28 juin 2014

Ces voyages que j'aurais aimé faire et que je ne ferai jamais

Là c'est sûr, je n'irai jamais, je suis née bien trop tôt !

Quand j'étais jeune, je rêvais de trois choses :

* Aller à New York avec le France
* Visiter le musée de l'Ermitage à Saint Petersbourg
* Traverser la forêt amazonienne

J'ai réalisé la moitié de ces rêves. En effet, j'ai visité le musée de l'Ermitage, et je suis allée plusieurs fois à New York, mais pas avec le France, parce qu'il n'existait plus quand j'y suis partie (sans parler que mes moyens ne m'auraient pas permis cette fantaisie). Quant à la forêt amazonienne, avec mon horreur maladive de toute température qui dépasse les 20°, je crois que ce serait plus un enfer qu'un plaisir.

Il y a encore pas mal de choses que j'aimerais découvrir, mais je sais bien que ce ne sera pas le cas, pour de multiples raisons, pas seulement financières.

* Prendre le Trassibérien de Moscou à Vladivostok. Quand on aime les voyages en train, on ne peut pas s'empêcher de rêver de celui-là. 9288 kms, une semaine dans le train, s'arrêter à 50 villes, traverser des endroits inconnus, découvrir la Sibérie, observer la population, goûter à des nourritures inconnues... Il faut compter dans les 2000 euros pour un voyage en cabine 2 personnes, sans oublier le trajet avion Paris-Moscou (on peut aussi envisager de prendre le train mais ça complique), et le trajet retour (assuré par exemple par Aeroflot, si on a confiance...). Mais le principal obstacle n'est pas là, il est dans celui de la langue. Quand on ne parle pas un mot de russe, et qu'on ne peut même pas deviner ce qui est écrit, comme on peut le faire avec les langues latines, parce que ce ne sont pas les mêmes lettres, tout doit être terriblement compliqué ! Je me souviens d'un robinet de toilettes, dans le train entre Moscou et Saint Petersbourg, que j'étais incapable d'ouvrir, et pour lequel je n'ai pas osé demander d'explications à la préposée aux compartiments, de peur de ne pas me faire comprendre. Alors, pendant une semaine....

* Aller en cargo depuis Le Havre, jusqu'à Capetown, ville que je connais bien et que j'aime beaucoup. Là, déjà, aller au Havre n'est pas compliqué, il y a le train. Ensuite, cabines confortables, repas partagés avec le capitaine, pas le tralala des croisières de luxe avec soirées, bal, robes du soir, et tout le tintouin qui ne m'emballe guère, ce serait le rêve ça ! Une ou deux escales pour reprendre contact avec la terre ferme et certainement une expérience inoubliable pour environ 2500 euros (en cabine deux personnes) et 18 jours de mer, sans oublier le retour en avion du Cap vers Paris, évidemment. Alors pourquoi est-ce un rêve impossible ? Parce qu'il faut être deux, et que quand sur les deux il y en a un totalement réfractaire à l'élément liquide.....

* Faire un grand tour en Nouvelle-Zélande. Voir les montagnes, les glaciers, les manifestations volcaniques, la flore, la faune, les forêts tropicales, etc... Le faire bien entendu en voyage individuel itinérant pour prendre le temps de découvrir tout ça. Mais... Qui dit individuel dit qu'il faut conduire une voiture, en roulant à gauche qui plus est (*), et là... Autant conduire dans l'ouest des USA (en dehors des métropoles) est un plaisir tant les routes sont larges, les gens courtois, la circulation aisée et détendue, dans un pays inconnu, montagneux, j'aurais quelques inquiétudes compte tenu de mes talents très limités dans ce domaine et n'aimerais pas être sous stress permanent. Donc, l'idéal serait d'avoir un chauffeur (rien que ça... (**)) à notre disposition... Donc, disons 5000 euros par personne pour un voyage de 24 jours, sans parler de la nourriture, et sans parler du chauffeur éventuel.... Ça donne à réfléchir !

