31 déc. 2006

Souvenirs, souvenirs...

Tout en faisant, un peu machinalement, la mise à jour de mon site de lecture ce matin, je me souviens de ma première connexion Internet, en RTC bien entendu, sous Windows 95, un soir de la fin août 1997, le téléphone d'une main, en communication avec le fort aimable technicien d'Infonie, la souris de l'autre, toute tremblante, et fort désemparée devant les réactions bizarres d'un OS qui n'avait pas vraiment été conçu pour ce genre de communications, et soudain... alors qu'il était 21h passées (la hot-line de l'époque ne rechignait pas aux heures supplémentaires) après avoir tapé une url dans... Internet Explorer 3.x, j'ai vu apparaître.. le Système Solaire (enfin, le site a du changer depuis...). Ah, la joie ! Et qu'importait la rapidité de connexion, c'était déjà si merveilleux ! D'ailleurs, on ne connaissait pas autre chose, donc on trouvait déjà ça fabuleux ! Ensuite, le mail (avec le système propriétaire d'Infonie), puis les newsgroups, puis... (l'IRC est venu beaucoup, beaucoup plus tard : été 2005), et enfin, quelques semaines après "je veux faire mon site web" !!

A cette époque (vous avez noté le ton "ancien combattant" ?), il n'existait ni blogs, ni CMS, ni même de logiciel d'aide, ou ils étaient encore confidentiels, le seul moyen était de "mettre les mains dans le cambouis", d'acheter un bouquin d'html, et de s'y plonger dedans. Ce que je fis, avec un éditeur de texte dédié, qui n'était pas encore Emacs, s'appelant TextPad, il me semble, lequel permettait entre autres de créer des macros, pour, par exemple, codifier les entités automatiquement, histoire de ne pas s'emmêler les pieds dans les & plus ou moins acute; et autres, les navigateurs de l'époque étaient pointilleux là-dessus. Et c'est ainsi qu'en octobre 1997, mon premier site de lecture est né, à la sueur de mes doigts sur le clavier !

Quelques années plus tard, il s'est "amélioré", enfin, à l'aune des moeurs de l'époque, avec des frames... brr... voilà bien un truc dont je ne saurais plus me servir ! Et plein de gifs animés.. Eh oui, c'était la mode ! Il avait aussi quelques lignes d'utilitaires en javascript bien commodes, mais tout à fait obscures pour moi, donc, je les respectais hautement, sans oser en déplacer une lettre.

Puis vint l'apprentissage de php ! Et là, plein d'idées me sont venues, sauf que pour les mettre en oeuvre, il m'aurait fallu un autre cerveau, enfin, en s'acharnant, et avec beaucoup d'aide (merci Antoine), toute une série d'utilitaires bien pratiques sont venus se greffer sur l'ensemble : un compteur de visite, qui m'évitait de passer par un prestataire externe, des citations qui changeaient avec l'heure, un journal de log, un test de navigateurs, etc... tandis que des pages étaient supprimées, ne servant plus à rien, et que le design général était... euh... allégé.

Toutefois, il n'y avait pas vraiment d'unité dans ces pages, assemblées les unes aux autres au fil du temps, chacune répondant à une logique différente de l'autre, ce qui ne facilitait pas la mise à jour.. Donc, quand le webmestre lui-même ne s'y retrouve plus, faut faire quelque chose ! Et vinrent les css... Ah, les feuilles de style, déjà faut apprendre comment ça marche, et au début, entre les div, les span, les margin left ou right, on ne sait plus où on en est. Pour ça, le côté wysiwyg de nvu est bien pratique, pour corriger et peaufiner en "direct live", mais ensuite, il faut ruser pour que les styles utilisés soient lus par tous les navigateurs (et le plus utilisé d'entre eux est de loin le pire dans ce domaine). Et puis, on bascule de l'ancien au nouveau et on uploade les fichiers avec tout de même un léger serrement de coeur.. Ouf, ça marche, la sobriété était le but recherché, ainsi que la simplicité de navigation. Quant aux mises à jour, depuis, quelques rajouts dans un éditeur de texte (cette fois, c'est évidemment Emacs), quelques fichiers à uploader, et ça roule !

Donc, en octobre 2007, faudra que je rajoute un gâteau d'anniversaire, avec 10 bougies dessus !

27 déc. 2006

Des nouvelles des Luniens

Voilà, le décor était planté, il ne manquait plus que les habitants. J'ai l'honneur de vous présenter une famille de Luniens. Je reconnais qu'ils ont quelques points communs avec certains Martiens d'une ancienne image.. sans doute qu'il y a eu des échanges entre les astres du système solaire, et des chromosomes qui sont arrivés avec les météorites !
Et pour les ceusses qui me feraient remarquer qu'il y en a deux qui flottent, je me permets de faire observer qu'ils sont en train de sauter, d'ailleurs, il y a du motion_blur dans ressort podal, ah mais..
Alors, qu'est-ce qu'ils font ces Luniens ? Ils regardent partir la soucoupe, ou ils attendent son arrivée ? Je n'en sais rien, ne parlant pas (encore) le Lunien, je n'ai pas compris ce qu'ils se disaient !

26 déc. 2006

Tiziano Vecellio, dit Titien

Une intéressante exposition se déroule en ce moment au Musée du Luxembourg à Paris : intitulée Titien, "le pouvoir en face" , elle regroupe de nombreuses oeuvres de Titien, évidemment, mais aussi d'autres portraits, réalisés par des artistes de son temps, afin d'avoir une vision différente et parallèle de ce genre d'oeuvre.

On a donc à la fois une vision "artistique" et une vision "historique" en rencontrant tous ces personnages, Charles Quint, François 1er, Isabelle d'Este, Franceso Della Rovere, le Doge Nicolo Marcello, l'Aretin (reproduction ci-dessus) etc... Ce dernier portrait, criant de vérité et de naturel, n'a paraît-il pas été apprécié de son modèle, qui lui reprochait, justement, sa trop grande ressemblance !

Vous en saurez plus sur le site du Sénat , et ça vous donnera peut-être envie d'aller vous promener dans le Cinquecento vénitien ! Et si vous voulez en savoir plus sur Titien, il suffit d'aller sur Wikipedia bien entendu !

24 déc. 2006

La création d'une image par association d'idées

Ça a commencé par une fonction, offerte un soir sur le chan #povray-fr, par l'ami gRRosminet (qui s'appelle Thierry pour l'état civil), simulant un sol neigeux. On essaye, ça marche bien et on se dit : tiens, mais, ça pourrait faire une image "nordique" ça... Comme le ciel était noir pour l'essai (pas mis le moindre ciel, évidemment), ça fait penser à quoi, ce sol blanc avec ce ciel noir ? Eh bien, à la Lune bien entendu ! Sur la lune, il y a des reliefs, donc, en avant les height_fields faits avec Gimp. Bon, d'accord, les cratères du premier plan, ce sont de "vieux" height_fields recyclés, qui ont sans doute été créés avec HFLab, autrefois, du temps où je savais encore m'en servir...
La Terre vue de la Lune ? Pas très compliqué, il ne manque pas d'images de notre planète sur Internet, et une image_map fera l'affaire. Le ciel ? Il restera noir bien entendu, mais n'est-ce pas là une excellente occasion de mettre en pratique les boucles de répartition aléatoire d'objets étudiées en atelier POV ? Facile (une fois qu'on a pigé le truc) ! Quel objet ? Un glow ? Non, ce genre de truc est assez rétif.. j'ai choisi un dodécahèdre (include shapes.inc), même que, de si loin (ah, les distances galactiques), autre chose aurait pu aussi bien faire l'affaire, avec tout de même pas mal d'ambient, une étoile, faut que ça brille !
Le décor est planté. Alors, on y met quoi dedans ? La fusée de Tintin, j'y ai bien pensé, mais ai buté sur le damier rouge et blanc avec lequel elle est peinte. En fait, scaler un checker sur une surface courbe fait des choses étranges, qui ne me convenaient pas. Le LEM ? Euh.. un peu trop compliqué à modéliser, donc, une toute bête soucoupe volante ! Avec pour les hublots... une boucle tournant sur l'axe y bien entendu ! C'est que, faut bien mettre en pratique ce qu'Olivier prend la peine de nous enseigner.
Un éclairage dans la soucoupe ? C'est ce que j'avais fait en premier, avec une sphère hollow, des cylinders open, et une light_source à l'intérieur, ça le faisait, mais ça faisait aussi des ronds colorés sur les montagnes, qu'on se demandait ce que c'était... et les area_lights n'arrangeaient rien. Tant que je n'ai pas encore compris comment fonctionne scattering, pour "matérialiser" les rayons lumineux.. les cylinders avec un ambient maximum ne me convenaient pas non plus, donc, on supprime cet éclairage, et on prend un glow pour faire une lueur (pléonasme ?) sous la soucoupe. Pas de problème, sinon que le glow est un truc rétif, je l'ai déjà dit, il refuse d'intégrer une "union" (Fabien l'explique très bien sur son site) donc, il faut lui donner une position "absolue", comme on dirait en Excel, et si on bouge l'objet dont il dépend, faut le bouger aussi... Pas grave, il n'y en a qu'un.
Voilà, on en est là, mais c'est loin d'être achevé. Maintenant, faut que je fasse des Luniens, j'ai une petite idée... Donc, à suivre !

