23 janv. 2020

On mange quoi ?

La vente des produits alimentaires ont chuté l'an dernier, essentiellement dans les grandes surfaces. Pourquoi ? Alors que l'alimentation est indispensable..

Un long article du Figaro pages économiques, essaye de l'expliquer :

* Déjà, la population vieillit, et il est évident que des seniors voire des encore plus seniors mangent moins qu'une famille de cinq personnes avec enfants et ados.
* On incite à lutter contre le gaspillage, de ne pas jeter de nourriture (tiens, c'est amusant, c'est ce que l'on m'a toujours appris dans mon enfance, il y a plus d'un demi siècle), donc, les restes sont utilisés et non jetés, entraînant des achats moins fréquents.
* Par contre, surtout pour les gens des villes, on a de plus en plus recours aux livraisons de repas, et les superettes urbaines en font les frais.

Donc les grandes surfaces se plaignent de vendre moins d'alimentaire, observant que la clientèle actuelle a tendance à privilégier soit les produits frais vendus à proximité des producteurs, soit les articles à prix cassés du type Aldi ou Lidl. Je dirai même plus... Les deux !

Avoir près de chez soi un marchand de fruits, légumes, fromages, dont les pommes ont été cueillies à quelques kilomètres est une chance, surtout quand les prix restent tout à fait raisonnables. Déjà ça encourage le commerce de proximité qui fait la vie d'un village, en plus il y a un côté convivial, amical, qui est bien plus agréable que l'anonymat des caissières du supermarché, et puis, on fait aussi vivre les producteurs locaux, ce qui est une bonne chose. Il en va de même pour la viande et la charcuterie. Connaître son boucher, lui demander conseil, c'est quand même mieux que d'acheter de la viande en barquette plastique (qui, de plus, encombrera la poubelle).

Il paraît que pour tout ce qui est produits non alimentaires, les sites internet de vente de parfumerie, ou d'objets divers, empiètent largement sur ce que l'on achetait avant au supermarché. Encore que là, il faille aller récupérer sa commande dans un point relai, ce qui n'est pas forcément très économique ni très écologique.

Alors, les grandes surfaces s'organisent et tentent d'apporter autre chose en plus. Par exemple, de la restauration sur place, ou des paniers repas à emporter. Pourquoi pas ? On fait ses courses, et on dîne avant de rentrer, le tout au même endroit.. C'est le cas de certains Franprix, et autre Carrefour.

Si les habitudes de la clientèle changent, il faudra bien que le commerce s'adapte sous peine de ne plus exister ! En offrant des prix intéressants, comme c'est le cas chez Aldi (*), de la qualité et du local (là, les gens des campagnes sont privilégiés), ou encore des services (livraison à domicile, drive, restauration, etc..).

Donc, rendez-vous dans... Quelques temps !

(*) Publicité non rémunérée... Hélas !

Honte à vous

Honte à vous messieurs de la CGT qui osez couper le courant d'un hôpital, d'un aéroport ou d'une HLM, sans imaginer que vous auriez pu tuer quelqu'un ou provoquer une catastrophe aérienne. Si votre enfant était à l'hôpital, auriez-vous coupé le courant ? Si vos parents étaient dans un avion en passe d'atterrir, l'auriez-vous fait ? Mais des autres, vous vous foutez totalement !

Vous discréditez le syndicalisme, parce que vos actions, c'est illégal, c'est du terrorisme, ce n'est pas la défense des travailleurs ; d'ailleurs, vous qui avez la garantie de l'emploi (**), vous les empêchez d'aller travailler(*), au risque de perdre le leur, mais de ça, vous vous foutez totalement !

Votre seul but est de défendre vos propres intérêts, vos régimes de faveur, de conserver vos privilèges (***), ce n'est plus du syndicalisme, c'est de l'élitisme, les autres n'auront qu'à payer pour vous !

J'ai été syndiquée toute ma vie professionnelle et le suis encore en tant que retraitée, jamais je n'aurais cautionné une action criminelle, nous ne devons pas avoir la même éthique.

En tous cas vous faites des heureux : les ayatollahs de l'Islam qui se disent que quand ce beau pays sera totalement affaibli par l'impéritie de certains, ils pourront plus facilement s'y installer et y faire régner leurs dogmes, et madame Le Pen, qui se frotte les mains en se disant que vous faites sa campagne électorale à sa place.