Ces rêves utopiques n'empêchent pas de faire quand même des projets d'escapades plus ou moins lointaines ; d'ailleurs pas plutôt revenue, il me vient plein d'autres idées :

* Revoir La Réunion (au moins on y parle français), en profiter pour, d'un coup d'aile, écouter à nouveau les extraordinaires bruits de la jungle à Hluhluwe en Afrique du Sud,
* Visiter Québec et Terre-Neuve,
* Aller découvrir la fabrique Bohin dans l'Orne,
* Prendre l'Alaska Railways d'Anchorage à Fairbanks avec arrêt à Kantishna lodge (ça, c'est financièrement totalement dans l'utopie...),
* Aller passer quelques jours à Chamonix et prendre le train de la Mer de Glace,
* Passer une semaine à Zagora au Riad Lamane, et sans doute plein d'autres !

D'ailleurs, on dit toujours qu'avoir des projets aide à vieillir moins vite !


(*) Je sais, en Afrique du Sud, on roule aussi à gauche, mais comme je connais déjà pour y avoir pas mal circulé, ça m'impressionne moins qu'un lieu inconnu comme la Nouvelle-Zélande.

(**) Au Maroc, dans certaines régions, nous avions eu un chauffeur et un 4x4, ce n'était pas très onéreux, et que c'était pratique, d'autant plus que la personne étant du pays, nous pouvions visiter plein de choses en sa compagnie, compagnie en plus très agréable et très chaleureuse. Mais ce n'est pas le même niveau de vie que la Nouvelle-Zélande, donc certainement pas les mêmes tarifs...

20 juin 2014

Wi-Fi gratuit ?

Aéroports de Paris annonce qu'à partir du 1er juillet, à Roissy et à Orly, il y aura du Wi-Fi gratuit. Bien, mais.... Pour une connexion illimitée gratuite, on n'aura droit qu'à un débit de 512 Kbps.... Une autre possibilité ? Du 4 Mbps "sera accessible pour les passagers qui disposent d'abonnements mobiles intégrant l'offre wi-fi"... C'est quoi ça ? Quant à avoir un débit supérieur, là, ce sera payant !

Quand on entend le PDG d'ADP dire : "L'accueil doit être à la hauteur de l'aura de Paris, nos services également", on se dit qu'il n'y a pas de quoi pavoiser. Surtout quand on pense à l'aéroport de Montréal où le Wi-Fi était gratuit pour tout le monde avec un débit remarquable, voire au petit aéroport de Jackson Hole, dans le Wyoming, où c'était pareil. On a encore bien du chemin à faire dans ce domaine, même, faut être juste, si ça s'est grandement amélioré depuis quelques années.

Les hôtels proposent de plus en plus de connexion Wi-Fi, même si ce n'est pas encore partout ni aux mêmes conditions. C'est ainsi qu'une modeste auberge de Provence offre du Wi-Fi gratuit, tandis qu'un hôtel de bon standing, au centre de Chicago, fait payer pour en disposer dans les chambres, alors que c'est gratuit au lobby (*). Peut-être qu'un jour viendra où fournir une connexion internet aux clients sera aussi naturel que de leur fournir l'eau et l'électricité ! Surtout maintenant que beaucoup de gens se déplacent avec leurs tablettes, ce qui est quand même plus confortable pour faire une recherche sur internet que de s'arracher les yeux sur son smartphone (quand la 3g est opérationnelle).

Quant aux autres lieux publics, je pense aux gares par exemple, c'est en cours, les 128 plus grandes gares françaises seront équipées d'ici à février 2015, qu'il a dit monsieur le PDG de la SNCF, et gratuit en plus (sauf une vidéo de pub obligatoire, mais ça, on a l'habitude), voilà qui est bien ! Ça permettra de patienter en cas de grève !!! Il reste que, pour aller aux toilettes dans les mêmes gares, il faut toujours débourser 50 centimes..... Mais c'est un autre débat.

