25 mai 2014

Voilà une idée qu'elle est bonne !

D'après un article paru dans Le Figaro le 23 mai, monsieur Obama veut améliorer l'accueil des touristes étrangers qui débarquent aux États-Unis. Eh bien, tant mieux, parce que c'est effectivement pénible quand on a de nombreuses heures de vol dans les pattes, de devoir rester debout, pour faire la queue dans un endroit qui manque d'air, alors qu'on a tant envie d'aller respirer dehors ! Passe encore d'attendre, mais une fois devant le fonctionnaire, on se demande toujours si notre tête lui reviendra ou pas.... Donc, monsieur le Président "souhaite réduire le temps d'attente aux contrôles des passeports à l'arrivée : «Je veux que des 70 millions de touristes venus l'année dernière, nous passions à 100 millions chaque année d'ici au début de la prochaine décennie», a-t-il lancé, jeudi, lors d'un déplacement dans un célèbre lieu du tourisme, le Temple de la renommée («Hall of fame») du baseball, à Cooperstown, dans l'État de New York"

Déjà, quelques procédures ont été mises en place pour minimiser les temps d'attente sans diminuer la sécurité, et monsieur Obama était satisfait des premiers résultats obtenus : « Si les gens passent moins de temps dans les aéroports, ils reviendront plus volontiers. Et chez eux, ils diront à leurs amis que les États-Unis les ont bien reçus » a-t-il dit. C'est vrai que cet accueil froid et souvent inquiétant, quand il ne semble pas franchement hostile, donne une étrange image d'un pays qui n'est pas du tout comme ça dès qu'on a franchi les guichets de la police des frontières ; une image totalement fausse tant l'accueil des habitants, des hôteliers, des rangers des parcs nationaux, des commerçants est au contraire chaleureux et sympathique.

Dès janvier 2012, Barack Obama avait fixé l'objectif de faire des États-Unis la première destination touristique mondiale, une place détenue par la France.... Tiens d'ailleurs, comment, à Roissy par exemple, reçoit-on les touristes étrangers aux postes frontière de l'aéroport ? Strictement aucune idée, et pour cause ! Déjà qu'arriver dans cet univers kafkaïen et mal foutu qu'est Roissy est une rude épreuve, même pour des français, si en plus on stresse les touristes pas plutôt descendus d'avion, ce serait un comble !

On va voir si le président des États-Unis a été écouté, et comment, dans quelques heures maintenant, on sera reçu à l'entrée dans ce pays où l'on a toujours tant de plaisir à aller !

23 mai 2014

Une histoire de valises

Chaque fois qu'on part de chez soi pour aller visiter, pour deux ou trois semaines, un pays plus ou moins lointain, on réfléchit à quels bagages prendre. Voyons, il faut du linge de rechange, prévoir des températures différentes, une paire de chaussures de secours, divers impedimenta allant de la trousse de toilette aux chargeurs des diverses prothèses électroniques dont on ne saurait se passer, etc.. Doit-on prendre peu de vêtements que l'on lavera au fur et à mesure ? Oui, à condition qu'ils sèchent vite et qu'il ne faille pas les repasser (*), et quid de ce que l'on va évidemment rapporter ?

Des valises, je n'en manque pas ! En effet, j'ai la fâcheuse manie de partir avec le plus petit bagage possible, qui, bien entendu, au fur et à mesure des achats de souvenirs, vêtements, peluches et autres machins, finit par saturer et par imposer l'achat... D'un autre bagage pour tout rapporter. Rares sont les fois où j'ai pensé à glisser dans la valise un sac de voyage souple qui servira justement à ça au retour...

On trouve comme ça dans le grenier une valise achetée à New York, une à Anchorage, un sac de voyage qui vient de Capetown, sans parler de valises achetées sur un coup de cœur en France en passant devant un maroquinier local. Il y a le choix, de la plus grande (impossible à porter dans un escalier, même si sur terrain plat, elle a des roulettes), jusqu'à la plus petite, pratique pour un seul week-end, c'est un peu l'embarras du choix, en attendant qu'un beau jour je fasse une foire à tout pour faire du vide !

Quelques règles d'expérience déjà : si on prend l'avion, éviter les valises noires, parce que sur les tourniquets d'arrivée des bagages, 90% des valises sont noires, et à moins d'y avoir accroché un ruban de couleur, ce n'est pas facile à repérer dans le flot qui débarque. Dans le train, c'est différent, on garde ses bagages avec soi, en tous cas pas très loin (**) par contre, privilégier celles qui roulent bien (***) parce que les couloirs du métro sont longs, et les quais de gare aussi. En voiture, là, eh bien, on fait ce qu'on veut ! Attention toutefois s'il s'agit d'une voiture de location, parce que quand on va la rendre, on retombera dans les cas ci-dessus.

