28 mai 2016

Communiquer

En Mai 68.... Mais non, on ne va pas parler politique, ça manquerait d'originalité en ce moment... Donc, en Mai 68, de très nombreux français n'avaient pas le téléphone, et ceux, les veinards, qui en bénéficiaient, n'avaient pas "l'automatique", ce qui veut dire que pour appeler quelqu'un il fallait passer par une demoiselle du téléphone : "Bonjour mademoiselle, je voudrais le 144 à Montauban", et attendre son bon vouloir. Et ceci, pas seulement chez les particuliers, les entreprises aussi, ce qui fait que quand les dites demoiselles étaient en grève, on ne pouvait plus téléphoner ou recevoir d'appels.

Quelque cinquante ans plus tard, on se ballade avec cent grammes de plastique dans la poche avec lesquels on peut joindre le monde entier et être appelé n'importe où et n'importe quand. Certains n'ont même plus de téléphone fixe à domicile, et quand ils en ont, il ne s'agit plus d'un lourd combiné en bakélite noire, mais d'objets légers que l'on déplace partout.

En Mai 68 (et longtemps après d'ailleurs), on écrivait des lettres, sur du papier, avec un stylo, on repliait le papier, on le mettait dans une enveloppe, on collait un timbre, et on allait déposer le tout à la poste ou dans la boîte aux lettres la plus proche. Ceci aussi bien pour la correspondance privée que pour les papiers administratifs divers dont on avait besoin.

Quelque cinquante ans plus tard, on envoie des mails, on y joint des photos en .jpg, on envoie le même courrier à un groupe de personnes, on récupère les formulaires administratifs sur Internet, on les remplit en ligne, on effectue les règlements par carte bancaire directement sur les sites, le tout assis chez soi devant son écran.

En Mai 68, pour organiser quelque chose, pas seulement une manifestation, on se retrouvait dans un café, on discutait, on se donnait rendez-vous quelque part où l'on se rendait en vélo ou en Solex.

Quelque cinquante ans plus tard, on s'envoie des SMS, on lance un appel sur Twitter ou sur Facebook, on discute avec son mobile.

En Mai 68, on dépavait les rues, on culbutait des voitures et on coupait les arbres du boulevard Saint-Michel pour élever des barricades, exactement comme le faisaient nos aïeux au XIXe siècle.

Quelque cent cinquante ans plus tard.... Les moyens pour se faire entendre sont bien différents !

Autres temps, autres moyens de communication.


26 mai 2016

Une profonde tristesse

Une jeune fille de 14 ans s'est suicidée à la suite d'harcèlements sur un réseau social. Non pas par un pédophile ou un adulte lubrique, mais par quelqu'un de son entourage scolaire.

Quand on apprend ce genre de nouvelle, on reste sans voix, on perd tous les mots qu'il faudrait dire, et on a le vertige. Qui savait ? Qui a laissé faire ? Qui a profité de la fragilité de cette petite pour lui faire si mal qu'elle n'avait plus d'issue ni d'espérance ?

Les jeunes savent-ils qu'Internet a une mémoire éidétique, que tout ce qui y est déposé y restera aussi longtemps que le réseau existera, et que ce qui, autrefois, était limité à la cour de l'école et à la rue voisine, est maintenant visible du monde entier ? Qu'il s'agisse de celui qui poste n'importe quelle image sur Facebook ou similaire sans réfléchir aux conséquences, ou de celui qui en profite pour assouvir une vengeance ou simplement et inconsciemment pour rigoler sans mesurer la portée de cette rigolade justement.

Et les parents, les pauvres parents ? En plus d'un immense chagrin, ils se sentent coupables : coupables d'avoir laissé leur fille trop longtemps sur son smartphone ou son ordinateur, de ne pas avoir assez parlé avec elle, de ne pas l'avoir mise en garde, et leur deuil en sera encore plus difficile.