Je sais bien que c'est gratuit aussi chez Mac Do, mais là, déjà faut essayer de manger un Big Mac s'en s'en mettre partout, donc ça devient difficile d'utiliser l'écran tactile de la tablette sans le maculer de gras !!


(*) Sans doute veulent-ils ainsi financer ainsi l'extension des bornes pour les 22 étages de l'hôtel ?

19 juin 2014

Mais qu'est-ce qu'on n'invente pas ?

Il paraît que les geeks et les chats, ça fait bon ménage. Bien possible, mais un chat, ça va partout, et ça aime particulièrement marcher et se coucher sur un clavier d'ordinateur. Donc, ça peut faire faire à votre ordi ce que vous ne voudriez pas qu'il fasse. Vous vous rendez compte, d'un seul coup de patte, et voilà que votre félin préféré s'en va surfer sur un site porno et même que ça restera dans votre historique de navigation ! Ou alors, il enverra un mail à votre place (on se demande quel en sera le contenu..), ou déclenchera une action irrécupérable dans la base de registre de Windows !

Donc, pour se prémunir de ce risque, il existe un petit programme qui sait détecter l'impact d'une patte de chat sur le clavier, le bloque instantanément et en plus émet un son désagréable aux oreilles du chat (un aboiement de chien ??).

Alors, n'hésitez pas, PawSense est fait pour vous, pour la modique somme de 15 euros, vous aurez un épouvantail informatique anti-chat à votre disposition ! A conditions que vous soyez utilisateur de Windows uniquement, parce que sans doute les chats des Mac Users, ou autres Linux Addicts sont bien mieux élevés !

On se marre.....

C'est chiant !

Illustration sur Wikimedia Commons pour un futur article sur la Needle Highway, mais déjà.... Faudrait que je l'écrive....
Eh bien oui, c'est chiant de rédiger un article sur Wikipédia.... Et je plains très fort les nouveaux contributeurs, qui arrivent avec plein d'idées en tête et que l'on s'efforce d'aider sur un forum dédié de l'encyclopédie. Parce qu'il y a non seulement le fond, mais aussi la forme à respecter. J'ai du en écrire un millier depuis sept ans, sur des sujets divers avec une prédilection pour les saints ou la géographie des États-Unis, mais si je reste quelques temps sans en faire, eh bien, je ne sais plus le faire et je galère un max malgré les "squelettes" d'articles similaires que j'ai gardés pour m'y référer !

Déjà, pour les nouveaux, faut comprendre ce qu'est un article encyclopédique : ce n'est pas une plaquette de pub pour son entreprise, ni pour ses activités de chanteur en devenir, ce n'est pas le résultat de ses méditations nocturnes sur un sujet qui ne passionne que vous, ni la biographie d'un homme politique lambda qui n'a pas les moyens de faire sa propre campagne de presse. Ceci n'est pas le plus compliqué, même s'il n'est pas toujours facile de l'expliquer à un nouveau qui pense qu'une entrée sur un des sites les plus consultés est toujours plus intéressant question visibilité que d'ouvrir son propre blog.

Pour "mes" articles géographiques, je n'ai pas de problème particulier d'admissibilité : un fleuve est un fleuve, une ville, une montagne aussi, c'est évident, reste qu'ensuite, il faut se dépatouiller avec la forme, et là, ce n'est pas joué. Déjà, il y a ces gr*`%rr d'infoboxes, complexes, toutes différentes dans leur syntaxe, avec des champs qu'on n'en comprend même pas le titre, ce qui ne les rend pas aisés à remplir, puis, il y a les modèles... Ah les modèles, des machins qui permettent d'écrire des trucs avec une qualité typographique unifiée, ou de faire des conversions, ou encore d'indiquer un lien au plus simple. Ce serait bien utile si déjà il y en avait moins, et surtout, s'ils n'étaient pas modifiés sans arrêt voire supprimés, ce qui arrive. La géolocalisation aussi me laisse toujours perplexe, je copie bêtement celle qui figure sur l'article anglais que je traduis, parfois ça marche, parfois pas, et il me faut du temps pour comprendre pourquoi...