Honte à vous

Toutefois, au milieu de vos actions, il y en a une qui mérite des remerciements : votre lutte contre le travail du dimanche. C'est bien sûr pour que les gens qui bossent puissent aller à la messe, n'est-ce pas ? Alors, pour tout le reste, en sortant de l'office dominical, vous allez pouvoir méditer :

Jésus a dit: Père, pardonne-leur, car ils ne savent ce qu'ils font

(*) Blocage des trains, métros et raffineries
(**) RATP, SNCF, etc..
(***) Electricité gratuite pour les agents EDF

18 janv. 2020

Anticléricalisme ?

De tous temps, les français, surtout ceux qui penchent vers la gauche, ont aimé bouffer du curé. Depuis les croa croa à leur passage du temps où ils portaient une soutane, jusqu'aux chansons qui ridiculisent Jésus, il y a toujours eu des gens qui adorent brocarder l'église catholique, au mieux, ou vandaliser les lieux de culte, au pire.

Ce sont des lâches, évidemment, parce qu'ils savent bien qu'ils ne risquent rien, alors que s'ils s'avisaient d'en faire autant aux lieux de culte de l'Islam, voire s'amuser à se moquer de Mahomet, ça ferait tout de suite une dizaine de morts dans les jours qui suivent, au minimum ! On n'a pas oublié Charlie Hebdo et les caricatures du Prophète...

Faut-il s'indigner ? Faut-il faire remarquer, une fois de plus, que la laïcité concerne toutes les religions, et pas seulement les Chrétiens ? Faut-il descendre dans la rue, manifester, casser quelques boutiques (c'est très à la mode en ce moment), se venger ?

Mais pas du tout ! Il faut se réjouir !

Parce que Jésus a dit :

"Heureux êtes-vous si l’on vous insulte, si l’on vous persécute et si l’on vous calomnie de toutes manières à cause de moi.
Soyez dans la joie et l’allégresse, car votre récompense sera grande dans les cieux."

6 janv. 2020

Apocalypse

Cette image est une vue d'artiste, à partir de photos de la NASA

Quand on voit les images, et plus encore les vues satellite de l'Australie, on est atterré. Des incendies de cette ampleur, avec une telle violence, dans un contexte de sécheresse énorme et de canicule à plus de 40°, on se sent aussi effrayé qu'impuissant.

Que faire ? Les braves gens s'indignent que l'on n'envoie pas d'aide à ce pays traumatisé, mais sous quelle forme ? Envoyer des bombardiers d'eau comme ceux que l'on utilise dans nos feux en France ? Mais comment les acheminer ? D'autant plus qu'il en faudrait des centaines... Impossible qu'ils arrivent par leurs propres moyens, ce ne sont pas des longs courrier ; les faire venir par bateau ? Mais il faudrait des semaines, des mois... Alors que faire ?

Apporter des subsides ? Mais l'Australie est un pays riche, et ce n'est pas une question d'argent, mais bien plus d'impuissance devant une catastrophe aussi gigantesque qui dépasse largement les possibilités humaines.

Sur les réseaux sociaux on pleure sur les koalas décimés, les kangourous brûlés vif, mais moins sur les milliers de maisons parties en fumée avec toute la vie de leurs habitants, lesquels se réfugient sur des plages, avec l'océan d'un côté et le brasier de l'autre, ayant tout perdu.

On ne peut que prier le ciel d'envoyer une semaine de grosses pluies ininterrompues afin que la nature arrive à vaincre la nature, mais c'est l'été là-bas, et ce n'est pas une saison pluvieuse.

Des catastrophes, sans remonter jusqu'à l'extinction des dinosaures, la Terre en a connu de très graves, on pense à Pompeï et à d'autres éruptions volcaniques devant lesquelles l'Homme est totalement démuni, mais là, c'est tout un continent qui est touché, en plus un continent isolé, loin de tout.... Auquel il va falloir bien du temps pour pleurer ses morts et panser ses blessures.

4 janv. 2020

Des vœux, encore des vœux

En cette période de l'année, il faut formuler des vœux pour les personnes que l'on rencontre, c'est la tradition, mais comment faire original et sortir des "Bonne Année, Bonne Santé, surtout la santé hein", ou "Que 2020 vous soit favorable et comble tous vos désirs"... En zonant sur mon fil d'actualité de Facebook, j'ai trouvé ce texte. J'ignore qui l'a écrit, et où la personne qui l'a transmis l'a trouvé, mais j'ai apprécié son humour décalé en ces temps où le parler "politiquement correct" est de rigueur. Alors merci à l'auteur !