21 déc. 2006

Mozart addiction

Quand on aime, on ne compte pas, dit-on, et quand un Père Noël avec quelques jours d'avance apporte l'intégrale de la musique de Mozart, on jubile !

Il y a déjà un peu plus d'un an, un éditeur de musique, Brilliant sortait un coffret de 170 CD à un prix défiant toute concurrence, moins de 100 Euros. Ce qui faisait le CD à environ 0.50 Euros ! Appréciable, quand on connaît le prix du moindre CD de musique classique. Mais, qu'en est-il des orchestres, des interprêtes, de la qualité technique ? Au rabais, comme le prix ? Pas du tout, excellente qualité, remarquable en tout points. J'ignore comment Brilliant a négocié ça, à une époque où droits d'auteur, et autres DRM sont choses qui suscitent polémiques et arguties juridiques, mais je constate que le résultat est une réussite : excellents musiciens, et parfaite qualité acoustique.

Alors, depuis... c'est le nirvana ! Des journées entières passées en compagnie de Wolfgang et de son immense talent. On se régale de réécouter des airs connus, de somptueux arias, des pièces si belles qu'on ne s'en lasse pas, mais aussi, on découvre des pièces inconnues (qui peut se targuer de tout connaître de cet inépuisable musicien ?), fort séduisantes aussi. Par contre, avant de tout découvrir, faudra du temps : à raison d'environ une heure d'écoute par CD, combien d'heures faut-il pour avoir tout entendu ? Euh... ça, je le laisse à ceux qui savent compter !

Donc, si votre lettre au Père Noël n'est pas encore partie, et que vous aimiez la musique de Mozart, n'hésitez pas.. sinon, il y a la même chose qui vient de sortir, pour l'intégrale de Bach, chez le même éditeur, 155 CD, au même tarif. C'est quand mon anniversaire ??

18 déc. 2006

Résurrection !

Mais non, je ne confonds pas Noël et Pâques ! Mais si hier, on observait une poignée de Poviens désemparés, errant dans les méandres du cyber espace à la recherche d'un toit, d'une étable, d'un appentis... Ce soir, tous ces pauvres hères abattus sous le poids de la fatalité ont relevé la tête ! Grâce à qui ? A Luis... notre Gandalf !

Tout de même, il y a des gens doués : concevoir, installer, configurer, mettre en service un serveur de newsgroups en une nuit, faut le faire ! Et ça marche du tonnerre en plus. Donc, nous voilà à nouveau hébergés, et même qu'il y en a des qui savent où se trouve physiquement (géographiquement si vous voulez) notre "maison".

Donc, si vous voulez avoir des nouvelles de la petite communauté POVienne, il suffit de configurer Thunderbird avec un nouveau serveur de newsgroups (même qu'il y a un assistant pour ça, comme Outlook, oui, oui..*) avec www.lightning-generator.org et s'abonner au forum Povray. Deux groupes sont ouverts, l'un pour les communications textuelles, l'autre pour les images. Donc, on va pouvoir continuer à commenter les images du calendrier de l'Avent, il en reste encore quelques unes, ce sera qui (quoi) demain matin à 0h01 minute ?

* En fait, n'ayant pas utilisé Outlook Express depuis de nombreux lustres, je n'en suis pas si sûre que ça...

Les POViens sont à la rue !

Tristesse... nous avons appris ce matin, que notre forum, sur zoo-logique, allait fermer à midi, définitivement, son concepteur-créateur-mainteneur jetant l'éponge devant quelques attitudes nauséabondes qui l'ont découragé. Bon, c'est pas nous, bien sûr, mais tout le monde, coupables et innocents mélangés, se retrouve à la rue ! Sauf que sur Internet, il n'y a pas beaucoup de rues, et même pas de ponts sous lesquels s'abriter !

Voilà la poignée de POViens francophones se retrouvant tout désemparés, essayant de se rejoindre et de trouver une solution à leur solitude et leur éparpillement. Bien sûr, il y a le chan #povray sur Undernet, mais peu le fréquentent, et ce n'est pas le moyen le plus pratique pour se transmettre nos créations. C'est tout de même sur ce canal que les premières réactions se sont fait entendre. D'abord, il fallait prévenir les webmestres des deux portails les plus importants de la communauté, le pov-monde de Martial, et le site de Luis , afin qu'ils fassent une annonce pour avertir ceux qui arriveraient sur le newsgroup et le trouveraient fermé, et puis, c'est là aussi que les premières idées pour une alternative sont nées.

Un newsgroup sur Usenet ? Oui, mais la procédure est lente et rigide, il faut une proposition, des votes, et ça peut demander de longues semaines.

Un serveur mis à la disposition par un des POViens ? Déjà il faut que ce soit techniquement possible (machine configurée pour ça, allumée 24h/24, bande passante large, etc..) et puis, il faut s'en occuper, et pour ça, savoir le faire, tout le monde n'est pas né administrateur de serveur Web.

Passer par un hébergeur ? Les problèmes quant à la compétence du futur administrateur sont les mêmes que dans le cas d'un serveur personnel, avec en plus un coût qui est, certes, modique, mais qui va le payer ?

Effectivement, la communauté francophone des utilisateurs de Povray n'est pas une association, au sens loi 1901, mais une communauté totalement virtuelle, faite de gens venus d'un peu partout, qui pour la plupart ne se sont jamais vus.. Pas facile de constituer un bureau, de faire une assemblée générale, etc..

Donc, pour l'instant, quelques heures après l'annonce, Luis Gomes fait le forcing, pour essayer d'installer un serveur NNTP sur son propre serveur, en dépannage et en attendant de trouver une solution plus confortable, mais ce n'est pas facile, d'autant plus que, comme c'est bien souvent le cas, ce ne sont pas les mêmes qui ont à la fois les compétences et le temps pour les utiliser !

Voilà où on en est, une poignée de Pov'gars et filles transformés en SDF de la toile ! En attendant qu'on ait retrouvé un hébergement bien au chaud, au fond d'un disque dur confortable, le seul moyen que nous ayons pour se réconforter mutuellement est le canal IRC, donc, c'est là que vous retrouverez le noyau errant des POViens tout tristes... (Serveur Undernet canal #povray-fr).

12 déc. 2006

Sur la musique

Une nouvelle musique ? Quelque chose entendu à la radio, ou un CD emprunté à la Médiathèque, quelque chose qu'on n'a encore jamais écouté, comment le reçoit-on ?

Première réaction, primaire, épidermique, physique presque : on tourne le bouton, ces sonorités agressent l'oreille, crispent, font un effet très désagréable ; c'est le cas (pour mes oreilles) de certaines compositions du XXe siècle, dans lesquelles, au bout de cinq minutes, on se demande si les musiciens vont bientôt avoir fini d'accorder leurs instruments, quand on réalise qu'en fait, le morceau est déjà commencé !

Seconde réaction, plus calme : on n'entend rien, ou plutôt on n'écoute pas, on pense à autre chose, l'attention se retire de l'appareil auditif pour s'épanouir ailleurs, la musique n'existe plus, elle a disparu.. c'est le cas de pièces ennuyeuses, qu'aucun trait ne fait ressortir, quelque chose d'indifférent, d'insipide. On serait parfaitement incapable de dire de quoi il s'agissait tant l'air est passé comme un souffle sans éveiller le moindre intérêt.

Et puis, parfois, c'est l'inverse qui se produit, la musique prend le pas sur tout le reste, devient omniprésente, presque addictive, on ne peut pas s'empêcher d'écouter, elle pénètre partout, dans les moindres pores de la peau et c'est, comme qui dirait, une révélation. Là, il faut de toute urgence se procurer ce morceau, pour se le garder comme un trésor, pour l'écouter, le savourer, en jouir, pour... l'emporter sur une île déserte ! En se demandant comment on a pu faire pour vivre sans connaître ça avant !

Quelques exemples ?
- Le miserere d'Allegri
- L'aria de Zaïde de Mozart (à peu près tout Mozart en fait...)
- Les concertos Polonais de Telemann
- La petite messe solennelle de Rossini
Mais il y en a bien d'autres !

7 déc. 2006

Trois musées sinon rien !