Quant aux catégories, là, n'en parlons pas, je n'ai jamais vraiment saisi à quoi ça servait, et ne sais jamais lesquelles mettre. Alors, je regarde sur des articles similaires, et je copie... Comme "mes" articles ne sont guère lus que par moi (qui d'autre s'intéresse à une route du Wyoming ou à une ville de l'ouest de l'Alaska ?) eh bien ça reste en l'état !

Donc, à moins de faire des articles en série, comme je l'ai fait pour des villes et des routes des USA justement, ce qui permet de peaufiner le premier "squelette" et de s'en servir pour les suivantes, rendant la tâche plus productive à défaut d'être plus amusante, si on rédige de temps en temps, on a à chaque fois l'impression de réinventer l'eau tiède.

J'avais l'intention de traduire l'article anglais sur l' Iron Mountain Road et celui sur la Needle Higway qui m'ont laissé toutes deux de grands souvenirs, mais vais-je en avoir le courage ?

18 juin 2014

Les longs voyages

La partie la plus fastidieuse dans les longs voyages est certainement celle qui se déroule à l'aéroport et dans l'avion. En effet, pour les lignes internationales tout du moins, les attentes sont très longues, et une fois embarqué, on est, la plupart du temps, fort à l'étroit. Donc, queue à l'enregistrement (*), queue aux postes de sécurité, attente dans la salle d'embarquement où il n'y a pas toujours des sièges pour tout le monde, queue pour entrer dans l'avion, queue pour en sortir, queue aux postes frontière, et longue attente des bagages.

Dans l'appareil lui même, quand on voyage en classe économique, ce qui est le cas de la majorité des gens, tout dépend de la compagnie, du type d'avion, et de la chance... Dans le pire des cas, on est coincé entre deux personnes à droite, deux à gauche, dans un espace si réduit qu'il est impossible de décoller les coudes du corps et de déplier ses genoux et ceci pendant parfois jusqu'à plus de 10h d'affilée... Dans le meilleur des cas, l'avion n'est pas plein, on dispose de la place voisine qui est libre ce qui permet une plus grande liberté de mouvement, ou on est placé devant les portes de secours, ce qui n'aide pas en largeur, mais permet d'allonger ses jambes, mais ces cas sont assez exceptionnels, et rares sont les appareils et les compagnies qui apportent à leurs passagers un minimum de confort. Prendre un repas dans ces conditions relève de la haute voltige, les tablettes sont minuscules et il faut une solide organisation pour ne pas renverser son plat sur son ventre et son verre sur celui du voisin !

D'accord, si on n'est pas content, on peut toujours voyager en classe Affaires, là, on est au large, le personnel est aux petits soins, on est accueilli par une coupe de Champagne, au moment du repas on vous apporte une nappe blanche que l'on dépose sur une large tablette, et une serviette tiède ensuite.... Mais ce type de place n'est pas du tout compatible avec un budget moyen, ce n'est pas un peu plus cher, c'est carrément BEAUCOUP  plus cher qu'en éco ! Autant dire que sauf promotion exceptionnelle (**), il faut oublier.

Dès le début de mes périples lointains, je me demandais pourquoi il n'existait pas de classe intermédiaire, et pourquoi les compagnies n'y songeaient pas, alors qu'il semble qu'il y ait une clientèle pour ça, qui accepterait de payer un peu plus cher (mais pas X fois plus non plus) pour être un peu moins mal ?

C'est ainsi que j'ai fait la connaissance de la classe Confort sur Air Austral, qui proposait des sièges plus larges, avec plus de place pour les jambes et une disposition qui évitait que l'on soit au milieu d'un rang de 5. Mais Air Austral, même si c'est parfait pour aller à la Réunion, ça ne va pas partout.

