31 déc. 2014

Saint Sylvestre ?


Paix, joie, harmonie, sérénité, plein de projets, plein de soleil dans le ciel et dans le cœur, plein d'amour dans la vie quotidienne, du pain frais, du bon vin, des enfants sages et des aïeux en forme, de beaux paysages à contempler, de nouveaux jeux amusants, un ordinateur et une connexion internet qui pédalent, tout un stock de livres, et du bon café ! 

28 déc. 2014

Sourires de Provence

Il est bien agréable de quitter la Normandie sous les nuages depuis le début du mois, pour arriver en Provence et de voir enfin du ciel bleu ! Les photos ont été prises aux abords de l'aqueduc de Roquefavour, dans le département des Bouches du Rhône, non loin d'Aix-en-Provence. C'est un monument historique toujours utilisé pour acheminer les eaux de la Durance vers Marseille, c'est aussi le plus haut aqueduc en pierre du monde (deux fois la hauteur du Pont du Gard).

Il est situé non loin du pittoresque village de Ventabren, dans une zone moins urbanisée que le reste du département, ce qui ajoute encore plus de plaisir à une promenade dans ce coin.




21 déc. 2014

Joyeux Noël


Je vous souhaite à tous de belles fêtes de Noël, c'est la fête de l'espérance, de la paix, de la joie ! Alors, que vous soyez seul, en famille ou avec des amis, que ces quelques jours un peu hors du temps vous soient agréables, et que vous ayez des étoiles plein les yeux.

18 déc. 2014

Vive nous !


La Normandie est le second nom de région le plus connu dans le monde après la Californie ! Et, depuis que nous avons annexé (*) les trois départements de la Basse Normandie, nous disposons de nouvelles richesses touristiques. D'accord, on avait déjà Giverny, Château Gaillard, le donjon de Gisors, les monuments de Rouen, et maintenant on récupère le Mont St Michel, ce qui n'est pas rien, les plages du Débarquement, l'abbaye aux Hommes à Caen et... Sainte Thérèse de l'Enfant-Jésus, née à Alençon (Orne) et ayant vécu à Lisieux (Calvados).

Côté gastronomie, on avait déjà le Neufchâtel, un fromage délicieux d'appellation d'origine contrôlée, et le Boursin qui est fabriqué chez nous, et on va pouvoir s'approprier le Livarot, le Pont-Lévêque, sans oublier le Camembert, le tout arrosé de Calvados ou de cidre. N'oublions pas, en vrac, les agneaux de pré-salé, le beurre d'Isigny, la crème fraîche, les huîtres de Saint-Vaast, la Bénédictine, les tripes à la mode de Caen, etc.

Avec le port de Dieppe, le pays d'Auge, la vallée de l'Eure, le val de Saire, le phare de Sainte-Adresse, les vastes prairies de l'Orne où paissent les chevaux de course, il y a de quoi se promener dans de vertes campagnes.

Et plus prosaïquement, il y a l'autoroute A 13 pour se déplacer plus rapidement, quelques centrales nucléaires pour fournir de l'énergie, des industries, de l'agriculture, il me semble que la prochaine étape devrait être l'indépendance non ?

En tous cas, c'est un des rares endroits en France où la fusion de deux régions n'a pas suscité de polémiques ni d'empoignades entre les élus. Maintenant restera à savoir quelle sera la "capitale" régionale, entre Caen et Rouen (parce qu'Alençon, trop petit, et Cherbourg, trop excentré, ne devraient pas être sur les rangs), et si, pour l'instant, les deux présidents de région ont l'air de s'entendre comme cul et chemise, quand il n'y aura qu'un seul siège pour deux paires de fesses, peut-être qu'il y aura des soucis...

(*) Ah bon, ce n'était pas une annexion ? Juste une conquête pacifique alors ! 

16 déc. 2014

Ah si j'étais riche !


Voilà le voyage que j'aimerais faire, il est déjà tout prêt dans ma tête !

On part de Roissy en direction de Chicago, je peux me contenter de la classe premium d'Air France, c'est très bien et tout à fait suffisant. Arrêt à Chicago, on descend à l'Inn of Chicago Magnificent Mile qui est bien placé, proche d'un excellent restaurant américain pour breakfast et lunch, et d'un très bon italien pour le dinner. Quelques jours sur place pour voir et revoir ma ville américaine préférée.

Départ pour Anchorage, arrivée au Comfort Inn ship creek, qui a le gros avantage d'être tout près de la gare de chemin de fer, et dont les chambres sont immenses. Un jour ou deux à Anchorage, dont le cadre est splendide.

On prend l'Alaska Railroad, train panoramique qui remonte au nord au milieu de somptueux paysages fort différents de ceux que l'on peut admirer quand on fait le trajet par la route. Arrêt à Kantishna lodge au fond du Denali National Park, où une navette privée conduit directement en traversant le parc, et qui se trouve juste aux pieds du mont Mac Kinley. Qui sait, il ne sera peut-être pas dans le nuage ?

On reprend le train jusqu'à Fairbanks, ville improbable, aussi mal foutue qu'Ushuaïa, mais tout aussi fascinante, où on longe au Marriott , avec une chambre donnant sur la Chena River évidemment.

Une fois arrivée là, la suite est plus floue dans ma tête. Rentrer à la maison en faisant le chemin inverse ? Par exemple en passant par Tok, Glenallen, Valdez pour rejoindre Anchorage et de là, pourquoi pas vers New-York ? Faire une excursion vers Barrow histoire de passer le cercle polaire même s'il n'y a pas grand chose à voir ? Revenir au sud par le Yukon, Dawson, White Pass, cette fois en voiture, mais ça fait une longue route, surtout pour rejoindre un aéroport qui n'oblige pas à de multiples escales ? Il faut bien qu'il y ait un peu d'improvisation dans toute aventure !

Et puis, ce n'est pas pour demain, il y a d'autres projets à court et moyen terme, des proches et des plus lointains ; sachant que c'est quand on n'a plus de projets que l'on est vraiment vieux, il faut en profiter tant qu'on ne l'est pas encore trop...


Très belle photo (pas de moi...) prise entre 2001 et 2013 puisque les tours du World Trade Center n'y sont plus et que la nouvelle tour à leur place n'y est pas encore. 


12 déc. 2014

Livreurs et livraisons

Dans un livre pas très récent (1995) de Nicholas Negroponte, celui-ci parlait (déjà) des transactions commerciales par internet. Il disait à peu près ceci, que s'il était facile de commander quelque chose d'un clic, il était encore impossible de dématérialiser la marchandise pour qu'elle soit livrée au client par téléportation.

Actuellement, quand on fait une commande sur un site marchand, un livre par exemple, le colis attendu est livré soit par la Poste, soit par un transporteur privé. Si c'est le facteur qui l'apporte, il n'y a pas trop de soucis, mais si c'est un autre mode de transport, là, ça se corse.

En effet, contrairement au préposé qui connaît bien sa tournée et les personnes qu'il dessert, le transporteur privé découvre des lieux inconnus, des rues dans des hameaux dont son GPS n'a jamais entendu parler, comme il ne sait plus lire une carte Michelin, qu'il n'a ni le temps ni l'envie de regarder un plan ou de demander à un commerçant local, et que, même s'il a le numéro de téléphone du client, il ne prend pas la peine de s'en servir, il ne trouve pas, et rentre au dépôt avec le colis.

Le client reçoit alors un sms, doit téléphoner pour s'expliquer, et finit par faire livrer son livre dans un point relais situé à quelques kilomètres, ce qui n'est pas très positif ni pour ses finances ni pour l'écologie...

Donc, quand on habite la campagne, et qu'on commande quelque chose sur internet (*), il faut s'attendre à un parcours du combattant pour récupérer son colis, alors qu'étant plus loin des commerces que les gens des villes, on serait encore plus à même d'apprécier ce mode d'achat.

France-Loisirs passe par la Poste, il n'y a jamais de soucis ; la FNAC aussi, mais leur système pour créer son compte est particulièrement ch****, je veux dire enquiquinant ; par contre Amazon passe par un transporteur privé, colisprive.com, dont les livreurs ne sont guère performants. Et c'est pareil pour d'autres systèmes de vente par correspondance, via DHL ou similaire, dans le meilleur des cas, faut piloter le livreur par téléphone, s'il veut bien se donner du mal pour trouver, sinon... ça devient fort compliqué !

Des solutions ?
* Apprendre aux livreurs à lire une carte !! Mais peut-être aussi ne pas leur imposer un rendement si élevé que ça les empêche de faire correctement leur travail...
* Utiliser les services de la Poste, ils connaissent tellement mieux le terrain et ne sont pas tout le temps en grève quand même !
* Sur les sites de vente, ne pourrait-on pas prévoir une carte interactive où le client pourrait indiquer précisément où il se trouve ? On géolocalise bien les téléphones mobiles.
* Habiter une grande ville, avec rue évidente, numéro de rue, étage, ascenseur, et rester chez soi le jour de la livraison.....


(*) Ailleurs aussi, dès qu'il s'agit d'un transporteur privé qui ne connaît pas le coin, c'est le même cirque. 

11 déc. 2014

Cohérent ? Incohérent ?