Intéressante exposition au musée Rodin à Paris , sur "Les figures d'Eros - Dessins et aquarelles érotiques". Déjà, rien que le bâtiment dans lequel est installé ce musée vaut la visite. L'hôtel Biron, aux pieds du dôme des Invalides est superbe, et les immenses jardins où l'on peut admirer la Porte de l'Enfer, et d'autres sculptures de ce maître valent le détour. Et l'exposition ? Riche et étrange tout à la fois : des dessins, au coup de crayon sûr, avec des touches d'aquarelle, des femmes alanguies, dans des positions presque plus gynécologiques qu'artistiques, un monde saphique et impudique tout à fait étonnant. Il y a un tel relief dans ces coups de crayon géniaux qu'on dirait... des dessins en trois dimensions ! Ce qui est normal, après tout, pour les oeuvres d'un sculpteur !

Autre présentation, à la Bibliothèque historique de Paris située dans l'hôtel d'Angoulême Lamoignon, en plein coeur du Marais, tout près de la Place des Vosges et du musée Carnavalet. L'exposition, riche de très nombreuses photographie, évoque "Les parisiens du temps de la Commune, 1871", vue au travers de l'objectif d'un photographe amateur de l'époque, Hyppolite Blancard. D'intéressants panneaux racontent l'histoire, du siège de Paris, de la naissance de la Commune, et de sa fin tragique. De bien belles photos, surtout quand on voit le matériel qui a servi à les faire ! Beaucoup de ruines, bien sûr, mais aussi des visages de contemporains, et tout un pan de l'histoire de France souvent bien oublié, qui réapparaît à nos yeux. Une bonne idée aussi, en sourdine, l'audition des chants de l'époque.

Enfin, quand on est à deux pas de la Place des Vosges, il ne faut pas manquer d'aller saluer Monsieur Victor Hugo , dans l'appartement qu'il loua de 1832 à 1848. Si le premier étage de la maison est consacré à des expositions temporaires, actuellement, sur Juliette Drouet, le second étage, où il habitait réellement, est libre d'accès. Un peu moins "pire" qu'Hautville House à Guernesey, quant à la lourde décoration d'époque, on y voit des réalisations étonnantes de cet homme qui savait tout faire, et pas seulement écrire de la façon qu'on sait.

3 déc. 2006

La vie des POVeurs francophones

Les participants du forum 3D.Pov-Ray (sur zoo-logique) qui sont aussi, pour la plupart, des fidèles du chan #pov-ray (serveur undernet.org) ont décidé cette année, de faire un calendrier de l'Avent, sur le modèle de ceux qu'on achète aux enfants, où l'on ouvre une petite fenêtre pour faire apparaître un objet, un chocolat, ou une image, et ceci du 1er au 25 décembre.

Bien sûr qu'ici, il ne s'agit pas d'un morceau de carton imprimé, avec une encoche pour chaque jour, il s'agit de pages Web, conçues par Thierry et François (gRRosminet et Wozzeck si vous préférez). Et on n'y découpe pas des petits carrés de carton pour trouver des friandises, on cherche sur un ciel étoilé quelle étoile correspond au jour, on clique sur l'étoile en question, et on découvre... des images POV bien entendu, ou des "cadeaux" comme des scripts, des macros, donc, des "friandises" pour POViens.

Ce calendrier se trouve ICI . Promenez votre souris sur toutes ces étoiles, certaines ne seront accessibles qu'au jour J... A l'heure où j'écris ces lignes, deux images ont été vues (dont une de celles que j'ai faites celle qui illustre ces lignes), et un script a été offert par Gilles Tran. On attend fébrilement la suite !


Juste à signaler que la navigation en plein écran, choisie par le concepteur des pages ne me semble pas très confortable... mais c'est que je ne suis pas très douée (dans les touches de fonction de Firefox)!

Au passage, les POVeurs ne font pas que POVer, et alimenter des calendriers de l'Avent avec le fruit de leur travail, ils s'alimentent aussi eux-mêmes, et dans la joie en plus. Tous les ans, rassemblement des POVeurs francophones, dans l'habituel restaurant de la rue Mouffetard à Paris : cette année, 12 personnes s'étaient retrouvées, dont un Suisse qui avait fait le voyage de Genève exprès pour ça ! Vous voulez voir des photos de nos agapes ? c'est ICI

29 nov. 2006

Yellowstone


Il est 8h30 du matin (16h30 en France), le parc de Yellowstone s'éveille sous la neige déjà épaisse de cette fin novembre, il fait très froid (environ -25°), ce qui n'est pas étonnant, on est à 2400 mètres. Le ciel devient de plus en plus bleu tandis que le Old Faithful, le vieux fidèle, imperturbable, crache sa vapeur blanche vers le ciel, le soleil lui donnant d'étranges reflets roses.
Pas un visiteur, les bancs sont vides, le parc est fermé depuis la fin octobre, mais la webcam du Visitor Center fonctionne, et nous offre cette belle image .

28 nov. 2006

Un musée sympathique




On y voit une présentation des jouets de 1850 à 1950, présentation fort bien faite, avec de belles vitrines, et des objets qui étonneront les plus jeunes, et rendront nostalgiques les plus anciens !

Si vous n'êtes pas trop loin de la ville de Poissy (Yvelines) lieu de naissance de Saint Louis, au passage, ne manquez pas d'aller visiter cet intéressant musée .

25 nov. 2006

Mes fantômes

Dernière participation à l'IRTC, pas très glorieuse quant à la note, mais ce n'est guère important, on fera mieux la prochaine fois, comme on dit !
Un seul commentaire, à la fois sympathique et fort bien vu ce me semble. J'avais bien réalisé que j'étais "border line" comme on dit pour le topic, que cette image suggérait plus la solitude, l'abandon, que l'absence.. Et puis, je suis contente pour mon copain Pepeto, que sa macro de vitrail ait été appréciée, c'est vrai que c'est sans doute ce qu'il y a de plus original dans cette image !

"An original "Dumur" :-) Which I always appreciate much! The concept is original, although I have a little doubt about the "absence" really being conveyed here. Perhaps, the fact that the ghost friends are still visible increases that feeling? In fact, you have tried to illustrate a very difficult idea: the emotional state balancing between absence and loneliness. I am afraid you have not entirely succeeded here. Technically, the scene is built up of simple, straightforward elements with careful attention. I think that is well done. The staine glass window is beautiful. Perhaps, for an old castle, some dirt and cobwebs would be required?"

Rendez-vous au début janvier, pour les résultats du topic Complexity ; je crains d'être tout autant "border line", quant à l'interprétation du sujet ! Avec en plus quelques incohérences techniques... suite à début janvier, si l'IRTC existe encore à cette date.

22 nov. 2006

Tout de même !

Je n'en veux pas particulièrement à Monsieur Bill Gates et à sa firme Microsoft, j'ai même un Windows XP qui tourne bien sagement sur mon ordinateur (d'accord, il tourne un peu tout seul, je ne lui rends pas visite bien souvent), mais tout de même, c'est quoi cette étrange politique commerciale ? D'un côté, on sort Vista -- dont nous avons déjà parlé ici -- qui va sans doute équiper toutes les nouvelles machines vendues en 2007, et de l'autre, on sort le Zune, concurrent direct de l'Ipod d'Apple, pour écouter de la musique vendue par des sites possédant l'agrément Microsoft. Déjà, il y a un premier problème : Quid des fameux DRM dans tout ça ? Ces protections dont on a tant parlé lors du votre de la loi sur les droits numériques à l'Assemblée Nationale ? Microsoft avait mis en place un système de musique en ligne compatible avec bon nombre de baladeurs, disons, en schématisant, la firme avait créé son propre système de DRM ; "Match the PlaysForSure logo on a large selection of leading devices and online music stores. If you see the logo you'll know your digital music will play for sure". Donc, pas de problèmes, on a une plateforme pour obtenir de la musique, et, avec le Zune, on aura l'outil idéal pour la lire... Eh bien non ! Les morceaux achetés sur les plate-formes PlaysForSure à base de technologie Microsoft ne peuvent pas être lus sur le baladeur Zune créé et commercialisé par le même Microsoft. Le géant de Redmond a tellement voulu imiter la stratégie d'Apple qu'il a volontairement omis de rendre son baladeur MP3 compatible avec ses propres plateformes... Le comble, non ? Et ça fait un peu.. désordre ! Mais c'est pas tout...

Le plus stupéfiant, ce nouveau baladeur n'est PAS compatible avec Vista ! Seulement avec XP (et Windows Media Center)!! Alors là, faut le faire... Bon, d'accord, les services concernés ont affirmé qu'ils y travaillaient, et que cette fausse note (le comble pour un baladeur conçu pour la musique) serait rapidement réparée, mais en attendant, disons que ça fait tâche.

