30 juin 2008

Est-ce le début de la fin ?

Au moment où Bill Gates quitte les commandes du vaisseau Microsoft pour changer d'orientation dans ses actions, on se demande si, le capitaine, sentant le vent tourner, n'a pas quitté le navire avant qu'il ne s'enfonce dans les flots.

Certes Microsoft est encore largement dominant sur le marché du logiciel. Tous (ou presque) les ordinateurs vendus le sont avec Windows, ce qui permet encore de faire des disciples involontaires, surtout parmi ceux qui n'ont jamais connu autre chose. Mais on sent que quelque part la forteresse se lézarde, même si les fissures actuelles ne mettent pas en péril l'édifice entier.

Il y a eu les nombreuses failles de sécurité d'Internet Explorer 6, si longues à colmater, qui ont fait la joie de Mozilla, dont le navigateur Firefox a profité pour prendre son envol. Et puis quelques couacs dont le plus beau a été Vista, boudé par les entreprises, à commencer par Intel lui-même, qui ont refusé de changer tout leur parc matériel pour pouvoir faire tourner ce si gourmand et si spécifique OS, obligeant Microsoft à poursuivre la maintenance d'XP (qui aurait du cesser en 2008), et à accélérer la mise en oeuvre de son successeur. Et le format de fichier de Word ! Word, qui était devenu le synonyme de traitement de texte, dont la dernière moûture n'est lisible que par lui même (et curieusement par la suite libre Open Office) provoquant l'ire des utilisateurs qui ne pouvaient plus communiquer...

Enfin, il y a eu quelques erreurs marketing : par exemple, le moteur de recherche Live search, resté tellement confidentiel devant le géant Google, que peu de gens en connaissent l'existence ; le baladeur Zune, qui peine à conserver ses 4% de part de marché (devant les 71% de l'Ipod), et la poussée des utilisateurs d'autres OS, Mac OS ou Linux, qui sont en croissance lente certes, mais constante. Il ne faut pas oublier non plus l'émergence des logiciels libres, comme Open Office, choisi par plusieurs grands comptes et de nombreux particuliers, et celle des logiciels bureautique partagés en ligne.. même si Microsoft essaye de se défendre en offrant sa suite Office gratuitement aux enseignants afin qu'ils en fassent la promotion auprès de leurs élèves. Disons que ça sent quelque part la pente glissante, la fin de règne, et on ne sait pas encore si Steve Ballmer aura autant de charisme et de sens des affaires que son prédécesseur.

Et comme il est fort difficile de faire des prévisions à long terme dans ce domaine, tant l'évolution est rapide et souvent inattendue, on se donne rendez-vous dans dix ans ?

28 juin 2008

libdvdcss

Au milieu de toutes mes manips concernant le rippage et l'encodage des DVD, tout à coup, je me suis aperçue que je n'arrivais pas à lire certains dvd sous Linux ! J'avais installé VLC, couteau suisse s'il en est, fonctionnant sur tous OS, et avalant tout ce qu'on lui demandait de lire. Et, pour le tester, j'avais pris un DVD, et l'avais lu sans problèmes. Sauf que... c'était un dvd qui n'avait pas de protection... Quand j'ai voulu en lire un autre, protégé celui-là, tintin, comme on dit, l'a pas voulu !!

Et pour cause, sans libdvdcss2, ça ne marche pas ! Le diable soit de ces protections "à la con" !! Qu'on les protège contre la copie, à la limite, je pourrais le comprendre, avec beaucoup de réticence, mais qu'on en interdise la lecture avec l'outil et l'OS de son choix... non mais alors, faut le faire !! Et pourquoi cet ostracisme envers certains matériels ? Parce que si on installe VLC sur Mac OS, ou sur Windows XP, le dvd protégé est lu sans que l'on n'ait autre chose à faire. Mais sous Linux, c'est pas pareil.. c'est injuste et anormal. Ah mais !

Donc, faut installer ce libdvdcss. D'accord, ça prend le temps de taper aptitude install libdvdcss, et ensuite tout va bien, mais je râle pour le principe, même si je sais parfaitement qu'il s'agit de gros sous, de royalties, de privilèges des uns et des autres, je connais hélas l'histoire de la saga DRM, HADOPI and Cie ! Mais il n'empêche.. Déjà qu'il n'est pas simple du tout (voir billets ci-dessous) de ripper et d'encoder (voire de recopier) ses propres dvd sur une clé pour les visionner sur un ordinateur sans lecteur dvd, si en plus, on a du mal à les lire avec l'OS de son choix... au prix que ça coûte ces choses là ma bonne dame !!

