25 nov. 2016

APN Saga

Premier essai d'une photo de près (en cette saison les fleurs sont plus rares que les anges...)

C'est en 2004 que le premier APN est arrivé à la maison, reléguant définitivement les appareils argentiques aux oubliettes. Il ne m'appartenait pas, mais je m'en servais quand même ! Il était assez massif, fonctionnait avec des piles (toujours en avoir dans sa poche), et avait un minuscule écran de 2cm de côté. Rapidement, j'ai voulu avoir le "mien". Ça a été un Pentax Optio. Ah que je l'aimais bien ! De la taille d'un paquet de cigarettes, il me suivait partout au fond de mon sac, il était simple d'emploi, faisait de belles photos, avait un viseur bien pratique quand le soleil empêchait de voir l'écran, etc. Je l'aurais bien gardé longtemps si, quelques années plus tard, le chargeur de batterie n'avait pas rendu l'âme. J'aurais pu trouver un autre chargeur en farfouillant sur Internet, mais il m'aurait coûté quasiment le prix d'un appareil neuf...

J'ai donc cherché son successeur, et ai trouvé un Nikon de belle facture, qui faisait très simplement, plein de choses intéressantes, macro photo, bracketting, il avait aussi un viseur et un écran très large et très lumineux. Par contre, il tenait une certaine place, même s'il n'était pas très lourd, il fallait un grand sac pour le transporter, surtout dans sa housse. Mais toute cette belle technologie est fragile. Il a commencé par refuser d'ouvrir entièrement ses lamelles obturatrices de l'objectif, et, comme je ne m'en apercevais pas, j'ai eu des photos avec des coins noirs.. Ensuite, ça m'obligeait à donner un très léger coup d'ongle pour les ouvrir avant chaque prise de vue. Puis, peu après, une des molettes commandant, entre autres, la fonction bracketting, s'est totalement bloquée. Quand j'ai demandé à des spécialistes s'il y avait moyen de réparer tout ça, on m'a dit que les ressorts des lamelles étaient fatigués, et qu'il faudrait tout démonter pour débloquer le bouton, donc, que ça coûterait très cher et que.... Bon, j'ai compris, fallait en acheter un autre !

J'ai donc utilisé un Panasonic Lumix que l'on m'avait donné, mais lui et moi, nous ne nous sommes jamais bien entendus ! Son objectif interchangeable (comme si mes minuscules compétences en photo me permettaient de choisir un objectif..) ne se rétractait pas, donc, tenait de la place ; il était lourd, et plein de boutons partout que l'on actionnait sans s'en rendre compte, rien qu'en le prenant en mains. L'écran tactile aussi était piégeux : si on le portait autour du cou, alors qu'il était allumé, on déclenchait des fonctions non souhaitées, c'est ainsi que j'ai pris un certain nombre de photos en mode RAW (*) qu'il m'a ensuite fallu laborieusement récupérer en .jpg sur l'ordinateur. Donc, on ne s'aimait pas vraiment tous les deux, trop compliqué pour moi, je n'ai jamais vraiment su m'en servir : par exemple, je n'ai jamais compris comment on pouvait faire des macros, moi qui aime tant photographier les fleurs à quelques centimètres... Divorce amorcé...

Et un beau jour, en attendant des photos que je faisais imprimer chez un prestataire local, j'ai vu... Un tout petit Canon Ixus, à peine plus épais qu'un smartphone et moins long, avec, sur l'étiquette, mentionné, macro à 1cm !!! Je le regarde de plus près, il était tout léger, avec juste les boutons indispensables sur sa carrosserie, et un prix compétitif d'autant plus qu'il arrivait avec une carte mémoire de 8Go et une petite housse. Alors, je suis repartie avec !

En rentrant chez moi, j'ai téléchargé la notice complète, et, en la lisant, j'ai vite vu où trouver les réglages de base, et, dans mes essais ensuite, j'ai vu qu'en fait, il faisait tout tout seul, c'est exactement ce qu'il me fallait : un truc petit, simple, basique, où on ne se prend pas la tête pour circuler dans un dédale de menus auxquels on ne comprend rien pour atteindre le point qu'on cherche (**), idéal pour quelqu'un qui n'y connaît rien en technique photo mais qui aime bien en prendre quand même !

Et là, on se souvient au tout début des années 60, quand, le premier appareil photo est arrivé à la maison. Il était long et lourd, il n'acceptait que les rouleaux de pellicules de 8 poses qu'il fallait changer à tâtons dans le noir absolu... Un demi siècle plus tard, on a changé de monde !

