paysage, à observer tous les objets et les gens qui peuplent ce paysage, à écouter la musique des chants de Noël et le bruit de la minuscule cascade, à admirer les jeux de lumière qui animent la scène.




Et l'on ressort de la petite église les yeux émerveillés, à tel point qu'on en oublie que dans ce beau pays, quand le Mistral souffle en hiver, il secoue les platanes dénudés, et fait frissonner les pauvres humains qui sont dehors !

19 déc. 2010

Et ça continue !

Il neige sans arrêt depuis bientôt 48h, on arrive à atteindre presque les vingt centimètres ! Je crois que, malgré mon grand âge, je n'en avais encore jamais vu une telle quantité en si peu de temps dans nos contrées plutôt réputées pour leurs pluies et leur temps océanique que pour leurs paysages sibériens. Ce matin, tout l'horizon était noyé dans une brume neigeuse, les stalactites de glace du toit s'allongeaient, et on entendait des branches craquer dans les bois vaincues par le poids supplémentaire qu'elles devaient supporter.




Je crois que cette fois, il va falloir passer au traîneau à chiens pour de bon, ce sera plus écologique que le pick-up 4x4 à gros pneus, et plus efficace pour aller ravitailler qu'une auto ordinaire qui ne peut plus passer au travers d'un tel manteau blanc. Un peu d'entraînement, et à moi la course de l'Iditarod , après tout, il ne fait que -33° à Fairbanks en ce moment !!

18 déc. 2010

Paraît que c'est normal en hiver

L'accalmie a été de courte durée. Après quelques jolis rayons de soleil, hier matin, la neige est retombée, et ça continue. Voilà comment était mon jardin ce matin !

C'est joli ? Ouais, si on veut, mais ça a aussi plein d'inconvénients, dont le principal est qu'on ne peut plus sortir de chez soi : il est très difficile de rouler en voiture sur les routes départementales, et encore faut-il pouvoir les attendre, parce que les chemins ruraux sont impraticables. Alors, qu'est-ce qu'on fait ? On reste chez soi bien entendu, en remettant au lendemain, voire au surlendemain, les achats de Noël non encore faits, et les rendez-vous prévus.

C'est pas la catastrophe non plus, on a de quoi manger, et il y a de l'électricité, ce qui n'était pas le cas, il y a une trentaine d'année, dès qu'il y avait quelques flocons de neige ou quelques rafales de vent. Donc, on peut se chauffer, se faire du café, et surtout.... Internet fonctionne ! C'est l'essentiel, non ?


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Là, ci-dessous, non, ce n'est pas la vallée de la Tanana River, dans la région du Yukon-Koyukuk ! C'est la vallée de l'Eure, à une centaine de kilomètres à l'ouest de Paris.... pas la même latitude tout de même.

17 déc. 2010

Y a pas moyen...

Depuis trois ans que je suis en charge de la confection du Journal Communal annuel, j'essaye désespérément de faire comprendre aux différents rédacteurs ce dont on a besoin pour la mise en page et la fabrication de ces quelques feuillets, et c'est pas encore joué ! On précise bien, avant toute demande, qu'on veut le texte au format .doc (ou écrit sur un bout de papier). On veut bien du .txt ou similaire, mais déjà si c'est en .doc, c'est pas trop mal ; et les photos en .jpg, comme ils les ont transférées depuis leur APN (on ne leur demande pas de les redimensionner, quelle question !). Et... Non non, ce n'est pas toujours la cata, il y a eu des progrès, il arrive même que la personne arrive avec une clé usb, dans laquelle il y a un dossier, dans lequel on trouve les textes en .doc et les photos en .jpg, ou envoie par mail son texte dans un format lisible partout, et son image dans une résolution correcte. Mais... il y a toujours des irréductibles, qui utilisent un ordinateur sans savoir s'en servir, et n'ont pas la moindre idée de ce qu'est la maquette d'un journal. Alors, on reçoit encore de somptueux montages photographiques associés à des textes en Wordart bien pixellisés, le tout au format .bmp, ou encore des pages Word avec les images (qui font chacune plusieurs Mo) au milieu, ce qui fait au final un fichier énorme bien difficile à transmettre, et compliqué à récupérer. Et comment faire comprendre, comment expliquer ? Sans fâcher les gens, sans se faire engueuler non plus, et aussi, sans que ça nous fasse passer un temps fou pour tenter de faire quand même quelque chose de propre avec des choses aussi disparates ?

En fait, il faudrait tout reprendre du début, tout apprendre à des braves gens qui ne se rendent pas compte qu'ils ne savent pas (tout le monde sait que pour faire de l'informatique, y a qu'à cliquer, n'est-ce pas ?) : qu'est-ce qu'un fichier, quels sont les caractéristiques des formats d'image, que veut dire le mot résolution, qu'entend-on par dpi, pourquoi faut-il envoyer un document dans un format lisible par son correspondant, et non pas dans le format natif du logiciel que l'on a chez soi, pourquoi on n'envoie pas par mail des fichiers de 50 Mo, donc toutes ces bases qui manquent à beaucoup d'utilisateurs d'ordinateur, lesquels, hélas, n'ont pas toujours conscience qu'il leur faut les acquérir jusqu'au jour où... mais ceci est une autre histoire.

Mais là, notre boulot c'est de faire et distribuer ce journal, pas de faire de l'initiation à l'informatique, d'ailleurs, il y a un excellent club pour ça, et pas très loin du village en plus !

16 déc. 2010

On peut toujours rêver

C'est bientôt Noël, on peut rêver à tout ce qu'on aimerait trouver au pied du sapin, même si on sait que ce ne sont que des rêves. Mais on peut aussi espérer que certains pourraient se réaliser... Alors, voyons un peu :

Un Ipad, voilà un objet qu'il est séduisant, pour regarder un film ou lire un livre (et en avoir plusieurs en réserve sans se coltiner des kilos de papier à bout de bras), pour utiliser une connexion wi-fi, et pour tout autre usage qui reste à découvrir. Mais, dans le genre, j'aimerais bien aussi changer le brave eeePC qui commence à être un peu limite, alors... un Mac Book Air ? Le 11 pouces est minuscule, mais il n'a pas de lecteur de carte sd ; d'accord, il n'y en a pas non plus sur le Mac Book Pro, on se demande ce qu'ils foutent chez Apple, même le eee en a un, et c'est rudement pratique en vacances pour sauvegarder les photos et les regarder sans avoir à prendre le câble usb. Alors, le 13 pouces, à peine plus encombrant, et qui a ce genre de chose ? Ouais... mais là, le prix est effrayant ! Même si l'appareil est lui aussi, physiquement et techniquement, fort séduisant. Cependant, pour un ordinateur qui ne serait pas la machine de base, ça fait quand même beaucoup. M'enfin, on peut toujours rêver....

Et en dehors des outils high tech ? Parce qu'il y a quand même une vie en dehors de la cohabitation fusionnelle avec un ordinateur ! Tiens, par exemple, un "Bon pour un séjour quelque part entre Vancouver et Whitehorse", l'été prochain, histoire de retourner dans ces vastes paysages splendides et d'en découvrir de nouveaux.. même si avant, d'autres destinations sont prévues et programmées.. M'enfin, on peut toujours rêver....