Après ça, on s'étonnera que de plus en plus de gens récupèrent des divx illégaux sur Internet et que les maisons de disques vendent de moins en moins de dvd. Et ce n'est pas en multipliant les protections, en les rendant de plus en plus sophistiquées, en pourfendant les pirates, qu'ils vendront plus, bien au contraire ! Les pirates pirateront toujours, et les citoyens honnêtes n'achèteront plus un produit dont la libre jouissance (dans le cadre familial, comme il est toujours mentionné) ne sera pas garantie.

26 juin 2008

Portrait of a lady

C'est le titre de l'exposition actuelle au Musée d'Art Américain de Giverny. Une très belle exposition, comme d'habitude, avec plusieurs portraits de femmes élégantes par des peintres de la fin du XIXe siècle, dont John White Alexander, John Singer Sargent, ou Thomas Eakins. En parallèle, on peut aussi voir une étonnante collection de photographies, retouchées, modifiées, comme on pouvait le faire au début du siècle précédent, directement sur les épreuves, au fusain ou à la pointe sèche, bien loin de nos manipulations de fichiers numériques, mais dont le résultat est tout à fait surprenant.

Et comme quand on pense Giverny, on pense fleurs, en voici quelques unes, dans les jardins du Musée :



24 juin 2008

Donc... la suite...

On revient sur le challenge consistant à regarder un dvd (via une clé usb) sur le eee. Déjà, dans le billet précédent, on avait vu qu'il y avait deux solutions, celle de l'encodage, et celle qui consiste à recopier le sous répertoire video_ts du dvd :

- Encodage :
(-) extrême lenteur du processus
(+) tient peu de place sur la clé (donc, possibilité d'avoir plusieurs films sur la même clé).

- Recopie du sous-répertoire :
(-) tient de la place, beaucoup de place (la quantité d'octets que contient le dvd), donc, prévoir (très) large côté capacité de la clé
(+) processus de copie rapide (encore que.. il faille un certain temps de transfert, proportionnel à la quantité de données à transférer, of course).

Voici quelques chiffres pour illustrer ces propos :

1/ Soit un film de 90 minutes (Des trains pas comme les autres - Pérou)
- Taille du sous-répertoire video_ts = 3,6 Go (attention, une clé de 8Go en contiendra deux seulement)
- Taille du fichier .ogg après encodage = 700 Mo
- Durée estimée de l'encodage : plus de 10h ! (en fait ce n'est qu'une estimation, parce que ça dépend des images contenues dans le film et ça varie tout du long du processus d'encodage)

2/ Soit un film de 2h50 (Don Giovanni - Losey)
- Taille du sous-répertoire video_ts = 7,6 Go (bon, ça tient sur la clé de 8..)
- Durée estimée de l'encodage : plus de 20h !!!!

J'étais partie avec un encodage en .ogg et Theoggen comme encodeur. On peut évidemment tout changer. Choisir un autre programme d'encodage, un autre type de fichier de sortie, faire ça sur une autre machine, plus puissante, avec un autre OS, mais dans tous les cas, le temps d'encodage est long, il faut le savoir, plusieurs heures, même dans le meilleur des cas. Donc, la solution optimale pour l'usage que je veux en faire, regarder un dvd dans le train sur l'eee (usage très ponctuel), c'est de transférer le dossier video_ts sur une clé.

En conclusion, faut une clé d'au minimum 8 Go, sur laquelle on pourra mettre un film d'une durée de 2h environ (prévoir plus grand pour emporter les 3 DVD de la trilogie du "Seigneur des anneaux" !!). Ce n'est pas compliqué de faire le transfert avant le voyage, du film que l'on souhaite visionner, et d'en changer pour le voyage suivant.

Sans oublier un détail trivial... prévoir une seconde batterie pour l'eee, ou militer auprès de la SNCF pour la généralisation des prises de courant dans tous les trains !!! Quant à l'avion, si c'est théoriquement possible via adaptateurs, transfos, etc.. et encore pas sur tous les avions, et encore moins dans toutes les classes, c'est bien plus compliqué, donc... 3 batteries !!!