Aucun rapport avec le sujet du billet
Les gens qui ont de grands principes ne sont pas tous bien cohérents avec leurs idées profondes. Quelques exemples :

* Refuser au nom de la régression du progrès social le travail du dimanche, mais être bien content qu'il y ait médecins et infirmières qui soient présents ce jour là à l'hôpital pour s'occuper de vous...

* Vitupérer contre la voiture dans les grandes villes renvoyant les usagers aux transports en commun alors qu'on n'a pas mis les pieds dans le métro depuis des décennies puisqu'on a une voiture de fonction avec chauffeur.

* S'indigner de la vente de légumes non naturels sans envisager une minute ce qu'était autrefois l'épluchage des haricots verts quand ils étaient remplis de fils et du tri des lentilles mélangées à des petits cailloux.

* Edicter des lois contre la fraude fiscale et augmenter les impôts tandis qu'on va planquer ses économies en Suisse ou en Asie.

* Imposer l'usage du vélo au lieu de la voiture en oubliant que les plus de 70 ans ne peuvent plus monter les côtes.

* Demander vigoureusement aux pouvoirs publics qu'ils fassent enfin quelque chose pour le respect de la vie privée sur Internet tout en continuant à publier les photos de toute la famille sur Facebook.

* Vociférer en bon apôtre de l'égalité et de la justice pour réclamer à grand bruit la construction de logements sociaux en oubliant de préciser qu'ils doivent se trouver le plus loin possible de sa résidence personnelle.

* Exiger de la municipalité la pose de ralentisseurs dans la rue, et ceux-ci une fois installés, venir se plaindre que, quand un camion passe dessus, ça fasse un bruit intolérable.

Si on veut être crédible, il faut être cohérent ! Et il n'y a pas que les hommes politiques, qui le sont rarement, il y a aussi le commun des mortels qui met un peu trop souvent en pratique le célèbre adage :

Faites ce que je dis, mais ne faites pas ce que je fais !

Ou alors, dit autrement, ne me demandez pas de mettre les idées que je préconise en pratique, ou alors, que ça ne dérange surtout pas mon confort quotidien ou encore, les choses désagréables, c'est pour les autres, moi, je ne donne que des idées, c'est déjà pas mal non ? ...

Comment ça, je suis de mauvaise humeur ? Ah bon, ça se voit tant que ça ??? Normal, c'est l'effet du mois de décembre ! 

10 déc. 2014

Le meilleur de l'année !


Dans le classement des meilleurs jeux de l'année 2014 par Facebook, le jeu Cookie Jam arrive en première place, avec 5 millions de joueurs ! C'est vrai que dans le genre "line three", il est vraiment tout à fait réussi. Pas toujours facile, certains niveaux sont très ardus, surtout quand il y a des chronomètres, et même si la "règle" du jeu n'est pas très compliquée, c'est prenant ! En plus, si les "amis" peuvent donner des points d'énergie qui aident à avancer, il n'y a jamais de blocage, de passages impossibles à moins d'avoir des dizaines d'amis qui y jouent et qui répondent. Et, cerise sur le gâteau, depuis que j'y joue, je n'ai jamais vu le jeu en panne !

Pour l'instant, j'en suis au niveau 227, je ne sais pas jusqu'où j'irai avant de bloquer irrémédiablement sur un niveau que je ne parviens pas à franchir. Pour Monsters Busters, j'étais quand même arrivée au 538 avant d'en avoir marre de buter toujours au même endroit.


Et Super City est dans le top 10 aussi et c'est amplement mérité. J'ai rarement vu un jeu aussi abouti dans les moindres détails. Ce Sim City like est superbe, même si certaines quêtes sont longues et aléatoires. Dans le genre "construction de ville", c'est quand même de loin le meilleur, et j'en ai essayé beaucoup ! Par contre, je ne vois pas comment on peut y jouer sur une tablette ou, pire, sur un téléphone : dès que la ville prend un peu d'ampleur, même en mettant en grand écran, il faut scroller sur un 27 pouces, alors, sur une tablette.....

Et vous croyez que pour fêter ces belles classifications, ils nous ont filé des boosters ou des billets gratuits ? Même pas ! Pourtant, si ces jeux ont autant de succès, c'est quand même grâce aux millions de joueurs qui s'y adonnent...

8 déc. 2014

Accros ?


Lu dans un tweet du Figaro que, selon une étude OpinionWay, plus d'un Français sur deux (52%) serait accro à Internet. Sachant qu'être accro signifie passer au moins 3 heures par jour pendant 3 mois sur Internet.

Qu'y font-ils ?

* Accéder à leurs mails (80%)
* Visiter les sites d'actualité (44%)
* Regarder le bulletin météo (40%)
* Surveiller leurs informations bancaires (39%)

Et aussi, en vrac :
* Aller sur les réseaux sociaux
* Jouer à des jeux
* Regarder des films, des résultats sportifs.

Mais encore ...

Le numéro de téléphone d'un artisan local ? Vite les pages jaunes.. Un hôtel à choisir dans une ville inconnue ? On se promène dans la rue pour choisir celui qui est dans le quartier le plus agréable.. Une lecture passionnante sur le château de Versailles ? On se précipite pour voir plus de photos, des titres d'autres livres, et aussi le plus court chemin pour s'y rendre.. Il y aurait tant d'autres exemples qu'on finit par se demander comment on faisait avant !

Un commentaire de cet article disait : "Je suis tout le temps en ligne. C'est mon premier réflexe du matin quand je me lève". Je le comprends tout à fait ce monsieur (ou cette dame d'ailleurs), j'ai l'habitude de boire mon café en regardant l'évolution de mes jeux favoris laissés en cours la veille : voir si mes amis m'ont apporté les objets demandés, si j'ai beaucoup de pièces à récupérer, si telle ou telle quête est achevée... Et ensuite, je passe sur Twitter pour... y entendre parler des accros à Internet !!

Bon, je lis beaucoup de livres aussi, tiens, d'ailleurs, faut que j'aille sur le site de la FNAC pour commander un bouquin qui m'intéresserait fort et que je ne vais pas trouver dans ma campagne ! Accro, vous avez dit accro ?? Oh, vous croyez..... ???

5 déc. 2014

Pourrait-on encore vivre au château de Versailles ?

Escalier étroit,
pas pratique avec de larges robes
Dans l'excellent "Dictionnaire amoureux de Versailles", Franck Ferrand consacre un long chapitre à la vie des courtisans qui habitaient le château, citant l'ouvrage de Newton (non pas celui de la pomme ! Un historien américain qui a fait des études très poussées sur le château) intitulé "Derrière la façade". Et l'envers du décor est édifiant...

Si la famille royale habitait dans des lieux somptueux (*), 226 appartements hébergeaient en plus un bon millier de personnes, c'est dire la promiscuité, surtout qu'il s'agissait d'un labyrinthe étriqué de pièces minuscules, de couloirs étroits, d'escaliers qui ne l'étaient pas moins. Leurs inconvénients seraient rédhibitoires de nos jours, et feraient hurler les défenseurs du droit au logement si on les appliquait actuellement à l'hébergement des personnes, même les plus démunies :

La lumière : tout était uniquement éclairé à la bougie, et on imagine la clarté des logements qui se trouvaient dans les bas étages du côté des cours intérieures, par temps gris...

Le froid : comme unique moyen de chauffage, des cheminées qui tiraient mal et fumaient beaucoup baignant les pièces dans un brouillard permanent. Or, on sait que les hivers étaient particulièrement rudes au début du XVIIIe siècle, avec le vin qui gelait dans les verres et on imagine la douce température qui pouvait régner dans ces appartements, sans parler, pour ceux qui vivaient près des combles, l'insupportable chaleur de l'été !

Les odeurs : déjà, il fallait faire monter l'eau à bras d'homme (certes, il y avait une armée de domestiques) pour une toilette sommaire, si tant est qu'on ne lui préfère quelques frictions parfumées, mais surtout, il n'y avait pas ou peu de sanitaires, hormis quelques épouvantables latrines vidangées rarement, la pestilence engendrée par les vases de nuit et autres chaises percées devait être épouvantable.

1m 75 de hauteur de plafond, même si nos ancêtres étaient plus petits que nous,
c'était quand même limite !

Et dans ce microcosme surpeuplé s'agitaient de grandes dames aux robes volumineuses, des beaux messieurs aux perruques poudrées, des valets, des suivantes, des cuisiniers, et toutes sortes de gens aux fonctions variées, dans la pénombre enfumée et glaciale, dormant pour certains dans des soupentes d'1m 75 de hauteur de plafond, à tel point qu'on se demande comment il n'y a pas eu plus d'incendies entre les bougies, les feux ouverts et les lourdes tentures sensées protéger du froid !

De nos jours, on a l'eau courante et l'électricité pour s'éclairer et se chauffer, au moins sous nos climats et on ne saurait plus vivre sans. Il suffit d'une coupure de courant un peu longue qui vide les châteaux d'eau et ne permet plus de les remplir, qui oblige à ressortir les bougies, et qui empêche le chauffage de fonctionner pour que l'on réalise que, si on peut supporter ces inconvénients "un certain temps", on ne pourrait plus, on ne saurait plus vivre au quotidien pendant des années ainsi. 

Je vous recommande la visite de ce site d'où j'ai tiré les illustrations de ce billet, c'est très intéressant.

(*) Même si leur sens du confort n'était pas le même que le nôtre.

1 déc. 2014

Et revoilà décembre !