Bon, alors, en attendant, laquelle on emporte ?



(*) Encore que les hôtels américains qui offrent fer et table à repasser dans les chambres sont nombreux, d'ailleurs, la dite planche à repasser à toujours tendance à vous tomber sur le coin de la tronche dès qu'on ouvre le placard...
(**) Parfois même très près, sur ses genoux, puisque dans les TER qui vont à Rouen ou au Havre, il y a deux malheureuses places pour de toutes petites valises dans une zone qui héberge une douzaine d'individus, à croire qu'il n'y a que des gens qui ne prennent ces trains que pour aller au travail.
(***) Où est le temps des valises sans roulettes ? Qu'il fallait se coltiner à la main avec une poignée qui sciait les doigts ?

19 mai 2014

Grrrr suite ? ou Ouf début ?

A croire que j'ai le don de prémonition ! Dans le billet précédent, j'envisageais que mon vieux modem veuille faire valoir ses droits à la retraite, eh bien, c'est exactement ce qu'il a fait ce matin ! Le bougre a allumé quelques voyants rouge et orange, les a éteints, en a rallumé d'autres, tel un sapin de Noël clignotant, et a fini par s'éteindre définitivement sans un cri et sans un ultime râle d'agonie.

Vite foncer chez Orange pour récupérer une Livebox ! Pied de grue devant la boutique qui n'ouvre qu'à 14h, rejointe par plein d'autres clients, mais arrivée quand même en seconde position pour entrer dans le magasin, toujours bondé. Une dame charmante qui me reçoit, comprend ma demande, et me tend un carton noir que je transporte avec précaution et déballe, une fois arrivée, avec tout autant de soin :

Ça c'est un filtre, ça une alimentation, ça un câble réseau, faut mettre le bon machin dans le bon trou, et pas le fil bleu sur le bouton rouge. On allume, un œil vert me regarde fixement.... La notice fermement tenue en main, on passe au soft maintenant. Safari, adresse IP, écrans de configuration, rien de particulièrement stressant ni de bien compliqué, et en moins de cinq minutes, j'ai pu continuer mon jeu interrompu ce matin, ce qui était évidemment tout à fait indispensable !

Bon, pour l'instant, il y a des fils partout (les habitués des câbles ethernet qui n'utilisent le wi-fi que pour les appareils nomades comprendront...) et des emballages et sachets non rangés mais je ne suis plus coupée du vaste monde, c'est l'essentiel ! Une meilleure organisation peut attendre, du moment que je peux récupérer les sous pour continuer à construire ma ville dans Super City....

Le plus difficile dans cette aventure ? Réussir à lire la clé de sécurité qui figure sur la Livebox pour connecter en wi-fi tablette et téléphone ! C'est mal imprimé, on s'arrache les yeux, on a du mal à faire la différence entre le D et le 0, on s'y reprend à trois fois pour que les doigts ne ripent pas sur le clavier tout petit du téléphone, mais on y arrive à force de ténacité et de patience !

Alors, la prochaine panne, ce sera qui ou quoi ?

17 mai 2014

Quand les new technologies font des caprices

Il y a des jours où on se demande si nos outils chéris et omniprésents n'ont pas une vie propre indépendante de notre volonté, parce qu'on a l'impression qu'ils n'écoutent rien et n'en font qu'à leur tête. Ça commence par une connexion internet vasouillarde, qui se coupe, qui revient, se recoupe à nouveau, et bien sûr, on accuse le modem qui n'est plus tout jeune. Mais on téléphone quand même à Monsieur Orange, à 21h, et le technicien fait des essais sur la ligne pour obtenir un diagnostic différentiel. Pendant qu'il y travaillait, on tripote le filtre du téléphone (*), et youpi, ça remarche, on se dit qu'il y avait un mauvais contact..... On remercie le monsieur et on s'excuse de l'avoir dérangé. Il nous dit qu'il nous rappellera le lendemain pour voir si tout va bien.

Tout va bien.... Enfin, avec des coupures.... Que l'on signale au même monsieur qui rappelle à l'heure prévue. Il nous conseille de changer les filtres, ce que nous faisons, et propose de rappeler dans trois jours pour savoir comment ça s'est passé.

Filtres changés, tout baigne, tout roule, le modem allume ses yeux verts, clignote quand il faut, Internet pédale, on peut jouer tout son saoul, zoner sur Wikipédia, discuter sur IRC, envoyer des mails et de l'énergie aux copines de Facebook, quand....

