30 mars 2007

Le 7ème salon du livre d'aventures à Vernon

Superbe exposition sous-titrée "L'appel des îles", très variée, très instructive, très dépaysante aussi... L'Espace Philippe Auguste transformé en lieu mythique d'aventures et de découvertes : la table du capitaine des pirates, de passionnants tableaux explicatifs, des peintures, une île et son phare, des gourmandises aussi, des conférences, une superbe présentation d'oeuvres d'imagination sur des îles inventées, et... des livres, des livres partout, plus alléchants les uns que les autres quand on aime autant lire que voyager ! Difficile de ne pas succomber ! Ce que je fis d'ailleurs...



27 mars 2007

Des lieux intemporels...

Il y a des endroits où l'on se retrouve occasionnellement, au milieu d'une autre activité, lieux anonymes, où l'on ne fait que passer, lieux intemporels où l'on est seul au milieu d'inconnus, que l'on ne reverra jamais, hors du monde, en transit. Ces lieux procurent une étrange impression, on n'y est pas chez soi, on n'y est pas dans des décors habituels, on n'y est pas pour longtemps, on ne fait qu'y passer, les têtes croisées n'ont aucune importance, et ces endroits se ressemblent beaucoup quel que soit l'endroit du monde où on se trouve !

Par exemple, les aires de stationnement des autoroutes : des pompes à essence, une boutique, de quoi manger, des distributeurs de café, des toilettes, des gens qui vont et viennent, individus parfaitement inconnus, que l'on ne voit même pas. On est là, pour une pause, on vient d'ailleurs, on repart ailleurs, et on ne sait même pas forcément le nom du village le plus proche, d'ailleurs, qu'importe, ce n'est pas là qu'on va...

Un autre endroit : un aéroport international. Des foules de toutes ethnies qui s'entrecroisent, des panneaux aux pictogrammes stéréotypés, des boutiques, des sandwiches, des cafés, des comptoirs, des valises hétéroclites ; on s'y déplace avec ses propres affaires, comme dans une bulle étanche, suspendue dans le cours du temps.

Il y en a certainement d'autres, de ces lieux auxquels on est totalement étranger tout en s'y trouvant.. Des gares ? Non, leur côté XIXe siècle en France tout du moins, leur ôte ce caractère intemporel et quelque part inhumain ; certaines chambres d'hôtel en font partie, dans une moindre mesure, disons juste au moment où on ouvre la porte et qu'on découvre un environnement qui va servir au minimum plusieurs heures, ce qui laisse le temps de se l'approprier et d'ôter rapidement tout caractère inhabituel à l'endroit.

Pas de photos d'aire de stationnement d'autoroute pour illustrer ce billet... il ne m'est jamais venu à l'idée de photographier un lieu aussi.. neutre !(*) Par contre, la vue sur les pistes a été prise à Boston, parce que dans ces lieux que je qualifie d'intemporels, faut bien parfois passer le temps !!


(*) L'image d'autoroute a été piquée sur un site gouvernemental en me disant que c'était avec nos impôts qu'elle avait été prise et que je pouvais donc en disposer, puisqu'elle m'appartenait un peu !

21 mars 2007

Au milieu des saints !

Non, non, rassurez-vous, (ou ne vous réjouissez pas trop vite), je n'ai pas encore quitté ce bas-monde, ce qui ne m'empêche pas de passer de longues heures en compagnie des saints et bienheureux...

Souhaitant collaborer à Wikipédia, j'ai commencé fort modestement à corriger par-ci par-là quelques fautes, puis à rajouter des précisions sur des articles dont je connaissais le sujet. Un peu plus tard, une fois familiarisée avec la syntaxe et les nombreuses règles de publication, j'ai voulu aller un peu plus loin. Pas question d'écrire des articles scientifiques, philosophiques ou techniques, je n'ai pas les compétences pour ça, par contre, pourquoi ne pas travailler sur un domaine que je connais suffisamment pour pouvoir en apprendre davantage ? C'est ainsi que je me suis mise à écrire des articles sur les Saints et les Bienheureux.

