27 nov. 2011

Bêtises en novembre.... Noël en décembre ?

Un florilège des belles paroles de nos dirigeants, actuels ou plus anciens, et, comme toujours, droite et gauche confondus.

Je suis contre l'armée de métier, mais pour une armée professionnelle.
Lionel Jospin

Il y avait des gaullistes avant de Gaulle.
Bernard Pons

L'usage de l'article 49-3 est à la portée du premier imbécile venu. Je le sais bien, j'en use.
Michel Rocard

C'est une bonne idée d'avoir choisi le référendum, à condition que la réponse soit oui.
Valéry Giscard d'Estaing

Hitler et Marx, c'est pas pareil
Bernard Tapie

Quand je regarde ce que j'entends autour de moi...
Jacques Toubon

Si vous avez compris ce que j'ai dit, c'est que j'ai du mal m'exprimer.
Michel Rocard

Le Programme commun n'existe pas, je le sais, je l'ai lu !
Christian Poncelet

Il n'y a pas d'employés sans employeurs.
Michel Rocard

Les usines, c'est beau ! Et puis dans les usines, il n'y a pas de bureau, tout le monde est au même niveau.
Nicolas Sarkozy

La droite et la gauche, ce n'est pas la même chose.
Pierre Mauroy

Bien sûr que je suis de gauche ! Je mange de la choucroute et je bois de la bière.
Jacques Chirac

Et, comme d'habitude, merci à Icanhasacheeseburger pour l'image du chat.


24 nov. 2011

L'hôtel de ville de Paris


Le congrès annuel des maires de France offre, en plus des conférences, tables rondes et autres saines distractions, la possibilité d'aller boire une coupe de Champagne dans les salons de l'hôtel de ville de Paris, où le maire invite ses chers (ou pas) collègues, un des soirs du congrès.

Il faut donc ne pas arriver trop tard, afin de pouvoir circuler dans les salons à son aise, pour admirer les lustres et autres boiseries, et surtout pour pouvoir s'asseoir, parce que les sièges ne sont pas plus nombreux que les petits fours ... Ensuite, quand le discours est terminé, et que les gens commençent à se ruer vers les buffets ou à s'en aller, on peut alors se rendre dans la salle des fêtes afin d'admirer lustres, plafonds, et colonnes sans être bousculé.

Le décor n'est pas mal n'est-ce pas ?





19 nov. 2011

C'est pas possible !

C'est terrible de se rappeler de tous les codes, identifiants, mots de passe, etc.. que l'on utilise de nos jours, et de plus en plus. Dans la vie matérielle ordinaire déjà :


  • Le code de son portail électrique (si on a oublié le truc qui ouvre à distance)
  • Le code de l'alarme de sa maison ou celui de l'entrée de son immeuble
  • Le code sim de son téléphone portable
  • Celui de son ordinateur si on en a mis un, ou son mot de passe root etc..
Mais aussi dans la vie sur Internet, de plus en plus présente, d'autant plus que de nombreux organismes demandent avec insistance qu'on utilise les documents fournis sur leur site plutôt que de faire des envois papier :
  • Le code AMELI pour la sécurité sociale, et éventuellement celui de sa mutuelle
  • Le code d'accès à sa banque, aux impôts, aux documents de la communauté d'agglo
  • L'identifiant et le code d'accès au site de la médiathèque, à celui des miles de la carte senior, à Wikipédia quand on est contributeur, à Twitter, aux forums auxquels on participe,  etc...
  • L'identifiant et le password des sites que l'on maintient, comme ses sites personnels : sur Blogger, Wordpress, ou Flickr, ou institutionnels dont on a la charge.
Sans oublier bien entendu les mots de passe des différentes boîtes mail que l'on peut avoir.

Passe encore pour ceux que l'on utilise tous les jours, son code de maison ou son password de mail (et encore, si on ne le fait pas mémoriser par son client), mais les autres... comment faire ? Prendre toujours le même ? D'abord, ce n'est pas toujours possible, certains organismes imposent un format particulier, et puis, ce n'est vraiment pas "secure" (comment on dit en français ?), donc... Les écrire sur un bout de papier ? Question sécurité c'est pas terrible non plus, et peu efficace si on perd le papier en question.. Sur les mémos de son téléphone portable ou de son organiser ? Avec bien entendu un super-mot-de-passe pour y accéder ? Oui, mais à condition de ne pas paumer celui-là !! Tiens, pourquoi pas les graver sur une pierre que l'on mettrait dans un coffre fort résistant au feu ? Elle n'est pas bonne cette idée ? Oui, mais .... Faut se rappeler la combinaison du coffre ! Donc, c'est insoluble ?