Deux Imac(s) à la maison, l'un en ethernet, l'autre en wi-fi (parce que le câble ethernet qui le reliait au modem a du être rongé par les souris, vu qu'il passait dans un grenier, et il ne fonctionne plus). Et voilà que celui en wi-fi ne trouve plus le réseau, et annonce laconiquement "Vous n'êtes pas connecté à Internet".... Non mais, tu te fous de moi ? La tablette fonctionne parfaitement en wi-fi elle, et dans l'autre pièce, la machine en ethernet aussi, quelle mouche te pique ? Bon, allons jeter un œil dans Préférences Système, on précise qu'on voudrait bien se connecter en wi-fi, en DHCP, et on reboote le modem comme demandé. Parfait qu'il me répond, votre connexion est opérationnelle. Ah mais oui, tu as raison, tout marche impec ! Par contre, je ne saurais jamais pourquoi tout à coup, ça ne marchait plus. Faute à l'ordinateur ? Faute au modem ? Faute à la pleine lune ou à une invasion d'extra-terrestres invisibles ? Mystères de la technique aux yeux du pauvre béotien...

Alors, on a déjà eu un problème d'étanchéité du "sous-marin" (oui, c'est une sorte de boîte de raccordement de la ligne téléphonique qui s'appelle comme ça parce que, justement, elle est sensée ne pas prendre la flotte) qui a été réparée, puis, un souci de corrosion sur le fil téléphonique, réparé lui aussi (heureusement que les techniciens d'Orange sont réactifs et rapides dans leurs interventions), là, ce sont les filtres qui merdoient, puis l'Imac qui ne reconnaît plus le wi-fi (**), sauf si on le tance vertement, bientôt ce sera le modem qui voudra faire valoir ses droits à la retraite... En un mot, on n'est jamais tranquille avec ces diables d'outils !

Le téléphone mobile et la tablette ont l'air, eux, d'avoir un comportement normal.... So far so good !!! Mais au fait, comment faisait-on avant pour survivre ??



(*) Parce que dans les essais du technicien, il a remarqué que le téléphone fixe, celui de  la ligne adsl ne fonctionnait pas non plus.
(**) Oui, je sais, faudrait que je change le câble ethernet mais c'est compliqué, faut le faire passer sous ou sur les meubles, ou dans le grenier, et j'ai la flemme...

15 mai 2014

Les collections du musées (suite du billet précédent)

Après l'extérieur, voici l'intérieur. On a tout à fait le droit de faire des photos à l'intérieur du MUCEM, sans flash, mais ce n'est pas du tout indispensable. Voilà quelques exemples des collections présentées, traitant des civilisations de la Méditerranée : un antique Coran, des instruments de navigation, un dignitaire romain, et une miniature représentant le pape Alexandre III. Il y en a bien d'autres, évidemment...

Un Coran ancien

Le pape recevant le doge de Venise

Dignitaire romain

Instruments de navigation

14 mai 2014

Le MUCEM

à gauche le MUCEM, en face, le fort Saint-Jean

Un nouveau musée à Marseille qui vaut le détour ! Posé sur la mer, au bout d'une immense esplanade, le MUCEM est tout proche de la sortie du Vieux Port, au niveau du fort Saint-Jean, lui-même réhabilité avec beaucoup de goût. L'architecture du bâtiment est audacieuse mais s'intègre parfaitement avec les pierres claires des autres constructions, et le bleu de la mer.

Le musée lui même est fort bien fait, montrant l'évolution des civilisations et des peuples de Méditerranée.

Ensuite, en empruntant une passerelle qui enjambe un bras d'eau et depuis laquelle on jouit de splendides perspectives, on accède au fort Saint-Jean. De là, on se promène sur les coursives, et l'on a une vision d'ensemble de Notre-Dame de la Garde, du Vieux-Port et de l'autre fort de l'autre côté de l'entrée du port.

Une belle promenade, une belle découverte, si vous passez par Marseille, ne les manquez pas ! 

Le musée posé sur l'eau

La Major au fond, le MUCEM à droite

Depuis le fort Saint-Jean, vue sur Notre-Dame de la Garde

3 mai 2014

Au temps de la C.G.T.


Autrefois, et jusqu'aux années soixante du vingtième siècle, pour aller de Paris à New York, on partait de la gare Saint-Lazare. Là, on était accueilli par un employé de la CGT (Compagnie Générale Transatlantique) qui vous installait dans le compartiment qui vous était réservé dans le train Paris-Le Havre. La locomotive s'ébranlait dans un grand panache de fumée, et l'aventure commençait !

Quelques heures plus tard, les voyageurs embarquaient sur le paquebot SS Liberté qui, environ une semaine plus tard, arrivait en vue de la statue de la Liberté, et allait s'amarrer sur les quais de Manhattan.

