31 mars 2020

confinement acte 3


La seconde semaine de confinement s'achève, et la troisième commence. On comprend qu'on en a au moins pour tout le mois d'avril, et peut-être au-delà. Ceux qui essayent de vivre dans un petit espace, avec parents et enfants, ont tendance à craquer, les couples se heurtent, les enfants s'énervent. Les autres, ceux qui ont plus de place, voire un jardin et une maison plus vaste supportent mieux, et que dire de l'épée de Damoclès suspendue au-dessus de tous ? Fait-on les bons gestes ? Prend-on assez de précautions ? Quant à ceux qui sont malades, ceux qui perdent un proche et ne peuvent même pas l'ensevelir dignement, ceux qui sont sur le pont dans les hôpitaux, les camions de livraison, les supermarchés, certes ils ont le soutien et l'admiration de tout le pays, mais ensuite, seront-ils mieux considérés ? J'ai de gros doutes...

On vit au jour le jour, on ne peut pas faire de projets, ni prendre de rendez-vous, même chez le coiffeur, on ne voyage plus, même pour une courte escapade, les seules sorties sont pour l'indispensable ravitaillement, et encore le moins souvent possible, c'est comme s'il n'y avait pas de futur, pas d'avenir, c'est l'incertitude totale quant à ce qui peut arriver dans les semaines qui viennent, on n'a aucune expérience de ce genre de catastrophe, donc aucune prévision ne peut être garantie.

Et pourtant...

Le fortsythia fait une floraison de feu d'artifice d'un jaune vif, les chemins sont bordés d'aubépine en fleurs, les marronniers grossissent leurs bourgeons, la nature reprend ses droits en se fichant pas mal de ces humains qui tombent comme des mouches malgré toute leur industrie et leur technologie. Et la wildlife comme disent les Américains, prend aussi ses aises, les cygnes se promènent tranquillement sur la Seine à Paris, et ce matin, un canard sauvage était mollement installé au milieu du chemin, sans la moindre envie de bouger. Il m'a fallu sortir deux fois de ma voiture, et le tancer vertement (enfin, c'est vrai que je ne parle pas le canard couramment), pour qu'il daigne s'envoler et me laisser passer.

25 mars 2020

Confinement seconde semaine

Après l'annonce du confinement, ce fut la sidération, chacun se demandant comment il allait s'organiser, se débrouiller avec les enfants, ne pas tomber malade, se ravitailler, survivre quoi...

Et puis, petit à petit, chacun a trouvé une solution, un pis aller tout au plus, qui rendait un peu plus facile cette nouvelle vie. Après la ruée vers les supermarchés et leur inestimable papier hygiénique, les choses se sont un peu calmées, tout le monde a compris qu'il fallait attendre qu'un client sorte du magasin pour qu'un autre entre, qu'il fallait rester seul, et croiser quiconque avec deux mètres de distance. Tout le monde ? La majorité des gens en tous cas, les irréductibles, les "qui se croient les plus forts" le resteront toujours, jusqu'à ce qu'ils soient malades ou qu'ils perdent un proche.

La solidarité a commencé, par des apéros aux fenêtres des immeubles, où tous trinquaient à la même heure en se saluant d'un balcon à l'autre, mais aussi par des coups de téléphone aux personnes âgées ou isolées, par les voisins, les amis, et même par la Mairie qui a appelé tous les plus de 70 ans, et a mis en place un numéro d'appel pour demander de l'aide. L'un se propose de faire les courses, l'autre de descendre les poubelles, le troisième appelle juste pour voir si tout va bien. Et ça, c'est réconfortant, surtout que l'on sait maintenant que ce ne sera pas 15 jours mais au moins un mois, dans le meilleur des cas.

C'est là qu'est le plus gros problème, la durée.. La bonne volonté, l'adaptation, la solidarité, sont elles des vertus pérennes ? Ou au bout d'un certain temps, tout va se relâcher et on repartira dans le mauvais sens... Abreuvés par des informations alarmantes ou contradictoires, avec des consignes fluctuantes qui dépendent de l'évolution du mal, on vit une période inconnue jusqu'ici, durant laquelle il est bien difficile d'avoir une vision claire et nette de l'avenir.