23 juin 2008

Un challenge ?

Un challenge : D'un côté un DVD du commerce, qui contient un film. De l'autre, un eee qui n'a pas de lecteur DVD.

Problème : Comment regarder ce film sur l'eee ? Sachant que la solution d'un lecteur externe est refusée d'avance, et que le seul accessoire autorisé est une clé usb.

Pré-requis : trouver la méthode la plus simple possible ! Pas trente-six réglages abscons qui laissent perplexes des non compétents en formats vidéo, dont je fais partie.

Donc, il faut récupérer le contenu du CD sur la-dite clé usb, afin de le lire avec les outils fournis par la version Linux de l'eee (xandros).

Essai de trois méthodes pour récupérer le contenu d'un dvd et pouvoir le lire via une clé usb sur le eee :

1/ Ripper-encoder le dvd. J'ai utilisé Thoggen, qui encode en .ogg. C'est très simple à utiliser, le fichier de sortie est parfaitement lu sur le eee, l'image est de bonne qualité, mais, ça demande de très nombreuses heures de traitement sur l'ordinateur. Par exemple, un dvd de 40 minutes, de 2,2 Go, a demandé 5h26 pour se transformer en un sympathique fichier de 268 Mo seulement ! C'est de loin la solution la plus économique en place, sinon en temps...(1)

2/ Faire une image iso du dvd. On peut le faire avec k3b à condition de se souvenir où se trouvent les menus qui le permettent, ou beaucoup plus simplement, en une ligne de commande (dd if=/dev/cdrom of=image.iso), ça ne demande pas un temps fou, mais ça génère un gros fichier, pas très facile à manipuler en une fois. (sauf à avoir l'espace disque nécessaire et la clé qui-va-bien)

3/ Troisième solution, récupérer les .vob du dvd (2), qui représentent le flux vidéo avec le son et l'image, chacun représentant en quelque sorte, un chapitre du film. Là, c'est tout simple, on copie-colle du DVD vers la clé usb, et c'est tout. (3)

Certes, ça tient une certaine place, le sous-répertoire video_ts fait un peu plus de 2 Go pour un documentaire de 40 minutes, mais si la clé est trop petite, on peut choisir de ne copier qu'un chapitre ou deux. (4)

Premières conclusion de cette expérience :
- Petite clé ? Du temps devant soi ? Utiliser Thoggen et lire le .ogg résultant
- Clé de grande capacité ? Pressé ? Copier-coller le sous-répertoire video_ts

Dans les deux cas, ça marche parfaitement, et c'est simple à mettre en oeuvre, c'est déjà ça ! La lecture du film est fluide et agréable sur l'eee, et une clé usb, ça se glisse partout. Pourquoi pas utiliser aussi une carte SD ? (une carte = un film ?).

Donc, affaire à suivre.... au fait, ce genre d'exercice est en limite de légalité, ripper un DVD est théoriquement un délit !! Même ses propres DVD ! C'est sûr que télécharger un divx tout fait, c'est plus facile... mais ceci est un autre débat !

(1) Il existe d'autres logiciels d'encodage, déjà sous Linux, il y a dvdrip, mais aussi sous Mac OS (Mactheripper) et sous Windows (dvdshrink), et plein d'autres, mais, pour les tester et savoir lequel met le moins de temps, eh bien.. faut avoir du temps devant soi !

(2) l'objet vidéo VOB est l'élément de base du DVD. Il contient des données vidéo, audio et des images multiplexées, au format MPEG2 (phrase copiée-collée...)

(3) Si vous voulez en savoir plus sur le contenu d'un CD, il y a d'excellentes explications LA

(4) Pourquoi on ne copie pas tout le contenu du dvd ? On pourrait, rien n'empêche, mais il y a beaucoup de choses inutiles, ou tout du moins pas du tout indispensables pour le lire sur un ordinateur, comme certains fichiers son réclamés uniquement par les platines de salon, donc, il est inutile d'encombrer sa clé avec ça.


Les tests et essais ci-dessus ont été effectués sous GNU/Linux Debian.

