31 août 2014

Au trente-et-un du mois d'août


Alors il est fini ce mois d'août calamiteux côté météo ? Il a été le mois le plus pluvieux de l'année 2014 à Paris ! Certains jours, s'il n'y avait pas eu de feuilles aux arbres, on se serait cru en novembre avec ciel gris, vent froid, crachin ou averses. D'autres fois, on se disait qu'on était revenu en mars, avec alternance de soleil et de giboulées. Déjà que Juillet avait été limite été (on se souvient des coureurs du Tour de France pédalant sous des trombes d'eau), le mois suivant a été pire. Pauvres vacanciers du nord et de l'ouest de la France ! Pauvres touristes à Paris ! Heureusement qu'il y a pas mal de musées....

Alors même si l'on n'était pas spécialement en vacances, ce temps désagréable ôtait toute envie d'aller se promener dans la campagne, ou même de prendre sa voiture pour aller plus loin, visiter quelque chose par exemple. Quant aux dîners dehors dans le jardin, fallait oublier, ou il avait plu, ou il pleuvait, ou il allait pleuvoir, et de toutes façons, il aurait fallu mettre la petite laine parce que le vent n'était pas chaud.

Donc, on s'est replié sur la lecture, en ressortant de vieux ouvrages aimés, puisque les bibliothèques locales sont fermées deux ou trois semaines au mois d'août, sur la musique, sur les jeux aussi bien évidemment.

Il paraît qu'il va faire un temps magnifique au mois de septembre, ce qui va sans doute réjouir les écoliers et ceux qui ont repris le travail ! Comme quoi, en paraphrasant Philippe Bouvard, on peut dire que ce n'est pas parce qu'on n'a pas sué sur les plages qu'on ne va pas se faire suer au boulot !
On aurait pu aussi chanter cet air de matelots pour se consoler.

29 août 2014

Est-ce que l'Histoire bégaie ?

D'un autre italien aussi célèbre que très apprécié à la Renaissance

Si les rois de la Renaissance française n'étaient pas vraiment passionnés par le Nouveau Monde -- leurs successeurs non plus d'ailleurs -- ils étaient fort influencés par l'Italie, et pas seulement pour des raisons de conquêtes militaires, par la vie italienne, l'art, la cuisine, etc.. La civilisation italienne, héritière directe de l'Empire Romain, fascine les contemporains de Louis XII et de François 1er. Il s'en est suivi de nombreux emprunts et autres imitations.

Déjà dans le vocabulaire. Au XVIe siècle, le français s'est enrichi de 2000 mots italiens, par exemple casemate, tribune, postiche, mais l'influence italienne s'est fait aussi sentir dans l'architecture, la décoration : c'est un italien Le Boccador qui fait les plans de l'hôtel de ville, c'est à Benvenuto Cellini que François 1er s'adresse pour ses plus belles pièces d'orfèvrerie, c'est Alberto da Ripa, luthiste célèbre qui a ses entrées à la cour.

Mais cette fascination avait aussi ses détracteurs. En 1578, Henri Estienne dénonce dans un pamphlet virulent l'invasion de la langue française par des mots italiens, ajoutant que celle-ci va de pair avec une italianisation des mœurs. Il y a même une résurgence de xénophobie contre les marchands et autres banquiers italiens, accusés de lobbying (ah non, ça, c'est pour plus tard..), accusés donc de "sucer le sang du peuple".

Sautons quelques siècles...

D'où viennent Google, Microsoft et Mac Do ? D'où viennent tous ces mots que nous utilisons quotidiennement : marketing, mail, fast food ? Qui a inventé Facebook et Wikipédia ? Et tandis que certains sont fascinés par cet "american way of life", d'autres vilipendent cette intrusion de valeurs qui ne sont pas les nôtres.

Comme quoi, l'Histoire est un perpétuel recommencement !

22 août 2014

Mission impossible

Pearl's Peril où il est quand même possible d'avancer, mais il faut des semaines de patience.....