En attendant, la vue de ces grandes artères urbaines désertes a quelque chose d'hallucinant.


23 mars 2020

À tous ceux ...

  • Qui vivent dans un appartement exigu en ville, et n'ont même pas un balcon ;
  • Qui ont des enfants et des ados à convaincre de faire leurs devoirs plutôt que d'aller cavaler avec les copains ;
  • Qui sont seuls dans un studio de quelques mètres carrés avec des immeubles pour tout horizon ;
  • Qui sont à la rue, et ne peuvent donc pas sortir d'un chez eux qu'ils n'ont plus ;

  • Qui sont dans les maisons de retraite et ne voient plus personne ;
  • Qui sont dans les hôpitaux et subissent promiscuité et angoisse ;

  • Qui travaillent dans les supermarchés, et autres endroits autorisés, sans protection particulière, aux prises avec des clients submergés par l'anxiété ;

  • Qui doivent prendre les rares transports pour se rendre à leur travail, et/ou qui doivent continuer à travailler, médecins, artisans, chauffeurs-livreurs, dans des conditions de plus en plus précaires ;

  • Qui ne peuvent ni pleurer ni enterrer décemment leurs morts ;

  • Qui devaient partir en voyage pour des vacances attendues, ou qui sont partis et ne peuvent plus revenir ;
  • Qui allaient se marier et dont les projets mûris de longue date sont remis sine die ;
  • Qui devaient être baptisés dans la nuit de Pâques après une longue préparation et ne savent pas quand la cérémonie aura lieu ;

  • Qui voient leur petit commerce déserté au bénéfice des grandes surface où on trouve tout au même endroit, et s'inquiètent de voir leurs marges fondre, et leur avenir se noircir ;
  • Qui, justement, travaillent dans ces commerces et se demandent s'ils n'ont pas déjà perdu leur emploi ;
  • Qui voient leur hôtel et leur restaurant vide, qui multiplient les soucis dans leurs agences de voyage pour satisfaire et/ou rapatrier leurs clients ;

A tous, sans oublier évidemment les personnels de santé, épuisés, qui craignent chaque minute pour leur vie, une pensée, un soutien, notre compréhension, nos espoirs, et nos remerciements.

Alors les retraités, dont je fais partie, qui vivent à la campagne, qui ont un grand jardin pour s'y promener, qui ne travaillent plus, qui peuvent aller une fois par semaine seulement remplir leur réfrigérateur, qui n'ont plus d'enfants auxquels il faille faire l'école, ni d'ados qu'il faut attacher à leur chaise, qui ont Internet et le téléphone pour se distraire et contacter leurs proches, nous ne sommes pas les plus malheureux !

18 mars 2020

Confinés


Martelées par la télévision, les réseaux sociaux et les journaux, les règles sont maintenant bien connues des gens, même si quelques rigolos trouvent drôle de les enfreindre, tant pis pour eux s'ils sont photographiés et se retrouvent sur Facebook devant des milliers de mécontents, mais aussi devant leur famille ou leur employeur.

Après la panique dans les supermarchés, les stocks de farine ou de PQ, les gens tentent de s'habituer à ces nouvelles conditions. Bien difficile pour la famille de plusieurs enfants dans un appartement sans balcon ni terrasse, qui doit survivre, les uns sur les autres, en essayant de faire faire des devoirs aux enfants, et de manager les ados. Pendant combien de temps tiendront-ils ?

Plus simple pour ceux qui vivent à la campagne, qui ont une maison plus grande et un jardin, là, le confinement est moins pénible.

Tout est tributaire d'Internet, les relations familiales, les nouvelles, le télétravail pour ceux qui peuvent le pratiquer, l'école pour les plus jeunes, et c'est là qu'on s'aperçoit que ne pas avoir d'ordinateur ni de connexion devient impossible à vivre.