Et Air France a lancé sa classe Premium Economy dès 2009 (Air Austral l'avait déjà depuis plusieurs années), dont les tarifs sont bien entendu supérieurs à la classe éco, mais acceptables (***). Et du coup, tout va beaucoup mieux ! D'abord, un couloir dédié à l'enregistrement, où il y a évidemment nettement moins de queue puisqu'il y entre moins de monde, idem pour la sécurité ; puis l'accès aux salons (****) où l'on boit, mange ou surfe en wi-fi gratuitement dans une ambiance confortable et paisible ; On embarque les premiers (avec les Affaires) par un couloir dédié dans la salle d'embarquement, et on s'installe dans des sièges assez larges (40% de plus qu'en Eco) avec repose-jambes et repose-pieds, bien équipés (grand écran, large tablette, emplacement pour eau et écouteurs, lumière individuelle orientable), les accoudoirs sont larges aussi (on n'est plus gêné par les voisins) et là, tout de suite, on se sent prêt à affronter de longues heures de vol ! On sort aussi dans les premiers de l'avion (après les Affaires toutefois, c'est normal), ce qui évite de poireauter courbé en attendant que ceux de l'avant soient sortis.

Pour le reste, il n'y a pas grande différence, hormis la petite trousse de toilette, les repas ne sont pas servis sur une nappe blanche (mais au moins, on a de la place pour les déguster), et les bagages n'arrivent pas plus rapidement sur les tourniquets, malgré l'étiquette indiquant "priorité" (mais en Affaires non plus d'ailleurs, sans doute faut-il aller carrément en Première, mais là alors, le budget correspond à des émoluments de star ou de footballeur !).

Donc, le sacrifice financier en vaut la peine, histoire de ne pas arriver à destination moulu, ankylosé, et tout plié (pour les plus grands gabarits) quand les durées de vol sont supérieures à trois ou quatre heures. Certes, pour les plus jeunes, plus souples et plus adaptables que les seniors, le coût est primordial, mais quand on se fait vieux, on se dit... qu'on n'emportera pas ses sous en paradis et qu'il faut en profiter pour voyager le plus confortablement possible.




(*) Certes, il y a des bornes avec des écrans tactiles, qui marchent ou pas... mais il faut de toutes façons enregistrer ses bagages quand on en a.
(**) J'ai eu la chance de voyager deux fois, sur South Africa Airways en Affaires, c'était merveilleux... Certes, il fallait compter 50% de plus qu'en éco, ce qui restait acceptable, mais que c'était confortable. Seulement, au troisième voyage, avec la même compagnie, les tarifs étaient redevenus semblables à ceux des autres et il a fallu renoncer....
(***) Pas vraiment d'exemple précis à donner, les tarifs des avions, c'est comme pour le TGV, ça dépend du jour du départ, du jour de la réservation, du taux de remplissage de l'appareil, de la couleur des yeux du commandant de bord, etc...
(****) Encore un petit effort monsieur Air France, vous faites payer 10 euros alors que chez votre collègue Air Austral, c'est gratuit, c'est mesquin ça, non ?

16 juin 2014

Retour aux USA (5) - Chicago

Chicago est la plus belle ville des États-Unis ! Voilà c'est dit ! En tous cas de celles que je connais (ensuite, viennent San Francisco et Santa Fe dans ma classification personnelle). En effet, le grand incendie de 1871 qui a détruit la totalité de la ville a permis l'émergence d'architectes de talent comme Sullivan , Wright ou encore Mies van der Rohe .

Bâtie autour de la Chicago River, au bord du lac Michigan, on y trouve de magnifiques buildings, originaux et très réussis. Certains, comme la tour du Chicago Tribune ressemblent au clocher d'une cathédrale gothique, d'autres sont très élégants comme le Wrigley ou tout en vitres bleues, comme la Trump Tower, sans oublier la Willis Tower (anciennement Sears Tower), le plus haut gratte-ciel du pays (avant l'achèvement de la Freedom Tower de New York), ou Hancock à la conception audacieuse.