Les jeux sur Facebook reposent sur deux principes :
- Jouer avec des amis
- Payer pour avancer dans le jeu

Les deux étant évidemment liés, et pour le joueur et pour le concepteur. Le fait d'avoir besoin d'amis pour passer certains niveaux fait que le joueur va lancer des invitations et les amis ainsi recrutés augmenteront le nombre de joueurs et le nombre de gens susceptibles de débourser quelques euros pour pouvoir passer certains niveaux. Quelques euros par-ci, quelques euros par-là, avec, pour certains jeux, plus d'un million de joueurs, même s'il n'y en a que quelques uns qui payent, ça finit par faire des sommes rondelettes.

Peut-on jouer sans amis et sans payer ? Oui, mais on finira pas être bloqué d'une façon ou d'une autre. Concernant les amis, certains niveaux ne peuvent être passés qu'avec leur aide, et certains "ingrédients" ne peuvent être obtenus qu'en les leur demandant. Rares sont les jeux dans lesquels il suffit d'attendre un jour ou deux pour avancer, quand les amis ne répondent pas. Jouer sans sortir sa carte bleue ? Oui, c'est possible, mais là aussi jusqu'à un certain point. Certains jeux, comme Pearl's Peril permettent, en ayant la patience d'attendre plusieurs semaines, d'avoir rassemblé ce qu'il fallait pour rejoindre le niveau supérieur, d'autres, comme Super City imposent des requêtes impossibles, comme des défis durant 35 heures seulement, qui nécessitent 5 objets que l'on ne peut normalement obtenir qu'à raison d'un toutes les 10 heures, le calcul est vite fait, c'est mission impossible ! Et l'éditeur compte bien sur la frustration du joueur qui va se dire que 2 euros, ce n'est pas grand chose, et qu'il peut bien s'offrir ça... En oubliant que dans peu de temps, le processus insidieux recommencera !

Alors faut-il accepter de payer ? Oui, si l'on se place du point de vue commercial, en se disant que tout travail mérite salaire, et qu'il faut bien rétribuer les personnes qui programment et illustrent les jeux avec lesquels on passe de bons moments. Non, si l'on estime qu'il s'agit d'une arnaque, d'une manœuvre commerciale qui consiste à appâter les joueurs jusqu'au moment où ils seront tellement addicts qu'ils vont craquer.

Donc, si l'on refuse la spirale infernale du paiement, même de petites sommes à la fois, on abandonnera les jeux où l'appât du gain rend impossible toute progression, et on en cherchera d'autres (ça ne manque pas) auxquels on pourra jouer assez longtemps sans se retrouver dans une impasse.

Il y a d'autres impasses aussi, lesquelles sont rédhibitoires, parce que même en payant quelque chose, on n'avance plus. C'est le cas de jeux dont les premiers niveaux sont amusants à faire mais qui plus ou moins rapidement débouchent sur un palier que l'on a une chance sur 100 d'arriver à résoudre. Et comme on n'a pas forcément envie de se "prendre la tête" et de s'énerver (un jeu, ça doit rester amusant, ça ne doit pas exaspérer, ce n'est pas le but), on finit par arrêter et passer à autre chose.

Pas facile d'être éditeur de jeu, un jeu réussi, c'est un savant dosage entre la difficulté, (trop facile ce n'est pas amusant, trop difficile ça décourage et on abandonne), et les possibilités d'avancement dans les niveaux pour lesquels il faut soit donner de l'argent, soit prendre du temps (en comptant sur l'impatience du joueur pour augmenter son chiffre d'affaire, sans perdre des joueurs qui se refusent à payer).

Les éditeurs comme Playkots, Wooga et autre King ne m'ont sans doute pas attendue pour évaluer tous ces paramètres afin de gérer au mieux leur entreprise !!