Et par dessus tout ça, il fait un temps printanier, les aubépines sont en fleur, les marronniers ouvrent leurs bourgeons, les oiseaux chantent de plus en plus fort, l'air est léger, et le soleil agréable, ce qui rend encore plus dur le fait de devoir rester enfermé chez soi.

Des vidéos et des photos circulent, on y voit des rues désertes, des places sans le moindre piéton ni la moindre voiture, il paraît que les eaux des canaux de Venise sont devenus assez clair pour qu'on y distingue des poissons, la place de la Concorde accueille une seule et unique voiture, tandis que l'esplanade de saint Pierre à Rome ne voit même pas l'ombre d'un ecclésiastique. Une vision de fin du monde digne d'un film d'anticipation.

Que vont devenir les petits commerçants obligés de fermer boutique ? Les usines se taisent les unes après les autres, que vont devenir les ouvriers, et les employés des établissements qui ne peuvent plus fonctionner ? Les étudiants qui ont des examens à passer ? Comme on n'a encore jamais été confronté avec pareil péril, on n'a aucune idée des retombées, ce qui ajoute à l'angoisse. Vers quel sombre avenir s'en va l'économie ?

Voilà un résumé des mesures prises par le Gouvernement :

Pour tout déplacement, il faudra au préalable remplir une attestation sur l’honneur qui indiquera, en cas de contrôle, le motif de votre sortie. Les déplacements devront être brefs, à proximité du domicile. Pour les sorties, l’attestation devra être renouvelée quotidiennement. Sortir son chien quotidiennement est permis, mais pas en groupe, tout comme l’amener chez le vétérinaire pour un rendez-vous.

Sont autorisés les trajets entre le domicile et le ou les lieux d’exercice de l’activité professionnelle. Les déplacements pour motif de santé sont également autorisés, ainsi que ceux pour motif familial impérieux, pour l’assistance des personnes vulnérables ou la garde d’enfants.

Interdiction de se retrouver à plusieurs dans la rue ou dans un appartement, à l’occasion d’une fête, d’un repas. Interdiction de se rendre dans les maisons de retraite, les prisons ou les orphelinats, excepté dans certaines situations particulières. Les sports de groupe sont interdits, mais l’activité physique individuelle est autorisée, à pratiquer «avec parcimonie», à proximité du domicile. Les messes sont supprimées, les lieux de culte musulmans et juifs sont fermés.

À condition de rester à un mètre de distance ou de porter un masque, les achats de première nécessité sont permis dans les établissements autorisés: pharmacies, magasins de produits surgelés et d’alimentation générale, supermarchés et hypermarchés, fruits et légumes, poissonneries, boucheries, boulangeries. Également accessibles: les magasins d’entretien et de réparation de voitures, les commerces de fournitures nécessaires aux exploitations agricoles, les distributions alimentaires assurées par des associations caritatives, les bureaux de presse et de tabac, les animaleries, les blanchisseries, les services funéraires et les magasins de réparation d’ordinateurs et d’équipements de communication. Plombiers et électriciens pourront intervenir en urgence.


Il reste tout de même pas mal de choses permises, pour la vie quotidienne de quelqu'un qui ne travaille plus et qui n'a pas d'enfants à s'occuper : courses alimentaires ou de première nécessité, visite au garagiste, etc.. Mais pour les autres, quel casse-tête ! Espérons que tout le monde comprendra que plus on se contraindra, moins de temps on sera contraint.

14 mars 2020

Drive et panique

Dès que monsieur le Président de la République a eu fini de parler, il paraît que tous les français se sont rués sur leur ordinateur pour faire une commande de précaution sur le drive de leur grande surface préférée. Et bien entendu, ça a planté pas mal de serveurs, qui buggaient à tout va. Le lendemain, pour récupérer sa commande, il y avait de longues files de voiture et on attendait parfois une heure ou deux.... Le comble pour un service sensé faire gagner du temps aux actifs (les retraités ont plus de disponibilités, ils peuvent faire leurs courses en dehors des heures de pointe).