Je me souviens d'un exposé sur les dangers des réseaux sociaux pour les jeunes, où l'on expliquait tout ce qu'il fallait justement expliquer aux jeunes. Une dame, mère d'adolescents, nous avait dit : "mais comment voulez-vous que je fasse ? Je n'y comprends rien à ces trucs !". J'avais suggéré qu'elle avait toujours la ressource de débrancher la box, si elle ne parvenait pas à faire entendre raison à son enfant. Et elle avait été très choquée de mes méthodes coercitives d'éducation...

Donc, il faudrait non seulement tenter d'éduquer les jeunes sur ce sujet, mais aussi les adultes qui les entourent, pour que tous comprennent où sont les dangers, et les risques encourus. Mais je suis bien consciente que c'est quasiment peine perdue... Fréquentant beaucoup Facebook, je vois bien que mes copines de jeu, adultes voire seniors, n'hésitent pas à étaler leur vie privée, à poster des photos de leurs enfants ou petits enfants, sans imaginer ce qu'un pédophile, par exemple, pourrait en faire.

De toutes façons, quelles que soient les causes, quels que soient les éventuels remèdes pour prévenir un tel drame, ça reste une profonde tristesse.

Pas d'illustration à ce billet, le chagrin ne s'illustre pas.

23 mai 2016

Nostalgie

Il y a cinquante ans existait un moyen de transport individuel formidable : peu gourmand en carburant, peu encombrant à stationner, solide, montant gaillardement les côtes sans faiblir, sans entretien coûteux, c'était....

Le Solex

J'en ai eu plusieurs, avec lesquels j'ai crapahuté entre Cévennes et garrigues, du Cirque de Navacelles aux gorges de l'Hérault, sans donner un coup de pédale. En Mai 68, alors qu'il n'y avait plus d'essence nulle part et que les pauvres automobilistes faisaient des queues de plusieurs heures pour récupérer quelques fonds de cuve, je circulais à l'aise avec mon Solex, dont un seul bidon de 2 litres de solexine permettait de faire 100 kilomètres. Un panier sur le porte-bagage, et hop, on faisait le marché sans perdre un temps fou à se garer et sans peiner à apporter des sacs pleins à la voiture. Aucun problème dans les côtes (*), ce qui n'est pas le cas d'un vélo électrique ordinaire (ceux qui sont aux alentours de 3000 euros doivent les monter, mais leur prix est rédhibitoire), beaucoup moins cher qu'un scooter ou une mobylette, et surtout bien plus léger à manipuler et à ranger, c'était l'idéal pour les déplacements de proximité, et évitait d'utiliser une voiture.

Mais ça ne se fait plus ! Et c'est bien dommage, surtout en ces périodes où un hoquet de la CGT suffit à empêcher les gens d'aller acheter leur pain faute d'essence et où la voiture est de plus en plus bannie des villes (rues interdites, parkings prohibitifs et rares, etc.).

Qu'est-ce que j'aimerais retrouver un Solex en état de marche quelque part... Quel dommage que ça ne se fasse plus ! C'est tout à fait ce qu'il me faudrait pour la plus grande partie des fois où je suis obligée de prendre ma voiture. Et s'il pleut ? Voyons, il ne pleut pas toujours en Normandie, parfois même, ça s'arrête quelques heures... Ce qui suffit pour aller acheter le pain ou le journal au bourg le plus proche !



(*) Peut-être pas le Tourmalet, mais je peux affirmer qu'il montait fort bien les pentes du col de l'Asclier, ou... La côte de Rolleboise ! 

19 mai 2016

Une grande découverte

Un tel arc-en-ciel, faut pas le louper ! Photo prise depuis la voiture (non, pas en conduisant... ) juste après l'ondée qui a laissé des gouttelettes sur le pare-brise.

Quand je pense que depuis le temps que j'utilise un téléphone portable, je n'avais jamais pris de photo avec ! En fait, j'avais un APN qui me suivait partout, parce qu'il n'était pas plus gros qu'un paquet de cigarette, et qu'il était donc toujours dans mon sac. Puis, quand j'en ai eu un autre, qui était déjà plus encombrant, je ne le prenais que quand je voulais faire des photos, en vacances, en visitant quelque chose, ou autre.