Pas les bien connus du calendrier, Sainte Thérèse, St Antoine de Padoue etc.. parce que là, c'est déjà fait, mais plutôt les saints inconnus ou récents. Pour certains, ceux des années 200 à 500, ou les martyrs sous l'Empire Romain, il est très difficile de trouver des renseignements fiables, ils sont plutôt connus par la Légende Dorée, et par les traditions régionales que par l'Histoire. Pour les plus récents, ceux du XIXe siècle ou du XXe, il est plus facile de trouver des documents précis, une riche iconographie, des photos, des témoignages. Et comme le pape Jean-Paul II a béatifié et canonisé beaucoup de gens, le vivier est vaste pour trouver un sujet d'étude.

D'accord, ça demande quelques recherches, pas mal de recoupements, quelques mails aussi pour obtenir l'autorisation d'insérer des photos, (donc, quelques contacts intéressants dans le monde entier), mais ça en vaut la peine par la découverte que l'on fait de personnages hors du commun et de lieux inconnus.

Avouons aussi que ça fait commettre quelques exactions, par exemple, se glisser furtivement dans la collégiale de Vernon pour aller photographier la statue de Saint Adjutor, et le tableau qui le représente dans une chapelle latérale.. en utilisant un flash (le moyen de faire autrement dans une église sombre ?), alors qu'il y a peu de chance que ce soit autorisé...

Si, par hasard, vous aviez envie de faire connaissance avec quelques saints et bienheureux dont vous ignoriez l'existence, vous pouvez aller sur ma page utilisateur , où tout en bas, vous trouverez les liens vers les articles déjà écrits ; par exemple, une bienheureuse (presque) locale : Mère Placide Viel, de Quettehou dans la Manche, ou encore Saint Joseph Moscati qui m'a valu un échange épistolaire amusant (par mail) en français et italien mélangés, avec une paroisse napolitaine !

17 mars 2007

On s'amuse avec Beryl


Ou, comment Linux peut être aussi superficiel que Windows...

Quand on passe ses journées devant xfce et son panel aussi minimaliste que pratique et fonctionnel, on a parfois la curiosité de voir ce qui se fait ailleurs. Un Live CD de Knoppix, avec KDE et Beryl, et on essaye ! D'accord, d'abord, faut trouver un ordinateur avec une carte graphique qui supporte ce genre de truc.. et puis, il faut oublier toute l'éducation linuxienne reçue, lignes de commande, éditeur de texte puissant et sobre (il n'y a même pas Emacs sur cette Knoppix..), utilisation d'un terminal "normal" (même pas transparent), etc.. et là, on s'amuse bien : un cube qui tourne (box {<0,0,0>, <2,2... euh, je m'égare..) pour passer d'un bureau à l'autre, le logo de Gimp qui saute sur l'écran tandis que le programme se charge, et les fenêtres molles... Ah, les fenêtres molles ! Les héritiers de Dali auraient du demander des droits d'auteur, elles se promènent sur l'écran, au bout du curseur de la souris, tels des chiffons agités par le vent ! Et Konsole, en vraie transparence ? Qui permet de voir la pin-up qu'on a en fond d'écran tandis qu'on tape ses lignes de commande.. Il y a encore d'autres "features", des fenêtres qui brûlent avec de "vraies" flammes quand on les referme (à moins que ce ne soient les fichiers que l'on jette à la corbeille), des effets de flous artistiques (ou pas), et plein de fenêtres de configuration pour peafiner le tout.

Bon, et alors, à quoi ça sert tout ça ? Euh... à rien ! C'est juste pour faire joli.. si, ça sert tout de même, au chiffre d'affaire des vendeurs de matériels, parce qu'il faut une machine puissante, une carte graphique 3D, et des ressources pour faire fonctionner harmonieusement tout ça. Tiens, on dirait que je parle d'un autre OS, celui qui vient de sortir, arghh, j'ai le nom sur le bout de la langue..