20 août 2014

Pseudonyme et nom de plume

Nombreux sont les acteurs, chanteurs, écrivains dont on ne sait pas l'identité réelle et qui ne sont connus et célèbres que sous un nom qui n'est pas celui de l'état civil. La pratique n'est pas récente, elle va de Molière à Dick Rivers (avant et après eux aussi). Un personnage public préfère avoir un nom facile à retenir ou plus esthétique que celui de ses parents, voire plus moderne. Quant au citoyen lambda, lui, il n'a pas besoin de ça dans sa vie professionnelle ou quotidienne. Si ?

Nombreux sont les sites internet sur lesquels il faut s'enregistrer avec un pseudo et un mot de passe, sans parler des canaux IRC et autres forums. Certes, on peut utiliser son vrai nom, rien ne l'interdit, mais beaucoup ne le font pas dans un souci légitime d'anonymat. Donc, on choisit un pseudo, ou nickname en angliche. Et comment le choisit-on ?

Alors là, je ne pense pas qu'il y ait une règle générale. Certains vont prendre leur prénom, mais si c'est un prénom courant, il doit y avoir un certain nombre d'homonymes, donc, ça donnera Jean123456... D'autres partiront sur une autre idée, un acteur qu'ils aiment, ou une fleur, ou un lieu, ce qui pourrait donner JasminBlanc ou savoyardpourtoujours... D'autres enfin inventeront un nouveau mot ou utiliseront un anagramme comme evaporette ou etazazrauo.

On trouve même des pseudos qui ressemblent à des mots de passe, avec des chiffres, des signes, des lettres majuscules, à tel point qu'on se demande si l'utilisateur ne risque pas de se tromper en le tapant ou d'en oublier des morceaux.

Si on réfléchit à son pseudo un certain temps, il arrive aussi que l'on soit pris de court, et qu'il faille vite se décider. J'ai connu ça l'été 2005 quand j'ai découvert IRC, les serveurs Freenode et le chan Framasoft. Débutant totalement dans l'exercice, il m'a été immédiatement demandé quel était mon nick, et le premier nom qui me soit venu à l'idée a été Theoliane (sans accent sur le e parce qu'on m'avait appris que les identifiants comme les noms de fichiers n'avaient jamais d'accent.... Autres temps...) parce que c'était le nom d'un étrange animal vivant sur une étrange planète, dont je m'amusais à imaginer les aventures. Voilà un pseudo totalement inventé (*) qui aura fait de l'usage ! Puisqu'il me sert encore maintenant... La preuve, le nom de ce blog !

Est-ce que dans quelques lustres, décennies, siècles, de doctes sociologues ou psychologues se pencheront sur la signification consciente ou pas du choix d'un pseudonyme, ça pourrait être intéressant pour étudier les motivations profondes des humains du début du XXIe siècle !

Je n'ai pas pu résister à utiliser une illustration bien connue et pas très récente mais si savoureuse pour l'en-tête de ce billet.

(*) En réalité pas totalement inventé, puisqu'il avait été créé par un programme informatique qui générait une suite de lettres choisies qu'un ami m'avait écrit pour palier mon manque d'imagination à trouver les noms de mes personnages.

17 août 2014

Parlez-vous normand ?

Le traité de Saint-Clair-sur-Epte  (actuellement dans le département du Val d'Oise, en Île de France à la frontière de l'Eure en Haute-Normandie) passé en 911 entre Rollon, le chef viking et le roi de France Charles III, a octroyé les territoires situés entre l'Epte et la mer aux dits vikings en échange de l'arrêt des pillages et autres exactions perpétrées depuis qu'ils étaient arrivés sur leurs drakkars, par la Seine venant de leurs territoires nordiques. Cet endroit deviendra par la suite le duché de Normandie (*).

Quelle langue parlaient ces envahisseurs assagis ? Le norrois sans doute, mais on n'avait pas de quoi les enregistrer à l'époque, quant à lire les runes qu'ils écrivaient, c'est une affaire de spécialistes. D'ailleurs, aux dires justement des spécialistes, les Vikings, une fois installés, se sont si bien intégrés, comme on dirait aujourd'hui, qu'ils ont vite cessé de parler leur langue.