Autre idées ? Non, pas de diamants cette année, merci ! Ni une Ferrari, déjà que j'ai du mal à garer ma petite auto et à dépasser le 80 ; Alors, bijoux, articles de mode (pouah, ça ne me ferait pas plaisir du tout), montre (ouais, une Patek Philippe sinon rien..) ? Eh bien, on attendra de voir si le Père Noël passe, et s'il a apporté quelque chose. On peut toujours rêver !

8 déc. 2010

Vue de ma fenêtre



En cette après-midi de décembre ! Et non, je ne suis pas partie dans le Yukon-Koyukuk... On se dit que c'est normal qu'il neige en cette saison, qu'il n'y a pas à en faire une telle affaire, que ce n'est ni exceptionnel ni ahurissant. Mais on ne dirait rien si... ça ne perturbait pas autant la vie quotidienne. Quand il neige sous nos latitudes, les voitures ne roulent plus, les routes sont impraticables, les camions en travers, les gens qui habitent en coteaux ne peuvent plus rentrer chez eux, les avions sont cloués sur les aéroports, et même les trains ont froid à leurs caténaires. Donc, le quotidien devient difficile, voire dangereux. Et chaque fois, on se pose la même question : comment font les autres ? Ceux du Yukon-Koyukuk par exemple, eux, c'est vrai, il n'ont ni route ni trains, et ont des traîneaux à chiens, mais, aussi, dans des lieux moins Last Frontiere, les Canadiens à Québec ou à Montréal, ou plus près de nous, les Suédois, Norvégiens et autres populations nordiques (parce que les autres européens, plus au sud, semblent tout aussi démunis que nous) ? On répond immédiatement : mais eux, ils ont l'habitude, ils sont équipés. Ce qui est vrai, et heureusement, parce que s'ils devaient arrêter de travailler et de se ravitailler plusieurs mois de l'année, ils n'existeraient plus depuis longtemps ! Mais voilà, tout ça coûte excessivement cher, et si on peut investir dans les matériels nécessaires, saleuses, sableuses, chasse-neige, etc.. quand on sait que tous les hivers on va s'en servir, il est bien plus difficile de l'envisager quand l'enneigement est rare ou très ponctuel. On se souvient de la réflexion de Jean-Claude Gaudin, maire de Marseille, confronté aux récriminations des habitants lors d'une forte chute de neige dans sa ville, leur répondant, avé l'assent, qu'il aurait bien du mal à faire voter à son Conseil l'achat d'un chasse-neige qui serait utilisé une fois tous les dix ans, et encore !

Dans les campagnes, on pourrait aussi demander de l'aide aux agriculteurs, quand il en reste, comme ça se fait dans certains villages, ou d'inciter chacun à déneiger son bout de chemin, mais ça n'aiderait pas les aéroports à fonctionner, ni les départementales à être déblayées. Alors ? On n'a plus qu'à prendre son mal en patience en se disant ... que ça ne devrait pas durer trois mois !

En attendant, j'hésite, dois-je investir dans un attelage de chiens ou adopter un couple de rennes ?

1 déc. 2010

Une ville maudite

Katalla, et l'espoir du chemin de fer
(Document de la bibliothèque d'état d'Alaska)

C'est l'histoire d'une localité d'Alaska, située près de Cordova, au bord du golfe d'Alaska, appelée Katalla. Au début du XXe siècle, on y a trouvé du pétrole, ce qui a fait venir beaucoup de gens et la ville a vite compté pas loin de 5000 habitants. Il était même question d'en faire le terminus d'une importante ligne de chemin de fer, ce qui aurait assuré son développement et sa prospérité, mais... alors que les installations ferroviaires allaient être achevées, un violent orage les détruisit complètement, et il fut décidé que le terminus tant attendu serait installé ailleurs. Il y avait la rivière Bering, utilisée pour le trafic fluvial, mais... un bateau transportant de l'or sombra dans ses eaux ! Il ne restait plus alors que quelques installations pétrolières qui parvenaient tant bien que mal à faire vivre la poignée d'habitants qui restaient, mais... le 25 décembre 1933, la raffinerie a brûlé entièrement ! Et là, si la Poste a encore survécu 10 ans, la ville a fini par être abandonnée en 1943... Bel acharnement du destin non ?

Un espoir, dans les années 80, une compagnie coréenne voulait y exploiter du charbon. Mais, elle a vite renoncé, la viabilité économique étant quasiment nulle, d'autant plus qu'il était difficile de construire des routes utilisables sur les terrains de cet endroit, sujets à glissements et inondations, et ça en a été fini de cette éventuelle résurrection.

Des villes fantôme aux Etats-Unis (*), il y en a beaucoup. Créees par la ruée vers l'or, ou par la construction d'une route ou d'un chemin de fer, villes minières dont les filons ont été épuisés, certaines ont totalement disparu, et on a du mal à imaginer en visitant le site rendu à la nature, sans le moindre vestige souvent, que là, 10 000 personnes parfois vivaient, travaillaient, s'amusaient il y a juste un siècle. D'autres ont été récupérées et réhabilitées pour le tourisme, je pense à Kennicott-McCarthy en Alaska justement, mais aussi à Jerome en Arizona ou Fayette dans le Michigan. Peu sans doute ont eu un dessein aussi rapide que dramatique que Katalla, vraiment maudite par tous les dieux locaux !

(*) Ailleurs aussi, par exemple, les abords de Bonanza Creek, près de Dawson au Yukon, où il n'y a plus que quelques photos jaunies pour témoigner de l'intense activité qui y a régné, sans oublier les villages abandonnés des Cévennes, en France, après l'arrêt de l'élevage du vers à soie, où ne demeurent plus que quelques pans de murs en ruine...

28 nov. 2010

Tel est pris qui croyait prendre

L'affaire Houellebecq a fait grand bruit dans le Landerneau wikipédien : cet auteur ayant repris, dans son dernier roman, La carte et le territoire, prix Goncourt 2010, de fort nombreux passages directement par copier/coller des articles de l'encyclopédie. C'est banal chez les élèves quand leurs enseignants leur demandent de faire un exposé, c'est tellement moins fatigant que de rédiger un texte, mais chez un écrivain qui se targue d'être une figure incontournable de la littérature actuelle, ça fait sourire, ou grincer des dents selon l'humeur.

Seulement voilà, partant du principe que la licence sous laquelle sont diffusés les textes provenant de l'encyclopédie impose la libre rediffusion de son contenu, un individu malicieux propose gratuitement le texte du bouquin sur différents sites internet.... au grand dam de Flammarion, l'éditeur, qui voit ainsi chuter ses ventes et crie au piratage et à la violation des droits d'auteur... ce qui fait, là aussi sourire en pensant à la phrase célèbre "faites ce que je dis mais ne faites pas ce que je fais" !

Personnellement, je n'apprécie pas vraiment cet auteur qui me semble aussi factice que surfait, et je n'ai pas du tout l'intention de lire son ouvrage, pas plus sous forme papier que sous forme numérique, mais je trouve l'anecdote savoureuse, et les grandes envolées de manches des avocats de l'écrivain et de l'éditeur pathétiques, tant ces nouvelles donnes numériques sont éloignées de ce qu'ils ont pu apprendre à l'université.