19 juin 2008

Une intéressante extension

D'accord, Safari sait faire ça de naissance, j'en ai parlé dans un billet récent , mais pas Firefox ! Il ne sait pas faire quoi ? Enregistrer une vidéo, de Youtube par exemple, et la sauvegarder sur sa machine. Pour quoi en faire ? Eh bien, pour la déposer délicatement sur son Ipod afin de la regarder ailleurs que devant son écran d'ordinateur (enfin, pas dans la rue tout de même, il y a des arbres malveillants et autres poteaux qui pourraient se précipiter sur vous).

Déjà, il faut récupérer l'extension en question, elle s'appelle Video DownloadHelper 3.0.4, on la trouve ICI , elle s'installe toute seule, et ajoute une petite icône entre la barre d'adresse et celle de recherche. Et... c'est tout !

L'intérêt justement de cette extension est de travailler en tâche de fond, et d'être prête à récupérer tout ce qui passe à sa portée, tous les fichiers multimédia qui se trouvent sur la page. Donc, on regarde une vidéo, elle plaît, il n'y a plus qu'à cliquer sur la petite flèche à droite de l'icône de DownLoadHelper pour découvrir dans la liste déroulante le nom du fichier qui n'aura plus qu'à être sauvegardé sur son disque dur, soit dans le répertoire par défaut créé par l'extension, soit... où on veut ! (dans la bibliothèque d'Itunes par exemple).

Ensuite, en ce qui concerne la conversion du .flv en .mp4, et à la synchronisation avec l'Ipod, je vous renvoie au billet cité ci-dessus, c'est pareil, évidemment. Et c'est ainsi qu'une vidéo intitulée "le dernier voyage" est arrivée tout droit sur l'Ipod ! (à usage privé, j'aurais pu la mettre ici, mais je n'avais pas demandé l'autorisation à l'auteur !)

Suite du billet précédent

8.782.325 ! Voilà le résultat des 24h de téléchargement de Firefox. A noter, 2 téléchargements seulement au Tchad, 115 au Groenland, et.. 0 en Corée du Nord, tiens, on se demande pourquoi !!!

Et alors, il donne quoi ce Firefox nouveau ? Eh bien, il est beau ! Voilà bien une qualité tout à fait technique et informatique ! En fait, ses développeurs ont poussé le détail jusqu'à lui donner le design de la charte graphique de l'OS sur lequel il va tourner. Donc, il est parfaitement intégré à son environnement. Le mien est tout bordé d'aluminium brossé, qu'on croirait que c'est Safari !!

Il y a d'autres trucs bien, à ce qu'il paraît, une meilleure gestion de la mémoire, une gestion des signets mieux foutus qu'avant, des machins de sécurité que je ne les connais même pas, une barre d'adresse dite intelligente, enfin, des trucs améliorés, quoi... (vous avez remarqué la spécialiste...). Bon, alors, c'est quand que Debian l'intègre dans ses dépôts, que je puisse voir la tête qu'il a sous Linux ? Déjà que eux, ils l'appellent IceWeasel pour faire plus encore Libre... donc, ce n'est peut-être pas pour demain.

17 juin 2008

Le Beaujolais nouveau est arrivé ! Euh.. non, le Firefox nouveau est là !

La Fondation Mozilla a décidé de donner un grand coup de pub à la dernière version de Firefox, la 3, en organisant un record de téléchargement qui devrait être inscrit au livre Guiness des records. Il s'agit de télécharger cette version entre le 17 juin 10h et le 18 juin 10h (Pacific Time), ce qui fait du 17 à 19h au 18 à 19h. Le but est d'avoir le plus grands nombres de téléchargements pendant 24 heures et de battre ainsi le record de télechargement d'un logiciel en 24 h !

La version 3 était déjà proposée en RC3 au téléchargement, mais si on voulait avoir la 3.0 et vraiment jouer le jeu, pour permettre à Mozilla de battre son record, il fallait attendre 19h, heure française.

Sauf que là, ce fut la cata ! Il y avait tout de même 1.467.000 de promesses de téléchargement sur le monde entier.... alors, même en tenant compte de la rotation de la Terre, ça fait plein de gens qui se connectent ensemble sur les serveurs de la Fondation, et comme les tuyaux ne sont pas extensibles... à 20h, plus rien n'était accessible, et les internautes amateurs de Firefox, tiraient la langue en voyant que le téléchargement allait à la vitesse d'un modem V 22 en petite forme, quand par chance, ils arrivaient à se connecter au site !