Donc, on sort le Zune pour Noël, bien sûr, et comme Vista ne sera pas encore sorti, pour les particuliers, tout est pour le mieux dans le meilleur des mondes, non ? Jusqu'à l'arrivée de Vista.. et à la modification de leur norme Playforsure.. espérons-le en tous cas pour les amateurs de ce genre d'objet.

Tiens, au fait, justement pour ces amateurs-là, il n'y a pas que l'Ipod et le Zune, il y en a bien d'autres, totalement indépendants de toute plateforme de téléchargement(*), et même, des qui lisent le ogg (le mp3 aussi, évidemment), et qui fonctionnent sur tout OS, certainement même sur Vista (mais ça, ce n'est pas moi qui testerai).

(*) Quelques grandes enseignes se sont mises à vendre de la musique sans DRM, donc transférables sur n'importe quel baladeur.

20 nov. 2006

Un coin de Vernon



Les toitures au soleil couchant, après la pluie, vues du Jardin des Arts. Et un détail des jets d'eau du même jardin.
Tiens, après un passage de Gimp, les habitants ne peuvent plus voir la télé......

16 nov. 2006

101 millions de sites Web et moi, et moi, et moi !


oui, en 2006, on aurait recensé plus de 100 millions de sites Web, dont 27 millions de nouveaux depuis le début de l'année, alors qu'en 1995, il n'y en avait que 19000. Quel engouement ! La progression de 2006 tient surtout à la prolifération des blogs qui ont un franc succès.

Mais, combien dans tous ces sites (je parle des sites personnels, pas des sites professionnels) ont une activité ? Combien ont été créés un jour, et n'ont plus bougé d'une lettre depuis ? Beaucoup hélas, ont été conçus un jour de lubie par quelqu'un qui s'en est rapidement désintéressé, les laissant là, tels des fantômes, des zombies.. Pourquoi un tel désintérêt, valable aussi pour les blogs qui, pourtant, sont par définition, des supports qui doivent bouger sans arrêt ?

Peut-être que la facilité actuelle de création de ce genre de pages fait que n'importe qui peut, en trois clics, sortir quelque chose, mais sans y comprendre grand chose, de sorte que s'il faut modifier ou ajouter quoi que ce soit, ce n'est plus possible, parce que l'outil est peu ou pas maîtrisé. C'est le piège des logiciels d'aide à la création de sites, qui donnent pas mal de facilités, mais justement, ont tendance à masquer le principal, c'est-à-dire les bases nécessaires et indispensables. Tout juste capable de faire un copier/coller, on ne sait pas changer une couleur, ou insérer une image à l'endroit que l'on veut, et on se décourage rapidement.

Peut-être aussi un manque d'idées. Que dire ? Qu'écrire ? Que montrer ? Trouver un thème qui perdure, l'alimenter, ce n'est pas si facile que ça, et quand on a tout dit, et que plus aucune idée n'arrive en tête, le site devient statique et s'endort rapidement dans les limbes de la toile ! Partant d'une création enthousiaste, et souvent laborieuse, les pages deviennent des fantômes, des moribonds, et c'est bien dommage.

Que vont devenir, au fil du temps, tous ces blogs créés en 2006 ? Vont-ils perdurer ou être victime de l'effet-mode qui n'est jamais de longue durée ? Déjà que certains ne reçoivent de nouveaux articles que tous les 36 du mois... bon, c'est vrai que si tout le monde était aussi bavard que moi, il n'y aurait bientôt plus de place sur les ordinateurs du monde !!

12 nov. 2006

La recette d'un roman de Fantasy : ingrédients et constantes


Cette image a été "empruntée" à ce site où ne figurait aucune adresse pour demander l'autorisation... toutefois, toutes ces images étant fort belles, je ne puis que vous inciter à aller le visiter !

De quoi est fait un roman de Fantasy ? Déjà, qu'es-ce que c'est ? A moi, Wikipedia...!
"La fantasy (de l'anglais fantasy : imagination -- à ne pas confondre avec la fantaisie francophone) ou fantacie -- est un genre littéraire présentant dans son récit un élément irrationnel qui montre généralement un aspect mythique et est souvent incarné par l'irruption ou l'utilisation de magie....Le point commun des romans de fantasy est l'existence de mondes parallèles, avec leurs créatures imaginaires, leurs mythes, leurs épopées et leur magie.... La fantasy partage avec la science-fiction son caractère non mimétique. Ces deux genres ne cherchent pas à imiter le monde tel que nous le connaissons. En SF, cet élément de divergence par rapport à la réalité est attribué à la science et aux évolutions technologiques. En fantasy, en revanche, cet élément et son caractère merveilleux doivent être acceptés par le lecteur sans qu'une explication soit nécessaire. Le lecteur accepte d'être emmené dans des mondes nouveaux, imaginaires et différents du monde tel que nous le connaissons."

On n'entre pas dans le détail des subtiles différences entre hight fantasy (un monde imaginaire qui se suffit à lui-même ; ex : Le Seigneur des Anneaux), low fantasy (où le monde imaginaire communique avec le monde réel ; ex : la Tapisserie de Fionavar), dark fantasy (le Mal l'emporte sur le Bien ; ex : La compagnie Noire), light fantasy (ou fantasy burlesque ; ex : Tout Pratchett..), science fantasy (où le monde mythique repose sur la technologie ; ex : certains ouvrages de J.P. Andrevon), exercice réservé à de brillants spécialistes.

Il s'agit plutôt de détacher quelques constantes, quelques ingrédients de base, que l'on retrouve partout, traité différemment, et pour cause, selon les auteurs.

- un monde imaginaire, pas trop grand (on marche beaucoup à pieds dans ce genre de livres), avec sa carte détaillée (montagnes, fleuves, forêts, îles) séparé en différents comtés/royaumes/possessions. Il faut qu'il y ait au moins une mer sombre, une forêt impénétrable, des landes balayées par le vent, des montagnes, et si possible des marécages. Des villes aussi, avec des murs d'enceinte et des portes (avec des gardes), des maisons basses et des rues étroites, un château ou tout du moins une tour isolée, et surtout, une auberge ! Ah, ne surtout pas oublier l'auberge : plafond bas, aubergiste plus ou moins patibulaire, vaste cheminée où rôtit un boeuf, tables massives, gobelets épais, chambres rudimentaires, et, à côté, une écurie, bien entendu.

- une époque parfaitement indéterminée, moyennâgeuse de préférence, mais plutôt intemporelle, avec des humains de races différentes, voire fort différentes. On peut aussi rajouter quelques éléments des mythologies nordiques : nains, trolls, elfes, et quelques animaux fantastiques, mais pas forcément des dragons.

- des héros : un mage (ou un sorcier) d'un âge indéterminé, mais plutôt âgé, peut être homme ou femme, mais sera de toutes façons un sage, un calme. Une jeune femme courageuse, amoureuse, qui résistera à toutes les tentations. Un guerrier sans peur, qui protège tout le monde, un jeune homme qui mûrit au fil de l'aventure, un homme fruste et sympathique, mais il peut y en avoir beaucoup d'autres. Ceci, pour les "bons". Les méchants ? Des tueurs masqués, aux sombres capuchons, portant des armes maudites, un mauvais génie qui tire les ficelles du fond de son souterrain secret ou du haut de sa tour, une magicienne passée du mauvais côté...

- une histoire : dans les grandes lignes, les bons se regroupent dans les premières pages, et partent à la recherche de quelque chose, ou de quelqu'un, en sillonant le pays, à pied ou à cheval, voire en bateau, en faisant de bonnes ou plus souvent de mauvaises rencontres, en se battant, au péril de leur vie, et en gagnant.. jusqu'au chapitre suivant, sinon, il n'y aurait pas d'histoire. Et les méchants les poursuivent, leur tendent des pièges, soudoient les fameux aubergistes, les emprisonnent, les blessent (mais le mage fait aussi office de guérisseur), mais ne parviennent pas à les vaincre !


Si on réussit à mélanger tout ça, on réussit à faire un "bon" roman de fantasy ? Euh, pas sûr... à moins d'avoir une once de talent ! Mais là, je n'ai pas la recette !!

9 nov. 2006

Les webcams


(photo issue du site ascyellowpages.com)

Non, il n'est pas question ici de l'achat et de l'utilisation d'une webcam avec son ordinateur, et encore moins de certaines webcams plus ou moins "lestes" montrant avec insistance "ce sein que l'on ne saurait voir". Il s'agit plutôt des webcams réparties partout dans le monde, pointant sur des lieux, des paysages différents, permettant d'y aller faire un tour, quasiment en direct live, et de voir ce qui s'y passe. Voilà un site où pas mal d'entre elles sont répertoriées, mais il y en a d'autres, Google est votre ami !