Qu'adviendra-t-il quand les liseuses qui déjà pointent leur nez, auront atteint leur vitesse de croisière et que l'échange de livres numériques ressemblera aux échanges musicaux déjà stigmatisés par les majors ? Quand l'un récupère du contenu en libre diffusion pour l'intégrer à un texte vendu sous copyright, quand l'autre voudra prêter son livre numérique téléchargé sur sa liseuse à son copain comme il le faisait avec un livre papier, le tout dans l'imbroglio des licences... Je crois que les juristes vont bien s'amuser !

25 nov. 2010

Le Congrès des Maires 2010

Une énorme manifestation annuelle : 12000 inscrits : maires, conseillers municipaux, élus des collectivités territoriales, des tables rondes, conférences, ateliers, se déroulant simultanément de 10h à 17h, avec la participation de députés, sénateurs, et même du Président de la République ; mais c'est aussi un immense salon étalé sur trois pavillons à la Porte de Versailles, où des centaines d'exposants viennent présenter tout ce qui peut intéresser une commune, du terrain de foot à la documentation financière, en passant par les cloches des beffrois et le mobilier urbain (sans oublier les très intéressants stands des départements d'outre mer avec leur accras et leur punch...).

Lors du discours du Président de la République, mardi après-midi, le grand auditorium était noir de monde : 4000 personnes assises, et près de 2000 debout... il était bien difficile quand on n'était pas de la presse, de faire des photos, mon vieil appareil et moi, aidés de Gimp, avons fait ce que nous avons pu pour capter l'image de Monsieur Sarkozy (lequel bouge tout le temps, ce qui n'aide pas..), et la photo est de bien mauvaise qualité..

Pendant ce congrès, il y a aussi la traditionnelle réception des élus à l'Hôtel de Ville de Paris, invités par Monsieur Delanoé, où on en profite pour visiter les extraordinaires salons et leur riche décoration.


Heureusement qu'après l'effort vient le réconfort, et si on ne voit sur l'image que des carafes de jus de fruit, le champagne n'était pas loin, et les canapés et autres délicieux petits fours ont été fort appréciés.

Trois jours bien denses pour se documenter, apprendre, discuter de tout ce qui peut intéresser le fonctionnement d'une Mairie ou d'une communauté d'agglomération, des kilos de papiers, revues, livres rapportés ; trois journées aussi épuisantes que passionnantes ! A l'année prochaine !

21 nov. 2010

L'été indien ?

Entre deux averses, deux bourrasques de vent, au milieu des journées qui raccourcissent et s'engluent dans le brouillard ou le crachin, l'automne offre tout de même de bien belles couleurs.

17 nov. 2010

Bookworm

Un ver de livres ? En fait, c'est le nom d'un jeu de lettres, qui ravira les amateurs de ce genre de distraction, quelque chose entre le scrabble et les mots mêlés. J'ai découvert ça en jouant à Super Bubbles, parce que pendant le chargement du jeu, il y avait une pub pour Bookworm, comme quoi les publicités, ça marche...

Donc, le jeu consiste à faire les mots les plus longs possibles, en utilisant des lettres voisines. Chaque fois qu'un mot est créé, les lettres sont ôtées du plateau, celles qui restent descendent et d'autres arrivent par le haut pour boucher les trous. Il y a des lettres qui donnent plus de points que d'autres, comme au scrabble, des lettres vertes qui donnent des points, des lettres en or, voire en diamant, qui permettent d'augmenter le score, mais aussi des lettres en feu qui, si elles parviennent à descendre en bas du plateau sans avoir été utilisées, finissent par mettre le feu à la bibliothèque, et le jeu s'achève. Tout du long, un sympathique ver émet des sons marrants tandis qu'une rangée de livre grandit au fur et à mesure de la progression du jeu qui se déroule sur plusieurs niveaux, de plus en plus difficiles.

C'est distrayant, un peu addictif comme tous ces petits jeux, rapide, bien fait. On peut bien entendu acheter ce jeu et l'installer, il doit exister une version Windows quelque part, mais le plus simple est d'y jouer avec un simple navigateur, puisqu'il est fourni en flash sur plusieurs plateformes. J'en ai essayé deux ou trois, pour voir celui qui je préférais. Certains sont plus difficiles que d'autres (plus ou moins de voyelles, surtout de e), ou ont moins de bonus/malus, mon préféré est celui que l'on trouve sur le site de Jeuxvideo , parce qu'il est... le mieux fait !!

Alors, si ce genre de petit jeu sans prétention vous détend, allez-y et amusez-vous bien !

(*) Si certains wikipédiens passent par là, je leur précise que je ne fais pas partie des Noellistes.... ils comprendront en voyant le nom du site recommandé !

13 nov. 2010

Des routes, des lacs et des rivières

Le travail encyclopédique ne se limite pas à pêcher des perles (Cf ci-dessous) ou à nettoyer les divers vandalismes, c'est aussi un travail d'édition. Après m'être intéressée aux saints, aux églises et aux villages autour de chez moi, je suis partie un peu plus loin, vers un état américain que j'aime tout particulièrement, l'Alaska, sur lequel il y avait peu de choses sur la Wikipédia francophone, alors qu'il y avait pas mal d'articles sur la version anglophone.

On se dit qu'on va traduire quelques articles, histoire de voir, à condition qu'ils soient courts, et qu'ils aient des images, et c'est l'engrenage... Par exemple, j'avais entrepris de traduire les articles concernant les routes. Ce n'était pas bien compliqué, des routes, là-bas, il n'y en a pas beaucoup. Mais ces routes desservent des villes, quelques unes, et de plus petites localités, donc, petit à petit, j'ai traduit quelques articles sur les villes, mais de fil en aiguille, je me trouve entraînée dans une boucle sans fin.

Ce matin, partant de la Sterling Highway dans la Péninsule Kenai, j'ai traduit l'article sur la ville de Kasilof qui est au kilomètre 175 de la dite route. Mais... il y a aussi une rivière qui s'appelle Kasilof , allons-y pour la rivière.. laquelle prend sa source dans le lac Tustumena , on continue par le lac, lequel provient d'un glacier éponyme... Là, je me suis arrêtée, juste avant le glacier, parce que j'ai vu qu'il n'existait pas de catégorie Lac d'Alaska (alors qu'il y a une catégorie pour les lacs du Montana, Wisconsin, et autres états des 48 d'en bas). Donc, il fallait créer la catégorie, et pour que le pauvre Tustumena Lake n'y soit pas tout seul, j'ai vite fait traduit Bear Lake , qui est du côté de Seward. Et j'ai vu que chez les anglophones, il y avait plein d'articles sur les lacs... donc...

Enfin, il y a encore de quoi bien s'amuser. Au train où je suis partie, je crois que quand je retournerais là-bas, je vais pouvoir faire le guide ; d'accord, après avoir perfectionné mon anglais oral qui est un peu limite, et avoir appris à piloter un avion de brousse, ou un attelage de chiens, parce que ce sont les seul moyens d'atteindre certaines capitales du Yukon-Koyukuk (non, c'est pas un gros mot, c'est une région d'Alaska).