(*) Je me demande encore comment il a fait pour accéder tout seul au menu, bien planqué pourtant, qui permet de faire des RAW.... 
(**) Et que de toutes façons, on ne saura jamais retrouver du premier coup

16 nov. 2016

Bug, dysfonctionnement, angoisse !

Et c'est bien évidemment au moment où on allait terminer une laborieuse mission dans un jeu que... Le jeu ne fonctionne plus ! Keskispass comme on dit ?

Oui, il y a un message d'erreur, enfin, disons une vague idée de ce qui ne fonctionne pas quand on scrute attentivement la petite ligne du bas du navigateur, les ordinateurs s'adressant souvent à vous dans un langage abscons, ce serait un problème de résolution de DNS. Ça je sais ce que c'est, on n'a pas fréquenté plus de vingt ans un club d'informatique pour l'ignorer, donc, j'ai un début de diagnostic, mais suis encore loin de la solution, d'autant plus que Facebook lui-même est, de façon intermittente, victime de ce serveur DNS qui ne semble plus vouloir faire son travail.

Chose étrange, tout fonctionnait bien, Wikipédia, Twitter, mais pas Facebook, bizarre non ? Alors, qu'est-ce qu'on fait ?

Je commence par tout vérifier chez moi : essais avec les trois navigateurs que j'ai sur ma machine, vidage des caches, visite à la box qui me regarde de tous ses yeux verts innocents bien allumés, reboot (et pourtant, je ne suis pas sous Windows), rien, toujours rien, pas un seul jeu qui marche, la loose, l'horreur, le désespoir !!!

Au bout d'un long moment d'angoisse (*), Facebook remarche, et je vois que je ne suis pas la seule, tout le monde râle, après les concepteurs du jeu, après Mr Zuckenberg qui dort sur ses dollars, après la pleine lune, vous vous rendez compte, on ne peut plus jouer, oui, à aucun des jeux, c'est la fin du monde en un mot.

Donc, on attend et ô miracle, tout refonctionne, alors, le coupable, c'était qui, c'était quoi ? Qu'on lui coupe la tête ! C'était Monsieur Orange lui-même, qui rencontrait des problèmes avec les DNS provoquant des erreurs sur certaines pages, particulièrement sur les sites américains. Les réseaux sociaux ont été vite remplis de commentaires ironiques sur Orange qui s'était pris les pieds dans ses configs de DNS ! Et ainsi on a compris d'où venait le problème, lequel a été quand même vite résolu.

En fait, si je m'étais absentée pendant cette heure-là, je n'aurais rien vu et aurais économisé de l'adrénaline !

Allons, on retourne jouer, assez perdu de temps comme ça avec la technique.



(*) En fait, ça a duré à peine plus d'une demi-heure...

4 nov. 2016

Automne matin et soir

Au matin, quand les brumes se lèvent lentement
 
Dans les ors du coucher du soleil

Laïcité ?


La France est un état laïque, on nous le répète a satiété, pas de signes distinctifs des croyances et religions en dehors de la sphère privée, donc, pas de médaille de la Vierge autour du cou ou de kippa. Pour faire bonne mesure, certains ministres refusent d'admettre l'idée de racines chrétiennes, mais pour l'instant, aucun n'a eu le courage de supprimer, au non de la sacro-sainte laïcité (c'est un pléonasme ça ?) les jours fériés d'origine religieuse : Noël, le lundi de Pâques, le lundi de Pentecôte, l'Assomption, la Toussaint... Par peur des réactions syndicales devant 5 jours de congés payés en moins ? Ils n'ont pas non plus oser proposer de rendre férié les jours de fête religieuse des Musulmans et des Juifs, ce qui aurait été bien plus populaire, des jours de congé en plus, ça ne se refuse pas !

Donc, la France est un pays laïque, surtout depuis la loi de 1905 qui a séparé l'église de l'état, et dont Aristide Briand a été le rapporteur. Ce dernier était un homme aussi intelligent que sensé, aussi pragmatique que réaliste. Un exemple : contre un député demandant l’interdiction du port de la soutane, il avait ainsi mis en garde : « Ce serait encourir, pour un résultat plus que problématique, le reproche d’intolérance et même s’exposer à un danger plus grave encore, le ridicule, que de vouloir par une loi, qui se donne pour but d’instaurer dans ce pays un régime de liberté […], imposer […] l’obligation de modifier la coupe des vêtements.». A la lumière des polémiques concernant certaines tenues ou certains signes ostensibles d'appartenance à une religion donnée, ça montre que ce grand monsieur ne mettait pas, lui, l'idéologie au-dessus du bon sens !