Il nous reste toutefois quelques souvenirs de cette langue oubliée dans les noms des villes et villages normands. Par exemple :

* Bec qui signifie ruisseau, et a donné Caudebec (le ruisseau froid), Bolbec (la ferme près du ruisseau), Houlbec (le grand ruisseau).

* Beuf qui signifie abri et a donné Elbeuf, Criquebeuf (abri près d'une église).

* Fleur qui signifie baie (fljot) d'où Honfleur (baie de Hun), Harfleur (baie haute) Barfleur (baie en angle).

* Mare et Mer désignant une étendue d'eau d'où Cambremer, Quatremare.

* Tot désignait une ferme (toft) donnant Criquetot (ferme près d'une église), Yvetot (domaine d'Yvar).

Comme quoi, si on avait pris certains des termes ci-dessus dans leur sens actuel, on aurait vu des becs (d'oiseau ?) à Bolbec, des bœufs à Elbeuf et des fleurs à Honfleur !

Ces exemples sont tirés du livre de Jean-Louis Beaucarnot intitulé "Laissez parler les noms !". Cet auteur, historien du langage (entre autres) et excellent conteur est toujours passionnant à lire. Et l'image provient de Wikimedia Commons.

(*) Ce qui montre clairement que la Normandie historique, c'est tout le territoire qui borde la Seine, donc, les actuels départements de l'Eure et de la Seine Maritime, c'est après seulement que ce qui est encore la Basse-Normandie (Calvados, Manche et Orne) sera considéré comme Normandie, mais Guillaume le Conquérant c'est un siècle après le traité de Saint-Clair-sur-Epte !

11 août 2014

Grosse tension pour cause de moyenne tension

le coupable
Un beau dimanche du mois d'août, enfin beau, c'est vite dit, entre grosses averses, rafales de vent, tonnerre au loin et quelques rares éclaircies... Or donc, en ce début d'après-midi de dimanche, première coupure de courant. Le temps que je m'en aperçoive, c'était revenu. Un quart d'heure après, seconde coupure, retour rapide aussi, mais troisième coupure dans la foulée, et là, le courant n'est plus revenu.

Il faisait assez jour pour lire, mais sans électricité on ne peut pas utiliser son ordinateur ni internet, et donc, on ne peut pas continuer sa partie de Super City ce qui est proprement dramatique n'est-ce pas ? On ne peut pas non plus se faire chauffer un café pour se consoler, quand on n'a pas le gaz. On se dit que c'est pire en hiver, quand le chauffage s'arrête et qu'il fait nuit de bonne heure. Ce qui n'empêche pas de râler, contre les intempéries, contre les arbres qui se précipitent sur fils et poteaux, et contre soi-même aussi, parce qu'on réalise que, quand on est privé d'internet, on est tout désemparé et aussi qu'on ne sait plus rien faire sans électricité dans une maison.

ERDF au téléphone (oui, on a toujours un vieil appareil téléphonique qui n'a pas besoin de courant pour fonctionner contrairement aux trucs sans fil) explique qu'il s'agit d'un problème sur une ligne moyenne tension qui touche plusieurs communes voisines, et que tout devrait rentrer dans l'ordre vers 19h30. Eh bien, rien que de savoir ça, on a déjà plus de patience !

Et à 18h 50, la lumière est revenue ! Première chose à faire, aller vite ouvrir le portail (électrique) au cas où, ensuite, se faire un café, et enfin, faire une recherche sur Google pour savoir quelle tête peut avoir une ligne moyenne tension. Pour ceux qui, comme moi, ne savait pas trop, voilà un petit schema explicatif.


Donc coupable identifié et réparé. Et on peut reprendre des activités normales, tandis que la pluie s'est arrêtée, que le vent est retombé, et que la pleine lune illumine le ciel.