J'aime pas le mois de décembre, c'est le pire mois de l'année ! En novembre, on a encore quelques belles couleurs d'automne, en décembre, ce n'est que brume et grisaille, arbres dénudés et herbes sèches. Les jours sont si courts que pas plutôt levé, le pâle soleil, quand il y en a, se recouche aussitôt, on vit dans le sombre, on a l'impression de tomber au fond d'un trou.

Et que dire des illuminations des rues, souvent criardes et agressives, quand il n'y a pas en plus de la musique, sans doute pour stimuler la consommation et donner envie de se précipiter sur les étalages de cadeaux aussi rutilants qu'inutiles et de nourritures dont la profusion en devient indécente.

Alors, quand on n'est pas un ours et que notre métabolisme ne nous permet pas d'hiberner, que faire ? Eh bien ça dépend... Si on est chrétien, on voit la route vers Noël d'un tout autre regard, plus tourné vers l'espérance que vers la dépression ; si on a beaucoup de temps et de sous, on peut envisager de partir aux antipodes, là où c'est l'été en ce moment ; si on est assez opportuniste pour ça (ou résigné), on peut jouer le jeu, préparer la fête, choisir les cadeaux, concocter ses menus.

Mais de toutes façons, dès la mi-janvier, on sera déjà un peu sorti du trou, les jours auront imperceptiblement rallongé, on saura qu'on va dans la bonne direction, et tout ira mieux. Eh oui, c'est chaque année la même chose ! Et ça ne sert strictement à rien de se lamenter tous les ans...

P.S. On peut aussi aller aux Fêtes de la Lumière à Lyon (Cf illustration) mais il paraît qu'il y a énormément de monde, et qu'il est très difficile de trouver une chambre d'hôtel à un prix raisonnable. Par contre, éviter l'Alaska, pas pour une question de température, on peut toujours se couvrir, mais parce que là-bas, si en juillet les jours font environ 20h, et les nuits 4 seulement, en décembre, c'est l'inverse, alors c'est pire que chez nous !

29 nov. 2014

Ne plus écrire à la main ?

Une information, que j'espère superficielle et tronquée, annonce qu'en Finlande, on n'apprendrait plus aux petits enfants à écrire avec un crayon et un papier, mais uniquement à taper sur un clavier !

Il est vrai que l'on écrit de moins en moins à la main, et que tout texte de plus de quelques lignes est la plupart du temps tapé sur un clavier d'ordinateur ou de tablette. On envoie un mail à la place d'une lettre, un SMS à partir du smartphone, les écrivains tapent leur manuscrit, les blogeurs utilisent un éditeur de texte ou l'interface de leur blog, même la liste des courses se fait avec une appli sur le téléphone, alors que reste-t-il au crayon ou au stylo ?

Les cartes postales de vacances, les chèques (*), la multitude de pense-bêtes et autres notes que l'on écrit sur des bouts de papier, quelques rares lettres pour des circonstances très particulières, le remplissage des formulaires divers, lesquels se font d'ailleurs de plus en plus sur Internet. Si on élimine les devoirs des élèves, lesquels sont peut-être d'ailleurs maintenant faits sur ordinateur (**), il ne reste effectivement pas grand chose...

Mais tout de même, ne plus apprendre à écrire à la main, c'est grave non ? C'est tout un pan d'humanité qui s'efface, d'autant plus que n'étant pas encore nés cyborgs, les enfants ne viennent pas au monde avec un clavier intégré, et seront donc tributaires d'un outil sans lequel ils ne pourront jamais s'exprimer.

Par contre, que l'on apprenne à l'école à "taper à la machine", avec tous ses doigts, comme les anciennes élèves dactylo de chez Pigier, ça, ce serait très profitable, et leur rendrait de sacrés services pour leur vie future. Ça fait bien longtemps que cet apprentissage devrait être obligatoire pour tous. Celui qui tape vite, sans regarder son clavier, a un gros atout en main pour utiliser l'informatique plutôt que de ne se servir que deux ou trois doigts en cherchant ses lettres (***). Certes, sur un écran tactile de tablette, c'est moins pratique, parce que moins "habituel", mais avec un peu de pratique, et la bonne inclinaison de l'objet, on y arrive vite, si si... Je le pratique souvent ! Tiens, cet apprentissage pourrait faire l'objet d'un atelier-club-garderie à pratiquer dans les nouveaux rythmes scolaires.

Si plus personne n'écrit à la main, si on ne sait plus le faire, que vont devenir les graphologues et les marchands de stylos et de crayons ? Vendra-t-on dans l'avenir un .doc au même prix qu'un manuscrit de Chateaubriand ?

Vous imaginez ?
- Veuillez noter ceci mademoiselle
- Mais monsieur, ma tablette est déchargée
- Eh bien prenez un bloc-note et un stylo à bille voyons
- C'est que... Je ne sais pas écrire

Impensable n'est-il pas ? Pauvres gosses quand même, il y a des fois où on est content d'être vieux !

(*) Encore que le carnet de chèque soit bien souvent supplanté par la carte de crédit, sauf pour les envois postaux. Et avec une carte, on tape un code sur un clavier !
(**) "De mon temps", il était interdit de rendre ses dissertations tapées à la machine (on ne connaissait pas encore les ordinateurs), mais maintenant, les choses ont du bien changer... ça aurait pourtant été beaucoup plus lisibles par les profs !
(***) J'ai appris la dactylo il y a fort longtemps, je n'ai jamais cessé d'utiliser un clavier, de la première machine à écrire à l'ordinateur, et je tape plus vite que je n'écris à la main, mais si je n'ai pas de clavier sous les doigts, je sais quand même écrire !

27 nov. 2014

Et si ... ?

La comète Tchourioumov-Guérassimenko (Tchouri pour les intimes), pas contente du tout d'avoir un objet, pour elle non identifié, à sa surface, s'était détournée de sa trajectoire pour aller dire ce qu'elle pensait à cette minuscule planète où les habitants se croient malins de venir la polluer, et était arrivée aux abords de Los Angeles ?


Voilà ce que ça donnerait d'après cette vue d'artiste. Le seul problème c'est que c'est l'ESA qui a envoyé l'engin en question, et donc que c'est l'Europe et non les USA. Donc, si Philae à cause de ses pieds qui ont glissé, est arrivée à 1km du point de chute initialement prévu, on peut dire que les Tchouriens sont moins doués que les Terriens, parce qu'entre Los Angeles et l'Europe, il y a plus d'un kilomètre !

25 nov. 2014

Candy crush soda ?

Candy Crush Soda

King, l'éditeur suédois de Candy Crush Saga, un jeu type "line three" qui, au faîte de sa gloire a attiré jusqu'à 93 millions de joueurs par jour, générant jusqu'à un million de dollars de bénéfices par jour (Source le Figaro économie du 22 novembre 2014), voyant l'engouement sur ce jeu diminuer petit à petit, en lance un nouveau, basé sur les mêmes principes : Candy Crush Soda. La rentabilité pour l'éditeur est basée sur les micro paiements effectués par les joueurs pour passer des niveaux difficiles en achetant des bonus, chacun d'un prix dérisoire, mais ce sont les petits ruisseaux qui font les grandes rivières. Toutefois, au troisième trimestre 2014, les joueurs des jeux King ont dépensé "seulement" 514 millions de dollars, soit 17 % de moins que l'année dernière, parce que le jeu s'essouffle, mais aussi parce qu'il y a une énorme concurrence dans ce domaine et qu'un jeu que l'on n'arrive pas à poursuivre sera vite abandonné au profit d'un autre, il y a le choix !

Ce qu'il faut payer (si on veut...)

L'éditeur a mis en ligne d'autres jeux, par exemple l'excellent Bubble Witch Saga, suivi par Bubble Witch 2 Saga, aux graphismes remarquables, aux bruitages excellents (ah le ricanement de la sorcière quand on perd une partie...) à l'ergonomie impeccable ; ou encore Pepper Panic ou Diamond Digger, nettement moins réussis, à mon avis (de joueuse impénitente), et qui n'ont pas eu le même succès.

N'empêche, j'en suis quand même au niveau 208 !

La recette est lucrative mais elle est fragile. Tributaire de la mode, de l'engouement suivi de désaffection, du buzz et du comportement moutonnier, de la concurrence (chacun veut sa part du gâteau), d'une bonne idée de départ, de la ''jouabilité'', de la progression dans la difficulté, de la qualité des graphismes et des sons, enfin, c'est une alchimie complexe et aléatoire. 

Il faut à la fois laisser jouer gratuitement les gens le plus longtemps possible pour qu'il y ait de plus en plus de joueurs lesquels vont recruter de plus en plus d'amis pour s'entr'aider, le tout en misant sur un petit pourcentage d'entre eux qui va donner quelques euros de temps en temps. Il est vrai que si seulement quelques pour cent de joueurs donnent chacun deux ou trois euros seulement, compte tenu qu'il y a des millions de joueurs, ça fait quand même des sommes rondelettes. Mais ce n'est pas une rente à vie non plus ! 

Sans doute manque-t-on encore un peu d'expérience pour ce type d'économie, si récente, pour savoir comment manager tout ça et quel en sera l'avenir.


23 nov. 2014

Universalis en perdition ?