On imagine l'arrivée de ce beau monde, dans la salle des pas perdus de la gare Saint-Lazare, avec des dames élégantes et de beaux messieurs, suivis par le porteur et son chariot sur lequel s'empilaient les bagages de luxe, puis gravissant le marchepied du train, arrivant dans le compartiment, et agitant leur mouchoir pour saluer leurs proches qui restaient en France et qui les accompagnaient jusqu'au bout (munis un ticket de quai je suppose, comme il était d'usage à l'époque)...

De nos jours, c'est bien moins romantique ! Si on veut aller de Paris à New York, on prend le métro, le RER, le Roissy bus ou un taxi en direction de Roissy-Charles-de-Gaulle (CDG pour les intimes), on circule entre deux et trois heures dans l'aéroport le temps de procéder à l'enregistrement et aux nombreux contrôles de sécurité, et une fois envolé, en moins de 8 heures, on arrive à Kennedy Airport, d'où on reprend métro ou taxi pour rejoindre Times Square. C'est évidemment plus rapide, mais on y perd en charme, en aventure, en plaisir de voyager.

Disons aussi pour être plus terre-à-terre que ce genre de périple nécessitait à l'époque une "certaine fortune", ce qui limitait le nombre de clients. Actuellement le billet de train Paris-Le Havre coûte environ 35 euros en seconde classe, et pour l'avion on peut trouver des vols directs à nettement moins de 500 euros.

Mais on peut toujours aller en Angleterre, à Southampton (*), pour embarquer sur le Queen Mary 2, ça ne coûte que la modique somme de 2000 à 4000 euros !

Quand on pense que le France n'est plus....

(*) Où il faut déjà se rendre... par avion par exemple ?

2 mai 2014

Sim City like


Qu'est-ce que j'ai pu jouer à ce jeu, y compris sur le Palm, avec le stylet pour construire des routes ! Et ceci depuis les toutes premières versions. On construisait une ville, il fallait penser à l'énergie, à l'adduction d'eau, aux déchets à éliminer, à la satisfaction des habitants qui sinon râlaient, à prévoir autoroutes, métro, train quand la ville grandissait, à lutter contre divers fléaux qui s'abattaient sur ses superbes constructions, à avoir assez d'argent pour faire tout ça sans voir sa ville sombrer dans le chaos.

A la sortie de Sim City 4 en 2003, je me suis précipitée pour l'acheter, mais le jeu était prévu pour des machines très puissantes qui n'existaient pas vraiment encore, et il m'a fallu attendre d'avoir un PC assez costaud pour pouvoir profiter de toute la richesse des graphismes et des animations. Toutefois, j'y ai quand même énormément joué. Dans cette version, on pouvait interconnecter ses villes dans un espace immense, choisir d'implanter des zones agricoles, des zones industrielles, des zones résidentielles dont les bâtiments grandissaient avec le temps, ajouter toutes sortes d'ornements, toutes sortes de bâtiments, s'enrichir ou au contraire sombrer dans la misère.

Déjà rien que de se promener dans "sa" ville était un plaisir, voir les habitants marcher dans les rues, les voitures s'arrêter au carrefour, la mer faire des vagues, le train passer, et imaginer tout ce que l'on pourrait rajouter pour que ce soit encore plus beau. Ce jeu avait suscité une floraison de forums et autres sites d'entraide, et c'est sur l'un d'eux que j'avais trouvé un petit programme à lancer avant le jeu pour avoir de l'argent illimité, alors, finies les stratégies compliquées pour passer de la centrale au charbon aux panneaux solaires en gérant la pollution, finies les limitations bassement matérielles, on pouvait faire tout ce qu'on voulait, y compris ajouter aéroport, opéra, buildings immenses, etc...

Et puis le temps a passé, le PC avec lequel je jouais était à la retraite depuis longtemps, et j'ai cessé d'y jouer jusqu'à ce que.... Je retrouve un jeu tout à fait similaire sur Facebook, intitulé Super City dans lequel le principe est le même, aménager un terrain vide, avec routes, maisons, commerces, industries, où les maisons construites rapportent des pièces qui serviront à en construire d'autres, où les habitants se promènent sur les sidewalks (oui, le jeu est en anglais, mais ce n'est pas vraiment un problème), où les industries et les fermes produisent des objets qui permettent d'améliorer le quotidien des habitants qui de ce fait, deviennent de plus en plus nombreux. Les graphismes sont très jolis, les animations de qualité, les sons aussi, et ce n'est pas un jeu stressant, on y progresse à sa vitesse, sans blocage (sinon le manque d'énergie, mais il suffit d'attendre quelques minutes pour qu'elle se régénère). Bref, on s'amuse bien !