11 nov. 2011

La cinémathèque à Paris


Comme elle a changé la bonne vieille cinémathèque d'Henri Langlois ! Elle était planquée sous le Palais de Chaillot, pas très visible, et pourtant, on y voyait des chefs d'oeuvre incontestables, de fabuleux films des débuts du cinéma, et de vénérables objets... Après de nombreuses vicissitudes, ce qui est maintenant la Cinémathèque Française a émigré en 2005 dans des locaux tout neufs, très modernes, et en a profité pour enrichir ses collections et proposer des expositions à thèmes. Vaste hall d'entrée donnant sur un jardin, ascenseurs pour circuler entre les étages, vitrines savamment éclairées, librairie riche en volumes et DVDs, un fort beau musée en fait, en plus de la partie technique, non accessible au public, où les films anciens sont conservés et restaurés. 

D'accord, c'est un peu loin de tout, dans le secteur du POPB et du gigantesque ministère des finances, dans ce quartier de Bercy qui a tant changé depuis quelques décennies, mais le métro y mène, l'autobus aussi, alors...

L'exposition actuelle est sur le film de Fritz Lang, Metropolis, tourné en 1927, où, dans un décor futuriste on vit apparaître le premier robot du cinéma. L'histoire sentimentale qui s'y déroule n'aurait pas grand intérêt si justement, elle ne se passait pas dans ces décors, et si elle ne servait pas de fil rouge à cette fresque typique et symbolique du réalisme allemand. Comme la Cinémathèque, ce film a aussi connu un destin fort tourmenté, entre sa récupération par les Russes après la guerre, son "adaptation" malencontreuse par les Américains, ses scènes disparues, ses copies égarées ou abîmées, sa redécouverte par un Argentin, sa remise en état.... Il reste un des films fondateurs du cinéma, au même titre que "Le voyage dans la Lune" de Méliès"Le cuirassé Potempkine" d'Eisenstein, "Dr Mabuse" du même Fritz Lang, ou tous les Chaplin (là, j'ai bien du mal à faire un choix...). 

Quand on pense que certains pensaient que le cinéma n'avait pas d'avenir, et n'était qu'un simple divertissement de foire !

Voilà les plus proches voisins de la cinémathèque :


Le  ministère des finances, à gauche, les escaliers du Palais Omnisport de Paris-Bercy

Le Palais Omnisport de Paris-Bercy

Un peu plus loin, la Bibliothèque François Mitterant (un bout tout du moins)

9 nov. 2011

Histoire chouette ou histoire de chouette ?


Je suis une chouette (*), j'habite dans un joli jardin rempli de fleurs, de grands arbres, de prairies, où il y a quelques rochers accueillants. Justement, j'en avais avisé un, à l'ombre sous un arbre, et comptais bien m'y installer pour la journée en regardant les montagnes au loin, et les visiteurs qui passent. Mais ce fichu rocher était couvert d'une mousse verte particulièrement glissante, et... j'ai dérapé dès que je suis arrivé en haut ! 


Me voilà glissant honteusement le long de l'arrondi de la pierre sans parvenir à m'arrêter, je m'agite, finis par trouver une prise pour mes griffes, et me réinstalle en haut.

C'est là que je repère cet idiot de touriste qui me regardait fixement avec ses yeux de chouette ! Je crache et souffle pour lui indiquer que je n'appréciais absolument pas qu'il me fixe ainsi avec sa drôle de machine, et, bien entendu, déstabilisé par ma colère, je glisse à nouveau, perdant toute ma dignité devant un groupe d'humains qui, du coup, se sont bêtement mis à rigoler. Et voilà que je me retrouve coincé entre mon rocher et celui d'à-côté, je crache et je souffle de plus belle, mais cette fois pour râler après moi-même, parce que dans l'histoire, je n'avais oublié qu'une chose, je suis un oiseau, j'ai des ailes, en qu'il me suffisait de m'en servir pour réussir à m'élever de terre mais aussi pour retourner aisément sur le haut du rocher. Alors, pauvres humains qui n'avez que des bras inutiles pour vous déplacer dans l'air, on rigole toujours ? Pfffff crchhhhh pffffffff !

N.D.L.R. : C'est là qu'on se dit qu'il faudrait tout de même apprendre à faire une vidéo avec un APN, au moins il y aurait eu le son !

(*) avis aux ornithologues s'il y en a qui passent par là. Cet animal a été observé en Afrique du Sud, dans le Jardin botanique de Kirstenbosch près du Cap. Il ne semblait pas ressembler au Hibou du Cap  mais plutôt à une Chouette Chevêche. Alors le verdict ? Est-ce une Athene noctua ou pas ?

7 nov. 2011

Un virus au nom..... pas convenable !

