30 oct. 2020

Les CAOUs

Quand on est responsable marketting, ou chargé de communication dans une entreprise qui a déjà un site internet, une page Facebook, un compte Twitter un sur Instagram, on se dit qu'on pourrait aussi figurer sur Wikipédia d'autant plus que c'est gratuit, et que Google référence remarquablement. Donc, il faut avoir un article sur ce site. Il s'agit d'une encyclopédie ? Peu importe, l'essentiel est que l'on soit visible de partout et que ça ne nous coûte rien.

Alors, le préposé y va, se crée un compte, et comme il n'a pas beaucoup d'imagination, il l'intitule victorbrasserienouvelle (**) et démarre sa rédaction. Bon, on ne va pas se casser la tête, on va reprendre quasiment la totalité du contenu du site Web, de toutes façons, comme c'est pour dire la même chose.. On s'efforce toutefois de mettre un minimum de syntaxe, ça fait plus joli, plus pro, et ça passera mieux. Et on demande une relecture au forum des nouveaux, ça fait celui qui veut jouer le jeu dans les règles.

Quelqu'un passe et répond :
* Qu'il faut reprendre entièrement la rédaction, puisqu'il est interdit de recopier le contenu d'un site web sous copyright sur Wikipédia, que c'est illégal ;
* Qu'il faudra neutraliser le texte, supprimer les "nous", rendre la rédaction factuelle afin que l'article ne soit pas une simple plaquette publicitaire ;
* Qu'il faudra relire la page concernant les critères d'admissibilité des sociétés et produits afin de vérifier que le sujet soit admissible sur l'encyclopédie ;
* Qu'il faudra trouver des sources qui attestent de cette admissibilité, comme des publications d'envergure nationale qui aient été entièrement consacrées à l'entreprise étalées sur plusieurs années ;
* Qu'il faut indiquer clairement sur sa page utilisateur que l'on a un intérêt dans cette entreprise et que l'on vient sur Wikipédia spécialement pour écrire un article sur elle.

Quand le chargé de com' prend connaissance de tout ça, il se dit qu'il ne pensait pas que c'était aussi compliqué, et que, vraiment, Facebook est plus évident. Peut-être se dit-il aussi qu'il aurait du choisir comme pseudo tartempion, comme ça, il aurait évité d'avoir à se justifier sur un conflit d'intérêt... A ce stade, il arrive souvent, heureusement, que la tentative n'aille pas plus loin.

Certains, plus sûrs d'eux, publient directement leur article, en l'état, et il est immédiatement supprimé par un administrateur. Alors, ils insistent, font une demande de restauration de page, et se voient reprocher les mêmes erreurs. Certains ergotent, s'insurgent, font remarquer que la brasserie Machin (qui emploie 10.000 personnes et a un chiffre d'affaire de x millions d'euros) a bien un article, elle... Et l'on répète les mêmes choses, jusqu'à classer l'affaire après, hélas trop souvent, un dialogue de sourd.

Toutefois, il y a des entreprises qui répondent tout à fait aux critères et qui présentent des sources acceptables. Là, arrive un autre problème. Les articles de l'encyclopédie sont modifiables par tous à condition de justifier les modifications, mais nos chargés de com' aimeraient bien passer sous silence certaines actions qui ne leur font pas honneur, et, s'ils ne parviennent pas à les effacer, viennent se plaindre en disant qu'il s'agit de "leur" page, et qu'eux seuls ont le droit d'y toucher... Mais, quand on veut figurer sur une encyclopédie "collaborative", on se doit d'en accepter les règles, et l'article, une fois publié, ne leur appartient plus, ce qu'ils ont bien du mal à admettre..

C'est aussi valable pour la maison de disque qui veut promouvoir un chanteur, ou de la personne qui ne vient parler que d'elle parce qu'elle a fait un concours de poésie à la fête communale, que même le journal local en a parlé..