Il est ainsi possible de regarder le soleil se lever sur la ville d'Anchorage, avec les Chugash Mountains émergeant du brouillard, de voir l'animation autour de Rockefeller Center, les touristes se rendant à Fort Alamo, San Antonio (Texas) ou le soleil inondant la ville de Phoenix...

Tout n'est pas parfait dans le meilleur des mondes (celui des webcams) ; d'abord, certaines ne sont visibles qu'en ayant le bon plugin du navigateur, ou la toute dernière version de Flash. Toutes n'ont pas le même taux de rafraîchissement : si avec certaines, on voit marcher les gens, flotter les drapeaux, et circuler les voitures, sur d'autres, on n'a qu'une image par minute, ou encore moins souvent, ce qui, bien entendu, interdit de voir le mouvement.

Mais c'est plutôt sympa d'ouvrir une fenêtre sur Manhattan, et de constater qu'il y pleut à verse, de se demander si ce camion garé là, juste devant, va bientôt déguerpir, puis, d'aller surveiller si la brume de chaleur ne cache pas trop les montagnes arizoniennes, et si aujoud'hui, on peut enfin distinguer la silhouette du Mont Mac Kinley ! Bien sûr, il faut tenir compte du décalage horaire, quand il fait jour chez nous, il fait aussi nuit ailleurs...

Euh.. bien sûr qu'il y a des webcams ailleurs qu'aux USA.. il y en a même en France ! A chacun de visiter ainsi les endroits du monde qu'il aime ou aimerait connaître.

8 nov. 2006

Dans le cadre de l'Eure en automne


Le lavoir de Cocherel, photo librement retouchée par The Gimp, en forme de tableau impressionniste.

4 nov. 2006

Windows a racheté Linux !

Pas plutôt arrivée au Club d'informatique hier soir, ce sont les premiers mots qu'une de nos adhérentes m'a dit.. surprise j'étais, forcément, d'autant plus qu'elle me précisait qu'elle venait d'entendre cette nouvelle aux informations. J'ai tenté de lui expliquer qu'il me semblait difficile qu'un système d'exploitation, qui n'est pas une entité commerciale, ni une personne morale, puisse en "acheter" un autre... et puis, afin de ne pas être la dernière informée (ça m'apprendra à ne pas regarder le journal télévisé de TF1...), j'ai fait quelques recherches. Il s'agit en fait d'un accord entre Novell et sa version serveur de Suse Linux, et Microsoft. Voici une citation tirée d'un article de O1net.com : "Notre accord avec Novell autour de SUSE Linux vient de la demande de nos clients", concède Steve Ballmer, PDG de Microsoft, après s'être acharné pendant des années contre le système d'exploitation gratuit open source. "J'aurais bien sûr préféré que nos clients n'utilisent que Windows, mais la réalité est tout autre".

Première réaction, teintée d'angélisme ? Quand on ne peut pas terrasser définitivement un adversaire, faisons-en un allié.. Disons qu'à première vue, il s'agirait plutôt d'une reaction fort pragmatique de Microsoft : Jadis Ballmer avait qualifié Linux de cancer qui affecte la propriété intellectuelle de tout ce qu'il touche. Il a déclaré hier: "Je réalise parfaitement que Linux joue un rôle important dans l'infrastructure de nos clients et qu'il continuera à jouer un rôle important." (relevé sur le blog de Francis Pisani - Le Monde).

Une bonne chose, une mauvaise chose ? Certes, on est en droit d'avoir quelques doutes quant à la bonne foi de Microsoft, trop embrasser pour mieux étreindre a souvent été son mode de fonctionnement, d'autre part, qu'il y ait une meilleure interopérabilité entre les deux systèmes (intégration du XML dans MS Office par exemple), et une mise en sourdine de la pugnacité de Microsoft sur les brevets logiciels, ne semble pas franchement négatif. Donc, wait and see... de toutes façons, l'usager lambda n'est pas vraiment concerné pour l'instant. C'est ce que j'essayais d'expliquer à un... second adhérent, qui me posait la même question deux heures après !

... ce qui me faisait penser que tout de même, notre prosélytisme portait ses fruits, parce que je suis persuadée que sans l'ouverture vers les autres systèmes d'exploitation, et vers la notion de liberté logicielle, la nouvelle "entendue aux information", n'aurait jamais auparavant retenu l'attention de ces deux personnes !

1 nov. 2006

L'Eure aux couleurs d'automne







L'automne, quand il y a du soleil, c'est la saison de loin la plus somptueuse, avec sa lumière dorée et ses multiples couleurs. Voici quelques facettes des richesses de mon département, lequel gagnerait à être beaucoup mieux connu !

Donc, quelques feuillages près de Vascoeuil, les anciennes halles de Lyons-la-Forêt, le donjon de Château Gaillard, et une vue des falaises calcaires des Andelys.

29 oct. 2006

Halloween ou "de la récupération d'objets existants"

Quand on fabrique des images depuis un certain temps, on accumule une quantité d'objets conçus pour une image particulière, lesquels peuvent être tout à fait réutilisables. Il est plus élégant d'avoir chaque objet dans un include séparé, ce qui fait, qu'une fois chaque include inséré dans le préambule du script, le code de l'image finale est plus clair, plus concis, et que les modifications sont plus simples. Mais on peut aussi se contenter de copier/coller les lignes de code, à conditions de savoir dans quel fichier elles se trouvent.

Mais alors, si on utilise toujours les mêmes objets, on fait toujours les mêmes images ? Mais non, déjà les décors changent, les lumières et l'ambiance générale aussi, et les objets réutilisés peuvent être modifiés pour les besoins de la nouvelle image (nouvelle texture, scale différent, etc..), ou alors employés à d'autres usages. Il en est de même des textures réussies (enfin, que l'on juge telles) ou de color maps esthétiques. Pourquoi tout réinventer ?

Voilà un exemple d'image avec "recyclage d'éléments". Thème Halloween, que je voulais interpréter sous forme allégorique, en quelque sorte, avec peu de couleurs, du gris, du noir, du blanc, de l'orange, c'est tout. D'abord, une citrouille, bien sûr, et c'est le seul objet "nouveau" dans la scène : une sphère scalée en y, les côtes étant simulées par une texture radiale. La citrouille et sa forme quasi sphérique m'a donné envie de réutiliser ClothRay, et sa draperie autour d'une sphère, comme dans l'image du fantôme, avec une petite différence, je voulais que la citrouille semble sortir de la draperie, la déchirer.. On récupère la macro, on l'adapte, on régle les translates les uns par rapport aux autres, et ça roule.. Sans oublier l'utilisation de motion blur pour des citrouilles plus evanescentes encore. Un balais ? Il me fallait absolument un balais, et un vrai balais de sorcière, pas un truc en nylon aux poils alignés.. Tiens, la macro "weed", utilisée pour simuler des touffes d'herbes ligneuses dans l'image Hogan ferait l'affaire, en la scalant et en lui donnant une couleur orange vif.

Des araignées, qui courent partout, ça irait bien aussi, mais modéliser une araignée n'est pas une mince affaire... on va en chercher une déjà faite sur un site où on trouve bien d'autres ressources. Et voilà la macro Beast utilisable moyennant quelques modifications de couleurs sur l'animal, et une distribution aléatoire de ces animaux sur le sol.

Les murs ? Dans textures.inc, il y a un script qui fait des pierres irrégulières qui conviendraient, mais il faudrait aussi faire un trou dans le mur, comme s'il y avait eu une brèche. Une différence avec un height field, en tâtonnant un peu pour trouver les valeurs de translate qui fassent ce qu'on souhaite. Un glow pour simuler une sorte de lune dans son halo, et un ciel parsemé d'étoiles (starfield), qui aurait pu être plus psychedélic, mais enfin...

Et pour éclairer tout ça ? Une bougie ? Oui, on a ça en magasin, avec sa lumière et son bougeoir (on peut changer bien sûr la couleur de la light source en fonction du but recherché), plutôt qu'une lumière banale. Et, pour le tout dernier rendu, on rajoute des area lights et un petit coup de radiosité (éventuellement) pour améliorer l'ensemble.

L'image résultante est loin d'être parfaite, on pourrait prévoir de la lumière dans la citrouille, rajouter une faux, par exemple, des bumps sur le chapeau, trop lisse, fabriquer des toiles d'araignées (avec des prismes imbriqués, bonjour le casse-tête !), etc...




Donc, élémentaire tout ça ? Euh, pas vraiment.. il faut du temps, beaucoup de temps et de patience pour attendre d'interminables rendus, beaucoup de tâtonnements pour trouver les bons paramètres, il faut de bons outils, et une bonne mémoire aussi, pour se souvenir dans quel script on a bien pu utiliser ce p*grr!!$$ de bù£**rr de truc, qui allait si bien, ou pour se rappeler quelle est la syntaxe exacte de telle ou telle fonction.