L'encyclopédie Universalis est en dépot de bilan ! Un monument de la culture conçu avant l'ère du numérique. Certes, voyant que les volumes papier ne se vendaient plus, ils avaient tenté de commercialiser un CD ROM histoire de se moderniser, mais c'était à des prix prohibitifs. Quant à la version en ligne, elle demandait un abonnement pas donné non plus. Ce n'était donc pas de la culture pour tout le monde, mais seulement pour ceux qui avaient les moyens de se l'offrir.

Manipuler de lourds volumes, jongler entre le thésaurus et les articles de fond (un livre papier n'a pas de liens hypertexte et pour cause), pour trouver l'information recherchée, ce n'est plus du tout au goût du jour, où l'on veut tout, tout de suite, et sans effort (même et surtout celui de soulever quelques kilos de papier pour les poser sur une table !).

Et les autres ? Britannica n'est plus imprimée depuis 2012, Universalis non plus, elles n'ont plus que des versions numériques, donc, adieu aux volumes papier. Mais le contenu, tout du moins pour Universalis, n'est accessible que sur abonnement. On vous donne les deux premiers paragraphes, ensuite, faudra payer. Combien ? Le site ne le dit même pas, en dehors de l'offre découverte gratuite de dix jours, ce qui veut dire que ça doit avoir... un certain coût (après quelques recherches, c'est de l'ordre de 70 euros/an et même pour l'offre d'essai gratuite, ils demandent un numéro de carte bancaire, ce qui veut dire que le 11ème jour, ils vont mettre en pratique l'adage "qui ne dit mot consent") !

Quid alors de ce contenu ? Correct d'après les critiques, mais à peine mieux que Wikipédia ; pas complet (c'est vrai qu'il ne doit pas y figurer les turpitudes de Nabilla, alors que sur WP, on a ça en détails...), et pas toujours à jour.

Alors, qu'est-ce qui nous reste ? Pas grand chose d'accessible au vulgum pecus, hormis Wikipédia évidemment qui a beaucoup de défauts (je suis bien placée pour le savoir...), qui est modifiable (en bien ou en mal) par quiconque le souhaite, mais qui existe, et qui s'améliore sans cesse puisqu'elle évolue en permanence. Qu'elle n'évolue pas forcément dans le sens que l'on souhaite est une chose, mais c'est un avis personnel, un POV comme on dit là-bas, quand on voit le nombre de gens qui l'utilisent, de l'écolier au journaliste flemmard qui copie/colle le texte sans état d'âme... Donc, tout le monde s'en sert, même si les plus intellectuels nient le faire et vilipendent ce joyeux foutoir où l'on trouve aussi bien des articles mathématiques fort complexes, des articles historiques très fouillés aussi bien que des biographies d'actrices pornographiques remplies de fautes d'orthographe (les articles, pas les actrices...).

On n'a déjà plus Encarta, Knol est mort à peine né, Larousse n'est plus qu'en ligne, comme Britannica et Universalis, papier et CD ont disparu, on tourne une page.... Ce qui est dans ce cas une métaphore bien mal choisie !

Et je vais précieusement garder mes 20 volumes d'Universalis édition 1978 qui vont prendre valeur d'antiquité d'ici peu.

20 nov. 2014

Scabreux et/ou primordial ?

«Aujourd'hui dans le monde, sur 7 milliards d'être humains, 6 milliards ont un téléphone portable, alors que seulement 4,5 milliards ont des toilettes». Ceci ne concerne pas seulement l'Afrique ou l'Asie où près de 600 millions d'Indiens ne disposent pas de sanitaires, soit une personne sur deux.. Mais aussi l'Union Européenne, au sein de laquelle plus de 20 millions de citoyens sont toujours dépourvus de toilettes.

La conséquence est évidemment une contamination de l'eau, des maladies qui se propagent très vite, et une baisse importante de l'hygiène générale préjudiciable à tous.

Et nous en France ? Est-ce qu'on regarde ça de loin ? D'un œil détaché toisant ces pauvres peuples sous-développés ? Il faudrait peut-être commencer par balayer devant sa porte... Des toilettes, certes, nous en avons, sans doute plus que l'habitant de l'Inde, mais certaines sont dans un état qui fait honte à notre pays qui se veut civilisé. Je pense à quelques aires de stationnement d'autoroute où les commodités sont tellement repoussantes que l'on en part en courant avant que de tenter d'y entrer (*). Et s'il n'y avait que là, il y a bien d'autres lieux où l'hygiène la plus élémentaire est loin d'être respectée.

En plus, les toilettes sont denrées rares, en dehors des cafés en ville, et plus on va vers le sud, pire c'est. Rome avec ses millions de touristes, dans les jardins du château Saint Ange, n'offre que quelques malheureuses commodités, en un seul endroit, ce qui fait qu'il faut attendre parfois plus de 20 minutes pour satisfaire un besoin naturel. Il paraît que c'est mieux dans les pays nordiques...

L'Amérique du Nord est mieux lotie que nous ; il y a des W-C partout, même dans des endroits totalement sauvages, toujours propres, proposant même un flacon de lotion bactéricide là où il n'y a pas d'eau pour se laver les mains. Dans des lieux plus fréquentés, on fait même de la publicité pour la propreté de cet endroit, une pompe à essence quelque part en Arizona vantait ses "sparkling restrooms" (**) !!

L'être humain, quelle que soit la latitude où il habite, est bien obligé de satisfaire ce  besoin naturel, chez lui, hors de chez lui, et ce n'est hélas pas une priorité partout dans le monde, par méconnaissance des risques, par manque de moyens financiers et techniques aussi, c'est un sujet secondaire, on n'en parle pas, et pourtant... Peu de choses sont aussi indispensables !

(*) Ceci à moins de 100 kms de Paris...
(**) Restant du puritanisme, on n'appelle pas un chat un chat, ni un chiotte un chiotte, mais une salle de repos !

19 nov. 2014

Rosetta et Philae suite



Bien sûr qu'on aurait tant aimé apprendre que Philae s'était posée sur ses pieds, s'était solidement arrimée à la surface de la comète, en plein soleil pour recharger facilement ses batteries, mais rien n'est jamais parfait ! Toutefois, tant de choses ont pu déjà être réalisées :

"Le robot a creusé jusqu'à 23 cm de profondeur, alors que le maximum possible était 25 cm. Nous sommes sûrs que le forage est remonté, que des échantillons ont été récupérés et qu’ils ont été analysés et transmis. Maintenant il faut analyser la somme de données récoltées. On estime qu'environ 90% des objectifs de Philae ont été atteints. Tous les instruments ont fonctionné." a indiqué Jean-Jacques Dordain, le directeur général de l'Agence spatiale européenne (ESA). Ouf, il y aura donc beaucoup de grain à moudre pour les scientifiques, et c'est là le plus important.

Le problème des panneaux solaires ? "Les ingénieurs espèrent qu'avec le mouvement de la comète qui se rapprochera du soleil, il arrivera un moment où les panneaux solaires de Philae seront éclairés. Et là, nous essayerons de recharger les batteries pour refaire le programme scientifique qui a été déjà été réalisé dans sa globalité" a aussi expliqué ce monsieur.

De toutes façons, pour le vulgum pecus dont je fais partie, c'est quand même merveilleux de se dire que des terriens ont réussi à envoyer un engin aussi loin dans l'espace, exactement là où ils voulaient, et que depuis cet engin, ils ont réussi à faire atterrir une sonde qui a pu analyser la surface de la comète.

Tiens, ça réconcilie avec l'humanité, dont on pourrait douter de l'intelligence quand on lit certaines actualités....


18 nov. 2014

Quelques lieux religieux insolites de Paris

Tout à côté du Bon Marché, accessible par une sorte de couloir sur les murs duquel on peut lire toute l'histoire des Filles de la Charité (de saint Vincent de Paul et Louise de Marillac), ces religieuses dont les immenses cornettes étaient bien connues des malades et des pauvres au XIXe siècle (*), se trouve la fort jolie chapelle dite de la médaille miraculeuse, toute de marbre, d'or et de mosaïques bleues. Ouverte tous les jours, il s'y déroule en permanence des messes dans toutes les langues, tant les pèlerins y sont nombreux. C'est là qu'ont eu lieu les visions de la vierge qu'a eues Catherine Labouré en 1830. Une médaille a été frappée sur les indications reçues par la sainte, et elle est encore tellement populaire qu'il en circule plus d'un milliard dans le monde.

Le chœur de la chapelle de la médaille miraculeuse

Les reliques de sainte Louise de Marillac

A quelques encablures de la rue du bac se trouve la très célèbre église saint Sulpice qui ne brille pas par sa légèreté architecturale ni par son intérieur accueillant ! Elle renferme le célèbre gnomon érigé en 1722 pour des relevés astronomiques qui a éveillé l'imagination de Dan Brown dans son célèbre Da Vinci Code. Les grandes orgues (de Cavaillé-Coll) sont aussi impressionnantes, avec 5 claviers, pédalier et une bonne centaine de registres... On doit se sentir tout petit aux commandes de cet instrument !


Le gnomon de saint Sulpice

Les grandes orgues de saint Sulpice
Il y en a bien d'autres, dans le genre églises étranges ou historiques, d'immenses édifices et de toutes petites structures, il y a toujours tant de choses à voir à Paris...

(*) Les sœurs existent toujours, et ont des maisons partout dans le monde, mais leur costume a changé.

