30 oct. 2017

Des valises, comme s'il en pleuvait !


Quand on aime voyager, on a plusieurs valises, c'est normal, mais... Quand on rapporte plein de trucs de ses périples, on achète une valise supplémentaire pour le retour, celles prises à l'aller étant déjà pleines au départ. Et quand on aime les bagages et la maroquinerie, on a tendance à craquer quand on rencontre une valise ou un sac qui plaît. Le résultat, c'est qu'au bout de quelques années, on pourrait monter un magasin !

Celle-ci vient d'Anchorage, où on avait trouvé des vêtements chauds, bien agréables, mais bien encombrants.. Ce sac vient d'Afrique du Sud, pour y mettre tous les souvenirs rapportés de là-bas... Ces bagages à roulette viennent du Walmart de Whitehorse dans le Yukon, ils ont fait du chemin... Cette valise, trop belle, on a flashé dessus en la voyant en vitrine... Donc, en plus, on y tient à tout ça, ce sont des souvenirs, mais ça prend beaucoup de place, surtout quand on ne prend pas la peine de trier et de ranger un tant soit peu.

Alors, on retrousse ses manches et on s'y met ! Ah, ce sac, pas utilisé depuis dix ans, pourquoi le garder ? Et cette sacoche ? Aucun intérêt ! Une fois tout ça trié, on repose les valises, les plus grandes au fond, les plus petites devant, les gros sacs rangés dessus, les petits accrochés, ah, ça a déjà meilleure allure ! En plus, ça permet de retrouver des trucs dont on avait totalement oublié l'existence.

Maintenant, au prochain départ, ce sera facile de trouver le bagage idéal, et, au retour, faudra essayer de ne pas tout balancer en vrac, comme d'habitude, d'ailleurs, c'est quand le prochain départ, et pour quelle destination ? L'avenir le dira...........

14 oct. 2017

Partir...


Même si on se sent fort bien dans sa campagne, il arrive un moment où on a envie de voir d'autres cieux, envie de décompresser, de ne plus penser aux choses quotidiennes, de se laisser vivre dans un paisible farniente. Donc, direction le Maroc ; ce n'est pas loin, donc, pas un long trajet en avion, il y fait beau, les gens sont gentils et serviables, en plus ils parlent français pour la plupart, ce qui fait qu'on est dépaysé tout en étant tranquille.

Apéro, resto, farniente, écouter l'océan, se régaler d'une pastilla, et peut-être, si on est très courageux, prendre un taxi pour aller sur le port et vers le souk, peut-être...

Voilà donc un programme qui n'a rien d'un trek touristique, ni d'un périple itinérant de motels en motels, ni d'une aventure culturelle comme dans une grande ville que l'on découvre, c'est plutôt plage et cocotiers, mais dans un endroit qui nous est déjà familier, pas au bout du monde !

Là, tout n'est qu'ordre et beauté,
Luxe, calme et volupté.

11 oct. 2017

Atteinte par la limite d'âge

Non pas moi, encore que.. Mais ma tablette qui a fêté ses 7 ans le mois dernier, et qui n'en peut plus. Trop limitée par sa mémoire de masse (non extensible) pour pouvoir télécharger de nouvelles applications ou pire, pour mettre à jour celles qui y sont déjà ; trop limitée pour accepter un nouveau système d'exploitation ; trop limitée en carte graphique et en RAM pour pouvoir faire tourner confortablement certains jeux, elle m'a priée de la mettre en retraite définitivement pour laisser la place à une petite nouvelle, plus récente donc plus performante.

C'est toujours triste d'abandonner une vieille compagne, qui a fait en ma compagnie, de si nombreux voyages, depuis le bout du monde, jusqu'à la France plus proche, mais à force de buter sur tout, de ne plus rien pouvoir faire, on finit par se lasser aussi...

Alors on se tâte, on prospecte, on suppute l'usage que l'on en fera, la taille et le poids, une plus petite pour tenir dans le sac, ou une plus grande, Androïd (dont j'ai l'habitude) ou Ipad (parce que j'ai un IMac, sinon, le prix est prohibitif) ? Regarder tout ça sur Internet, pour se donner des idées des modèles et des tarifs, aller voir chez les commerçants locaux ou chez Darty pour "toucher", essayer, soupeser ?

Coup de cœur pour une tablette Samsung dont l'écran est superbe, et les performances fort intéressantes. On va dans une grande surface pour la voir de plus près. Mal reçu par le vendeur, désagréable et imprécis, on part en courant, pour téléphoner au revendeur local, bien plus aimable, et compétent, et on commande. Donc, y a pu qu'à attendre son arrivée, dans les prochains jours, et ensuite....

... Elle est là, fine et légère, avec son superbe écran ! Et là, après les premières configurations, celles de base, wi-fi et compte mail, on la met en charge pour la suite : voir s'il y a un lecteur de e-books qui me convient, ainsi qu'un lecteur de mp3, sinon aller faire son marché sur le PlayStore, installation d'un éditeur de texte, indispensable, parce qu'il n'est pas question d'utiliser la suite Microsoft fournie gratuitement 30 jours (*), et de Puffin Web Browser pour pouvoir jouer à mes jeux favoris en ligne sans soucis et placer les raccourcis comme j'ai l'habitude de les voir.