Deux conclusions à retenir :

- J'ai appris comment le courant électrique était distribué, et la différence entre la THT, la HT, la MT et la BT !
- Quand on pense à toutes les catastrophes, guerres et calamités diverses que tant de gens subissent partout dans le monde, on se dit que ces derniers aimeraient bien n'avoir comme misère que quelques courtes heures de coupure de courant.....

9 août 2014

Les lolcats


Grande habituée du site I can has a cheesburger j'avoue aimer les vidéos marrantes d'animaux, même si je sais bien que c'est un meme récurrent d'internet qui ne vole pas toujours très haut.

Il y en a de délirantes, d'émouvantes, de très drôles, et d'autres plus banales.

Dans le genre, il y a aussi des vidéos sur Youtube dont  :

celle-ci qui est très connue,

et cette autre

ou encore celle-là

qui ne sont pas mal non plus.

Des jeux, des lolcats, tout ça ne fait pas très intello... Mais est-ce que j'ai une gueule d'intello ??

Wikipédia aurait moins de contributeurs qu'avant ?

Un nouveau contributeur s'inscrit sur Wikipédia, dans quel but ?

Pour créer des articles dans une encyclopédie sur des sujets qu'il connaît et qu'il aime, de la géographie, des mathématiques, de la botanique ? Que nenni !

- Il s'est inscrit parce qu'il pense que pour consulter les articles, il fallait obligatoirement être inscrit, mais il n'a pas la moindre intention de contribuer.

- Il vient pour parler de lui, au sens large du terme, ça va de son groupe de musique ou de sa chaîne Youtube, jusqu'à son entreprise ou son commerce, en passant par le club de football de son village. C'est une encyclopédie libre, non ? On peut y parler de ce qu'on veut !

- Il vient pour exposer ses propres idées, sur la politique du Hamas (ou celle d'Israël), sur sa religion, sur le racisme ou la pédophilie. Mes idées valent les vôtres môssieur, et vous n'avez aucun droit de me censurer, si vous persistez, je porte plainte....

- Il a vu sur Twitter un buzz quelconque, ou il a entendu à la radio qu'il y a eu un crime ou une catastrophe, et il se dépêche de créer un article à ce sujet. Ben quoi, il y a plusieurs pages Facebook qui en parlent, alors, pourquoi pas ici ?

- Il vient publier une ligne du genre "Tartempion est un écrivain roumain" et puis, il va faire autre chose et laisse le chantier en plan. Si vous croyez que j'ai le temps de faire des recherches bibliographiques, je travaille moi, d'autres le feront, vous devriez au contraire me remercier d'avoir participé !

- Il a une idée qu'il veut faire partager, ce qui donne (exemple d'un article proposé à la relecture sur la page d'aide) "La pauvreté , une cause principale qui entraine le térorisme. A la recherche de quoi survivre , l'on se voit parfois obligé de choisir le chemin le plus facile et c'est ainsi que les sectes , les terorismes et etc ne cessent de se multipliés". Quoi mon orthographe ? C'est pas ma faute si je ne suis pas allé à l'école...

- Il vient écrire un article sur son maire, son parti politique, sa formation syndicale, les élections approchent, ça coûte tellement moins cher que d'imprimer et de distribuer des tracts, et c'est tellement mieux référencé sur Google que notre site web que personne ne visite.

- Il vient pour donner son avis, émaillant les articles existants d'opinions personnelles, ou ajoutant le dernier scoop lu sur Voici ou Gala à propos d'une star qu'il aime bien ou pas. Puisqu'on peut écrire sur ce site comme sur un forum, pourquoi s'en priver ?

- Il voudrait bien contribuer, mais c'est fatigant et compliqué de rédiger, alors, il copie/colle le contenu d'un site web, sans la moindre structure, et s'indigne de se le voir reproché. Si c'est sur Internet, c'est à tout le monde pourtant !