Donc, un énorme bouchon dans les tuyaux, rendant la circulation totalement bloquée. Mozilla craignait un crash des serveurs pour le jour j à l'heure h... disant que c'est surtout ça qu'ils appréhendaient. Mais en fait, ils ont été victimes de leur succès, et du buzz fait autour de cette sortie. Reste à savoir si les téléchargeurs ne seront pas découragés par l'attente, et surtout, si le nouveau produit sera en rapport avec les espoirs qu'il suscite.

Le rigolo de la chose, c'est que les téléchargements pour Linux et pour Mac ont été les premiers à redevenir fluides, aux environs de 22h, alors que ceux pour Windows ramaient encore pas mal... je me demande ce qu'il faut en conclure ? Pourtant, IE7, c'est pas mal, non ?

Perles wikipédiennes

Sur les quatre ou cinq pages d'aide en forme de questions/réponses qui existent sur Wikipédia, on trouve des questions pertinentes, sur la syntaxe wiki, sur les licences à attribuer aux images que l'on veut télécharger, sur l'utilisation des catégories, et j'en passe... mais aussi, on rencontre des questions de gens qui ont du se perdre dans les labyrinthes du Net et arrivent là par hasard, ça va de la maladie de son chat, à la demande d'un permis de séjour, en passant par bien d'autres sujets plus ou moins folkloriques.

Voici l'histoire d'un pauvre monsieur aux prises avec son matériel informatique..

"a) où trouver le logiciel scanner, et comment l'installer dans mon ordinateur pour des opérations de scannage? b) Puis-je avoir un schémas de câblage ou de liaisons physiques(liaisons en images) entre une imprimante et son ordinateur?car je dois installer une imprimante sur mon ordinateur et je ne sais pas quel port de l'ordinateur correspond à celui de mon imprimante? faudra t-il configurer l'imprimante dans mon PC?"

Du même :

"a) où je peux trouver MS internet explorer 5.5+(si possible version française) pour en modifier ou structurer mon site qui ne tient aucune page web? b)Puis-je créer des pages web avec MS internet explorer 5.5+? si tel en est le cas, c'est à dire après avoir crée ces pages web, comment transférer ou envoyer ces pages web dans mon site?"

Ces questions ayant été posées sur l'Oracle, page de Wikiépdia où toutes questions d'ordre encyclopédique (au sens large) peuvent être posées, ce n'est pas surprenant, ce qui l'est plus, c'est la méconnaissance totale de l'outil que l'intervenant essaye d'utiliser ! Ne pas savoir quel port de l'ordinateur correspond à celui de son imprimante me semble assez grave (et Dieu sait pourtant que les branchements et moi, ça fait deux), d'abord, parce que c'est écrit dessus, ensuite qu'il me semble plutôt difficile d'insérer un câble parallèle (ça existe encore ?) dans un port usb et vice-versa. Quant à utiliser MS internet explorer 5.5 (ça date de quand ça ?), pour créer ses pages web..... no comments !

Le même quidam ajoute :

"objectifs du site: ce n'est pas d'abord à but lucratif( car je ne veux pas l'argent des internautes ah ah),mais plutôt susciter en eux l'admiration par quelques pages à créer de mes oeuvres littéraires,de mon humour,de mes albums et des forums de discussion.Trouvez moi svp par conséquent les structures ou moyens pouvant rendre mon site bon et beau et facile à mettre en oeuvre par un débutant ne comprenant aucun langage de programmation évolué,ni l'anglais aussi, que je suis!"
(j'ai laissé la typographie dans l'état)

Eh bien, on n'est pas rendu, et je crains que le monde n'ait encore à se passer longtemps des oeuvres littéraires admirables de cette personne !!

Enfin, tout ça ne vaut pas le cas d'un autre, qui lui, sur le "Bistro Multimedia", réclamait que l'on écrive des articles sur une certaine ligne d'autobus belge, dépendant de la STIB, avec :

"sa longueur, son nombre d'arrêt, son dépot d'attache, son matériel, et son temps de parcours" et qui, pour sans doute stimuler les contributeurs de Wikipédia indolents, terminait son message par un péremptoire : "Répondez-nous dans les délais les plus brefs." !!