13 nov. 2014

Super City en (longue) maintenance


Le jeu Super City, qui avait quelques petits soucis depuis plusieurs jours, est en maintenance. Les joueurs ont été avertis que le mercredi 12 novembre, il y aurait une coupure du jeu de 7h à 13h. Sauf qu'à 13h, à 15h, à 16h et ensuite, le jeu était toujours arrêté, les joueurs commençaient à s'impatienter et les plaintes à affluer, dans toutes les langues :

  • grrr c'est bien la peine de jouer à super city si c'est pour que le jeu ne marche pas
  • Lo que importa es que quede bien y ya no provoque problemas que nos quitan el estímulo para continuar en el juego!
  • wie lange soll dieser scheiss denn noch dauern,bis man wieder spielen kann? so langsam bin ich stocksauer
  • This is getting more and more annoying

Sans parler des langues inconnues dont les lettres s'affichent mal ! Donc, c'est la panique générale, d'autant plus que dans ce jeu, il y a des quêtes chronométrées qui sont assez difficiles et dans lesquelles il ne faut pas perdre de temps sous peine d'avoir à les recommencer du début.

L'éditeur a promis une compensation aux désagréments de ces jours derniers, et les joueurs se demandaient si elle sera importante ou symbolique, si on aura besoin de reprendre les quêtes en cours, si on va avoir beaucoup de "billets" qui sont si importants dans le jeu et si difficiles à se procurer ou si on n'aura rien du tout, et surtout, dans combien de temps, parce que, comment peut-on vivre sans jouer à Super City ???

Donc, l'affaire est très grave, ça faisait 12 heures que le jeu était arrêté, on se demandait s'il reprendra un jour ou s'il était définitivement mort, et si l'on allait survivre !!!!!

19:30 C'est revenu ! On est sauvé ! Mais 15 billets seulement en compensation, et rien pour faciliter les quêtes, c'est mesquin quand même, surtout qu'il restait quelques ralentissements dans le déroulement du jeu (*).. Enfin, la moralité de cette histoire est que :


A jeu gratuit on ne saurait reprocher les maintenances  
(et on ne saurait espérer des largesses)

La station de jeux d'hiver, finie avant la panne !

(*) A moins que tout le monde se connectant en même temps pour rattraper le temps perdu épuise les serveurs.

12 nov. 2014

Rosetta et Philae


Partie en 2004, Rosetta a mis 10 ans pour arriver près de la comète au nom imprononçable : Tchourioumov-Guérassimenko, après avoir parcouru 400 millions de kilomètres, amassant bon nombre d'importantes informations scientifiques. Mais ce n'est pas tout, il y a Philae qui, larguée depuis Rosetta va mettre 7 heures pour arriver à la surface de la comète, laquelle n'est guère hospitalière avec ses cratères, ses falaises, son sol accidenté, et sa si faible gravité que le robot de 100 kilos n'y pèsera plus qu'un gramme... 60 heures sur batterie, relayée par des panneaux solaires, pour donner des images et permettre aux instruments scientifiques de faire leurs investigations à la recherche des constituants originels de notre monde et de notre vie. Fascinant ! Du coup, on passe tout l'après-midi sur le site de l'ESA à guetter l'arrivée de cet objet avec fébrilité, tout en suivant Twitter pour être sûre de ne rien louper.

Elle est partie ... Elle est bien arrivée ... Elle s'est posée ... Vite un signe, un signal, quelque chose du genre "tout va bien" ... On a attendu 10 ans, on ne saurait attendre dix minutes de plus ...

17:08 : Philae est bien arrivée, ses harpons se sont fixés au sol, elle ne s'est pas cassée, ni envolée, elle a envoyé un signal (qu'est-ce qu'elle a dit ?? Hi I'm fine ?), tout le monde est bien content et ça dans toutes les langues.

We are very proud, it's a great day !         

9 nov. 2014

Ondes maléfiques

Vous savez ma bonne dame, avec toutes ces ondes que l'on reçoit de partout sans le savoir, il y a de quoi être malade ! Mais si, vous savez bien, le Wi-Fi, la 4g, les rayons cosmiques, encore que ceux-là, je n'en sois pas sûre.. Et même que vous voyez, ils veulent mettre une antenne sur le château d'eau près de chez moi, pour le téléphone il paraît, je peux vous dire que déjà, j'ai mal à la tête et j'ai des vertiges. Comment, il ne fonctionne pas encore ? Peut-être, mais rien que sa présence me rend malade. Et le Wi-Fi, qu'on ne peut même plus aller faire ses courses sans en recevoir plein de doses partout, oui oui, je vous le dis, c'est écrit Wi-Fi gratuit, alors vous pensez, rien que d'en respirer, je me sens mal. Ah mais pour ça, ne vous inquiétez pas, j'ai pris mes précautions, j'ai acheté ce qu'il fallait, de la peinture anti-ondes pour les murs de ma maison, et même un cône anti rayons que je porte toujours dans ma poche. Oui, c'est cher, on n'a rien sans rien, j'en ai eu pour plus de 1000 euros en tout, mais au moins je suis tranquille, ils peuvent toujours nous balancer leurs machins transparents, je ne risque rien, d'ailleurs, j'ai nettement moins de migraines depuis...

D'accord, ce monologue est totalement inventé, mais ce qui ne l'est pas, c'est le juteux marché des soi-disant protections anti ondes qui fleurit et s'épanouit sur le bon terreau de la crédulité et de l'ignorance. Il n'y a pas que des pots de peinture anti Wi-Fi (à 250 euros le kilo), ou des cônes anti on ne sait plus quoi à 190 euros, on trouve aussi des caleçons anti-ondes pour protéger la virilité des messieurs qui mettent leur smartphone dans leur poche, et même des patchs pour téléphone, à seulement 30 euros, qui réduisent la réception donc, les ondes... Sauf que le dit téléphone qui a du mal à joindre son réseau, émet des ondes de plus en plus fortes pour le retrouver, donc envoie encore plus de trucs maléfiques à son propriétaire. Le seul avantage c'est qu'avec ça, il épuise très vite sa batterie et devient rapidement inutilisable, donc, inoffensif.

Il est amusant de constater que les plus allergiques aux relais de téléphone près de chez eux sont souvent ceux qui ne sauraient se passer d'un mobile qu'ils utilisent à longueur de journée, vissé à leur oreille, en oubliant que celui-ci émet et reçoit forcément une certaine quantité d'ondes certainement fort maléfiques... Quant à ces produits miracle, on ne les trouve pas chez Bricorama ou Leroy Merlin, mais plutôt sur Internet, lequel est, dans bien des cas, accessible par le Wi-Fi de la box familiale. 

C'est tout à fait possible que certaines "ondes" aient des effets pervers sur la santé, même si ça n'a pas encore été possible pour l'instant, de le prouver scientifiquement, au même titre que peuvent être nocives certaines pollutions comme le tabac, ou les pots d'échappement des voitures, mais n'y a-t-il pas aussi une certaine peur du nouveau, de l'inconnu, comme ça a été le cas pour les premiers trains ou les premiers métros ? On se souvient de la phrase célèbre d'un professeur de physique en 1830 qui avait dit que l'humain ne pourrait jamais se déplacer à plus de 30 km/h sous peine de mourir rapidement par asphyxie et la crainte d'Arago qui s'inquiétait des effets pervers sur l'organisme humain des changements brusques quand le train passait dans un tunnel...

Donc, comme en toutes choses, il faut raison garder ! Ne pas accuser un émetteur de téléphone de tous ses maux, surtout quand il n'est pas en fonctionnement (si si, une étude édifiante a été faite à ce sujet !), se dire que depuis fort longtemps on nage au milieu de tas d'ondes diverses, radio, télévision, satellites, etc. sans que l'on ait observé une plus grande mortalité, que si on a peur du Wi-Fi, on peut utiliser un câble ethernet (pas avec une tablette toutefois), et que si on ne sait plus se passer de son mobile ou de son GPS dans sa voiture, faut se dire qu'on mourra tous de quelque chose, même en prenant toutes les précautions possibles !!

L'image d'illustration est issue de ce site qui en vend, et dont les explications scientifiques risquent fort de donner une crise cardiaque (ou de faire seulement marrer), un physicien...

6 nov. 2014

Sprout ! .. Qu'est-ce que vous dites ?


Le constructeur HP va mettre sur le marché (américain pour l'instant), un nouvel ordinateur, une sorte de concept PC comme on dit un concept car pour une voiture. Il aura toujours un écran, mais ni clavier, ni souris. Vous allez dire, mais, ça, c'est une tablette ! Ah que non, c'est très différent, parce qu'en fait, l'objet se compose, en plus de son écran de 23 pouces, d'une surface tactile, et d'un projecteur DLP, lequel (je cite) va envoyer sur une surface tactile une image qu'il est possible de modifier. Utilisé ainsi, il permet de se passer de souris sans pour autant avoir à tendre le bras jusqu'à l'écran. En plus, ce projecteur (je cite encore) peut faire office de scanner 3D. Il suffit de disposer un objet sur la surface tactile pour qu'il soit numérisé : le Real Sense d'Intel se charge d'enregistrer la profondeur, tandis qu'un second capteur capture les couleurs de l'objet en question. Waouh ! On peut même utiliser un traitement de texte, la surface tactile se transformant en clavier (tactile aussi, of course), et avec un logiciel de dessin ou de modélisation, le clavier disparaît et arrivent les boîtes d'outils graphiques.