Seulement voilà, quand il y a quelque chose d'intéressant à photographier, l'APN n'était pas forcément dans le sac, et je ne pouvais donc pas prendre le cliché que je voulais. Et c'est là que je me suis dit que j'avais un téléphone qui faisait ça et que lui, il était tout le temps avec moi, alors, pourquoi ne pas l'utiliser ?

Mais, comment ça marche ce truc, sur quoi il faut appuyer ?? Les familiers des selfies auraient bien rigolé en me voyant ! Eh bien c'est très simple, bien plus qu'avec un compact qui a mille et un réglage, juste une icône marquée "appareil photo" (évidemment..) et un appui léger sur l'icône de prise de vue (non, pas un appui prolongé, sinon, on fait plein de photos identiques..). Vous savez pas ? Eh bien ça marche ! Ouais, et même que c'est plutôt réussi...

Mais c'est pas tout ça, où c'est qu'elles sont mes photos ?? Où me les a-t-il rangées ?? Dans Galerie bien sûr, c'est assez normal d'aller les chercher là. Parfait, seulement, je voudrais les avoir sur l'ordinateur, pas sur le téléphone, trop petit pour bien voir et pas très confortable pour y bricoler dessus si besoin est.

Là, on a plein de choix, envoyer par mail, mettre dans Google Drive, transférer en bluetooth.. Je choisis cette dernière option et hop, voilà deux photos arrivées sur le Mac !

Bon, maintenant que je sais faire des photos avec le tél et les transférer facilement, faudra que je regarde de plus près cet appareil photo inhabituel et ses éventuels réglages, mais tout de même, avoir mis tout ce temps pour m'y mettre, alors que tout le monde fait ça facilement depuis longtemps....

12 mai 2016

Proposition de vacances

Un lieu à découvrir, sa lumière, ses roches étranges, ses promenades dans les dunes et les éboulis.

On vous offre un véhicule tout terrain, l'assurance de l'absence totale de pluie pendant votre séjour, pas de promiscuité, du silence, et l'impression d'avoir perdu un grand nombre de kilos superflus.

Alors, si vous en avez assez du tourisme de masse, si vous ne supportez plus d'avoir les pieds mouillés en permanence, si vous appréciez les endroit originaux encore inexplorés, notre croisière est faite pour vous, n'hésitez pas !

Détails des prestations :

- Voyage (180 jours) compris,
- Séjour minimum de 6 mois en pension complète, nourriture garantie recyclée, 6 passagers maximum,
- Départ de Kourou en Guyane, le 3 janvier 2100 (*)
- Service de conciergerie effectué par des autochtones verts à votre entière disposition,
- Prix : nous consulter...



  • Soyez les premiers à profiter de cette offre découverte, 
  • Soyez les premiers à raconter vos exploits à vous amis, 
  • Soyez les premiers à avoir quitté la terre pour séjourner ailleurs pendant vos congés, 


N'hésitez surtout pas à vous inscrire, les places sont limitées.

Ce sera le voyage de votre vie ! 

Vous trouverez ci-dessous quelques vues de votre environnement là-bas.




(*) Date modifiable en fonction du calcul de la fenêtre optimale de tir

10 mai 2016

Keskifopasentendre

J'étais une cathédrale, je suis devenue le Palais du Peuple, puis une piscine, et suis redevenue une cathédrale, mais il est vrai que je ne suis pas en Europe... 

"L'Europe n'est pas chrétienne, je ne crois pas aux racines chrétiennes de l'Europe" a dit un homme politique (*)

Ah bon ? Alors on se demande d'où proviennent les cathédrales et les milliers d'églises chrétiennes qui émaillent la France et ses voisins européens depuis des siècles ; on se demande pourquoi tant de villes, de villages et de rues portent des noms de saints ; on se demande pourquoi les musées de France, d'Italie, d'Espagne et d'ailleurs exposent des tableaux représentant des scènes religieuses chrétiennes ; on se demande pourquoi tant de musiciens ont écrit des Messes, des oratorios, et autres Stabbat Mater...