Chers amis,
je vous ai adressé des vœux un peu rapidement, mais après consultation d'un avocat, je me suis rendu compte de l'imprudence de ma formulation. Vous souhaiter une bonne année, une bonne santé et la prospérité me soumet, en effet, au risque de poursuites...
Voici donc la version rectifiée de mes vœux, et qui est en conformité avec le principe de précaution inscrit dans la Constitution.

Nouvelle formulation:
Je vous prie d'accepter, sans aucune obligation implicite ou explicite de votre part, mes vœux à l'occasion du solstice d'hiver et du premier de l'an, en adéquation avec la tradition, la religion ou les valeurs existentielles de votre choix, dans le respect de la tradition, de la religion ou des valeurs existentielles des autres, ou dans le respect de leur refus, en la circonstance, de traditions, religions ou valeurs existentielles,
ou de leur droit de manifester leur indifférence aux fêtes populaires programmées.

Ces vœux concernent plus particulièrement :
- la santé, ceci ne supposant de ma part aucune connaissance particulière de votre dossier médical, ni d'une quelconque volonté de m'immiscer dans le dialogue confidentiel établi avec votre médecin traitant ou votre assureur avec lequel vous auriez passé une convention obsèques ;
- la prospérité, étant entendu que j’ignore tout de la somme figurant sur votre déclaration de revenus, de votre taux d'imposition et du montant des taxes et cotisations auxquelles vous êtes assujetti ;
- le bonheur, sachant que l'appréciation de cette valeur est laissée à votre libre arbitre et qu'il n'est pas dans mon intention de vous recommander tel ou tel type de bonheur.

Nota Bene :
Le concept d'année nouvelle est ici basé, pour des raisons de commodité, sur le calendrier grégorien, qui est celui le plus couramment utilisé dans la vie quotidienne de la région à partir de laquelle ces vœux vous sont adressés. Son emploi n'implique aucun désir de prosélytisme. La légitimité des autres chronologies utilisées par d'autres cultures n'est absolument pas mise en cause.

Notamment :
- le fait de ne pas dater ces vœux du yawm as-sabt 1 Safar de l'an 1434 de l'Hégire (émigration du Prophète à Médine) ne constitue ni une manifestation d'islamophobie, ni une prise de position dans le conflit israëlo-palestinien ;
- le fait de ne pas dater ces vœux du 2 Teveth 5773, ne constitue ni un refus du droit d'Israël à vivre dans des frontières sûres et reconnues, ni le délit de contestation de crime contre l'humanité ;
- le fait de ne pas dater ces vœux du 3ème jour (du Chien de Métal) du 11ème mois (Daxue, Grande Neige) de l'année du Dragon d'Eau, 78ème cycle, n'implique aucune prise de position dans l'affaire dite "des frégates de Taïwan" ;
- le fait de ne pas dater ces vœux du Quintidi de la 3ème décade de Frimaire de l'an 221 de la République Française, une et indivisible, ne saurait être assimilé à une contestation de la forme républicaine des institutions.

Enfin, l'emploi de la langue française ne sous-entend aucun jugement de valeur.
Son choix tient au fait qu'elle est la seule couramment pratiquée par l'expéditeur. Tout autre idiome a droit au respect tout comme ses locuteurs.

Clause de non responsabilité légale :
  • En acceptant ces vœux, vous renoncez à toute contestation postérieure.
  • Ces vœux ne sont pas susceptibles de rectification ou de retrait.
  • Ils sont librement transférables à quiconque, sans indemnités ni royalties.
  • Leur reproduction est autorisée.
  • Ils n'ont fait l'objet d'aucun dépôt légal. Ils sont valables pour une durée d'une année, à la condition d'être employés selon les règles habituelles et à l'usage personnel du destinataire.
  • A l'issue de cette période, leur renouvellement n'a aucun caractère obligatoire et reste soumis à la libre décision de l’expéditeur.
  • Ils sont adressés sans limitation préalable liée aux notions d'âge, de genre, d'aptitude physique ou mentale, de race, d'ethnie, d'origine, de communauté revendiquée, de pratiques sexuelles, de régime alimentaire, de convictions politiques, religieuses ou philosophiques, d'appartenance syndicale, susceptibles de caractériser les destinataires.
  • Leurs résultats ne sont, en aucun cas, garantis et l'absence, totale comme partielle, de réalisation n'ouvre pas droit à compensation.
  • En cas de difficultés liées à l'interprétation des présentes, la juridiction compétente est le Tribunal habituel du domicile de l'expéditeur.
Pas mal non ? Ah que je regrette de ne pas l'avoir écrit !