Il paraît que HP a développé plein d'applications pour utiliser tout ça, et que c'est une évolution technique parmi les plus marquantes du PC de bureau depuis longtemps. Bon, d'accord, ça tourne sous Windows, nul n'est parfait... Reste à savoir si ce genre d'engin trouvera son public, dans le domaine de l'image de synthèse et de la modélisation d'objets en 3D sans doute, avec une imprimante en 3D associée, mais dans un bureau, ou dans le grand public ? Quid des connexions Wi-Fi pour internet par exemple ? Des ports usb ou similaires ? Du son ? Pour l'instant, comme on n'a encore pas vu l'engin, qui ne sera commercialisé en France que l'an prochain, on n'en sait rien.

Par contre, si HP veut le vendre en pays francophone, il faudrait qu'il change son nom, parce que si sprout signifie germe en anglais, en français, ça aurait plutôt une connotation scatologique mal venue !

4 nov. 2014

Après quelques mois d'assistance sur le forum des nouveaux de Wikipédia

Il y a de plus en plus de gens qui ont des difficultés à contribuer à Wikipédia. Visiblement, ils ne comprennent rien, tant dans le fond que dans la forme. La syntaxe leur semble obscure, même la plus basique, la façon de publier, les sujets des articles, les références à apporter, les sections, les images... Enfin, tout leur semble nébuleux. Ils oublient d'enregistrer, n'imaginent pas que leur IP (savent-ils déjà ce qu'est une IP ?) puisse changer et ne retrouvent plus leur travail le lendemain, ignorent l'usage d'une page de discussion et d'une signature, sans parler d'un historique. On constate ça tous les jours sur le forum des nouveaux. Et pourtant.. Que d'efforts ont été faits justement pour les contributeurs novices : un éditeur visuel sensé leur faciliter l'apposition de la bonne syntaxe, une page où ils peuvent poser des questions, une autre où ils peuvent faire relire leur brouillon, non seulement ça ne va pas mieux, mais j'ai l'impression que ça empire ! On se demande comment on a fait quand on n'avait pas tout ça...

En fait, j'ai une réponse, ou tout du moins une hypothèse. De plus en plus de gens sont connectés à Internet, des gens qui bénéficient sur leurs ordinateurs d'interfaces graphiques aisées à utiliser, lesquelles ne demandent pas de connaissances particulières en informatique, tout du moins dans les tâches basiques. Ces gens là utilisent leur ordinateur pour envoyer des mails (quelqu'un a du leur configurer leur client, ou ils utilisent Gmail et similaires), pour aller sur leur page Facebook, pour surfer sur le web, et éventuellement pour écrire quelques lignes avec un traitement de texte. Que ça leur suffise est normal, le but de l'informatique n'étant pas de créer une élite seule initiée, au-dessus d'une plèbe qui n'y connaît rien. Mais ce manque de bases, cette quasi absence de terreau culturel dans le domaine, finit par se retourner contre eux quand ils rencontrent un obstacle qu'ils n'ont pas l'habitude de franchir.

Ainsi cliquer sur un lien, copier-coller une url, avoir déjà pratiqué, même sommairement, un langage à balises comme html ou LaTeX, prendre le temps de lire une documentation, avoir l'idée de regarder un code pour voir comment il est fait et l'utiliser ensuite, tous réflexes que les vieux compagnons des ordinateurs ont acquis au fur et à mesure de leurs expériences et qui leur paraissent naturels, sont des nouveautés à apprendre pour les autres.

Ce n'est pas une question d'âge, ce n'est pas la vieille lune qui dit que les jeunes savent et les vieux ne savent pas, on peut être un débutant jeune, ou un débutant senior, c'est surtout l'ancienneté dans la pratique qui compte, et, pour ceux qui n'étaient pas nés sous DOS, la curiosité, l'intérêt pour la chose et les efforts faits pour parvenir à ses fins.

Justement, parlons-en des efforts, ça doit être un gros mot pour qu'il ne faille pas le prononcer ! Faire l'effort d'observer en premier le fonctionnement du site sur lequel on veut s'exprimer, regarder comment font les autres, lire quelques pages d'aide, ne pas s'inscrire et vouloir immédiatement rédiger un article sans savoir ce qui est attendu, faire l'effort de prendre son temps... Incongruité dans un monde d'instantanéité et de facilité ?

Et puis, si vraiment tout ça est par trop rebutant (et je reconnais que ce n'est pas toujours bien simple non plus), si ça ennuie trop de faire un petit effort, si ça fait ch*** en un mot, eh bien, personne n'y oblige ou ne l'impose, mais c'est vrai que Wikipédia, avec son excellent référencement, c'est tellement bien pour sa visibilité et sa notoriété personnelles, alors, si ça pouvait se faire tout seul, si l'ordinateur le faisait lui-même comme on disait autrefois à la Sécu quand il y avait une erreur, qu'est-ce que ce serait pratique !

3 nov. 2014

Catapanique


Dimanche 2 novembre, vers 13h, le jeu Super City sur Facebook était en panne ! Pas moyen de le charger, une boîte d'alerte indiquant "Recharger la page", mais c'était sans succès, panique complète chez les joueurs, parce qu'il faut vous dire, à vous qui ne jouez pas, que dans ce jeu, il y a des quêtes chronométrées, donc, qu'on a un temps limité pour trouver objets et ingrédients, lesquels demandent chacun un délai plus ou moins long pour être fabriqués. Si on ne parvient pas à tout réunir dans le temps imparti, il faut recommencer depuis le début. Alors, si on ne peut pas jouer, on ne peut pas récupérer les objets demandés, et on rate la quête.

Du coup, il y a eu des tas d'échanges de commentaires, dans toutes les langues, de gens qui se plaignaient, qui s'interrogeaient, qui s'inquiétaient, qui rouspétaient, tandis que l'éditeur annonçait : "We try to fix it as soon as possible". Oui, si l'éditeur est basé à Saint Petersbourg, il cause anglais comme tout le monde, heureusement...

Mais c'est pas tout ! Voilà-t-il pas que c'est Facebook qui s'est mis, non seulement à ramer, mais en plus à refuser de se lancer, ce qui a valu un second vent de panique. Qu'est-ce qui se passe ? Ça marche chez vous ? Non, mes jeux ne se lancent pas ! Et chez moi, ça mouline dans le vide et la page Facebook n'apparaît pas ou très lentement. Qu'est-ce qu'ils font, de la maintenance ? Ils pourraient la faire la nuit quand même... (*)

Donc, ce fut une après-midi agitée dans le microcosme facebookien des joueurs. Mais tout est bien qui finit bien. En début de soirée, Facebook reprenait un comportement normal, et l'éditeur de Super City avait réussi à "fixer le bug", donc, les joueurs reprenaient avec acharnement leur partie (ce qui aurait d'ailleurs pu saturer les serveurs au passage) afin de finir leurs quêtes dans les temps.

Mais ça a failli être la fin du monde vous savez !! 


(*) Ce à quoi j'ai quand même répondu qu'il faisait toujours nuit quelque part sur Terre, et comme c'est un site fréquenté par toute la planète...

1 nov. 2014

Tous les saints

Paroisse Sainte Thérèse de l'Enfant Jésus, à El Calafate (Patagonie)

La Toussaint, comme son nom l'indique, c'est la fête de tous les saints. En effet, si on fête un saint différent tous les jours, comme il y en a beaucoup plus que 365, il y en a qui ne seraient jamais célébrés, donc, le premier novembre, tous sont commémorés.

Il y a quelques saints que j'aime bien, par exemple Joseph de Cupertino , qui lévitait, se faisait engueuler par son abbé, qui, le voyant s'élever dans les airs à tous bouts de champ, a fini par l'enfermer dans une cellule basse de plafond. Quand il se retrouvait justement au niveau du plafond, il était facile de le tirer par son froc (son habit de moine bien sûr), pour le faire descendre. Ce saint homme, trop pittoresque sans doute, a été longtemps supprimé du martyrologe romain, qu'il a quand même réintégré un beau jour. C'est le patron des aviateurs, et pour cause !

En plus sérieux, et plus récent, il y a sainte Thérèse de l'Enfant Jésus, notre sainte normande morte en 1897, canonisée en 1925, vénérée dans le monde entier, de Fairbanks à Ushuaïa, de New York à Rome, partout, dans toutes les églises catholiques, on trouve sa statue ou sa photo. Quel chemin parcouru pour une jeune fille née à Alençon, et morte à 24 ans dans un obscur couvent !

Pour en rester aux saints locaux, en bien moins connu toutefois, il y a saint Adjutor , qui vivait près de Vernon au XIIe siècle, et est crédité de pas mal de miracles de son vivant, comme son retour de Terre Sainte, où il était parti pour la croisade. Prisonnier, il a été miraculeusement libéré et ramené sain et sauf chez lui, il avait du découvrir la téléportation quantique !