Il n'y a pas qu'en France d'ailleurs, en Suisse ça ne valait pas mieux, déconnections intempestives des sites de drive, lenteur des serveurs, etc..

On entend parler de files d'attente d'entrée dans les mêmes grandes surfaces, de rayons vides, et de caddies débordants. Je n'ai pas du tout constaté ça dans ma campagne. Les deux super marchés fréquentés cette semaine avaient une affluence tout à fait normale, même le samedi après-midi, et les caddies n'étaient pas remplis, voire les gens portaient leurs bricoles dans leur petit cabas. Les Normands ne seraient-ils pas normaux ? Pourtant ils ont connu la Guerre, aux premières loges pour certains (*) !

Et quid de cette ruée vers le papier toilette ??? Alors là, ça m'en bouche un coin (sans jeu de mot scatologique). Les pâtes, le riz, le sucre, le café, la farine, nos grands parents et parents, ceux qui ont fait la guerre,  nous en ont souvent parlé, mais le PQ ??? Les mouchoirs en papier, je comprendrais... C'est vrai que la presse quotidienne est en baisse de forme et donc, qu'il n'y a plus la réserve de papier journal accrochée à un clou comme autrefois dans les cabinets au fond des jardins, et qu'il est bien difficile d'utiliser la version numérique de l'Equipe pour ce genre de chose, mais quand même, je ne vois toujours pas le rapport entre les précautions à prendre avec l'épidémie et le papier toilette à stocker...

En attendant, dès lundi, les cafés, bars, restaurants seront fermés à minuit ; les rassemblements de tous ordre (sauf ceux des gilets jaunes évidemment, eux, ont tous les droits), culturels, religieux, laïques, interdits ; ne resteront ouverts que les commerces alimentaires, les pharmacies, les bureaux de tabac (on se demande pourquoi ceux-là) et les banques ; Écoles, expositions, festivités, manifestations sportives, fermées ou annulées ; la vie quotidienne est d'ores et déjà bouleversée, et risque de l'être encore bien longtemps. Sans oublier les répercussions souvent dramatiques qui risquent elles aussi de durer... Encore plus longtemps et seront bien plus grave que le manque de PQ.

(*) C'est vrai qu'ils ne sont plus de ce monde ceux-là

12 mars 2020

Que dire ?

Que dire en ces périodes troublées, où l'on sort en vitesse pour faire des courses indispensables, où on se tient à deux mètres des amis qu'il ne faut surtout plus toucher et encore moins embrasser, où l'on ne va plus au musée, ni au cinéma, ni au marché, où l'on pleure des morts, où l'on tente de soigner le moins mal possible des vivants, où l'on ne sait plus où on va......

Compétitions sportives annulées, expositions locales et autres spectacles annulés, voyage vers les USA annulés, voyages en Europe compromis aussi, consultations médicales non urgentes annulées, écoles fermées et examens reportés, visites aux malades ou aux personnes en maison de retraite supprimées, restaurants vides, usines au ralenti, personnel médical angoissé et surmené, solutions désinfectantes en pénurie, masques protecteurs aussi....

Les chaînes d'information s'époumonent à ressasser les mêmes choses, augmentant la panique, les réseaux sociaux sont remplis de bons conseils mais aussi de fake news auxquels on croit trop vite, chacun y va de son idée, surtout ceux qui n'ont pas la moindre connaissance médicale, et tout le monde regarde tout le monde pour voir si par hasard, il n'y en a pas un qui tousse ou qui se mouche trop souvent.....

D'accord, il y a moins de morts que par la grippe voire la canicule pour les plus âgés, d'accord, on n'est pas en guerre et il n'y a pas de bombardements, d'accord, on a plus de chances de passer au travers que de risque d’attraper cette maladie, mais tout de même, les intempéries, inondations, tempêtes, se calmaient ; les mouvements sociaux s'apaisaient, on attendait l'arrivée du printemps, et le Corona se pointe et fonce à grandes enjambées.....