L'illustration est une photo de la rivière Kasilof, transportant ses alluvions bleus, ce qui lui donne cette étrange couleur, elle se trouve sur l'article du même nom.

12 nov. 2010

Nouvelles perles

Il y avait longtemps que je n'étais pas allée à la pêche aux perles wikipédiennes, en voilà quelques unes, récupérées récemment :

il ya 600 millions d'anner les dinosaures on tout niker et ils ont crever a cause des meteorite

Vision personnelle par le vocabulaire et l'orthographe, de la fin des dinosaures.

Le salix integra : saule de jardin est un très bel arbuste avec des feuilles c'est logique

Tout à fait logique effectivement, la plupart des arbres ont des feuilles, tout du moins à certaines saisons.

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Sur la page de discussion d'un article intitulé Forum (informatique), les deux du même auteur qui semble tout à fait brouillé avec l'informatique :

Bonjour mon fils possède un pc fixe avec le programme xp professionnel et pas possible d'installer internet y a-t-il quelqu'un qui sait me dire comment faire car avec un autre programme du nom de linux(c'est un sous programme de windows)et celui-là il prend internet mais pas avec xp professionnel ni avec vista donc attend vos réponses mais je signale que la carte réseau est bonne merci d'avance

Les linuxiens, ravalés à être des utilisateurs d'un sous-programme de Windows, vont en faire une crise cardiaque !

je viens de recevoir un mail mais celui-ci s'est fait bloqué et suis un peut inquièt car on me demande mes coordonnées ainsi que mon adresse mail alors quelqu'un peut me dire ce que je dois faire avec ce mail
merci d'avance

Là, j'ai été assez charitable pour répondre.... mais quand on voit ça, on se dit que les pirates et autres malveillants ont encore de beaux jours devant eux..

8 nov. 2010

Ils étaient environ 6000 ...

... Rangés sur des étagères ou posés en piles par terre, qui attendaient depuis plusieurs années de voir quelqu'un s'occuper d'eux. Qui ? Les livres de la bibliothèque du village qui avait fermé ses portes depuis cinq ans, vaincue par les nouvelles normes de sécurité et les bibliothèques voisines plus riches et mieux organisées. Un beau jour, ils ont été réveillés de leur torpeur, mis dans des cartons, et descendus dans une grande salle où ils ont été posés sur des tables. Et là, des gens sont venus et les ont regardés. Certains ont immédiatement été sortis de leurs rangées et emportés, d'autres ont été seulement feuilletés et reposés ensuite, la longueur des rangs diminuait, certains livres qui étaient côte-à-côte depuis tant d'années étaient séparés. D'autres allaient rejoindre les bras déjà chargés d'un visiteur, partant vers une nouvelle destinée. D'autres enfin étaient encore là quand tous les visiteurs furent partis, leur contenu, les couleurs de leur couverture, n'ayant pas réussi à les faire adopter.

Quand les lumières furent éteintes, et les volumes invendus à nouveau empilés, on entendit des chuchotements et des soupirs : Qu'allons-nous devenir ? Quel va être notre sort ? Pourquoi personne ne nous a pris ? Je renferme pourtant l'écrit d'un grand auteur... et moi, j'ai eu tant de succès à ma sortie... il y a vingt ans.. et moi, je n'ai pas une égratignure à ma couverture ni une corne à mes pages... voir disparaître un livre, c'est voir disparaître un pan de la mémoire humaine..

Mais nous ne sommes pas encore morts, s'écria un gros volume tout au fond d'un carton, nous ne sommes pas encore partis à la déchetterie ! Il paraît même qu'il y a encore quelques associations retardataires qui vont venir nous chercher. Les autres ne lui répondirent pas et soupirèrent de plus belle. Combien vont être choisis ? Quelques uns... peut-être, et les autres, ceux dont personne n'aura voulu ? Eh bien, reprit le gros livre, on nous emportera à la déchetterie... tous frémirent... mais, ajouta-t-il, nous serons recyclés, transformés en pâte à papier, et nous... redeviendrons des livres !

4 nov. 2010

De l'or en feuille

C’est l’heure exquise et matinale
Que rougit un soleil soudain.
A travers la brume automnale
Tombent les feuilles du jardin.

Leur chute est lente. On peut les suivre
Du regard en reconnaissant
Le chêne à sa feuille de cuivre,
L’érable à sa feuille de sang.

Les dernières, les plus rouillées,
Tombent des branches dépouillées ;
Mais ce n’est pas l’hiver encore.

Une blonde lumière arrose
La nature, et, dans l’air tout rose,
On croirait qu’il neige de l’or.

François Coppée (1842-1908)



Photos prises ce jour, en milieu d'après-midi, dans mon jardin. Il me semble que le poème de François Coppée, qui s'intitule Matin d'octobre, convient tout à fait à cette belle journée de novembre.

3 nov. 2010

Connexion internet illimitée sur votre mobile !

C'est ce qui est écrit sur toutes les publicités des opérateurs de téléphonie qui cherchent à vendre des abonnements lesquels semblent fort séduisants avec les nouvaux appareils téléphoniques mobiles. Illimité dites-vous ? Ce qui signifie qu'on peut rester connecté à Internet tout le temps qu'on veut, sans limite de durée ni d'activité ? Euh... oui, non, pas tout à fait... parce qu'en fait il y a un maximum de données échangées autorisé, au-delà, la connexion se dégrade et la facture s'alourdit énormément. Mais ce maximum, exprimé en Mo, n'est pas indiqué dans les annonces publicitaires, ou alors, en tout tout petit dans un tout tout petit coin. Et d'abord, sur son mobile, comment le savoir ? Comment l'évaluer ? L'opérateur fournit-il l'utilitaire pour mesurer ? Pas à ma connaissance... même si ce genre de gadget existe et fonctionne très bien (*), mais si l'opérateur le fournissait, il ne pourrait plus alors parler d'illimité et serait bien obligé d'avouer que cette notion n'est qu'un leurre commercial !

En fait tout dépend de ce que l'on fait. Si l'on charge une page documentaire que l'on souhaite lire tranquillement pendant un long moment, sans en sortir, il est évident que le poids des données échangées sera fixe pendant tout le temps qu'on étudiera la page (à condition qu'elle ne fasse pas appel à des sites tiers pour des publicités ou similaire) et les octets ne s'accumuleront pas dans sur le compteur de l'opérateur. Mais ce cas est limite, habituellement, et c'est le principe même de tout surf sur le web, on passe d'une page à l'autre par des hyperliens, et donc, à chaque requête, une certaine quantité d'octets est échangée. Donc, à moins de n'ouvrir son navigateur sur mobile que de temps en temps, et de ne faire qu'une rapide consultation, on a tous les risques de dépasser le quota rapidement, et de se retrouver avec de bien mauvaises surprises.

Les associations de consommateurs, à juste raison, réclament la suppression de cette mention fausse d'illimité, qui est de la publicité totalement mensongère. Le plus honnête serait de dire : vous avez droit à tant de Mo (en données échangées) de connexion, et si vous souhaitez mesurer votre consommation, nous vous offrons un utilitaire à télécharger pour le faire. Mais... ça ferait restrictif, moins vendeur, et ne permettrait plus de se faire de l'argent supplémentaire en abusant de la naïveté du consommateur ! Toutefois, il paraît qu'en 2011, un projet de loi, sous la pression des consommateurs, va émerger à ce sujet, espérons qu'elle sortira réellement et que cette arnaque (faut dire les choses comme elles sont) cessera.