Ah, j'oubliais l'essentiel, mettre une photo que j'aime en fond d'écran ! les prochaines vacances ne sont pas loin, ce sera l'occasion d'en faire des nouvelles.



(*) Sont partout ceux-là, y compris chez la concurrence.... 

8 oct. 2017

Parcmètres, ces objets étranges

Faut payer son stationnement, OK, c'est devenu normal, mais faut aussi maintenant avoir son diplôme de parcmètre-user ! C'est devenu d'un compliqué !

Voilà, on est devant l'outil qui présente un écran noir, un clavier alphanumérique, une fente pour carte bancaire, un truc pour pièces, et le réceptacle qui recevra le ticket. On y va...


  • Appuyer sur le bouton (bon, je ne peux pas dessiner, mais un bouton marche-arrêt classique, un rond avec une barre). 
  • Inscrivez le numéro d'immatriculation du véhicule (*) et validez (un autre bouton)
  • Vous disposez de 30 minutes gratuites (merci monsieur), voulez-vous plus, oui/non, (appuyer sur le bon bouton)
  • Payez-vous par carte bancaire ? Si oui, appuyez là, si non, là...
  • Insérer carte
  • Combien de temps vous faut-il ? Appuyez sur + pour augmenter, validez quand c'est fini
  • taper code secret
  • Retirer carte (faut pas de gros doigts, elle est enfoncée assez profond)
  • Attendre l'impression


Ouf !

Où est le temps où l'on regardait les tarifs, où on insérait des pièces, et où on appuyait sur un gros bouton vert bien visible pour récupérer le ticket ?

Et... Où est le temps où on stationnait en ville sans parcmètres ? Là, on remonte à la préhistoire !!!

(*) Ou, retournez à votre voiture parce que vous ne le savez pas par cœur !

7 oct. 2017

De l'obsolescence programmée

Un concept que l'on connaît bien, et qui s'amplifie avec la prolifération de nos outils électroniques. On savait déjà que nos imprimantes, peu chères à l'achat, coûtaient une fortune en encre, et que c'était là-dessus que le fabricant faisait ses bénéfices. Un litre d'encre coûtant beaucoup, beaucoup plus cher qu'un litre de parfum de grand couturier !

Mais ce n'est pas tout. En effet, une association de consommateurs a monté un dossier afin de déposer plainte sur cette obsolescence dûment calculée par les concepteurs d'imprimantes. Non seulement, leurs machines annoncent que la cartouche est vide alors qu'il reste encore une quantité importante d'encre, mais pire, ils installent une puce qui rend le fonctionnement de la machine aléatoire, voire inopérant, quand il reste encore 20% d'encre obligeant ainsi le pauvre utilisateur à changer les cartouches en ouvrant grand son porte-monnaie (*).

Il n'y a pas que les imprimantes. Regardez les smartphones ! Au bout d'un certain temps, disons deux ans environ, la batterie se décharge plus vite, ce qui est normal, et pourrait être amélioré si on pouvait avoir deux batteries. C'est ce que j'avais avec mon Palm Treo autrefois, c'était commode, on avait toujours une batterie de secours, et avec deux batteries, chacune durait évidemment plus longtemps. Mais maintenant, ce n'est plus possible, les batteries ne sont plus amovibles, et, pire, il paraît que le fabricant ne lésine pas sur la colle afin qu'il soit absolument impossible de la changer ! En dehors des batteries, il y a aussi l'obsolescence du système d'exploitation, et des applications, qui ne peuvent plus se mettre à jour, les deux étant trop gourmands en place mémoire pour tenir sur une machine qui va sur ses deux ans, même en supprimant tout ce qui prend de la place... Solution, ben voyons, c'est évident, on change de téléphone ! Tout bénéfice pour le marchand, mais pas pour l'utilisateur qui était satisfait du sien, ni pour l'écologie au passage...

En fait, on achète des produits jetables, comme les appareils photo du même nom, on sait d'avance qu'on les a pour quelques mois, pour un an ou deux, après ? Même si on ne court pas après les performances technologiques qui naissent chaque jour, on sait qu'il faudra que l'on change de smartphone, par obligation. Ou, concernant les imprimantes, qu'en trois ou quatre changement de cartouches, on aura dépassé le prix d'achat de l'objet.

Tout ça est quelque part contraire à la philosophie du développement durable, n'est-ce pas monsieur Hulot ? On sait bien qu'il faut aussi faire marcher le commerce, mais il faudrait que celui qui veut à tous prix (au sens fort du terme) son nouvel Iphone à 1000 euros puisse le faire, mais que celui qui préfère garder son chinois (ou coréen) de base un peu plus que deux ans, le puisse aussi ! Quant aux fabricants d'imprimante, ils devraient montrer un peu plus de transparence, pour ne pas dire d'honnêteté.




(*) J'ai observé ce cas sur une des deux imprimantes de la maison, la plus récente, qui refusait d'imprimer une page, sans raison, sans bourrage ni mauvaise connexion, et qui, miracle, a repris son service normal dès que la cartouche qui devait être changée, l'a été... Je n'avais hélas pas les moyens de vérifier combien il restait effectivement d'encre à ce moment là, sans doute assez pour imprimer une page qui, au pire, aurait été plus pâlichonne.  

Je parlais déjà de ça en 2013 et je crains que les choses n'aient empiré depuis....