C'est toujours un plaisir de marcher dans les rues de Chicago, ou le long de la Chicago River, en regardant les ponts se soulever pour laisser passer les bateaux, et, quand on est fatigué d'arpenter le Loop on peut prendre l'ineffable EL, le métro aérien, qui crapahute sur des poutrelles plus ou moins rouillées au raz des fenêtres des buildings.

Cette ville n'a qu'un seul défaut, son climat. Surnommée la Windy City, il y a presque toujours du vent, mais aussi de la pluie, du très chaud l'été, du très froid l'hiver, en un mot, c'est tout l'opposé d'un climat tempéré doux !

Voilà quelques vues de ma ville préférées, prises sur trois jours durant lesquels on a vu successivement du grand beau temps chaud, des trombes de pluie, et du brouillard qui donnait un air mystérieux au skyline de Downtown. 

Un des plus beaux quartiers, avec le Wrigley et la tour du Chicago Tribune

Au milieu, la rescapée de l'incendie, la Water Tower (un château d'eau, ça ne brûle pas facilement)

Au fond, on distingue la silhouette noire d'Hangcock

A gauche, les rails du EL, qui passe entre les immeubles, devant la Chicago River

Dowtown dans la brume, vu d'Hangcock, tout au fond à droite, la Willis Tower

15 juin 2014

Retour aux USA (4) Grand Teton National Park

Situé au sud de Yellowstone, en continuité avec ce dernier, c'est un endroit où l'on passe quand on sort du parc en direction de Jackson Hole, mais on s'y arrête rarement, et c'est un tort !

En effet, la Teton Range est une chaîne de montagne magnifique, dont on n'aperçoit que les sommets quand on reste sur la highway qui longe la Snake River. On y a déjà de fort belles perspective, mais, même en ne faisant pas de la randonnée dans les trails pentus, on peut en découvrir davantage en s'écartant un tant soit peu de la route principale, même s'il faut prendre pour ça quelques narrow roads (qui seraient pour nous d'honnêtes départementales) voire un peu défoncées, ça en vaut la peine. Ces paysages ressemblent beaucoup aux Rocheuses Canadiennes, qui ne sont pas bien loin d'ailleurs.

Attention toutefois, le Teton Pass, qui sépare le Wyoming de l'Idaho, au sud de la chaîne, est un endroit froid ; situé à 2500m d'altitude, il y a encore de la neige au bord de la route, même en juin !

L'habitat traditionnel des mooses (élans) qui aiment les herbes aquatiques.

Des sentiers faciles à emprunter pour s'approcher du pied des montagnes.

Jenny Lake

Promenade au milieu des fleurs et des conifères, dans un somptueux décor.

Retour aux USA (3) - Yellowstone

"I have wandered over a good part of the Territories and have seen much of the varied scenery of the Far West, but that of the Yellowstone retains its hold upon my imagination with a vividness as of yesterday. The impression then made upon me by the stupendous and remarkable manifestations of natures's forces will remain with me as long as memory lasts" - Thomas Moran 
 
Les bisons sont chez eux, c'est aux visiteurs de leur laisser la place !

Troisième visite à Yellowstone, dont on ne peut pas se lasser. D'abord, c'est grand comme la Corse, avec des paysages très variés : hautes montagnes, vallées verdoyantes, canyons, lacs, et évidemment toutes les formations volcaniques si étonnantes ! On trouve des geysers, réguliers comme le Old Faithfull ou majestueux comme Castle Geyser, qui éruptent ou éructent très haut entourés de ruisseaux d'eaux acides ou au milieu d'une prairie, mais aussi des lacs turquoise bouillonnants, des trous qui grondent où clapote de la boue rouge ou ocre, des jets de vapeur permanents énormes et bruyants, des terrasses de couleurs diverses où coulent des ruisseaux d'eau chaude, et bien sûr des bisons qui traversent lentement la route sans se préoccuper le moins du monde des autos !