Et si l'article est dans la zone grise quant à l'admissibilité, et qu'une consultation communautaire est lancée, laquelle dure 15 jours, notre homme vient pleurer que ça lui fait une contre publicité mal venue, quand on voit sur Google que cette entreprise (ou ce chanteur) n'a rien de notoire et que l'article va être supprimé.. Oubliant que quand on veut utiliser un media à son profit personnel sans se renseigner avant sur ce qu'il est réellement, on court des risques !

(*) Compte A Objet (ou objectif) Unique dans le jargon wikipédien.
(**) Désolée s'il existe une entreprise nommée Brasserie Nouvelle, avec un chargé de com' prénommé Victor, ce serait totalement fortuit !

29 oct. 2020

Et ça recommence...

Entre atermoiements, mensonges et incohérences, les français (mais je crains qu'ils ne soient pas les seuls) ne savent plus sur quel pied danser, si tant est qu'ils aient envie de danser...

Il y a quelques jours, on lance le couvre-feu, en disant que c'était devenu indispensable compte tenu de la recrudescence de la pandémie. Mais attention, pas partout, et pas à la même heure : il y a ceux qui doivent être chez eux à 21h, ceux dont l'horaire fatidique est 22h, et ceux qui n'ont aucune limite, il fallait donc bien vérifier dans quel département, dans quelle ville on était, ou on allait, parce que chaque préfet avait fait sa propre salade...

Mais là, rien ne va plus, en fait, ils se sont aperçu que le couvre-feu ne servait à rien, et qu'il allait falloir reconfiner. Ah bon ? Mais attendez, on en parle, on fait mousser, on fait le buzz comme on dit maintenant, mais faudra attendre le 28 octobre au soir pour savoir ce qu'il en sera, parce que seul le Président décide. L'État c'est moi, avait dit Louis XIV (qui n'aurait sans doute pas sourcillé de voir ses sujets mourir d'une épidémie du moment que la cour était préservée).

Et revoilà la panique, parking bondé au supermarché du coin, sites des drives saturés, gens qui s'affolent, qui, ne sachant pas à quelle sauce ils vont être mangés, envisagent forcément le pire, foncent dans leurs maisons de campagne pour ne pas être coincés dans leur 30m2 parisien, au risque d'emporter avec eux leurs microbes divers. L'art de paniquer le monde, en distillant des petites phrases, en laissant croire au pire pour mieux faire avaler le moindre, comme la SNCF qui annonce un retard de 30 minutes pour que les usagers soient tout contents de constater qu'il n'y en a que 20.

Attendons le discours pour essayer de comprendre les nouvelles élucubrations d'en-haut, et admirer les restrictions de vie qui seront obligatoires(*).

***

Bon, pour ce que j'en ai compris, on fait comme au mois de mars : sorties avec dérogations à télécharger, pour les achats essentiels, pour les visites médicales indispensables (ne pas oublier la convocation à la consultation ou l'ordonnance des examens), et pour sortir son chien (ou soi-même si on n'a pas de chien) sur un rayon d'un kilomètre.

La Messe de la Toussaint est maintenue, mais ensuite, on va retrouver monseigneur Aupetit ou monseigneur Ribadeau-Dumas à Lourdes sur KTO, lesquels sont toujours fort intéressants, mais ne remplacent pas vraiment le rassemblement paroissial du dimanche.

Les écoles restent ouvertes, faut bien que les parents aillent bosser pour que l'économie nationale ne s'effondre pas davantage, on peut visiter les résidents des EHPAD, ce qui n'était pas le cas au printemps, et d'autres détails vont encore arriver histoire que l'usine à gaz dont l'État est coutumier soit encore plus complexe, ensuite, on attendra les résultats de toutes ces mesures en trafiquant les chiffres selon ce que l'on voudra prouver en haut lieu.

Pauvres commerçants qui ne sont pas "de première nécessité", pauvres hôteliers, restaurateurs, professionnels du tourisme, dont l'avenir s'assombrit de plus en plus.