14 mars 2007

Découverte de l'HDRI

Une nouvelle fonctionnalité de MegaPov découverte ! Dont la mise en oeuvre est aussi aisée que le résultat (agréablement) surprenant, l'hdri, ou pour faire savant l'High Dynamic Range Imaging. Vous voulez des détails ? Direction le PovWiki . Et voilà ce que ça peut donner :
Voilà une image sans utilisation d'hdri :


Et voilà la même avec hdri :


Quelques lignes de code en plus seulement....
sphere {<0,0,0>,3000 pigment {image_map {hdr "grace_probe.hdr" map_type 7 }}}

12 mars 2007

Le château de Martainville

L'Eure est un département magnifique, riche de paysages et de monuments qui méritent largement le détour, mais.. la Seine Maritime, notre voisin, a quelques petites choses intéressantes aussi :-) Par exemple, le ravissant château de Martainville, et son très riche musée "des Traditions et Arts Normands". On y trouve de superbes armoires sculptées, des pendules de plancher fort originales, des lits clos imposants, et un nombre important d'objets usuels anciens, fort bien documentés.



Passer à Fleury-sur-Andelle, sans faire un léger crochet par les ruines de l'abbaye de Fontaine Guérard, encore plus belles dans la lumière de fin d'après-midi quand elles se mirent dans les eaux de l'Andelle. Et là, c'est dans l'Eure !

11 mars 2007

La propriété est-elle le vol ?

Les milliards de pages web représentent un gigantesque magasin où tout le monde peut se servir, gratuitement.. c'est vrai qu'on y trouve de tout, que l'on peut y consulter tout ce que l'on veut, aussi longtemps qu'on le désire, des textes, que l'on peut lire, imprimer, des images, des photos, des croquis, etc.. Peut-on pour autant en disposer librement ? Pour son usage personnel, certes, pour consulter tout ça sur son écran, bien évidemment, mais ensuite ?

Sur un site Web, (ou dans un devoir, pour les plus jeunes), il est toujours possible de faire une citation d'une partie d'article, en donnant les sources (par exemple l'url du site et son auteur), mais, avec les facilités techniques de ce genre de media, il est aisé de copier/coller tout un texte, de récupérer une image, et de fabriquer ainsi une nouvelle page dont on revendiquera la propriété et la création ! Et là, ça ne va plus, non seulement c'est illégal (à moins que textes et illustrations aient été déclarés "domaine public", ce qui est rarement le cas, les licences GPL et Cie sont plus restrictives..), mais c'est une faute d'éthique. Je sais bien qu'il n'y a pas un gendarme derrière chaque internaute, et qu'il y a peu de risques de voir la maréchaussée débarquer devant le domicile d'un quidam qui a alimenté sa petite page perso avec des éléments "pompés" ailleurs, mais il n'en reste pas moins que c'est une faute, une incorrection en tous cas.

Et ça peut poser quelques problèmes au demeurant : voulant illustrer un article sur Wikipédia avec la photo d'un "saint", la seule image dont je disposais était sur le site de la congrégation à laquelle il appartenait. Cet homme est mort en 1868, l'image est donc antérieure à cette date, l'artiste (inconnu au demeurant) est-il mort depuis 70 ans ? Il y a de fortes chances, mais en fait, je n'en sais rien... et comment le savoir d'ailleurs ? La seule solution pour utiliser cette image est d'envoyer un mail au recteur de la congrégation pour lui demander l'autorisation (pour le cas de Wikipédia, il faut en plus qu'il accepte de mettre cette photo sous licence GPL..), mais on ne peut pas l'obliger à répondre... Toutefois, j'ai reçu une réponse me disant : " Prenez tout ce que vous voulez, sachant que j'ai pris certaines images sur d'autres sites sans toujours demander les autorisations... ", pas mal, non ?

Si on fait abstraction de cette encyclopédie aux règles draconiennes (mais c'est ce qui en fait aussi sa pertinence et sa crédibilité), il y a d'autres cas où la recopie pure et simple de l'existant ne se "fait pas". Un participant du chan #emacsfr nous a montré un site qu'il était en train de mettre au point, sur Emacs. Mal lui en a pris, les trois personnes présentes sur le canal pour voir ces pages ont immédiatement remarqué que les plus gros paragraphes de texte étaient recopiés du bouquin "Introduction à GNU Emacs" ! Ça se voyait d'autant plus que l'orthographe du créateur du site était particulièrement défaillante, et que le contraste était saisissant... On le lui a fait remarquer, il a été tout surpris qu'on connaisse ce livre (tout de même, c'est la bible des Emacsiens ce truc..), et que ça puisse nous choquer qu'il l'ait recopié !