C'est immense, on s'arrête partout, on emprunte des passages en bois pour circuler autour des geysers et autres marmites diaboliques de toutes les couleurs, ça sent le soufre, on reçoit des gouttes d'eau chaude, on est entouré de vapeurs diverses, et on a toujours envie d'aller plus loin, d'en voir davantage. Il n'y fait jamais chaud, c'est à plus de 2000m, la neige reste longtemps, mais les routes sont bien dégagées, les parkings vastes et nombreux, les points de vue magnifiques.

Un (tout) petit échantillon des curiosités locales :

Des geysers partout

Des couleurs surprenantes

Des lacs bouillants

Des terrasses et des cascades d'eau bien chaude !

14 juin 2014

Retour aux USA (2) - Les Badlands

Un coup d'aile, et on quitte New York pour cingler vers le Dakota du Sud, via Denver, arriver à Rapid City, et de là dans les Badlands. Là, on est ailleurs, dans un lieu indéterminé, avec des reliefs étranges, on dirait tantôt des amas de boue séchée, arrondis, ou au contraire pointus, formant des montagnes, des canyons, ou des aiguilles, tantôt des reliefs de plusieurs couleurs, le tout vierge de toute présence humaine, pas une maison, pas un poteau, pas une route sur des étendues infinies. Ça ressemble à une vue d'artiste imaginant une planète inconnue !

Et puis, il y a la Grande Prairie, cet océan vert qui s'étend à perte de vue... On comprend en le voyant où Microsoft a trouvé son inspiration pour un célèbre fond d'écran !

Endroit étonnant, où les orages sont dantesques, beaucoup moins connu que d'autres lieux comme le Grand Canyon ou Monument Valley, beaucoup moins fréquenté aussi, évidemment, mais qui mérite une longue visite, histoire d'être transporté dans un autre monde.

Quelques vues de cet endroit où les minéraux ont une couleur improbable et où l'herbe est d'un vert saisissant.

Formations étranges, couleurs improbables, horizon infini....

Quelques fleurs jaunes au milieu du vert intense

Mais oui, on est sur la Terre.....

La Grande Prairie, jusqu'à l'horizon

13 juin 2014

Retour aux USA (1) - New York

C'est toujours un plaisir de retourner dans ce pays si grand qu'il y a toujours un nouveau paysage à découvrir, une ville inconnue à explorer, une curiosité géologique stupéfiante à voir.

Mais c'est aussi un plaisir de revoir des lieux déjà visités, comme la ville de New York, vue pour la première fois il y a un peu moins de 25 ans, et revue pour la dernière fois en 2000. C'est toujours la même ville agitée, dans Times Square par exemple, où l'on se bouscule sur les trottoirs, avec les gratte-ciel de Manhattan si connus du monde entier tout du moins en image, mais aussi avec ses quartiers presque provinciaux, comme tout ce qui est à l'ouest de la 8ème avenue, sur les bords de l'Hudson, ou ce havre de paix, de verdure et de fraîcheur qu'est Central Park.

Les distances sont gigantesques, et le métro est le bienvenu pour aller d'un point à un autre, depuis la Freedom Tower, érigée sur l'emplacement du World Trade Center, avec le digne et émouvant mémorial des attentats du 11 septembre, jusqu'à Harlem, en passant par Broadway, ou la Cinquième Avenue.

Quelques vues de cette métropole, classiques ou plus inhabituelles.

Une vue bien classique, un carrefour, des travaux, de la vapeur qui monte des sous-sols, des maisons brunes et un gratte-ciel au fond.

Les deux pointes blanches sont celles des tours de la cathédrale Saint-Patrick, qui peinent à émerger des hauts immeubles voisins.

Panorama classique vers Downtown, avec au milieu, l'Empire State Building, et tout au fond, dans la brume, la Freedom Tower, qui remplace le World Trade Center, et qui est plus haute que son prédécesseur. (vue prise du haut du Rockfeller Center)

Un lac, des arbres, des fleurs, des promeneurs, on a l'impression d'être très loin de la ville, et pourtant... On en est juste au milieu !