« On a fait trop usage du terme illimité pour désigner des offres qui ne sont pas illimitées et ne peuvent d'ailleurs pas l'être » a dit Monsieur Stéphane Richard, PDG d'Orange..... alors, si la sagesse et l'honnêteté commencent à venir, peut-être peut-on avoir de l'espoir, même si on peut déplorer que la lumière lui soit venue si tard !

(*) Le gadget sur le Mac s'appelle Istat pro. Je peux y constater, en plus d'autres indications qui n'ont aucun rapport avec ce billet, que depuis quatre heures que je suis connectée à Internet, l'échange de données a été de : in : 60 Mo et out : 15 Mo

30 oct. 2010

Koobface, qui c'est ?

Qui cest celui-là ? Un virus, un ver en fait, qui s'installe sur un ordinateur dans une applet Java infectée quand on clique sur un lien web. Que fait-il ? Il installe un programme destiné à permettre à d'autres machines de prendre le contrôle de la vôtre afin de l'utiliser à des fins malveillantes, deni de service, transmission de malwares, et similaires.

Comment cela se passe-t-il ? Via certains réseaux sociaux, comme Facebook ou Twitter, il est possible de se transmettre des liens d'un internaute à l'autre, pour partager des adresses de sites que l'on a apprécié. Si on clique sur ce lien "infecté", le système d'exploitation demande l'autorisation d'installer l'applet, et il y aura toujours des gens pour dire oui... sinon, ça ne marcherait pas, en se disant que ça doit être indispensable d'installer ce truc pour aller voir ce fameux site. Une fois ce petit programme installé, il va se charger tout seul de télécharger certains fichiers afin de transformer un innocent ordinateur personnel en une machine zombie. Koobface a ainsi été fort actif en 2008 sur les ordinateurs utilisant Windows, mais était inopérant sur les autre systèmes d'exploitation. Ceci est parfaitement normal, on sait bien que si on veut pratiquer le terrorisme efficace, il vaut mieux envoyer des bombes sur une tour habitée par des milliers de gens que sur une ferme de Lozère n'hébergeant qu'un vieil agriculteur célibataire ! (il y a d'autres raisons techniques aussi, mais ce n'est pas le sujet de ce billet).

Mais voilà que Koobface évolue, et qu'il s'attaque maintenant, de la même façon, aux ordinateurs tournant sous Linux ou MacOS. Son mode d'action est le même : une fois arrivé sur le site en suivant le lien envoyé, l'applet Java demande à s'installer, et si on dit oui, elle s'installe et tente de procéder de la même façon qu'en 2008... Mais là, c'est moins facile, même si le Linuxien ou le MacUser est aussi négligent que son collègue Windowsien et dit oui par défaut.

Sur MacOS, ça ne marche pas, le ver tente de crééer un dossier pour y télécharger ses programmes malveillants, mais n'y parvient pas.

Sur Linux (essai fait sous Ubuntu), ça marcherait mieux, le téléchargement des fichiers se passe "bien" et on observe ensuite un trafic inhabituel.

Mais de toutes façons, tout ça n'est pas vraiment au point parce que, quand on éteint la machine, ce botnet s'arrête, bien évidemment, mais est incapable de repartir quand l'ordinateur est rallumé ! Un peu légers, non, messieurs les crackers ? Il y a encore du chemin avant d'arriver à la malveillance la plus efficace...

Toutefois, le plus inquiétant est de voir le nombre de gens qui sont capables de cliquer sur tout ce qu'ils rencontrent, des liens dont ils ne savent pas où ils mènent, des propositions d'installation de programmes dont ils ignorent ce qu'ils font, etc.. comme quoi, ce qui est le plus vulnérable dans un ordinateur, c'est ni le hard, ni le soft, mais bien l'interface chaise-clavier !

Merci à Otourly qui a transmis ce lien via Twitter et qui m'a donc donné l'idée de ce billet. Vous pouvez cliquer, c'est sans danger !!

28 oct. 2010

Deux ans déjà....

Il y a deux ans aujourd'hui, j'étais élue administratrice sur Wikipédia, et recevais en même temps qu'un balai, quelques boutons supplémentaires sur mon interface utilisateur, destinés à effectuer quelques tâches de maintenance dévolues à ce nouveau statut. Et depuis, je m'emploie à les utiliser du mieux possible, enfin, j'essaye.. Ces deux années de travail ancillaire non rétribué m'évoquent quelques réflexions. Il me semble qu'on pourrait résumer la fonction avec trois lettres, trois P :

P comme patience : Parce que c'est lassant d'expliquer sempiternellement la même chose à des gens qui ne se donnent jamais la peine de lire la moindre page d'aide, ou confondent l'encyclopédie avec leur blog personnel, un réseau social, ou un site gratuit d'annonces publicitaires. Aussi parce que ce n'est jamais très agréable, même si on en prend l'habitude à force, de se faire insulter (même pas en bon français), ou menacer, voire de récupérer des commentaires injurieux sur son blog (Cf un billet précédent).

P comme pondération : En rapport avec le P précédent, parce qu'il est toujours difficile de distinguer entre le malveillant et le maladroit, le message adressé étant bien entendu différent selon les cas. Si le dialogue se poursuit, ce qui n'est pas toujours le cas, on voit alors très vite à qui on a à faire, et on peut réagir de façon plus précise, en essayant de trouver les arguments les plus percutants, ou en stigmatisant plus vivement l'erreur, voire en allant plus loin.

P comme prudence : Là, c'est plus technique. En cas de blocage d'une IP, essayer de voir si elle est dynamique ou pas, ce qui peut tout changer quant à la durée effective, n'est pas évident (pour moi). Ou encore, pour un compte enregistré, savoir s'il vaut mieux bloquer indéfiniment ou pas en fonction de la "gravité" de la faute et/ou de la récidive, se poser la question de lui permettre ou pas de modifier sa page de discussion (en prenant le risque qu'il s'en serve comme d'une tribune pour menacer son contradicteur de toutes les foudres divines et pénales possibles). Ou enfin s'il est plus efficace de protéger un article à la création plutôt que de bloquer le contributeur qui insiste (et qui pourrait faire alors appel à un copain pour recréer la page fautive)... Là, c'est une question de feeling, d'appréciation personnelle, je ne sais pas s'il y a une règle qui s'appliquerait à tous les cas.

Il y a aussi des bons et des mauvais côtés dans le "métier". Deux exemples :

Il est très désagréable et fort démotivant de voir certains contributeurs malveillants soutenus par des "collègues" qui ne pratiquent plus de maintenance depuis longtemps, et prônent un angélisme bien dépassé depuis l'arrivée du web 2.0... estimant qu'avoir écrit une sottise ou une grossiereté sur un article n'était que le fait de la maladresse d'un nouveau contributeur et qu'en le lui reprochant, on risquerait de le faire fuir.

