19 mai 2021

Libérée, délivrée... Vaccinée !

 

Je n'ai jamais vu ce film de Disney, mais je connais la chanson

Ça y est, la seconde dose est injectée. Non sans peine : nous étions nombreux ce matin au centre de vaccination, beaucoup, comme moi, étaient arrivés en avance parce que c'est jour de marché, que les places de stationnement sont rares et souvent éloignées, et qu'on se méfiait. La salle d'attente était pleine, et la secrétaire faisait entrer au compte goutte parce qu'il n'y aurait pas eu assez de chaises pour tous. Et, bien entendu, il y a eu un incident. Une histoire de protocole qui a tout stoppé pendant presque une demi-heure. Une fois résolu, tout a repris son cours, médecin, piqûre, attente d'1/4 d'heure, et départ avec le précieux sésame.

En quinze jours, ce fameux sésame a évolué, maintenant, sur le papier, il y a un QR code que l'on peut flasher avec son smartphone pour l'intégrer à l'application stop covid afin de le présenter si besoin.

Déjà, on ne sait pas encore à qui il faudra présenter ça, ensuite, faudra apprendre à flasher le dit QR code (je n'ai aucune idée comment on fait), et installer la dite application. Mais on peut aussi présenter le papier, ce qui est plus encombrant, mais plus simple surtout quand on se méfie de cette application... (*)

Donc, en dehors de mon cas personnel, aujourd'hui est un grand jour, celui d'une parcelle de liberté retrouvée. Les terrasses des cafés et restaurants ouvrent à nouveau, mais avec ce temps d'alternance pluie/vent, ce n'est sans doute pas encore bien agréable ; les cinémas ouvrent aussi, avec une jauge, le couvre-feu est prolongé jusqu'à 21h... C'est un bon début !

On se sentira vraiment délivrés, libérés, quand on pourra circuler dans la rue sans cet horrible masque, et quand on pourra en toute sécurité embrasser ses vieux copains... Paraît qu'il faut attendre que 90% des adultes soient vaccinés... Eh ben, c'est pas demain la veille parce qu'au dernier pointage, on en était à 9 676 679 personnes vaccinées avec les deux doses, ce qui, même pour quelqu'un qui ne sait pas compter, est encore bien loin des 90% requis.  


(*) En fait, je l'ai numérisé en .pdf (Merci The Gimp) et délicatement déposé sur mon smartphone via le Bluetooth.

13 mai 2021

Elles sont trop belles....

 ... Ces photos prises depuis le rover qui arpente Mars en ce moment.

On imagine un 4x4 sur cette piste qui mène à l'infini...

Comme ça ressemble à la Plaine des Sables à La Réunion !

 

La lourde bureaucratie hospitalière

Votre médecin vous prescrit une radiographie, et un scanner. Deux examens simples, rapides, indolores. Vous décrochez votre téléphone et appelez le service radiologie de l'hôpital le plus proche(*). D'un numéro qui ne répond pas, à un standard qui vous renvoie vers le même numéro, une attente looonnngue... Et on finit par avoir une secrétaire. Elle vous donne vos rendez-vous, pour dans un mois, et vous indique que la confirmation du rendez-vous et d'autres indications arriveront par mail.

En effet, il faut :
* Faire faire une prise de sang ;
* Aller chercher un produit à la pharmacie ;
* Lire un document et certifier qu'on l'a lu ;
* Remplir un questionnaire ;
* Signer un consentement.

Ces deux derniers points sont à renvoyer sur l'adresse mail indiquée sur les documents. C'est évident que tout le monde a internet, sait s'en servir, a une imprimante qui peut scanner des documents en .pdf, et sait le faire, voyons, c'est élémentaire tout ça...

Donc, on va au laboratoire, à la pharmacie, on renvoie les documents demandés, et on attend le jour du rendez-vous. Deux jours avant, on reçoit un coup de téléphone demandant de les rappeler pour confirmer, suivi d'un SMS rappelant le rendez-vous. C'est évident que tout le monde a un smartphone voyons, c'est un équipement élémentaire...

Le jour J, on arrive à l'hôpital, en avance puisqu'il faut aller d'abord à l'accueil. On prend son ticket avec son numéro, et on guette l'affichage. Ah c'est bon, guichet A. Là, on vous demande carte d'identité, carte de mutuelle (tiens, pas la carte vitale, sans doute parce qu'on a déjà un dossier dans cet hôpital) et état civil, et on vous dit de vous rendre au service radiologie.

Là, rebelotte, ticket, attente, et la secrétaire vous redemande état civil, ordonnance du médecin prescripteur et vous dit d'attendre qu'on vous appelle. Là, c'est rapide, l'examen aussi, on a à peine le temps de ranger ses papiers dans son sac, et peu de temps après, une infirmière revient avec les photos de la radio, par contre, le compte-rendu sera lui disponible dans 48 à 72 heures, et, si on ne veut pas venir le rechercher sur place, on pourra le récupérer sur Internet (et qui qui va utiliser son encre et son papier hein ?).

Second examen, non, il n'y avait pas besoin de prise de sans ni de produit pharmaceutique, pauvre Sécurité Sociale qui vient encore de perdre de l'argent pour rien, c'est parce que le papier des indications est pour tout examen, puisqu'il n'y a qu'un seul papier..

Examen rapide là aussi, on retourne dans la salle d'attente pour attendre cette fois le CD des images, parce que le compte-rendu, lui aussi, sera à récupérer sur Internet.

En conclusion, 1/4 d'heure d'examen, et plusieurs heures de paperasses, examens inutiles, impressions diverses. Vous aviez parlé de simplifier l'administration ? Ah bon.....

Au passage, après de nombreuses tentatives infructueuses pour récupérer le compte-rendu de la radio sur le site idoine (celui du scanner était disponible 48h plus tard), un coup de fil qui renvoie vers une autre personne qui dit qu'elle va s'en occuper personnellement.... Le compte-rendu de la radio n'est jamais arrivé ! Donc, faudra faire avec celui du scanner, et les images radiologiques ! C'est la seconde fois qu'à cet hôpital un compte-rendu se perd dans les méandres administratifs... Pourtant, avec toutes leurs procédures tatillonnes, ça ne devrait pas arriver !

(*) Certes, une radio simple peut se faire chez n'importe quel radiologue de ville, ce qui est toujours plus rapide qu'à l'hôpital, mais le scanner nécessite une installation que seuls les établissements possèdent, alors, plutôt que d'aller dans deux endroits différents, on fait tout faire au même endroit.