- Il a fait des recherches en bibliothèque, est allé prendre des photos, et écrit un article sur une œuvre d'art ou sur un scientifique de grand renom. Oui, ça existe, j'en ai même rencontré des comme ça, mais pas plus d'une fois toutes les 500 inscriptions ! Et je dois être optimiste.

Donc Wikipédia pour la majorité des gens c'est :

- Un espace de libre expression, gratuit, c'est exactement comme Facebook ou Tumblr, d'ailleurs ça veut dire quoi encyclopédie, je ne connais pas ce mot là !

- Un site bien utile, qui ne coûte rien, pour faire la publicité de mon commerce ou y faire connaître mon association.

- Un site bien pratique quand on a un exposé ou un devoir à faire, il suffit de copier-coller, et même qu'on peut ensuite modifier une date, ou un fait, pour que le copain de collège qui fait pareil écrive des sottises dans son devoir, qu'est-ce qu'on se marre !

Alors, Wikipédia aurait de moins en moins de contributeurs ? Que nenni ! Elle en a de plus en plus au contraire, mais peut-on encore les appeler des contributeurs ou des opportunistes ? Viennent-ils pour enrichir une encyclopédie ou pour profiter de sa notoriété ? Voire pour s'y amuser ?


Merci à l'auteur de ce blog auquel j'ai emprunté l'image d'illustration.

7 août 2014

Jouer quand il pleut


Quand il fait aussi mauvais qu'en cet été 2014 et qu'il n'est possible d'aller dehors qu'entre deux averses, eh bien, on peut se consoler en jouant ! Il y a un grand choix de petits jeux en ligne fort distrayants ; on peut en essayer autant qu'on veut. Certains sont de courte durée, parce que ce n'est pas amusant, ou parce qu'on bute sur un niveau infranchissable et qu'on se décourage. D'autres font un beaucoup plus long usage et on peut y jouer des mois durant.

Il y a évidemment Pearl's Peril, jeu d'objets cachés, dans lequel il faut trouver des objets dans des scènes successives, lesquels rapporteront des pièces, lesquelles permettront d'acquérir des bâtiments et des ornements pour aménager une île. C'est long, très long, les bâtiments sont très lents à se construire (plusieurs jours), donc on attend pour avancer dans le jeu, et on en profite pour jouer à autre chose. A Monsters Busters par exemple, un jeu du type match-3 où l'on doit réaliser des combinaisons de trois "monstres" pour libérer des petits personnages. Il y faut de l'astuce, de la patience et un peu de chance aussi, mais on réussit toujours à passer le niveau supérieur, et à découvrir de nouveaux tableaux que l'on va essayer de résoudre.

Et puis, il y a Super City, qui n'est pas un jeu de dextérité ni d'astuce, puisqu'il s'agit de construire une ville (avec ses maisons d'habitation, ses commerces, ses infrastructures, ses routes). Il y a une certaine stratégie à respecter, par exemple, un bâtiment ne peut être achevé qu'en lui fournissant certains "ingrédients", qui ne peuvent se trouver que dans d'autres bâtiments qui les produisent. Le plus amusant dans ce jeu, qui est un Sim City like, c'est certainement de regarder vivre sa ville. Les animations sont remarquables : les petits personnages marchent dans les rues, entrent dans les magasins, s'amusent à faire du bateau sur la rivière, font du ski, bêchent leur jardin ; les usines tournent, le train passe, le maïs pousse, les gens se marient et dansent, les pizzas sont servies etc... On a hâte de voir un bâtiment fini, on fait des économies de pièces pour acheter du terrain et continuer à construire une ferme avec des vaches, un jardin zoologique, ou un aéroport (d'où les avions vont partir et les passagers y monter et en descendre). C'est très réussi, tant par les décors que par l'ergonomie. En plus, ils ont un service qui répond très rapidement aux questions que l'on se pose sur certains points  difficiles du jeu, et ça, c'est rare et précieux. (*)