Et tout ceci pendant un mois... Pour commencer... Sans doute y aura-t-il prolongation jusqu'au 15 décembre pour éviter la grogne générale au moment des fêtes de fin d'année. Mais, aura-t-on vraiment envie de faire la fête après l'année sinistre qui vient de s'écouler ?


(*) Ma buraliste me disait qu'eux ne risquaient pas d'être fermés, vous ne voyez pas si les gens arrêtaient brutalement de fumer et de jouer aux jeux de grattage et autres tiercés, quel manque à gagner en taxes diverses pour l'État !

24 oct. 2020

Ah les sales gosses !

 Quant on en a marre de subir des gamins insupportables (ceux des autres évidemment...) ou des jeunes mal élevés dans des lieux publics, avant de vitupérer contre la mauvaise éducation actuelle, même que c'était mieux "de mon temps", on lit ça :

Et on se dit que l'histoire est un perpétuel recommencement et qu'il n'y a rien de nouveau sous le soleil !


20 oct. 2020

C'est la fin !


 Eh oui, les concepteurs nous avaient prévenu, le jeu Coral Isle va s'arrêter. Programmé en Flash, il est victime de l'arrêt de Flash Player par Adobe, et ne peut pas être transformé en HTML5. D'accord, on nous promet un nouveau jeu, mais de par les images que l'on a pu déjà voir, il n'aura pas le réalisme du précédent, ce qui en faisait un jeu tout à fait original aux graphismes et animations remarquables.

7 ans qu'il existe, 6 ans que j'y joue, c'est d'ailleurs ma première activité du matin, le plaisir de retrouver mes îles, de récolter fruits et légumes plantés la veille, de donner du travail aux personnages en vue d'avancer dans l'aménagement des lieux. Plusieurs fois par an, une île temporaire surgissait, accompagnée d'une mission à effectuer en quelques semaines : Noël, Halloween, les Jeux Olympiques, la Saint Patrick, etc.. Et tous de s'affairer à faire le maximum dans le minimum de temps, en s'aidant les uns les autres.

C'était aussi une des caractéristiques de ce jeu : l'existence de "teams", d'équipe de joueurs qui s'échangeaient des denrées, des conseils, mais aussi des recettes de cuisine, tout ça au sein d'une interface de "chat". Vraiment, un jeu superbe, techniquement parfait, esthétiquement aussi, dans lequel on jouait à plusieurs, pas les uns contre les autres, mais les uns avec les autres.

Nous sommes toutes tristes de voir la fin de ce long parcours ensemble, de ne plus voir s'épanouir en temps réel tournesols ou choux verts, de ne plus voir s'animer les animaux, les personnages, de ne plus entendre le cri du lama content de recevoir ses artichauts, ou les bêlements des moutons. C'était, au bout de tant d'années, devenu un espace de vie dans lequel nous passions de nombreuses heures de loisir. On a jusqu'en décembre pour jouer encore, mais le cœur n'y est plus, à quoi bon amasser perles et lingots qui ne serviront plus à rien ? A quoi bon réussir les tâches de l'hôtel alors qu'on n'aura plus l'usage des jetons qu'il fait gagner ?

Alors, on fait des copies d'écran des plus belles réalisations sur les îles pour les garder dans un coin de son disque dur, on dit un petit bonjour aux copines sur le "chat", rapidement puisqu'on ne fait plus rien de précis ou de pressé, on plante et on récolte pour ne pas en perdre l'habitude, mais le cœur n'y est plus !

Faut trouver d'autres jeux, pour remplacer l'addiction à Coral Isle, en plus de petits jeux style réussite de cartes, ou match three. J'ai eu envie de changer un peu et de refaire un jeu d'objets cachés, comme Pearl's Peril auquel j'ai tant joué entre 2012 et 2014, juste avant Super City qui m'a occupée aussi quelques années.. J'ai lancé un appel sur Facebook pour avoir une idée, et on m'a conseillé June's Journey, du même genre (et du même éditeur) que Pearl's Peril, et j'en suis bien contente, on s'amuse bien à chercher des objets dans un fouillis inextricable, et, avec les gains, d'aménager un grand parc luxueux. On va bien voir si, avec le temps, il me fait oublier ma chère île de Corail... A suivre !