Il est par contre tout à fait agréable quand, suite à un conseil pour éviter une erreur (dans le fond comme dans la forme), un dialogue constructif s'amorce, qu'on puisse aider un nouveau qui n'est pas encore au fait des arcanes (complexes, on le reconnaît tous) de Wikipédia, l'encourager, et lui permettre à l'avenir de contribuer efficacement. Et même que parfois on est remercié !

De toutes façons, il ne s'agit pas d'une occupation obligatoire. Quand on en a marre, quand on ne supporte plus les bavards inutiles et les âneries en SMS, on peut aller voir ailleurs ce qui se passe, poser tranquillement son balai dans le placard, et.... écrire des articles, par exemple !! En essayant de moins maltraiter la langue française que dans l'exemple ci-dessous (copié/collé hier) : les animaeux resemble a des drangon des oisaeux ou encort des chevals volants.

26 oct. 2010

Je veux un Segway !

Voilà un engin tout à fait séduisant, qui permet de se déplacer rapidement sans le moindre effort. En effet, on peut aller jusqu'à 20 km/h, c'est assez puissant pour monter les côtes, c'est aussi simple qu'intuitif à utiliser, on est debout dessus, et ça avance tout seul !

Que des avantages, une batterie qui permet de faire une trentaine de kilomètres avant recharge, pas de pollution d'hydrocarbures, pas d'utilisation musculaire qui fatigue, le silence, et une technologie de pointe qui en rend le maniement évident.

J'en ai vu fonctionner dans différents endroits publics, à Chicago, à Rome aussi, et il y en a à Paris pour visiter différents lieux quand la marche à pieds est trop longue ou difficile à certains. C'est tout à fait étonnant de voir la facilité avec laquelle on peut se déplacer sans avoir à pédaler ou à faire des efforts.

L'engin pèse aux environs de 50 kilos, ce qui ne le rend pas facile à monter dans un escalier en ville, ni dans ceux du métro bien sûr, mais à la campagne, pour aller d'un point à un autre sans utiliser sa voiture ou s'épuiser en vélo (un vélo électrique, faut pédaler... quand même), ça semble une solution alternative fort intéressante. Mais......

Parce qu'il y a un mais, et un mais de taille !! C'est que cet extraordinaire machine coûte entre 6000 et 8000 euros..... On comprend mieux pourquoi on en voit uniquement en location à l'heure dans des lieux publics et non en vente dans les super marchés ! Et pourquoi le fabricant s'adresse en priorité aux organismes ou entreprises plutôt qu'aux particuliers.

Eh bien on attendra.. que sous l'influence de la mouvance écologique ce genre d'engin devienne suffisamment à la mode pour devenir accessible, et en attendant, puisque le Solex n'est plus produit, il n'y a plus qu'à nettoyer son vélo.... quitte à devoir le pousser dans les côtes !

* La photo est issue de Wikimedia Commons, sur la Wikipedia anglophone, et a été prise à Florence.

24 oct. 2010

Un triste sire

Il y a de tristes sires quand même.... comme ce quidam que j'ai bloqué indéfiniment hier soir sur Wikipédia pour avoir, comme seul apport à l'encyclopédie, parsemé plusieurs articles d'immondices diverses bien que peu variées (on n'a jamais un vocabulaire très étendu dans ce genre de comportement, cinq mots, tout au plus, tous situés entre la ceinture et les genoux).

Comme vengeance, il n'a rien trouvé de plus intelligent que de déverser des insultes et des menaces en commentaires de ce blog. Bien entendu, vu le niveau d'orthographe et de grammaire, et le contenu hautement intellectuel des quelques phrases eructées, j'ai immédiatement supprimé ces morceaux d'anthologie. Mais du coup, j'ai du réactiver la modération des commentaires, au cas où cet individu repasserait par là, et c'est dommage pour ceux et celles qui ont l'amabilité de prendre la peine de laisser des petits mots qui me font toujours plaisir.

D'ailleurs, si ça se produit, lui qui prétend savoir parfaitement bien hacker des comptes, puis-je lui conseiller de commencer par améliorer ses compétences en orthographe, vocabulaire et grammaire, parce que s'il est très fort en programmation, comme il s'en vante, il est à peine du niveau du cours moyen pour le reste !

Bon, il y a des choses plus importantes et plus intéressantes dans la vie, non ?

19 oct. 2010

Eparpillement et concentration

Il paraît que l'utilisation intensive d'Internet nuit à la faculté de concentration par l'afflux simultané de nombreuses informations qui sont reçues sans qu'il y ait eu le temps nécessaire à leur assimilation. De plus, on fait souvent plusieurs choses en même temps, passant de l'une à l'autre rapidement, ce qui fait que tout s'éparpille dans la tête, et qu'il n'est pas forcément évident pour le cerveau de gérer ces changements brusques d'attention. Les grands écrans actuels (et les connexions haut débit bien entendu aussi) favorisent ce genre de comportement. Par exemple, on a devant soi plusieurs fenêtres d'ouvertes, dans le genre (suivez mon regard..) : un ou deux navigateurs, avec chacun plusieurs onglets ouverts, un client mail, un client IRC, un éditeur de texte qui sert de bloc-notes, de pense-bête, de gestionnaire de fichiers, avec, lui aussi, plusieurs buffers ouverts... ceci étant pour la base, et sur cette base peuvent se rajouter d'autres applications en fonction des besoins ponctuels.

Et bien entendu, on circule de l'une à l'autre, répondant à une conversation IRC, surfant d'un onglet à l'autre du navigateur, rédigeant un texte pour son blog, faisant une recherche sur un point précis, répondant à un mail, lisant les tweets qui arrivent, ou jouant à un jeu en flash ailleurs. Alors, c'est tout à fait exact qu'on papillonne plus qu'on ne se concentre, et que cette hyperactivité un peu brouillonne n'a rien à voir avec l'étude d'un parchemin dans un calme scriptorium éclairé par un rayon de soleil qui passe au-travers de la fenêtre à meneaux.....

Il est donc évident que ce genre de butinage n'est vraiment pas propice à la concentration, passer d'une activité à l'autre, oublier un truc pendant qu'on en fait un autre, ne s'arrêter que rarement sur quelque chose ressemble plus à une activité d'insecte que d'humain. En fait, ce n'est pas tout à fait exact, et souvent, on s'arrête sur quelque chose de précis, en vue de faire un travail particulier, et je me demande justement si cette gymnastique intellectuelle qui consiste à passer rapidement d'un sujet à l'autre en adaptant son esprit à chaque fois, n'est pas, justement, un excellent moyen d'être toujours en éveil et d'exercer l'agilité mentale.

De toutes façons, c'est quand même quelque part magique de pouvoir, d'un clic de souris, se promener dans le monde entier, aussi bien réserver un hôtel que parcourir la biographie de quelqu'un, visiter la Chapelle Sixtine ou l'abbaye de Cluy sans sortir de son fauteuil, discuter avec plein de gens, découvrir plein de choses, savoir en direct le temps qu'il fait à l'autre bout du monde, participer à toute cette communauté universelle et échanger des idées avec des gens qu'il aurait été impossible de rencontrer autrement. Alors, tout ça nuit à l'esprit de concentration ? Tout ça est fort superficiel ? Peut-être, mais c'est sans doute une autre façon de vivre, d'apprendre, de se distraire. Est-elle meilleure ou pire ? Je n'ai pas la réponse...