Par contre, beaucoup ont réappris qu'il fallait se laver les mains en sortant des toilettes et en revenant d'un lieu public ! Et heureusement qu'il y a Internet où on peut se faire des bisous sans risquer de choper un virus ! Enfin si, peut-être, mais pas le même !!

2 mars 2020

Les réseaux sociaux, une drogue dure ?

Vilipendés par les uns, encensés par les autres, indispensables pour beaucoup, on dit tout et son contraire à leur sujet.

Accusés de provoquer une dangereuse addiction pour ceux qui ne peuvent faire trois pas sans consulter leur smartphone, dangereux aussi par les harcèlements subis sous couvert d'un lâche anonymat, perturbant la scolarité des écoliers, prenant la place des rapports familiaux normaux, faisant le lit des fake news et grossissant le moindre fait divers copieusement déformé, etc, etc....

Instagram, WattsApp, Snapchat, et autres Twitter et Facebook, sont-ils aussi pernicieux que ça ? Aussi dangereux et intrusifs ? Sont-ils réellement utilisés par une majorité de gens ? Dans quels âges ? Une étude chiffrée parue dans les pages économie du Figaro est éloquente.

24 millions de français se connectent chaque jour sur Facebook, mais 35% des utilisateurs quotidiens ont plus de 50 ans.. Parfait, mes copines de jeu et moi sommes tout à fait dans la norme ! Nous avons plus de 50 ans, et le premier boulot du jour, avant ou en même temps que le café, c'est d'aller voir où en sont nos îles (*) et qu'est-ce qu'on pourrait bien échanger. Sans doute que les autres ne viennent pas uniquement sur Facebook pour jouer, et là, parfois, on peut s'inquiéter, entre les photos des enfants qui pullulent alors qu'on sait que ça excite les pédophiles, et les fake news(**) partagées allègrement...

Encore quelques chiffres :

- 14 millions consultent tous les jours Snapchat (+ 8,8 millions d'utilisateurs en un an) ;
- 11,5 millions sur Instagram ;
- En un an, Messenger et WattsApp ont gagné 3,5 millions d'utilisateurs ;

On a vu que les seniors sont loin de bouder ces réseaux, et affluent sur Facebook, par contre, les jeunes de 11 à 14 ans préférent Snapchat. Ils y consacrent, avec Instagram, 1h14 par jour !!! Soit 45% de leur temps sur Internet, et utilisent pour ça essentiellement leur smartphone. Alors, ce temps quotidien pris pour ça, il est pris sur quoi ? Le sommeil, les relations familiales, le sport, la musique, les devoirs ?? C'est sans doute là que le bât blesse, parce que les journées n'ayant que 24h, il faut bien que quelques chose passe à l'as pour laisser la place aux réseaux sociaux..

Et les parents s'inquiètent... Sauf qu'eux-mêmes en font autant, et d'ailleurs, qui leur a payé leur smartphone ?? Et si l'on veut que tout le monde participe à une réunion familiale ou à une activité commune, il faut (enfin, il faudrait..) que parents et enfants jouent le jeu.

Mais quand ils voient leur grand mère, dès le matin, en robe de chambre, le café d'une main, la souris de l'autre, scotchée devant l'écran de l'ordinateur... On peut difficilement leur reprocher de... L'imiter !

Il faut lire l'excellent (mais très pessimiste) ouvrage de Michel Desmurget intitulé "La fabrique du crétin digital", sous-titré : "les dangers des écrans pour nos enfants", pour comprendre en quoi cette addiction est beaucoup plus dangereuse pour les plus jeunes que pour les plus vieux.

Alors, eh bien, puisque c'est comme ça, j'y retourne !


(*) Oui, il s'agit là du jeu "l'île de corail", mais il y en a d'autres..
(**) L'épidémie de coronavirus entraîne bon nombre de publications fausses, ou mal comprises, qui sont largement partagées, mais aussi quelques traits d'humour réconfortants.