Dans un souci de totale laïcité, il faudrait détruire les églises, ou les reconvertir en piscines ou en parking (tiens, c'est ce qu'avaient fait les Communistes à Moscou avec la cathédrale orthodoxe du Christ Sauveur, et, comme c'est étrange, ils l'ont entièrement reconstruite depuis...) ; il ne faudrait pas oublier d'en faire autant avec les synagogues et les mosquées (**), tant pis si pour ces dernières, on reçoit quelques bombes en guise de représailles, on n'a rien sans rien ; il faudrait rebaptiser rues et villes, on parlerait alors de l'équipe de foot d'Etienne, et du Paris-Germain ; il faudrait interdire l'exposition d'œuvres religieuses dans les musées (et en fermer la moitié, puisqu'ils n'auraient plus rien à montrer, ça ferait des économies, et on pourrait les convertir en logements sociaux) ; il faudrait brûler tous les CD de musique religieuse, interdire les concerts et la diffusion radiophonique de ce genre de morceaux.

Ah j'oubliais, faudrait supprimer les jours fériés comme Noël, l'Assomption, la Toussaint, et autres lundis de Pâques ou de Pentecôte, on les remplacerait, pour ne pas déplaire aux travailleurs, par des jours de fêtes républicains, genre fête des enfants, fête du printemps, fête de l'été, qui proviennent, c'est évident, d'une très longue tradition historique dont on ne peut (veut ?) plus se souvenir de l'origine.

Une révolution moi j'vous dis !! Au fait, ce personnage tellement englué dans son idéologie qu'il ne voit pas ce qu'il a devant ses yeux, peut-être habite-t-il rue Saint Dominique ou rue Saint Denis ?? On se marre....

(*) Non, je ne dirai pas son nom, il vaut mieux qu'on ne sache pas qu'il n'a jamais été à l'école, qu'il ne sait pas ce qui s'est passé en France en 732, qu'il n'a jamais écouté le Requiem de Mozart, et qu'il n'a jamais rien lu de sa vie !!
(**) Dommage pour les excellents loukoums de la Mosquée de Paris....

8 mai 2016

Vingt ans après


Il y a vingt ans déjà que je découvrais les États-Unis ! En fait, j'étais déjà allée à New-York, cinq ans auparavant, mais tout le monde sait que NY, ce n'est pas toute l'Amérique. Nous étions arrivés à San Francisco, après plus d'onze heures de vol. De là, nous avons parcouru plus de 7000 kilomètres du Grand Canyon à Yellowstone en passant par Monument Valley ; du Montana à l'Arizona en passant par les grandes plaines agricoles autour de Kansas City, et, plus on allait, plus je tombais amoureuse de cet immense pays.

D'autres voyages ont suivi, une bonne douzaine, de Boston à la Californie, du Texas à l'Upper Peninsula, de la Louisiane à l'Alaska, et l'amour n'a pas faibli, bien au contraire. Comme j'ai aimé revoir plusieurs fois des lieux extraordinaires comme le Grand Canyon et Yellowstone, découvrir des endroits insolites comme le Dakota du Sud, ou retrouver les grandes villes que j'aime, comme Chicago, qui sont devenues familières !

Vingt ans plus tard, pour finir de boucler la boucle, on envisage de retourner à San Francisco, revoir Lombard Street, admirer le Golden Gate au coucher du soleil (quand il y a du soleil...), prendre le Cable Car pour dévaler les rues. Mais... On a vingt ans de plus, sinon dans la tête tout du moins dans les jambes, et San Francisco est toute en pentes plus vertigineuses les unes que les autres avec des déclivités qui frôlent les 30%, sans parler des distances typiques des villes américaines qui demandent, même aidés par les Cable Cars, des heures de marche à pied (*). 

Tout ceci est-il encore possible ? Réaliste ? Sérieux ? L'avenir le dira....




(*) Non, il n'est pas question de louer une voiture, si on l'avait fait, évidemment, il y a 20 ans, les conditions de circulation et de parking sont devenues beaucoup plus délicates qu'à l'époque, sans oublier que le seul chauffeur possible de l'équipe ne se voit absolument pas circuler dans ce genre d'agglomération (à Paris non plus d'ailleurs... Ni même à Lyon ou Marseille). 