18 oct. 2010

Quelques lyonnais bien sympathiques

Lyon est une ville très agréable à visiter, d'abord par la multiplicité des choses intéressantes à voir, ensuite par la haute qualité des transports en commun, qui facilitent bien la vie du touriste (surtout quand on revient de Rome où on n'a guère que la ressource d'utiliser ses jambes pour aller d'un lieu à un autre..). Les gens sont plutôt accueillants ; par deux fois, alors que je dépliais mon plan, une fois dans la rue pour trouver mon chemin, l'autre dans le métro pour chercher ma direction, deux personnes se sont spontanément arrêtées pour me demander si j'avais besoin d'aide, et m'ont courtoisement renseignée. Je ne suis pas très sûre qu'il en serait de même à Paris, voire à Marseille...

Donc, il y a la primatiale saint Jean, la basilique de Fourvières, les gones, les canuts, le TGV qui y mène en deux heures depuis Paris, les bouchons où on mange si bien, le saucisson chaud, les Journées du Logiciel Libre, les traboules, etc... mais il y a aussi quelques habitants plus originaux, comme ceux auxquels je suis allée rendre visite :

La construction humaine en arrière-plan ne fait pas trop africaine.... sans doute des immigrés !!

Il y avait foule à l'heure du casse-croûte, voyons, qu'y avait-il donc au menu ?

Je vous surveille, immobile sur mon vieux tronc d'arbre, et si vous vous approchez de trop près, j'envoie ma copine la tortue pour vous rappeler à l'ordre...

13 oct. 2010

Une cathédrale végétale ?


A force de visiter des églises à Rome (lesquelles, pour celles que j'ai vues, ne sont pas des cathédrales gothiques..) je vois des colonnes et des bas-côtés partout ! Tiens, ce coin de mon jardin ne ressemble-t-il pas à l'intérieur d'une église ? L'inclinaison de la colonne (enfin, du sapin..) à droite, n'est pas due à un quelconque tremblement de terre, mais à la tempête de 1999 !

D'accord, un peu trop d'imagination, ou alors, les petits champignons qui se cachent sous les premières feuilles mortes ont des vertus hallucinogènes !

10 oct. 2010

Images de Rome

Rome est une grande ville, de plusieurs millions d'habitants, c'est la capitale de l'Italie, mais c'est aussi un des plus grands musées du monde. 400 églises, renfermant toutes plusieurs chefs d'oeuvre, des palais, des ruines romaines, toute une très longue histoire où Constantin cotoie Raphaël, où Michel-Ange discute avec Le Bernin, où les musées sont innombrables, les ruelles pittoresques, il faudrait sans doute plusieurs vies pour tout voir, tout admirer.

Voici quelques visions de cette ville étonnante, dans laquelle se pressent des milliers de touristes tous les jours, entre les fontaines, les restaurants, les jardins, les colonnes antiques, les statues, et l'exubérance de l'art baroque.

La façade et la coupole de Sant'Agnese, sur la Piazza Navona

La basilique Saint Pierre

Une des fontaines de la Piazza Navona

La fontaine de Trevi

L'arc de Constantin, sur le forum, à côté du Colisée

30 sept. 2010

Andiamo in Italia

Je pars en voyage
Avec pour bagage
Dans ma petite musette
Cinq ou six chaussettes

Deux ou trois chemises
Ma plus belle mise
Moi je pars pour l'Italie

Il paraît que les glaces y sont excellentes, qu'il y a quantité d'églises à visiter, que le café est nettement supérieur à l'ineffable regular américain, qu'il faut avoir vu la Chapelle Sixtine avant de mourir (en écoutant le miserere d'Allegri bien évidemment), et que les fontaines sont si belles ! Donc, départ pour Rome, dans ce pays dont j'ai appris la langue autrefois, par plaisir, et où je ne suis pas retournée depuis une bonne trentaine d'années.

En attendant de poster ici des photos de là-bas, voilà une interprétation Gimpienne de ma verte campagne.

27 sept. 2010

Le printemps est passé par là

Au mois de janvier dernier, j'avais rendu visite au couple de cygnes qui habite le coin de rivière que je fréquente. Et ce matin... j'ai croisé toute la petite famille qui se promenait au fil de l'eau. Quatre enfants d'un coup, c'est que c'est pas facile à élever ma bonne dame, ça mange, faut les surveiller tout le temps, et ça grandit vite, même s'ils n'ont pas encore leur plumage d'adultes. Pas farouches, ils n'ont pas particulièrement cherché à fuir quand ils m'ont vue, par contre, il n'était pas évident d'avoir tout le monde sur la même image, quand je vous dis que ces jeunes, ça veut toujours prendre son indépendance trop tôt !!

26 sept. 2010

De fil en aiguille

Un beau jour, je regardais des photos d'Alaska dans mes albums, en me disant que je pourrais peut-être en uploader quelques unes sur Wikimedia Commons, afin d'illustrer les articles sur le sujet, mais.. il n'y avait pas le moindre article pour les y insérer sur la version en français de Wikipédia ! Damned comme on dit là-bas, et on ajoute : just do it... ! Donc, j'ai entrepris d'écrire des articles sur des villes de cet état, qui ne figuraient pas encore sur l'encyclopédie (bon, il y avait Anchorage et Fairbanks, encore heureux, mais ni Tok, ni Kenai, ni Seward, ni plein d'autres). J'ai donc traduit les articles anglais, en complétant avec les documentations que j'avais. So far so good ? Oui, en fait, ce n'est pas un travail très ardu, l'endroit n'a pas une bien longue histoire, les villes ont été fondées quand on y a trouvé de l'or ou alors, au moment de la construction d'une route, certaines sont minuscules, d'autre ne remontent qu'à une petite centaine d'années et l'article est vite rédigé vu le peu qu'il y a à dire. Mais, si les villes liées à la ruée vers l'or (ou à l'extraction de tout autre métal) n'ont vécu que le temps de l'exploitation des filons, et ne survivent pour la plupart que grâce au tourisme, celles qui avaient été bâties pour héberger les constructeurs des routes m'ont amenée vers ... la route en question, qui n'avait pas non plus d'article. Le long de la route, j'ai découvert des glaciers, lesquels ont parfois la bonne idée d'arriver jusqu'au pied du parking prévu pour aller les visiter, comme Worthington et, de fil en aiguille, de liens rouges qui bleuissent petit à petit, avec l'aide des anglophones qui ont déjà écrit, de mes souvenirs photographiques, et des différentes documentations accumulées en deux voyages là-bas, j'en suis à une bonne trentaine d'articles sur cet état !

Quant aux photos, il y en avait déjà pas mal sur Commons, que je suis allée rechercher, et j'ai récupéré quelques unes des miennes (en scannant celles de 2002, parce que je n'avais pas d'APN à l'époque), les paysages sont tellement beaux, et de toutes façons, j'aime bien les images dans les articles encyclopédiques.