Le virus Duqu se glisse dans un fichier Word et exploite une faille de Windows jusque-là inconnue et s'insère dans les routines du système d'exploitation chargées de l'affichage des polices de caractères TrueType. Il peut explorer le poste de travail, collecter des données, les envoyer sur des serveurs distants et télécharger des logiciels plus ou moins malveillants. Son but n'est pas de se propager d'ordinateur en ordinateur, mais de s'infiltrer dans certaines organisations en vue d'une attaque ultérieure plus massive.

Microsoft estime l'impact minime, ce qui peut se comprendre, vu que ce virus n'est sensé viser que certains organismes précis.

En réalité, ce ne sont pas ces hautes considérations techniques qui m'ont fait dresser l'oreille, je ne suis pas le PDG d'une grande entreprise, et je n'utilise ni Windows, ni Word, mais c'est le nom de ce virus qui m'a fait sourire. Il s'appelle quand même Duqu, ce qui en français fait.... drôle. Il paraît que ce nom lui a été donné car il génère deux fichiers dont le nom commence par DQ, mais même en ne prononçant que les initiales, ça fait.... tout aussi drôle !

D'accord, j'ai l'esprit mal tourné ou alors j'ai trop écouté certains de mes petits camarades d'IRC s'envoyant des dtc ou des dmc en rigolant (qui a dit que j'ai de mauvaises fréquentations ? :-D ). Ça m'a aussi rappelé que je suis passée dans une ville d'Afrique du Sud, située dans le Kwazulu-Natal, au nord-est du pays, qui s'appelle Dukuduku, la route qui y mène était d'ailleurs pleine de trous.....

Et j'ai honte de ce billet de blog totalement indigne de la vieille dame respectable que j'essaye d'être !

Merci à Futura Sciences qui m'a fourni toutes les données techniques de ce billet.

2 nov. 2011

Impressions d'automne

L'automne est de loin la plus belle saison de l'année, avec ses exceptionnelles couleurs, et la douceur de leurs nuances. Il suffit d'ouvrir sa fenêtre, ou d'aller se promener dans les chemins pour savourer le spectacle lors de ces quelques jours si courts et si vite passés.

Tous les tons de vert, de jaune, de rouge
Le soleil s'est couché derrière les nuages, la brume se rassemble dans les creux de la colline, tout s'assombrit

Le mois de novembre commence par la Toussaint, où l'on fête tous les saints, histoire de n'en oublier aucun (*), et continue par la fête des morts, ce qui n'est pas forcément réjouissant ! En tous cas, en lisant les dépêches des journaux, ça m'a permis d'apprendre qu'il existait un Salon de la Mort, manifestation annuelle qui se tient à Paris, en avril, au Carroussel du Louvre, où les participants exposent tout ce qui a trait à la mort et aux funérailles. Ça va du cercueil aux tombes en passant par les urnes, les divers ornements, les formalités, etc.... J'ai aussi appris à cette occasion que l'on pouvait choisir un cercueil en carton et résine, avec différents décors de fleurs ou autres, mais que les organismes de pompes funêbres rechignaient à les commercialiser... Et pour cause, il n'est pas facile de vendre du carton au prix du chêne, et buisness is buisness ! Il est vrai que ce genre d'objet, avec poignées en machin, capiton en truc, coûte ... un certain prix (de 600 euros pour les modèles ordinaires qui ne sont jamais proposés, à plus de 3000 pour les autres...) et doit générer quelques substantiels bénéfices que les compagnies qui les fournissent ne tiennent pas à perdre pour des méchantes boîtes en carton dont les premiers prix commençent à 100 euros et ne dépassent pas 600 pour les plus luxueuses.

Revenons à ce fameux Salon de la mort ! (**). On peut y essayer des cercueils (Ah moi Dracula !), organiser sa mort sur Internet et la publier sur ce même media, faire des radios de son crâne et les imprimer en 3D (sans doute pour méditer sur la vanité des choses de ce monde), y manger des chocolats en forme d'ossements (il paraît que c'est très courant au Mexique), choisir une urne funéraire en forme de buste du propriétaire des cendres, des pierres tombales ayant des batteries rechargeables à la lumière du jour et qui projettent des images de la vie du défunt la nuit (bonjour les fantômes dans les cimetières...) et bien entendu on y trouve des cercueils en carton ou en amidon de maïs ! 

Quand on pense que nombreux sont ceux qui critiquent le côté glauque et morbide d'Halloween et/ou son côté commercial..... Là, on a les deux, le fric et le macabre réunis !

(*) et surtout pas Saint Joseph de Cupertino un de mes préférés, sans doute un des plus pittoresques.
(**) Oui, le point d'exclamation fait partie du nom du salon