Les photos d'illustration viennent de Wikimedia Commons. Bien sûr que j'en ai aussi, mais à l'époque, les APN n'existaient pas, et que scanner des photos papier de 13x10 ne donne pas un résultat bien terrible... 

3 mai 2016

Sur la route de Louviers

Si vous avez résisté au parcours du combattant évoqué ci-dessous, vous aurez le plaisir de découvrir cette ravissante église.

Prendre son automobile pour se déplacer est vraiment devenu une aventure, un pensum, une source de stress et d'inconfort. Les maires et les DDR font un concours à celui qui mettra le plus de pièges sur leur territoire. C'est ainsi qu'en quelques kilomètres de départementale on trouve :

  • Des "coussins berlinois" aux arêtes vives, excellents pour les pneus,
  • Des chicanes et autres terre-pleins sinueux qui diminuent la largeur de la chaussée à tel point qu'on se croirait dans un manège ou un bateau (un coup de volant sur babord, un coup sur tribord, et on recommence),
  • Des "chaussées surélevées" tellement surélevées d'ailleurs que les voitures basses y laissent la peau du ventre,
  • Des "gendarmes couchés" bien plus rebondis que le moindre pandore même ventripotent qui malmènent la colonne vertébrale du conducteur, 
  • Des rétrécissements où l'on ne passe qu'à une voiture, mais à peine visibles, surtout de nuit ou par temps de pluie, quand ce n'est pas l'association des deux : la chaussée surélevée qui débouche sur la voie unique.
  • Des panneaux partout, si réfléchissants la nuit qu'on en est tout ébloui,
  • Des limitations de vitesse fantaisistes, du genre 50 à l'entrée de commune, alors qu'il y a encore 2 ou 3 kilomètres de champs ou de bois avant les premières maisons (*), ou alors un "fin de 70" suivi d'un "50 rappel"... Quand ce n'est pas "ralentir travaux 30km/h" alors que les travaux sont terminés depuis des mois et que l'ouvrier a seulement oublié de ranger le panneau dans le camion,
  • Des radars "pédagogiques" qui vous annoncent que vous roulez à 52 km/h, malheureux, alors que vous devriez être à 50 (le temps que vous le regardiez, et que vous regardiez votre compteur, vous avez le temps d'écraser la grand mère qui voulait traverser)


Sans oublier bien entendu, même si ce n'est pas très fréquent sur nos départementales rurales, la panoplie anti-chauffards, uniquement pour votre sécurité messieurs dames, absolument pas pour le fric comme vous faites la grossière erreur de le penser, à savoir le radar fixe ou embarqué, suivi un peu plus loin de la voiture bleue et des messieurs en uniforme.

Alors quand depuis cinquante ans vous respectez autant que faire se peut les limitations de vitesse, vous roulez à droite, vous vous arrêtez pour laisser les piétons traverser (vous leur faites même un sourire quand ils vous remercient), vous évitez les chiens et les ballons des enfants (les enfants aussi d'ailleurs..), vous n'insultez pas les cyclistes qui roulent à 3 de front là où il y a une ligne continue en devisant tranquillement, et que, par la faute d'une petite  minorité de contrevenants vous avez l'impression de faire le Paris-Dakar ou de découvrir une mauvaise piste africaine, alors que vous n'alliez que d'Autheuil-Autouillet à Acquigny (par la départementale 836), vous vous demandez si un jour on ne va pas arriver à la solution de Jean Yanne dans son livre "L'Apocalypse est pour demain" ! On n'en est pas encore à tuer un automobiliste sur 10, mais par contre, on multiplie les chausse-trapes pour rendre l'utilisation d'un véhicule, pourtant indispensable pour toute personne n'habitant pas en ville, aussi pénible qu'épuisante et dangereuse.

(*) Si toutes les communes faisaient ça, la vitesse limite en France serait de 50km/h partout puisque tout le territoire appartient aux 36000 communes !