Bien sûr ces jeux sont gratuits, mais si l'on veut pouvoir avancer, et ne pas payer quelque chose avec sa carte bancaire, il faut avoir des "amis" avec lesquels on pourra faire des échanges, ou qui viendront vous épauler pour passer au niveau supérieur. C'est le principe de base de tous les jeux Facebook. Donc, faut choisir des amis aussi joueurs que vous, mais ce n'est pas très difficile : régulièrement les éditeurs font des propositions et dans les commentaires, les joueurs peuvent demander à avoir de nouveaux "amis". D'ailleurs, on s'aperçoit ainsi que l'on joue souvent aux mêmes jeux, et que le (la) même ami(e) peut vous aider sur plusieurs jeux différents.


Tiens, à propos des amis sur Facebook, vous connaissez ce sketch ?

(*) Même si en ce moment je galère pour récupérer 7000 marchandises et une dizaine d'étoiles, mais ça viendra, suffit de prendre son temps !

1 août 2014

Les mystères des cartes des chambres d'hôtel

Autrefois, oui, je sais, il y a fort longtemps... Donc, autrefois, quand on arrivait dans un hôtel, quelqu'un prenait vos bagages en charge, et vous conduisait vers votre chambre qu'il ouvrait devant vous. Parfois même il (ou elle) en profitait pour vous expliquer la manipulation du chauffage ou de la climatisation, allumait les lumières et vous souhaitait un agréable séjour en attendant son pourboire.

Maintenant, on fait l'économie du pourboire ! Mais... On vous donne une carte à la réception, et on vous indique laconiquement que vous êtes à la chambre 312 et que les ascenseurs sont par là. A vous de vous débrouiller pour coltiner vos bagages, pour trouver la chambre et pour l'ouvrir. Et c'est là que ça se corse. Parce que si les toutes bêtes clés ont quasiment disparu de partout, avec les cartes magnétiques, ce n'est pas joué. En effet, il n'y a pas deux systèmes identiques : parfois il faut l'insérer dans une fente (en trouvant tout seul le bon sens) et la laisser pour ouvrir la porte, ou au contraire, la passer rapidement dans la dite fente en guettant une lumière verte qui va clignoter un court instant ; parfois, il n'y a pas de fente, il faut seulement approcher la carte de la "machine" et attendre qu'il se passe quelque chose, là aussi sans se tromper de sens pour la présenter. Il existe aussi des systèmes dans lesquels on doit glisser rapidement la carte avec la piste magnétique du bon côté, et là, tout dépend de la vitesse, non pas du vent, mais de la main qui effectue l'opération... Quand ça marche du premier coup, on crie alleluia et on essaye de se souvenir comment on avait fait.... En tournicotant la carte dans ses doigts pour espérer trouver un point de repère. Certaines cartes ont une flèche imprimée dessus, voire même un mode d'emploi sur la pochette dans laquelle elles ont été glissées, mais ce n'est pas toujours le cas, et on est tout désemparé devant un rectangle de plastique vide d'inscriptions hormis le nom de l'établissement, ce qui n'aide pas.

Il n'est pas rare de rencontrer des voyageurs aux prises avec leurs cartes d'ouverture de chambre errant dans les couloirs de l'hôtel à la recherche d'un client qui, lui, saurait, ou d'une soubrette qui a l'habitude et leur éviterait de redescendre à la réception pour demander de l'aide. Et que celui qui n'a jamais eu la moindre hésitation pour ouvrir la porte de sa chambre d'hôtel se dénonce immédiatement !

C'est sûr que ce système est moins encombrant que les clés, assorties d'un énorme porte-clé bien lourd (pour qu'on n'oublie pas de le rendre en partant), et que parfois les serrures étaient aussi rétives, mais si les cartes ont été un progrès, il faudrait tout de même qu'il y ait un minimum de standardisation, afin que ce ne soit pas une énigme à résoudre chaque fois qu'on est devant la porte. Ce n'est sans doute pas du tout l'avis des fabricants de ces mécanismes....