Le premier saint canonisé par Rome a été saint Ulrich, en 993, avant, c'était plutôt "vox populi vox dei". Un personnage était considéré comme un saint homme (ou sainte femme évidemment) par son entourage, par son curé ou son évêque, et quand les fidèles le vénéraient, il était considéré comme saint. C'est le cas de bon nombre de saints "anciens", de papes des premiers siècles du christianisme, d'évêques comme saint Taurin ou saint Mauxe, pour rester dans les saints locaux. Maintenant, les procès en canonisation sont plus rigoureux, plus longs, plus complexes : il faut passer par le stade "vénérable", puis attendre qu'il y ait un miracle officiellement attesté pour devenir "bienheureux", et on est déclaré saint que beaucoup plus tard, après une longue enquête, et une décision finale du pape. Le pape Jean Paul II a été un des plus importants "canonisateurs", avec 482 saints, mais pour certains, il s'agissait d'un "tir groupé", les martyrs de Corée par exemple, ou ceux du Viêt-Nam. Il est vrai qu'il a eu un long pontificat, et qu'il voyageait beaucoup.

Bon, j'arrête là, parce que si je commence à parler de tous les saints, on en aura... jusqu'à la prochaine Toussaint !

31 oct. 2014

Où l'on reparle du livre numérique


Suite à la lecture d'un article sur une enquête de l'Hadopi à propos de livres numériques , quelques réflexions décousues :

Une enquête sur l'utilisation des livres numériques a été faite récemment par l'Hadopi. Elle indique, entre autres, que 11% de la population lit des livres sur tablette, téléphone, liseuse. Seulement 11% ? Alors qu'ils sont certainement plus nombreux que ça à avoir ce genre d'outil pour la lecture...

En fait, on apprend que 44% d'entre eux lisent des livres gratuits, des classiques tombés dans le domaine public. Certes, ça permet de lire ou relire de grands auteurs alors qu'on n'aurait sans doute pas fait l'effort d'acheter leurs ouvrages. Je me souviens du plaisir pris à relire Maupassant sur ma tablette, et Maurice Leblanc aussi !

Quid des nouveautés ? Des livres qui sortent ou qui sont sortis récemment ? Des auteurs modernes ? Pourquoi ne pas les acheter sous cette forme, facile à transporter, et qui n'encombre pas la maison ? Pour une raison très simple, c'est trop cher pour ce que c'est ! le prix des ebooks reste un frein important au développement du marché et ceci même si ça a baissé (on compte environ 13 euros pour un livre "actuel", lequel est vendu en format papier entre 15 et 20 euros), la différence n'est pas assez significative pour que l'on accepte de changer ses habitudes. Un quart des sondés déclare même préférer acheter un ouvrage en version papier si sa version numérique n'est pas disponible gratuitement.

La barre psychologique, d'après l'enquête, se situe en-dessous de 10 euros, ou alors, il faudrait offrir le livre numérique avec l'achat de son format papier, ce qui permettrait d'avoir une version "ambulante", si on se déplace, et qu'on ne veuille pas transporter un bouquin qui est souvent assez lourd, et de ne pas interrompre la lecture. C'est le souhait de 78% des personnes interrogées !

Encore faut-il qu'il n'y ait pas de protection sur les fichiers numériques et que l'on puisse faire ce que l'on fait avec un livre papier, le prêter à un ami par exemple (lequel pourra alors évidemment le dupliquer, ce qui n'est pas possible avec un volume physique, et on reparlera alors de piratage, d'auteurs et d'éditeurs lésés).

Quid justement du piratage ? Même combat que pour la musique ? 1/3 des personnes sondées ont avoué avoir recours au piratage, 23% précisant que c'est à cause d'une offre légale non satisfaisante. Quel vendeur de livres sera le premier à faire une offre qui conviendrait aux lecteurs ?

Il a aussi été proposé par les lecteurs une offre par abonnement mensuel, qui permettrait de lire ce qu'ils veulent, avec la quantité qu'ils souhaitent. Mais ça, ça existe déjà, ça s'appelle une Bibliothèque Municipale (ou inter-communale), où l'abonnement annuel modique (de l'ordre de 10 euros) permet de lire autant qu'on veut. Des livres numériques aussi ? Eh oui, ça entre dans les mœurs de plus en plus, les médiathèques que je fréquente proposent des livres récents et prêtent aussi la liseuse qui-va-bien pour les lire (*).

Toutefois, toujours d'après ce sondage, le livre papier n'est pas mort. Il y a encore toute une frange de population qui le préfère, n'utilisant liseuse ou tablette qu'en mobilité. Et puis, aller dans une librairie, flâner dans les rayons, regarder les couvertures, lire la quatrième, voir si les caractères sont gros ou petits, s'il y a ou non des illustrations, toucher le papier, ça reste un très grand plaisir, qui n'a pas encore été remplacé par quelques clics sur les pages d'un site de boutique en ligne.

Donc, on peut se faire double plaisir, lire des livres "matériels", dans son fauteuil, chez soi, et transporter de quoi lire sur sa tablette, dans le train, l'avion, ou tout autre endroit hors de son domicile. Quant aux bouquins les plus récents, on peut toujours attendre pour les lire, la littérature ça se bonifie (ou ça s'oublie complètement) avec le temps.


(*) Ils y sont pré-installés. Quand j'avais posé la question, justement, du piratage, donc, de la récupération éventuelle des fichiers, il m'avait été répondu assez évasivement que la parade était prévue... Mais je n'ai pas eu d'autres détails, et comme je n'ai jamais emprunté de liseuse, je n'en sais pas plus.

 

26 oct. 2014

Changement d'heure

Il paraît que les français râlent après le changement d'heure, parce que ça les perturbe, que les vaches donnent moins de lait (je ne savais pas qu'elles avaient des Rolex à la patte avant gauche) que les bébés pleurent davantage, etc.

Certes, on peut s'interroger longuement quant à la pertinence de ce changement sur la consommation électrique des ménages, mais je laisse la place aux experts pour se battre à coup de chiffres et d'ampoules. Moi aussi, je râle, parce qu'en dehors des appareils électroniques qui s'auto gèrent, il faut faire le tour des pendules, des montres, sans parler de l'heure de la voiture où il me faut, deux fois par an, reprendre la notice pour me souvenir comment on fait. Mais pour les désagréments physiques...

Je suppose que tous les râleurs ne sont jamais sortis de leur fuseau horaire, ne sont jamais partis aux Seychelles ou à San Francisco, parce que là, ils seraient morts rapidement, il ne s'agit pas d'une seule heure, mais de plusieurs, de beaucoup ! Et là, quand ils sont en voyage, ils râlent ? Oui, un peu après le jet lag qui les frappe, peut-être, mais jamais bien longtemps, et ils reprennent vite leurs vacances avec la nouvelle heure, ou alors, ils devraient arrêter très vite leur périple et rentrer chez eux en prenant force magnesium et vitamines pour s'en remettre.

Alors, soyons honnêtes, une heure de plus ou de moins ne change pas la face du monde et la santé des individus. Tiens, prenez l'Arizona, qui refuse de changer d'heure, contrairement aux états voisins, et qui héberge le territoire Navajo, lequel, lui, change d'heure. Comme il n'y a pas de frontière matérielle entre eux, et que les habitants (et ceux qui passent par là) vont d'un endroit à l'autre en suivant la route, sans se préoccuper de savoir s'ils sont dans l'état ou dans la réserve, ils font comment ? Il y a combien de morts chaque année chez les Arizoniens pour cause de daylight saving time ??

Bon, alors, il est quelle heure déjà ?

25 oct. 2014

Faits-divers authentiques

Dans la rubrique faits-divers d'un journal gratuit (*) distribué à l'entrée du métro parisien, on relève quelques perles :

L'entreprise de tabac Camel interdit à ses employés de fumer dans l'enceinte de l'établissement. Primo, c'est du genre faites ce que je dis et pas ce que je fais ! Secundo, est-ce qu'il est interdit aux personnels des usines d'armement d'utiliser leur production à des fins personnelles ?

Une bagarre dans une banlieue chaude, d'accord, ce n'est pas un scoop, mais là, les armes étaient originales, un banal pistolet et quelques couteaux, certes, mais aussi, des béquilles et un sabre !

Un homme de 76 ans a violé une dame de 90 ans atteinte d'une maladie d'Alzheimer. Surpris, il a été coursé et arrêté par un monsieur de 78 ans ! Primo, bravo aux deux messieurs, quelle santé tout de même ! Secundo, faudra les abattre nos seniors parce qu'avec la pêche qu'ils ont, ils n'ont pas fini de coûter cher en pension de retraite !

A quand une bataille de déambulateurs dans une maison de retraite si un vieux monsieur veut se faire la mémé de la chambre d'à-côté et qu'elle ne veut pas ??


(*) "Direct Matin", n° 1575 du vendredi 24 octobre 2014, vous pouvez vérifier mes sources !

24 oct. 2014

Le vert paradis des amours enfantines

Il s'en passe des choses à l'école, dans les petites classes tout du moins, après, c'est moins drôle. Quelques réflexions relevées dans des conversations avec des enfants de moins de 10 ans (garanties authentiques). 

Qu'elle est jolie la petite Marie, avec ses joues roses et ses yeux clairs, elle vient me dire en confidence : "tu sais, à l'école, j'aime un garçon, mais, il ne m'aime pas". Comment ne peut-on pas aimer une aussi aimable petite fille ? Elle ajoute : "Dans la classe, il y a plein de garçons qui m'aiment, mais, moi, je les aime pas !". Ah c'est Dallas à l'école primaire on dirait...