Quelqu'un lui ayant conseillé d'aller chercher des renseignements sur le site Internet de cette compagnie, afin d'écrire lui-même son article, il a répondu :

"les informations sur quelques lignes de la STIB (leurs dates de créations, leurs longueurs de kilomètres, leurs nombres d'arrêts, etc) se trouvent où précisement dans le site de la STIB ? Où cliquer OU où frapper ?"... Alors que sur la page d'accueil de ce site, il y a juste devant les yeux, un formulaire dans lequel en tapant le numéro de la ligne, on obtient toutes les stations, les horaires, les correspondances, etc..

Il me semble qu'un "permis Internet" serait nécessaire dans de nombreux cas, et soulagerait le travail des hot-lines, particulièrement celles qui sont bénévoles....

16 juin 2008

Qu'il est beau !

Le Old Faithful, grande vedette du parc de Yellowstone, a la courtoisie de cracher à heures fixes, ce qui fait qu'on peut, en quelque sorte, prendre rendes-vous pour l'admirer. Quand on n'est pas sur place (hélas), il reste la webcam du National Park, on regarde l'heure prévue indiquée en haut à gauche, on tient compte du décalage horaire, et on ouvre un onglet de son navigateur pour surveiller l'arrivée de l'éruption et récupérer l'image ! C'est par .

14 juin 2008

Onomatopées, borborygmes et expressions

Dans la vie courante, quand on converse oralement avec quelqu'un, on emploie des mots, bien sûr, mais aussi des intonations variées, des gestes, des mimiques, toutes choses assez difficiles à transposer dans les conversations écrites, comme celles que l'on pratique sur IRC. Mais on peut se débrouiller quand même, et faire passer les nuances courantes qui rendent les paroles moins abruptes et plus imagées.

Déjà, il y a les smileys, bien connus, qui traduisent le sourire :-) le rire :-D la suspiscion ;-) la déconvenue :-( la surprise ^ ^ avec d'infinies variantes. Puis il y a les onomatopées, telles qu'on les rencontre dans les bulles des bandes dessinées : slurp, bing, pchitt, crac, et plein d'autres. Enfin, il y a tout un lot de mots qui synthétisent émotions, réactions, impressions.. en voici quelques unes, avec leur libre traduction.

- erf : c'que j'suis con... (dans le sens, j'aurais pu comprendre avant..)
- arf : variante du précédent, dans le sens, quel boulet je fais. Peut aussi signifier la surprise (voir le contexte)
- pffff : soupir (plus il y a de f plus le soupir est profond), ou les bras m'en tombent, dans le sens de "c'est pas possible de voir ça.."
- grrr : là aussi, plus la colère (pas forcément sérieuse..) est forte, plus il y a de r
- hihihi : variante moqueuse du classique lol (mdr en français)
- hahaha : variante plus mâle du précédent.
- wouarf : s'écrit avec un ou plusieurs f en fonction du degré d'hilarité du locuteur.
- hu : correspond à euh..
- gniark gniark : le ricanement de la sorcière. Par exemple, celui qui a eu le dernier mot dans un troll Vi/Emacs (ou Mandriva/Debian, ou similaire), peut conclure en écrivant ça.
- grigrigri : suit habituellement une vanne envoyée à quelqu'un, (répandu sur un chan particulier, plus rare ailleurs).
- voui : à la place d'un oui, peut signifier "exactement" ou "c'est bien ce que je disais".
- ouip : variante du précédent
- nan : un "non" qui, en conversation orale, s'accompagnerait d'une vigoureuse rotation gauche droite de la tête.
- saymal : à dire oralement pour comprendre (le comble, puisque c'est de l'écrit), exemple : Vi saymal ! On peut aussi dire sapu dans le même sens.
- rha ou rhaaa : équivalent de grrr mais dirigé vers soi-même, ou sa saloperie d'ordinateur, signifie souvent, pu**** de bo**** de me*** ça ne marche toujours pas. A ne pas confondre avec ..
- rhooo : traduit un oh dans le sens de "tu exagères" avec nuance affectueuse. Exemple : "je suis trop laide".. réponse "rhoooo nan !".
- nanmého : ou nanmeho (pour ceux en clavier qwerty), se traduit par "ça va pas la tête ?" ou similaire.
- re : peut aussi s'écrire reuh, ou reuhhhh si on est en forme, se dit quand on revient dans un salon de discussion après en être parti quelque temps auparavant.