12 oct. 2020

Bio, locavores et porte-monnaie

 Mangez bio qu'on vous dit, c'est meilleur pour la santé, y a pas de pesticides et autres machins nocifs qui tuent. Si vous le dites... Mais c'est beaucoup plus cher ! Pfff... La santé avant tout, vaut mieux payer un peu plus que d'être malade. Et puis aussi, faut manger local, parce que si les fruits et légumes font trois fois le tour de la Terre avant d'arriver dans votre assiette, c'est très mauvais pour la planète qui va être noyée sous les émanations de CO2 ce qui va accentuer le réchauffement climatique.

Diantre, mais, quand on habite en Normandie, on se trouve privé d'oranges et de clémentines, par exemple, parce que ça ne pousse pas dans le coin. Eh bien mangez fruits et légumes locaux, cultivés par des petits producteurs qui ont besoin de vivre, n'engraissez pas les multinationales ! Ouais, mais tout de même, quelque chose m'interpelle quelque part comme on dirait en novlangue. Le kilo de haricots verts coûte 2,90 euros sur le marché, OK, j'ignore d'où ils viennent précisément, mais c'est marqué "France" sur l'ardoise. Au supermarché, il est à 2,70 euros, mais là, il avoue venir du Kenya. Chez le marchand de produits locaux, il y en a deux sortes, des beaux à 10,35 euros le kilo, et des moins beaux à 9,85 euros seulement...

Vous avez bien lu, 10 euros en produit local, contre moins de 3 euros en non local... Le porte-monnaie a vite fait son choix ! On veut bien aider les petits producteurs du département, et payer (un peu) plus cher, mais pas trois fois plus cher non plus, faut pas pousser !

Sur ce, vais aller au Mac Do du coin, paraît que la viande vient de France au mieux, d'Europe au pire, c'est moins loin que le Kenya !

Incohérences à tous les niveaux

 Il ne faut pas s'étonner qu'une grande partie de la population française regimbe quand il s'agit de se protéger de l'épidémie virale actuelle, quand on voit l'impéritie et les incohérences des autorités gouvernementales.

Salle comble le 30 septembre à xxxxx pour l'élection de la miss régionale. On ferme les bars et restaurants mais on entasse des gens dans une salle pour élire une miss ? Où est la logique ? Une élection de miss est-elle si indispensable ? A côté de ça, des gens vont se retrouver au chômage suite aux fermetures dans la restauration. Incompréhensible....

Les plus importantes contaminations se font via les fêtards, ceux qui se rassemblent dans des lieux privés, dans la plus grande promiscuité aggravée par les embrassades et l'abus d'alcool. On ne peut pas mettre un flic devant chaque appartement ou maison isolée, c'est vrai, mais pourquoi alors se donner bonne conscience en fermant bars et boîtes de nuit à 22h (où pourtant, il est plus facile d'imposer des mesures barrière), et obliger tout le monde à porter un masque dans la rue, puisque le mal vient d'ailleurs ? Politique de l'autruche ?

On interdit les foires et les fêtes foraines, mais on laisse les parcs d'attraction ouverts... On ferme les restaurants en laissant Mac Do ouvert... On interdit les rassemblements de plus de x personnes, mais on ferme les yeux sur le RER bondé... On interdit la course cycliste Paris-Roubaix, mais on a autorisé toutes les autres, Tout de France y compris... Comment veut-on que les gens comprennent, acceptent, quand ils voient toutes ces incohérences

Affoler les populations en martelant que les services d'urgence et de réanimation sont déjà saturés et le seront encore plus si on ne ferme pas tel ou tel organisme, si on n'interdit pas tel ou tel rassemblement, alors que ça fait des années que l'on ferme des lits d'hôpital pour de vulgaires raisons pécuniaires dont le citoyen lambda n'est pas responsable, n'est-ce pas de l'hypocrisie pour ne pas dire de la malhonnêteté ?