Mais ce n'est pas fini : en fait, c'est l'engrenage, parce qu'on part d'une ville, desservie par une route, on écrit l'article sur la ville, puis sur la route, laquelle dessert d'autres villes, qui sont éventuellement desservies par d'autres routes, et ainsi de suite... Enfin, il ne faut quand même pas oublier qu'en Alaska, il y a fort peu de routes, que toute une partie de l'état est vide de toute agglomération et de moyens de communication terrestres, donc, je devrais en voir le bout assez rapidement, mais en fait, ça m'amuse et m'intéresse beaucoup de farfouiller dans les photos et les bouquins pour retrouver des endroits que j'ai eu la chance de visiter et d'en découvrir d'autres. Et, bien sûr, ça m'a donné envie d'y retourner.... enfin, pas maintenant, ce n'est pas la saison, et la prochaine escapade n'est pas dans cette direction !

La photo d'illustration de ce billet provient de l'article sur Denali Highway .

22 sept. 2010

Demander la lune.... à son APN

Le soir, depuis ma fenêtre, on voit la Lune, et Jupiter aussi, pas très loin l'un de l'autre (enfin, c'est une façon de parler). C'est rudement tentant de les photographier, au moins la Lune, Jupiter étant un peu petit (c'est encore une façon de parler), mais, j'ai beau pousser mon APN dans ses derniers retranchements, il ne peut pas donner plus que ce qu'il sait faire. D'autant plus que je n'ai pas vraiment de compétences en technique photographique non plus. Alors, on fait des essais, on essaye, avec un pied posé sur le rebord de la fenêtre (le pied qui tient l'appareil, pas mon pied, sinon, c'est la chute et l'hôpital garanti), en utilisant la fonction "image de nuit", avec ou sans zoom, et les résultats ne sont guère concluants... S'il n'y a pas de nuages, Jupiter apparaît bien, mais la Lune est toute floue, et s'il y a des nuages, on ne voit plus Jupiter... Eh bien tant pis, on se contentera d'une lune dans son halo, avec de légers nuages et la cime du sapin à l'horizon. Mais... que vient donc faire là cette sorcière ? Ce n'est pas encore Halloween tout de même ! J'ai encore du me tromper quelque part dans les boutons de l'appareil photo, voilà qu'il voit des trucs que je ne vois pas, quand je vous dis que je n'y connais rien en technique photo !

19 sept. 2010

Je l'ai retrouvé !!

Quoi ? Eh bien, mon casse-brique préféré !! D'accord, il y a peut-être mieux à faire avec un ordinateur que de jouer, surtout à mon âge, mais on ne peut pas non plus toujours faire des trucs sérieux, faut bien décompresser aussi (la bonne excuse..). Or donc, voulant un peu changer de mon Tetris favori, ou de Super Bubbles, ou encore de Klondike dont le mouvement des cartes est si réussi, j'avais envie de jouer à un bon vieux casse-brique. Je prospecte sur Internet, pour en essayer plusieurs en flash. J'en trouve un, Ultranium, pas mal, mais l'ergonomie du maniement de la souris n'était pas terrible, et surtout, la musique de fond était horripilante, avec impossibilité de la désactiver sans désactiver aussi les bruitages, qui eux, sont absolument indispensables.

Et à force de farfouiller, qu'est-ce que le trouve ? LBreakout2 !! J'essaye en flash pour voir si c'est bien celui que je connais, oui, c'était le bon, et en plus, il y avait une version pour Mac OS. J'installe immédiatement et là, je retrouve ce jeu auquel j'avais tant joué sous Linux (tiens au fait, comment avais-je bien pu réussir à l'installer ? Je me le demande..), avec tous ses bonus/malus, les balles explosives, celles qui traversent les murs, les raquettes qui s'élargissent ou se rétractent, qui deviennent flou, la nuit qui arrive, les vies que l'on récupère, les briques que l'on doit frapper plusieurs fois, l'excellente ergonomie du jeu, les bruitages très bien faits, et surtout, la possibilité de passer au niveau suivant avec appui sur une touche, quand il ne reste plus que quelques briques planquées que l'on s'énerverait sinon, à essayer de casser en perdant toutes ses vies. De plus, il y a plusieurs jeux en un, avec plein d'add-on qui représentent chacun des murs de briques différents à détruire, ce qui donne plein de possibilités pour s'amuser longtemps.

Tiens, l'article de Wikipédia sur LBreakout, c'est un des premiers auxquels j'ai largement contribué, en février 2007, comme quoi, j'étais déjà addict à cette époque, à Wikipédia comme à LBreakout faut croire !!

Au fait, il y a un jeu que j'aimerais bien retrouver, j'y jouais sous Windows, autant dire il y a pas mal d'années, je crois qu'il est sorti aux environs de 1994, il s'appelait BreakThru, mais je crois bien qu'il n'existe plus, tout du moins dans la version que j'utilisais (parce qu'il y en a une pour Iphone, mais.. c'est pas la même, et d'ailleurs, je n'ai pas d'Iphone), et je n'en ai pas trouvé pour jouer "on line". Enfin... tant que je ne me remets pas à Sim City.... ma productivité n'est pas encore trop ralentie !

17 sept. 2010

Qu'est-ce que c'est ?

J'ai trouvé cette image sur cette page . Non, non, non, ne cliquez pas tout de suite, essayez de deviner ce que ça représente. Déjà, c'est joli non ?

Donc, ça pourrait être une décoration, un bijou, une image surréaliste entièrement sortie de l'imagination d'un artiste inspiré, un extra-terrestre, une sculpture moderne, une composition pâtissière en sucre filé, un essai POVien un soir après la bière, le logo d'une entreprise high tech dont le designer avait fumé la moquette ? PAS DU TOUT.... allez, vous pouvez cliquer sur le lien pour savoir ce que c'est, si vous n'avez pas déjà trouvé !

15 sept. 2010

La fée électricité

Un matin : coupure de courant. Première réaction : Ah mince, on le savait, on avait reçu le papier d'ERDF, et on n'y a plus pensé ! Seconde réaction : et comment on fait chauffer le café ? Si on avait eu meilleure mémoire, on aurait pu prévoir un thermos, parce que manquer de café chaud le matin, au lever, c'est grave... Bon, il fait assez jour pour qu'on n'ait pas besoin de lumière artificielle, par contre, là-aussi, si on n'y avait pensé la veille, on aurait laissé le portail ouvert, parce qu'un portail électrique sans électricité, ça s'ouvre nettement moins bien. D'accord, on a un objet qui est prévu quand une panne se produit, mais où est-il déjà ? Un coup de fil à donner mais... les téléphones sans fil, ça marche sur le courant, c'est vrai qu'il reste les mobiles, quand ils veulent bien capter le réseau en rase campagne. Quant à l'ordinateur, si lui veut bien tourner sur la batterie, il n'en est pas de même du modem qui a besoin d'être branché sur le secteur ! Donc, pas d'Internet. Bon, eh bien il n'y a plus qu'à attendre qu'ils aient fini les travaux prévus en compagnie... d'un livre par exemple ? Ça au moins, ça n'a pas besoin de courant pour être utilisé (au moins quand il y a assez de lumière) !


La féé électricité comme aurait dit Dufy ? Une fée toute puissante alors, puisque sans elle, une grande partie de la vie quotidienne s'arrête ou deveint rapidement très compliquée.