Il y en a plein d'autres, qui s'ajoutent aux abréviations du genre bcp, t'a l'heure, 'jour, bsoir, tlm, et autres emprunts au langage SMS, sans oublier certaines expressions personnelles. Tout ceci rend la communication écrite beaucoup plus vivante, et souvent très marrante !

Sur ce, @+ et bn à tlm :-)

12 juin 2008

Comment choisir un casque

Non, pas de moto, ni de VTT, et encore moins de chantier ! Je veux parler des casques audio, accouplés à nos lecteurs nomades favoris. Ces derniers se sont beaucoup miniaturisés depuis quelques temps, et permettent d'emporter de plus en plus de musique dans un objet de moins en moins volumineux. Mais pour l'écouter, cette musique, il faut un casque audio, et là, ça se complique. Il faut essayer d'allier la meilleure qualité sonore avec un isolement acoustique qui filtre les bruits extérieurs, et le tout avec le meilleur rapport qualité/encombrement possible... quadrature du cercle !

La meilleure qualité sonore est le plus souvent obtenue avec des casques dits fermés, qui possèdent de volumineux écouteurs qui couvrent les oreilles, et un arceau pour les maintenir sur la tête. C'est efficace mais... ça tient chaud, et surtout, c'est furieusement encombrant pour une utilisation mobile. Ceux dont l'arceau passe derrière la tête ne sont pas faits pour les gens qui ont des cheveux longs, et empêchent de s'adosser au dossier d'un siège, donc, à part pour faire du jogging...

Les écouteurs indépendants ? Il y en a de plusieurs sortes, ceux qui s'accrochent aux oreilles, comme une oreillette bluetooth (ou un sonotone...) sont confortables, certes, mais sont quasi inutilisables en environnement bruyant, comme le métro ou le train, tant ils sont peu étanches aux bruits parasites. Et les intra-auriculaires, tout le monde ne les supporte pas, leur qualité sonore n'est pas optimale la plupart du temps, et ils filtrent aussi très très mal les autres bruits.

Alors ? Il existe des casques intra-auriculaires qui sont à la fois confortables pour l'utilisateur, qui ont une grande qualité sonore, et qui filtrent totalement les bruits extérieurs, mais les prix sont ahurissants... plusieurs centaines d'euros dans une marque réputée pour sa haute qualité !! Donc, insoluble ?

Non, il y a une solution, on trouve à des prix tout à fait acceptables, des écouteurs intra-auriculaires de bonne (je n'ai pas dit excellente.. mais suffisante dans une utilisation nomade) qualité sonore, dont le revêtement en mousse est agréable, même pour des conduits auditifs sensibles, qui ne tiennent pas de place dans la poche, et qui isolent parfaitement des autres bruits. Ceux de chez Creative sont excellents et coûtent moins de 30 euros, en plus, leur fil est blanc, donc parfaitement assorti à l'Ipod, et il ne s'emmêle pas.. Un bon choix, dont je suis personnellement fort satisfaite, après en avoir essayé pas mal d'autres !

Un seul bémol, attention, si vous les utilisez dans la rue, comme vous n'entendrez rien d'autre que votre musique, ça peut être dangereux si vous traversez la rue sans regarder, ou discourtois si vous tamponnez quelqu'un qui passe à côté et que vous n'avez pas vu (ni entendu) arriver !

10 juin 2008

A la recherche... d'un client FTP

Quand on change d'ordinateur, c'est comme quand on déménage, il faut installer son nouveau home, dans tous les sens du terme ! Alors d'abord, on configure son environnement, enfin, on refait les peintures, puis, on replace ses meubles, je veux dire on installe ses logiciels favoris. Pour les grands classiques, tels que Emacs, LaTeX, Firefox, Gimp, Inkscape, Povray, x-chat, ce n'est pas compliqué, comme ils fonctionnent partout, ils s'installent sur n'importe quelle plateforme. Mais il reste des choses que l'on ne peut pas caser, des meubles spécifiques, des logiciels typiques d'un OS donné, et là... qu'est-ce qu'on fait ?