Et souvent, au bout d'un certain nombre d'efforts, il faut savoir s'arrêter, parce que sinon, l'esprit n'arrive plus à se concentrer, et on fait n'importe quoi, on perd le zéro par exemple, ou alors on modifie le mauvais fichier en ne comprenant pas pourquoi rien ne change.. Dans ce cas, il est hautement préférable de passer à autre chose.. A LBreakout2 par exemple ?

24 oct. 2006

De l'écriture à la compréhension

Quand vous rencontrez, au détour d'un forum, quelqu'un qui pose une question ainsi libellée : "j'aimerai separé la music dune chanson comme dans le titre sa existe des programe qui le fon merci de vos reponse" (je précise qu'il s'agit d'un forum francophone), qui obtient une réponse gentille se contentant de corriger les fautes avec courtoisie, et que le premier posteur réponde :"enfaite c'est pas que jai pas envie de bien ecrire sa me soule et les gens comme toi tro humble pour compre sa sa me desole", vous pensez quoi ? Que ce pauvre petit est victime de la méthode globale, qu'il faut être bien intégriste et bien étroit d'esprit pour respecter quelque chose d'aussi obsolète que l'orthographe... ou que cette personne qui se croit, en tant que jeune et branchée, tout à fait à la mode en parlant en phonétique, ne mérite pas la moindre réponse ? Pour ma part, j'opte pour la seconde solution, ne prenant même pas la peine d'essayer de lui faire comprendre qu'obliger les lecteur à lire à haute voix pour comprendre ce sabir est non seulement impoli, mais totalement inefficace pour aider à résoudre son problème !

Sur les forums de lea-linux, le style sms ou la langue phonétique sont interdites, il sera répondu au questionneur de bien vouloir reformuler sa question en français courant, dans un premier temps, et si la personne persiste, elle peut être sûre de ne jamais avoir de réponse, sauf sous forme de volée de bois vert (verbale, scripturaire plutôt), et c'est très bien ainsi.

Bien entendu, les non-francophones (il y a une forte communauté Linux en Afrique) sont d'emblée pardonnés, mais ce ne sont pas eux qui écrivent le plus mal de toutes façons.

21 oct. 2006

Bataille rangée avec le smtp de Wanadoo/Orange

Soit un logiciel de mail, en l'occurence Thunderbird, qui accomplit vaillamment ses fonctions sans renâcler, depuis sa première installation, il y a plusieurs mois. Deux paramétrages, l'adresse du pop, pour aller chercher les courriers sur le serveur de mail, et celui du smtp, qui est chargé, comme chacun sait, de l'envoi des messages. Tout va bien, très bien, jusqu'à... il y a quelques jours. Là, si le courrier entrant arrivait bien dans la boîte, le départ ne se faisait plus. En fait, une boîte d'alerte s'ouvrait, réclamant un mot de passe d'authentification. Ah bon, c'est nouveau, ça vient de sortir ? Jamais auparavant n'avais-je eu besoin de m'authentifier pour envoyer du courrier. On attend, on se dit que c'est une wanadooserie, comme quand leurs serveurs DNS étaient boiteux, ou que ceux des newsgroups étaient en panne ; ces choses là arrivent, la technologie n'est pas infaillible.

Mais les symptômes persistaient. Quel mot de passe veux-tu mon ami ? Celui de messagerie ? Mais ça ne semblait pas du tout lui convenir.. Pas de mot de passe du tout (une case à décocher), ah, là, ça allait mieux, mais pourquoi ce changement ?

J'interpelle la hot-line d'Orange, un matin, à la fraîche. Eh bien, me dit ce charmant monsieur au fort accent indéterminé, ça vient forcément de vos paramétrages, parce que chez nous, il n'y a rien de changé. Ah bon ? Alors, des indications fournies il y a de nombreux mois, auxquelles rien n'a été modifié, cesseraient subitement de convenir ? Je peux vous aider à faire votre configuration d'Outlook chère madame... oui, mais j'utilise Thunderbird.. Ah là, nous n'assurons pas de support pour ce produit, désolé.. Heureusement que je n'avais pas avoué qu'il s'agissait de la version Linux de Thunderbird, parce qu'alors, il aurait sans doute perdu toute sa courtoisie. Bon, je remercie poliment et raccroche, rien à en tirer de ce brave homme.

J'interroge d'autres wanadoosiens/orangiens, utilisant d'autres plateformes, et ils me disent rencontrer (pas tous, il faut le dire) exactement les mêmes problèmes, le courrier ne part plus, ou alors une fois sur 10 sans que l'on sache pourquoi. Sur Usenet, un correspondant signale qu'il lui est aussi réclamé un password d'authentification pour poster du courrier sur chacune de ses différentes boîtes, mais qu'un seul était accepté, pas les autres... Sur une version parfaitement orthodoxe d'Outlook + Windows XP, les mails partaient sans autres questions, mais... n'arrivaient pas ! Ce qui était encore bien plus insidieux.

Et bien sûr, rien sur la page Orange, et pas un seul mail avertissant les usagers de ce fournisseur qu'en raison de mise à jour sur les serveurs.. le service serait perturbé... enfin, la phrase habituelle.

Après de nombreux essais d'envoi et de réception de courriers entre plusieurs boîtes aux lettres chez d'autres fournisseurs, et entre copains travaillant sur des systèmes d'exploitation différents, le problème demeurait. Certains mails partaient (et arrivaient), d'autres non, avec ou sans le coche dans la case "use name and password"... mais ce côté aléatoire, ou carrément ce dysfonctionnement commençait à être pénible.

Je retourne sur la page d'Orange, fouille et farfouille, finit par faire une recherche sur le mot smtp, et... enfin... après plusieurs liens, en m'enfonçant dans les tréfonds des pages du site, je trouve... le chemin de Damas ! Enfin, plus prosaïquement, l'explication : "Orange met en place une nouvelle solution technique d'envoi de messages permettant une authentification de l'expéditeur. La mise en place de cette solution nécessite une reconfiguration de votre logiciel de messagerie." Et là, en suivant, de très claires et très précises explications, avec copie d'écran, sur trois logiciels : Outlook, Apple Mail et... Thunderbird ! Ah bon, votre hot-liner disait ne point connaître.... passons !

Donc, à la place de smtp.wanadoo.fr, il faut taper smtp-msn.orange.fr, et passer du port 25 au port 587. Et ça marche !! Il faut saisir son password de messagerie, certes, mais on peut le mémoriser si on veut. Renseignement pris, sur Mac, ça marche aussi... avec les mêmes paramètres.

Par contre, il y en a pour lesquels smtp.wanadoo.fr fonctionne encore.. sans demande d'authentification, en tous cas leurs mails semblent partir, donc, les modifications ne sont sans doute pas encore effectives partout.

La morale de cette histoire (qui n'est peut-être pas totalement finie, on ne sait jamais) est que :

- Quand j'essayais d'expliquer à nos chers adhérents débutants du Club qu'il faut connaître un minimum de vocabulaire, parce qu'ils risquent d'en avoir besoin un jour, je ne croyais pas si bien dire.. Sans recherche sur smtp, je n'aurais jamais trouvé la solution.
- La communication chez Monsieur Orange est un peu... légère, non ? S'ils avaient averti leurs usagers, ils leur auraient évité bien du temps perdu, mais, au fait, peut-être ne pouvaient-ils pas eux-mêmes envoyer de mails ???
- A défaut de prévenir les usagers, sans doute auraient-ils pu prévenir leur hot-line qui ne semblait pas du tout au courant.. qu'il y avait des modifications en cours, et qu'Orange assurait l'aide au paramétrage de Thunderbird.

19 oct. 2006

Qui va passer à Vista ?


Début 2007, le tout nouveau système d'exploitation de Microsoft va sortir sur nos écrans, envoyant XP rejoindre au musée son précédent avatar, Windows 98. Ce tout nouvel OS sera beau, fonctionnel, sans bugs, sans failles de sécurité, et tout et tout, enfin, à ce qu'il paraît, en plus, il est parfaitement blindé contre le piratage, voyez plutôt : deux installations possibles seulement, pas plus, ce qui veut dire qu'après la première installation, vous avez droit à un seul plantage imposant une réinstallation... mais comme ce sera un modèle de stabilité et d'étanchéité aux virus.. Par contre, évitez de casser votre disque dur, ou d'en changer, sous peine d'avoir à racheter une licence.