J'ai essayé de lui dire qu'il aurait pu au moins donner ses sources, et insérer ces paragraphes comme des citations, mais il semblait particulièrement buté, arguant que le livre était cher et que les "jeunes" ne pouvaient pas se le payer... donc, qu'il faisait oeuvre utile en le recopiant !! Que dire devant tant de naïveté ? L'individu n'est pourtant pas un ado du 9-3, il a 33 ans.. Je lui ai alors demandé si ça lui plairait que je reprenne l'intégralité de ses pages, que je ne change que la couleur du fond, et que je les publie sous mon nom... il est resté un peu perplexe, tout de même !

Donc, ce n'est pas parce que tout est offert à tout le monde, que tout appartient à tous !!

En tous cas, le texte que vous lisez ici, et dont la haute portée morale et historique ne vous aura pas échappée, est implicitement sous licence GPL (ou creative commons, si vous préférez), vous pouvez en faire ce que vous voulez, même y corriger les fautes d'orthographe !! (et l'illustration est du domaine public).

6 mars 2007

Un GEEK ?

Un geek est un stéréotype décrivant une personne passionnée, voire obsédée, par un domaine précis, généralement l'informatique. Les geeks sont les premiers de la classe, à profil scientifique, férus de superhéros et de science-fiction. Ça, c'est la définition résumée (tiens, il faudra que je corrige les fautes de français dans cet article..) de Wikipédia !

En voilà une autre, trouvée sur bashfr : "Un geek est, au même titre qu'une imprimante ou un scanner, un périphérique relié à l'ordinateur". Pas mal, non ?

Donc un geek est un homme (le féminin n'est mentionné nulle part..), vivant en symbiose avec son ordinateur, mangeant des pizzas en buvant de la bière et/ou du coca, au milieu d'un désordre de câbles, de poussières, de post-it, de bouquins de chez O'Reilly, totalement indifférent à ce qui se passe autour de lui, ne s'interrompant que pour lire Philip K. Dick, pensant en C++, ne communiquant avec autrui que par IRC ou IM, mais le faisant intensément, lançant d'énormes trolls plus poilus les uns que les autres, n'imaginant pas que la vie puisse exister en dehors d'un circuit imprimé et d'une connexion Internet !

A-t-il des copines ? Euh.. c'est quoi une fille ? Encore que certains jouent aux Sims, à Second Life, voire, pour les moins atteints, chassent sur Meetic.. mais ils retournent vite à leurs écrans, parce que la "vraie vie", c'est tout de même bien là ! D'ailleurs, si on leur demande leur couleur préférée, ils sont capables de répondre #ff4d60, et vous ne les verrez jamais dans leur jardin à la fois tout GNU et tout bronzés !

Le geek sort toutefois de sa chambre, mais c'est pour aller dans les rencontres du logiciel libre, par exemple, ou dans un lug où il va jongler avec des instructions absconses sur un écran noir. Parce que, bien entendu, le geek n'est pas un utilisateur de Windows, ou alors juste pour dépanner les copains, fallait-il le préciser ? Il préférera passer ses nuits avec LFS, bien entendu !

Donc, le geek femelle n'existe pas ? Il n'y a que des copines de geek ? Eh bien si, la geekette commence à faire son apparition ce qui a permis de faire quelques premières observations sur cette espèce encore mal connue : elle passe des heures scotchée à son écran, se configure des alarmes sonores pour ne pas rater l'arrivée des mails ou les highlights sur IRC, ne se déplace pas à plus de 20kms sans emporter ordinateur, Palm, et câbles divers, préfère s'acheter un Mac Book pro que de refaire sa cuisine, court après les hot-spots wi-fi, fait passer les tâches ménagères bien loin derrière la création d'une image POV, et ne quitte sa machine que pour se plonger dans un bouquin de SF.

Tiens, je me demande bien qui j'ai pu décrire là ?