En fait, le cas ne s'est posé que pour trouver le client ftp idéal. Si sous Windows, je ne me souviens plus du tout de ce que je pouvais utiliser, Cute ftp il y a 10 ans, mais ensuite ? Sous Linux, j'aimais tout particulièrement gftp, d'une simplicité biblique, d'un fonctionnement parfait, jamais aucun souci pour les mises à jour de mes pages Web. Et sur Mac ? Ce genre de produit ne manque pas, dont le fameux CyberDuck avec son icône amusante. Sauf que, je n'ai jamais vraiment réussi à m'y habituer, l'upload de quelques malheureux fichiers .html m'obligeait à m'y reprendre en plusieurs fois ; par exemple, je n'ai jamais compris pourquoi il refusait un transfert en me disant qu'il n'acceptait pas deux connexion simultanées. Enfin, je finissais par y parvenir, mais c'était un peu pénible. Donc, j'en ai essayé d'autres, Fugu, vite abandonné, un autre dont j'ai oublié le nom, et enfin DockDrop : Celui là était sympa, posé dans le dock, il suffisait d'y glisser le fichier à uploader à la souris, mais... il fallait d'abord lui indiquer le chemin sur le serveur distant (normal..), donc, le reconfigurer à chaque changement de répertoire, fastidieux, et puis, il ne fonctionnait bien que pour un fichier à la fois. Donc, un programme agréable, mais pour un but très précis sauf que ce n'était pas le mien. Restait Transmit, la rolls aux dires des MacUsers, conseillé par beaucoup.

Alors ? Eh bien, voilà un client ftp ergonomique et fonctionnel, simple d'utilisation, stable, parfaitement intégré à Mac OSX, dont la prise en main est parfaitement intuitive mais... c'est un shareware qui coûte 30 dollars. Ce ne serait pas vraiment un problème si le vendeur n'était pas situé quelque part aux USA.. ce qui ne facilite pas vraiment la vie du consommateur français ! En attendant, Transmit est en période de test (15 jours), et pour l'instant, il donne toute satisfaction.

Je sais, j'aurais pu, en bonne Emacsienne, utiliser AngeFTP avec Dired, ou, pire, wget en ligne de commande, sans me prendre les pieds dans le path, mais les MacUsers sont par définition gens flemmards.. pareil que pour installer gftp qui réclame Darwin Ports (c'est qui ceux-là ?)... quant à FileZilla, qui m'aurait tout à fait convenu, je n'en ai pas trouvé pour les versions de Mac OS inférieures à 10.5.x... et je suis en 10.4.11.

Déjà, il faut installer gftp sur SlimTux, parce que c'est pas tout ça, quand on a une résidence secondaire, faut avoir le double de mobilier et de batterie de cuisine !

5 juin 2008

Les trésors de Mulhouse

Mulhouse n'est pas une ville très attirante, à part sa ravissante Place de la Réunion, mais elle possède deux trésors qui valent largement le déplacement. La Cité du train , et la La Cité de l'automobile .

Dans le musée du train, remarquablement aménagé et animé, on peut admirer toutes sortes de matériels ferroviaires, des très anciens, rescapés de la modernisation, et de plus récents ; on peut aussi voir l'intérieur des wagons de luxe, aussi bien que ceux des inconfortables troisième classe, et s'émerveiller de la complexité des locomotives et de leurs tubulures étincelantes. Un grand voyage dans le passé, tout au long d'une époque révolue, encore plus dépaysante quand on descend du tout nouveau TGV Est !


Prête à partir ?

Wagons du début du chemin de fer

Avec un peu d'imagination, on verrait sortir la fumée

Quant au musée de l'automobile, encore plus connu lui, il y a tant à voir que l'on pourrait y passer la journée sans se lasser. Quelle collection ! D'immenses Bugatti sportives et luxueuses, des engins nés il y a plus d'un siècle qui atteignaient des vitesses extraordinaires pour l'époque, des ancêtres qui ressemblaient à des carrosses motorisés, et aussi un grand nombre de voitures de course. Rutilantes, on les croirait toutes prêtes à repartir pour de grandes aventures !

L'entrée du musée

Une des ancêtres

Superbe Mercédès

Alors, si vous allez vers le Haut-Rhin, par le train ou en voiture, ne ratez pas ces deux musées exceptionnels.