Justement, lors de l'installation, il est demandé une clé d'activation afin de s'enregistrer en ligne et valider son achat. Si vous omettez de le faire, au bout de 30 jours, Vista fonctionnera en mode dégradé, vous privant justement des fonctions qui en faisaient sa nouveauté, par exemple Aero, la nouvelle couche graphique de Vista, Windows Defender, l'outil de lutte contre les fenêtres publicitaires de type pop-up, ainsi que ReadyBoost (technique pour accélérer l'accès aux données et le lancement des applications auxquelles l'utilisateur fait le plus souvent appel).

Vous avez un Mac avec puce Intel ? Ou vous voulez utiliser Vista sur une machine virtuelle, un soft d'émulation ? Vous le pourrez.. mais seulement avec les versions professionnelles, lesquelles sont beaucoup plus chères que les versions courantes, Home Basic et Home Premium, et n'oubliez pas non plus d'activer votre clé, sinon, vous serez punis selon les termes vus ci-dessus !

Bien sûr, comme pour tout le reste, des versions pirate seront disponibles sur Internet, il ne faut pas en douter, et des petits malin vous diront qu'ils peuvent avoir tout ce qu'ils veulent sans bourse délier, et qu'ils sont bien contents en plus de pouvoir b***** Microsoft ! Lui font-ils vraiment du tort ? C'est plutôt le contraire.. puisque c'est en partie grâce au piratage que les logiciels Microsoft sont devenus des standards de fait (Word, par exemple) au détriment parfois de produits libres, aussi bons voire meilleurs.

De toutes façons, cette diatribe ne concerne que les personnes qui vont acheter un nouveau PC en 2007, les autres, tous ceux qui ont des ordinateurs anciens (donc, de deux ans et plus), ne pourront pas faire tourner Vista, qui demande une configuration très puissante et très musclée, donc, tout ça ne les concerne pas... encore ?

Quand je pense que je n'ai pas encore totalement compris comment fonctionnait Windows XP... suis déjà larguée, moi.. ! M'enfin, reste Linux et/ou Mac pour pouvoir travailler confortablement et sans risque, heureusement !

15 oct. 2006

Vivre dans le luxe pour pas cher à Las Vegas

Si vous voulez faire une expérience amusante, allez passer une nuit ou deux dans un des hôtels casinos de Las Vegas, c'est unique, et l'expérience mérite d'être faite une fois dans sa vie (ou plusieurs si affinités). Mais, quid du prix de cette "folie" ? Eh bien, il suffit de bien choisir sa date avant de faire sa réservation. Les jours les plus chers sont le vendredi et le samedi, les moins chers, le dimanche et le lundi. Si vous optez pour arriver le dimanche soir, vous paierez votre chambre de 60$ à 90$ en fonction de la saison, alors que si vous vous pointez le vendredi soir, il vous en coûtera de 270$ à 360$ pour strictement la même chambre et les mêmes prestations ! (tarifs relevés au Luxor).

Donc, quand on peut se débrouiller pour arriver à Las Vegas le dimanche dans l'après-midi, et y rester le lundi pour en repartir le mardi, on peut avoir un hébergement confortable et luxueux pour le prix d'une seule nuit dans certains hôtels de gamme dite "moyenne" en France (que je ne nommerai pas..).

12 oct. 2006

Sur les connexions Internet dans les hôtels/motels aux USA

Bien sûr qu'en France, certains hôtels en proposent aussi, ce n'est pas une spécialité américaine, mais aux yeux des hôteliers français, quand ils sont équipés, ce qui est loin d'être la généralité, ça doit être un luxe qui doit être payé en conséquence, de 10 à 20 euros la demi-heure selon l'établissement, ce qui n'est pas rien. Déjà, au Portugal, c'était mieux, il était proposé une connexion wi-fi à 10 euros pour 6 heures, mais aux USA, non seulement, c'est banal, très répandu, mais en plus totalement gratuit.

Nous avons fréquenté 13 hôtels/motels différents lors de notre séjour, pour la plupart, nous les choisissions à notre arrivée à l'étape, sans recherche préalable. Trois motels perdus dans l'Amérique profonde ne proposaient rien de tel. A Las Vegas, je ne m'en suis pas préoccupée, mais je doute que le Luxor ne soit pas équipé ! Quant aux autres :

- Le Quality Inn de Tuba city offrait un poste Internet à la réception.
- Le Best Western de Wickenburg proposait un modem ADSL dans la chambre, il suffisait d'avoir son câble réseau (ce que j'avais, bien entendu).
- L'Holiday Inn de Tucson offrait la même chose, mais le câble était fourni.
- Tous les autres avaient une connexion wi-fi accessible de la chambre, avec ou sans code d'accès, toutes d'excellente qualité. Seul le ranch de Tanque Verde n'offrait ce service qu'à certains endroits du resort (ce qui se comprenait compte-tenu de la topographie des lieux), mais avec un débit extraordinairement rapide.

Donc, si vous voyagez aux USA et que vous ayez un ordinateur portable wi-fi et/ou ethernet, emportez-le ! En plus de vous servir à décharger les photos de votre APN, il vous permettra de rester en contact avec votre entourage, de regarder le temps qu'il fera à la prochaine étape (sur le weather channel) et... de mettre à jour votre blog !

N'oubliez pas en plus l'adaptateur pour les prises de courant, faut bien recharger la batterie, même en 110 volts, ça marche très bien, les alimentations (de l'ordinateur, de l'APN et aussi du téléphone sont assez "intelligentes" pour s'adapter).

8 oct. 2006

The end of the trail

Fin du voyage, avec un coucher de soleil aux couleurs arizoniennes ! Et toute une forêt de saguaros... Le périple 2006 s'arrête là, dans le soleil et le désert. Retour vers la France, en attendant de repartir.

See you soon folks !
God bless America !



6 oct. 2006

Le Farwest




La pittoresque ville de Tombstone (tout le monde se souvient du film Règlement de compte à OK Corral dont l'histoire initiale s'est déroulée ici) et son non moins pittoresque cimetière. Ah, la dure vie de l'Ouest au siècle dernier : rares sont les morts naturelles, on meurt poignardé, assassiné d'un coup de révolver, lynché, pendu.. Et parfois par erreur comme pour ce pauvre George Johnson : "Il avait raison, nous avions tort, mais nous l'avons pendu, et maintenant il est parti"... si vous arrivez à lire l'épitaphe ci-dessus !

4 oct. 2006

Fabuleux saguaros




Le cactus fétiche du sud de l'Arizona, à la longue vie et à la lente croissance : à 10 ans, c'est un tout petit cactus, d'une dizaine de centimètres de haut. A 30 ans, c'est un adulte, de deux mètres de haut au moins, qui peut porter des fleurs et des fruits, à 70 ans, il commence à pousser des bras latéraux, un, deux, trois, des tout droits, des biscornus. A 100 ans, il peut atteindre plus de 7 mètres de haut et peser plusieurs tonnes, il vit jusqu'à 150-170 ans.

2 oct. 2006

Et des couleurs aussi...

Les bleus des eaux du Lake Powell, et les ocres, roses, rouges des étranges formations de l'incontournable Monument Valley.


29 sept. 2006

Pays de la démesure !




Démesure des immenses hôtels casinos de Las Vegas (ici, le Luxor), démesure des paysages magnifiques, gigantesques et exceptionnels du Grand Canyon du Colorado, démesure de ces routes rectilignes de l'Ouest qui s'en vont à l'infini...

22 sept. 2006

Deux facettes de Boston

Des reflets dans la façade en verre deu John Hancock building.



Une rue de North End.

21 sept. 2006

Deux photos ?



Tant qu'on peut utiliser une connexion facile, on en profite ! La première photo a été prise dans l'avion (d'où le reflet du hublot) à l'atterrissage. Heureusement que le pilote ne s'est pas posé trop tôt... on passe vraiment au ras des maisons. Et l'autre, c'est Washington soi même, sur son cheval, au milieu d'un bien beau jardin.