Et que dire des querelles des spécialistes en virologie, microbiologie ou tout ce qu'on veut en gie ? Ils s'écharpent devant les caméras de télé, sur les réseaux sociaux, ne sont jamais d'accord, stigmatisent tel ou tel, vilipendent l'autre pour ses idées, et on voudrait qu'on ait confiance ? Qu'on se repose sur leurs savoirs ? Mettre sa confiance dans un tel panier de crabes n'est pas engageant...

On a connu les "responsables mais pas coupables" pour le Sida, le nuage de Tchernobyl qui s'arrêtait net à la frontière, puis les masques qui ne servaient à rien, puis les masques obligatoires, alors, il faut comprendre que la confiance s'émousse et que tout est regardé d'un œil torve et suspicieux.

Comment font les Suédois, qui refusent tout confinement, et n'obligent personne à porter un masque pour avoir l'un des taux de contamination les plus faibles d'Europe ? Toutefois, d'après Le Figaro, faut relativiser : "La Suède affiche cette semaine 4,5 morts par jour par million d’habitants, 10 fois plus que le Danemark et 20 fois plus que la Finlande, deux proches voisins. Apparemment, dans les rues de Stockholm, rien n’a changé. Les terrasses sont pleines, les écoles ouvertes, et une majorité de la population soutient toujours l’Agence suédoise de Santé.". Donc, on conclue qu'ils ne font rien parce qu'ils s'en foutent ? Peut-être pas tout de même, mais ils ne doivent pas avoir la même mentalité que les Latins..

7 oct. 2020

Vieillir

La vieillesse est un naufrage a dit le général De Gaulle. Je ne sais pas s'il parlait de lui ou du maréchal Pétain, mais que c'est vrai...

Dans un couple assez ancien pour connaître ensemble le grand âge, il y en a toujours un, tôt ou tard, qui a un gros problème de santé. Paralysie, Alzheimer, cécité, sénilité, etc. et l'autre qui s'épuise à l'aider en jouant tous les rôles : aide-soignante, garde-malade, cuisinière, secrétaire ; en fait, tout ce qu'avant ils faisaient ensemble retombe sur une seule personne qui a, elle aussi, un âge avancé. Elle mourra souvent la première, de lassitude, ou d'une maladie qu'elle n'aura pas pris le temps de soigner, et l'autre suivra de peu, incapable de subvenir à ses besoins les plus élémentaires, amputé d'une moitié avec laquelle il avait vécu la plus grande partie de sa vie.

Que c'est triste, d'autant plus que c'est fréquent, bien plus fréquent que de finir ses jours ensemble dans les meilleures conditions possibles.

Il suffit aussi de fréquenter les maisons de retraite et de voir cette humanité délabrée, que l'on pousse dans un fauteuil roulant, ou que l'on laisse somnoler des jours entiers puisqu'il ou elle ne voit plus, entend mal, ne peut plus marcher, et a déjà un pied dans un autre monde. Mais qu'il tarde à venir ce passage dans un autre monde, qui sera forcément meilleur...

Il faut avoir un projet pour avoir envie de continuer à vivre, pas forcément celui de faire le tour du monde, mais de vouloir voir grandir ses petits enfants, ou comme un de mes patients amputé d'une jambe qui réapprenait à monter et descendre un escalier pour pouvoir aller boire un coup au bistrot avec ses potes alors qu'il habitait au premier étage ! Sans projet, la vie n'a plus aucun intérêt, et la personne âgée va se laisser glisser.. Jusqu'à la tombe.

“Mon Dieu ! Que la vieillesse est donc un meuble inconfortable !” a dit Colette