Aurélie s'inquiète auprès de sa grand mère (oui, parce qu'il n'y a qu'à elle qu'elle puisse parler, les mamans ça ne comprend jamais rien, c'est bien connu..) : "Cette année, dans la classe, il y a beaucoup plus de filles que de garçons, comment est-ce que je vais trouver un amoureux ?". Tu en trouveras bien un quand même lui est-il répondu. "Ah oui, parce que tu sais, moi, je veux avoir des enfants !"... La même Aurélie, qui a de la suite dans les idées, s'est approchée de Paul et lui a dit tout de go : "Je suis amoureuse de toi, veux-tu être mon fiancé ?". Et le petit, tout timide, lui a répondu : "Oui, moi aussi, je suis amoureux de toi, mais je n'osais pas te le dire"...

Benoît est tout fier et tout rougissant, il a une amoureuse ! On lui demande : "Elle est jolie ?". Il répond plein d'enthousiasme : "Oh oui, elle a les yeux de mon chien !"... Les hommes, même avec un âge à un seul chiffre, ont toujours eu l'art des compliments appropriés !!

Mathieu, 9 ans, a le bras dans le plâtre, il a été heurté par une voiture alors qu'il traversait la rue en courant pour récupérer son ballon. Il annonce très sérieusement : "Moi, j'aime pas les filles, tu comprends, j'ai une sœur, et en plus, c'est une bonne femme qui m'a renversé". Moins de 10 ans plus tard, son opinion avait nettement changé...

20 oct. 2014

18 oct. 2014

Ello ?? Hello ou Goodbye ?

Un nouveau réseau social est né ! Il se veut moins ringard, plus épuré, plus moral, plus axé sur la confidentialité et la vraie amitié, il s'appelle Ello et a pour ambition d'être le concurrent principal de Facebook.

Pour l'instant, on ne peut pas savoir la tête qu'il a et s'il fonctionne bien, puisqu'on ne peut s'y inscrire que sur invitation (*). Donc, la curiosité d'aller y faire un tour doit attendre...

Quelque chose m'intrigue toutefois dans la gestion de cet espace qui se veut communautaire et convivial, c'est son financement. On sait parfaitement de quoi vivent Facebook et autres Google+, mais là ? Sachant que le créateur a déjà énoncé deux grands principes :

« Nous ne collecterons pas, ni ne vendrons, vos données personnelles sur Ello. Nous ne ferons jamais d'argent avec de la publicité. Point final », a déclaré Paul Budnitz, son créateur.

Alors, quid du financement de l'entreprise ? Généreux mécénat ou fortune personnelle ? Dons volontaires des participants ? Subventions ? Mais on se demande bien de qui... Parce que tout de même, il faut payer des serveurs et leur hébergement, des gens pour faire fonctionner le truc, et tout ça, ce n'est pas gratuit.

Il y a peut-être des moyens de financement plus moraux que de vendre les profils et bombarder les usagers avec la publicité ciblée qui en découle, je ne suis ni économiste, ni entrepreneur, et ne les connais pas, mais j'aimerais bien savoir... En fait, Ello est lié à une entreprise, la société de capital-risque américaine FreshTracks Capital, et celle-ci attend un retour sur investissement. Comment ? Offrir des services Premium ? Pourquoi pas, s'il y a la clientèle et si le service est à la hauteur, mais cela suffira-t-il ? D'autres ont déjà essayé, sans succès.

Alors nouveau réseau social élitiste ? Feu de paille ? David terrassant le Goliath Facebook ? Une bulle qui va vite éclater ? Un succès planétaire ? Seul l'avenir le dira.

Mais au fait, il y a quoi comme jeux là-dessus ?? Parce que s'il n'y en a pas, ça n'a vraiment aucun intérêt !


(*) On se souvient que Gmail avait commencé aussi comme ça.

16 oct. 2014

La presse quotidienne est-elle en train de mourir ?

Actuellement, qui, le matin, sort de chez lui pour aller acheter le journal, qu'il va lire à la terrasse d'un bistrot devant un express ? En dehors de l'image du monsieur qui sirote son café (ou sa petite côte, ou son blanc sec, c'est selon les goûts..) en lisant son journal, qui va encore acheter son quotidien tous les matins ? De moins en moins de gens, paraît-il et des gens de plus en plus vieux, la tranche des 18-35 ans étant la plus réfractaire à ce type de media d'information.

Quelques chiffres concernant quatre grands quotidiens nationaux entre 1980 et 2013 :



Le Monde =         445 000        275 310
Le Figaro =          311 000        317 225       
L'Humanité =       142 000          40 562
Libération =         101 616          96 834

On constate qu'à part Le Figaro qui a à peine augmenté son tirage, tous les autres sont en chute libre. On connaît bien les difficultés du Monde, et encore plus celles de Libération qui agonise au milieu des convulsions entre plans sociaux, grèves et reprises aléatoires. On se souvient de France-Soir, mort sous forme papier depuis 2012. Quant à l'Humanité, son cas est un peu particulier, mais sa chute est tout aussi inexorable.

Où sont les tirages du Petit journal (1863-1944) qui sortait un million d'exemplaires en 1890 ? Il coûtait 5 centimes, et proposait de l'information nationale et internationale, mais aussi faits divers et feuilletons. Certes, si pendant longtemps, la presse papier quotidienne a été le principal vecteur de diffusion de l'information, les choses ont bien changé depuis. Par la radio, déjà, qui apportait au domicile des gens les nouvelles toutes chaudes, puis par la télévision avec le sacro-saint 20h de TF1, qui était "parole d'Evangile" pour beaucoup, et enfin par Internet où l'on butine plus qu'on analyse, des masses de news qui arrivent en rafale par le biais des sites de presse ou des réseaux sociaux ce qui a fait dire à M. Rémy Pfimlin, directeur général des Nouvelles messageries de la presse parisienne (NMPP) : « Avez-vous dernièrement appris une information inédite par voie de presse ? »

La crise de la presse écrite quotidienne est profonde, elle tient autant à la baisse des revenus publicitaires, aux coûts d'impression élevés, à la fermeture de nombreux points de vente qu'à la désaffection du lectorat qui privilégie des formes plus "modernes" d'information et a les outils nécessaires (smartphones, tablettes, etc.) pour accéder à toute information qui l'intéresse.

Il reste tout de même les gratuits, ceux qu'on récupère avant de prendre le métro, qui seront lus pendant le trajet et jetés à la sortie. Comme le dit monsieur Bozo, président de "20 minutes", il ne s'agit pas d'une presse d'opinion, mais d'éléments d'actualité bruts : « Nous faisons du « hard news » c'est-à-dire des faits sans commentaires, avec une information brute, des chiffres, des faits et un visuel. Nous ne prenons pas position politiquement, nous laissons le lecteur se forger son opinion à partir des faits. ». Si on en juge par le nombre de gens que l'on croise dans les transports en commun en train de lire leur numéro de Metro News ou Direct Matin, il semble que le concept fonctionne plutôt bien, en tous cas pour les gens des villes.

Avec tout ça dans ma campagne, faut aller au bar-tabac-journaux le plus proche avant 11h sinon, il n'y a plus de journaux, et il faut faire quelques kilomètres de plus pour les trouver, ce qui est sans doute moins écologique que de récupérer les infos sur Internet, mais plus agréable à lire ; il est vrai que je ne fais pas partie des moins de 40 ans....

L'illustration provient de l'article Le Petit Journal sur Wikipédia.

15 oct. 2014

Ils se marièrent et eurent beaucoup d'enfants



Et voilà, l'histoire est finie, depuis mars 2013 que tous les jours ou presque je rejoignais le jeu Pearl's Peril, il y a tout à coup un grand vide ! Plus d'un an et demi de jeu, pour arriver au dernier chapitre, et assister à l'issue heureuse de cette histoire, après avoir passé du temps à aménager et à orner l'île, en jonglant entre les billets qui manquaient, les pièces qui n'arrivaient pas, les délais si longs pour construire un bâtiment, l'attente de l'aide des amis pour passer au chapitre suivant.

Qu'il était beau ce jeu d'objets cachés, de magnifiques graphismes, des musiques bien choisies, des objets point trop difficiles à trouver, et le suspens pour la suite de l'aventure de cette jeune fille courageuse et dégourdie. Vraiment une réussite. En plus, en cherchant des "amies", indispensables pour pouvoir continuer à jouer, j'ai rencontré plein de copines sympathiques, dont je suis les aventures (moins périlleuses, heureusement pour elles) tous les jours sur Facebook.

Un léger pincement au cœur quand même, parce que quand on va tous les jours sur le même jeu, et qu'il est terminé, ça fait tout drôle de ne plus y aller. Et maintenant ? Est-ce que l'éditeur Wooga va faire une suite à cette histoire ? Sachant qu'il y a encore de nombreux joueurs sur le million et demi de joueurs qui sont très loin de la fin et qui en ont encore pour plusieurs mois, sans parler des nouveaux qui le découvrent, je ne suis pas dans leur staff pour le savoir !

Les amies aussi sont perplexes, si l'éditeur propose de reprendre le jeu à zéro, sans perdre les "avantages acquis" en pièces et autres billets, je ne suis pas sûre que ce soit passionnant, d'autant plus que l'île est déjà remplie, alors, éventuellement pour en changer le décor, mais est-ce suffisant pour intéresser ?

Pour l'instant, il est facile d'aider les copines qui n'ont pas fini, un clic suffit quand on a une demande, et on va charbonner sur Super City, où là, il y a encore de la marge pour arriver au bout !