En direct de Boston, Massachusetts

Eh bien, c'est un parcours du combattant pour prendre un avion de nos jours, surtout à destination des USA. Donc, on arrive au terminal E et on repère les comptoirs Delta, qui sont les mêmes que ceux d'Air France. Premier arrêt, premier agent : il vérifie qu'on est au bon endroit et qu'on est bien inscrits sur le vol qu'on veut prendre.
Second agent : la sécurité. Il rappelle ce qu'il ne faut pas transporter, vérifie, épluche les billets et les passeports, nous remet les formulaires de l'immigration et nous dirige vers l'enregistrement des bagages où une troisième employé, fort sympathique, envoie les valises à Boston et nous donne les cartes d'embarquement.
Le quatrième employé, une dame boulotte et toute affolée devant l'affluence des passagers, essaye de canaliser tout le monde vers les zones de contrôle, pour éviter les étranglements et les files d'attente. Là, on quitte chaussures, ceintures et vestes, on pose les bagages à main sur le tapis roulant, on passe sous le portique, puis on est palpé de haut en bas. Ceci fait, on récupère chaussures et ceintures et on s'approche d'un... cinquième employé qui ouvre les sacs que nous gardons avec nous, en vérifie le contenu, passe à l'intérieur un drôle de truc ainsi que sur nos mains et nos montres (il paraît que c'est pour détecter des explosifs), nous dit que tout est OK et on part... en direction de la porte d'embarquement 80. Mais c'est qu'elle n'est pas là du tout, elle est à l'autre bout de l'aéroport. Il faut prendre un bus spécial, et après un assez long circuit en zig zag dans des entrepôts et autres bâtiments en béton, on arrive dans un endroit clair, agréable. On a le temps de traîner dans les duty free et de boire un café, avant d'arriver à la porte 82 (oui, ça avait changé entre temps), et d'embarquer !
L'avion était loin d'être plein, on avait largement la place de s'étaler, de changer d'endroit, de circuler, ce qui est rudement confortable. On tire la langue pour s'appliquer à remplir le formulaire vert, sans rature, sans hésitation, sans se tromper de case, et on se demande si on va passer ce dernier contrôle. Nos précédentes expériences nous donnant quelques doutes, surtout dans le contexte actuel.
Arrivée à Boston, pas d'autre arrivée que notre Airbus, donc peu de monde. Un employé vérifie que nous avons bien nos fameux cartons verts, on attend qu'une place se libère, et on arrive devant le fonctionnaire. Il était gentil, aimable, et avait même un certain humour, ce qui est stupéfiant pour quelqu'un qui travaille dans ce secteur. Tout allait bien, nos papiers étaient bien remplis, nos empreintes digitales convenaient, et, comme nous rangions le tout, il nous a même dit "au revoir", dans son meilleur français ! Jamais vu ça...
Après toutes ces péripéties de voyage, toutes bien terminées, il me semble qu'une caesar salade serait la bienvenue.. !

19 sept. 2006

Derniers préparatifs

Valise presque bouclée avec dedans les ohjets dangereux comme le coupe ongle, le dentifrice, et le briquet. La sacoche de Slimtux hébergeant en plus de sa connectique et de celle de l'appareil photo (et du téléphone... voir post précédent), les papiers importants : passeport, permis de conduire, carte visa, ainsi qu'un bouquin et un carnet pour le journal de voyage.

Comment ? Un papier et un crayon pour écrire alors qu'on transporte un ordinateur avec un Emacs minutieusement configuré ? Une hérésie ? Non, le fruit d'une expérience. Au Portugal, j'avais transféré des photos sur la partition Windows (pour ne pas encombrer la partie Linux du disque), dans ce sous-répertoire, il y avait aussi le texte du journal de bord. Au milieu du séjour, j'ai gravé un CD, et ai voulu libérer de la place en effaçant les photos... qui sont parties à la corbeille avec le journal de bord, corbeille consciencieusement vidée, parce que je suis ordonnée !! Le papier-crayon, certes on peut le perdre, mais sinon, il y a peu de chances que ça aille à la corbeille. En plus, ouvrir un portable dans un avion, c'est bien encombrant, compte-tenu de l'exiguité des places... Sur les lignes nord américaines, il n'est pas possible de voyager en classe affaires, et on ne peut pas toujours aller en Afrique du Sud (ah les buisiness class de South African Airways, quel extraordinaire rapport qualité-prix) ou à la Réunion avec Air Austral et sa classe confort.

Donc tout est OK ? Eh bien, ce me semble, donc "Go west gentleman" comme on disait autrefois aux pionniers qui exploraient le Nouveau Monde. On va essayer de faire surgir des tréfonds de la mémoire les mots anglais indispensables à une communication basique avec les autochtones. Tiens au passage, je me souviens d'un petit garçon, au Texas, qui nous demandait d'où nous venions, quand nous lui avons dit que nous venions de France, il nous a regardés et nous a demandé : "dites, c'est grand la France ?"... oui, à peu près comme le Texas ! Une autre fois, dans le sud de la Californie, un pompiste qui nous avait posé la même question, nous a dit, avec un sourire, qu'il était déjà allé en France, il y avait déjà longtemps.. Je lui ai dit (en voyant son âge apparent) qu'il ne devait pas s'agir d'un voyage touristique. "Vous savez, avec le temps, les mauvais souvenirs s'en vont, et il ne reste que les bons", m'avait-il répondu avec philosophie.

A dans trois semaines environ, à moins que je ne croise un hot-spot Wi-Fi, ou une connexion ethernet à laquelle je puisse brancher le laptop ou que je puisse utiliser (ce que j'ai déjà fait) les ordinateurs mis à disposition gratuitement dans certains hôtels, mais alors là, faut se battre avec un clavier qwerty ce qui n'est pas le plus commode pour écrire le français !

See you soon :-)

15 sept. 2006

Un départ en vacances

Il y a des gens normaux qui partent en vacances dans une de nos belles régions de France, en mettant leurs valises dans la voiture ou dans le TGV, sans se poser de questions. Et puis il y a les autres, qui ne rêvent que du Nouveau Monde, et décident de rallier les déserts arizoniens où les Navajos et autres Hopis sont bien plus accueillants que les employés des aéroports et les fonctionnaires de l'Immigration Américaine. Mais avant de rejoindre ces sympathiques autochtones, faut passer l'obtacle des seconds, et ce n'est pas une mince affaire.

Si, autrefois, même quand on avait la mauvaise idée d'aller visiter New-York en même temps que se déroulait la guerre du Golfe (1996), on avait encore la possibilité d'emporter avec soi, dans l'avion, un minimum de choses comme un briquet (eh oui, on pouvait fumer dans les avions à cette époque), une bouteille d'eau, un flacon de médicament, un tube de rouge à lèvres... maintenant, c'est terminé tout ça ! Dans le sac en cabine, pas de liquide ou de pâte, donc, pas de crême, de bâton de rouge, de gouttes pour les oreilles... Eh bien, on s'en passera, pour quelques heures, ce n'est pas mortel. Et les appareils électroniques dont nous avons plein nos sacs actuellement ? Pas de problèmes pour eux, on peut transporter ordinateur, appareil photo numérique, téléphone, PDA. Ouf ! C'est déjà ça.

Donc, emballons nos chers gadgets et toute leur connectique ; Là aussi, c'est tout un travail, parce que si l'appareil photo est minuscule, sa station d'accueil (et de rechargement des batteries) est un peu plus grande, et il ne faut pas oublier le câble d'alimentation, et le câble usb pour le transfert des photos... sur l'ordinateur, lequel ne saurait se déplacer sans son alim et ses câbles plus ou moins rigides. Si on rajoute le câble du téléphone, et éventuellement la station d'accueil/rechargement du Palm, on arrive à transporter un vrai nid de serpents de connectique en tous genre.

Parce qu'on a besoin de tout ça ? Parce qu'on ne saurait plus s'éloigner de ses bases sans trimballer tous ces impedimenta modernes ? Parce qu'on ne sait plus comment vivre sans un ordinateur et ce qui tourne autour ? Ben... euh... bah... c'est que... enfin... Oui, on peut, on pourrait... oui, on doit, on devrait...

(à suivre)

12 sept. 2006

Le château de Vascoeuil




Le département de l'Eure, même s'il n'est pas un des plus connus de France, recèle un grand nombre de richesses, en paysages, architectures ou arts. Sans doute beaucoup de gens connaissent les formidables ruines de Château Gaillard aux Andelys, ou le mystérieux donjon de Gisors, mais connaissez-vous le château de Vascoeuil ? Situé dans le verte vallée de l'Andelle, c'est une demeure du XVème siècle minutieusement et magnifiquement restaurée récemment, qui accueille tous les ans des expositions d'art, superbement mises en valeur dans ces murs anciens. On a pu y voir aussi bien Vasarely que Léonor Fini ou même Dali. En ce moment, et pour peu de jours encore, y sont exposés des bijoux, sculptures et tapisseries de Braque.

Cette demeure a hébergé longtemps l'écrivain historien Michelet qui aimait à s'isoler dans la tour, dans un petit cabinet de travail d'où il avait une vue circulaire sur tout le parc. Parce qu'il y a aussi un parc, orné de sculptures modernes qui surprennent et fascinent au détour des allées ombragées ou du jardin à la française.

Le château de Vascoeuil, c'est plus qu'un musée, c'est une entité exceptionnelle, parce que le contenant est aussi beau et intéressant que le contenu, toujours varié et de grande qualité.

Alors, si vous passez par là, n'hésitez pas à venir vous promener par là, à admirer les ruisseaux et cascades, le musée Michelet, les grands arbres du parc, le splendide pigeonnier en briques, et aussi, l'exposition en cours... Dont vous pourrez voir quelques photos au début de cet article.