25 avr. 2017

Toilettes, W-C, restrooms, baños, etc...

Glacier Perito Moreno, Patagonie, Argentine

Les petits coins, les cabinets, les WC, les toilettes: le vocabulaire est varié pour désigner ces lieux. De nos jours, c'est une évidence: pour soulager nos besoins naturels, il existe un endroit dédié à cela. Qu'en était-il pour nos ancêtres?

Dans un article trouvé il y a longtemps, dont j'ai oublié la provenance, on lit ceci :

Dans le monde antique, les Romains sont connus pour être les premiers hygiénistes. En attestent les fouilles ou les écrits. Ainsi on trouve des pots de chambre recensés dans le mobilier des salles à manger. 

Au Moyen-Âge, le système de fosse existe déjà parfois dans les maisons des villes. Mais, l'usage des pots en terre est le plus commun. On sait que la pratique courante reste le tout-à-la-rue. Certains châteaux forts ou monastères sont quelques fois plus en avance dans la mise en place de lieux d'aisance. On retrouve ainsi dans les murs des tours un retrait servant de latrines. L'évacuation se fait directement dans les fossés.

À l'époque de la Renaissance, les pots sont partout. Mais, l'âtre d'une cheminée reste bien plus pratique… Les chaises percées se répandent au XVIIe siècle surtout chez les plus nobles. On va «à la garde-robe», c'est-à-dire là où est placée la chaise. En général, elles correspondent à de belles pièces d'ébénisterie. À Versailles certains rois, tels que Louis XIV reçoivent sur «ce trône». Les toilettes avec une cuvette et un système d'évacuation ne font leur apparition qu'au XVIIIe siècle.

Dans les rues de Paris, les urinoirs publics sont créés par le préfet Rambuteau (1791-1869). Ce sont les premières vespasiennes. Les «chalets dits de nécessité» voient également le jour. Ils permettent enfin aux femmes de se soulager. Mais ces lieux restent réservés aux privilégiées: l'accès est payant. Les longues jupes de ces dames peuvent donc toujours être bien utiles! À Paris, ces chalets se situent au marché aux fleurs de la Cité, place de la Madeleine ou encore à la Bourse.

Et de nos jours ? Pas chez soi, il y a maintenant des toilettes dans les maisons ou les appartements, et non plus au fond du jardin comme il y a plus d'un demi-siècle, mais ailleurs ? Par exemple, quand on visite une ville, où peut-on aller ? Dans un café, c'est vrai, mais comme pour y accéder, il faut consommer... Donc faudra rapidement trouver un second café, et ainsi de suite. Dans les toilettes publiques des rues ? Il n'y en a pas partout, et de loin, et les édicules automatiques qui s'y trouvent parfois ont le côté inquiétant du machin dont on ne pourra plus sortir... Dans les gares, là, oui, il y a ce qu'il faut, à 80 centimes l'acte !!

J'ai le souvenir des jardins du château Saint Ange à Rome, où, malgré l'afflux de touristes, il n'y avait qu'un endroit disponible avec 5 toilettes seulement. Autant dire que l'attente s'éternisait.. Sauf à se soulager dans les tunnels sombres creusés dans la muraille d'enceinte ! A l'autre bout du monde, au Perito Moreno en Argentine, qui draine lui aussi un grand nombre de visiteurs, il y avait un sous-sol composé uniquement de W-C d'une propreté parfaite, et là, pas besoin d'attendre, il y avait ce qu'il fallait ! Je ne sais pas ce qu'il en est en Suisse ou dans les pays nordiques, réputés pour leur hygiène et leur propreté.

Il y a encore trop d'endroits où ce problème est évacué, sans jeu de mots, ce sont des choses dont on ne parle pas, comme si l'être humain n'avait aucune fonction d'excrétion d'implémentée ! C'est vrai aussi que pour les messieurs, la chose est facilitée, mais pour les dames, surtout plus très souples, que de complications pour un acte si banal ! 

Une journée comme les autres

Décidément, les joueurs n'ont pas eu de chance en ce lundi de Pâques alors que le temps maussade d'une partie du pays incitait à rester devant son écran. A midi, L'île de Corail ne fonctionnait plus, maintenance... Gros problème sans doute, puisque ça a duré 3h, et pendant ce temps, le délai pour la mission en cours diminuait inexorablement. "Unfortunately we faced with some loading issues due to technical conditions, beyond our control.". A 15h c'était rétabli, et les accros se pressaient de faire ce qu'ils avaient à faire et n'avaient pas pu faire !

Tout était reparti jusqu'à ce que ce soit Facebook qui se mette à dérailler, si le site fonctionnait normalement, aucun jeu n'était accessible. Les gens qui étaient déjà en train de jouer n'ont rien remarqué, mais ceux qui voulaient en lancer un ne le pouvaient pas. Quel drame !!! Tout s'est rétabli rapidement, à peine eu le temps de se plaindre !!

En fait, on vit dans un univers virtuel. Sur le jeu de l'île de corail, on joue en équipe de 10 à 40 personnes, et il y a en plus une messagerie, un tchat, où l'équipe peut discuter. On y fait des échanges d'objets divers, on y demande de l'aide, parce que l'équipe travaille ensemble, on y donne ses impression sur telle ou telle phase du jeu parce que tout le monde ne fait pas la même chose au même moment, mais on y discute aussi cuisine, vacances, météo, etc... On est séparé par des centaines de kilomètres, dans tous les coins de France (de Belgique, de Suisse et même de Québec), on ne se rencontrera certainement jamais, mais on aime bien être ensemble et jouer ensemble. Les mots sont inaccessibles aux non joueurs, du genre : "qui peut m'envoyer des plumes bleues ?"... "Moi, je peux, contre du fer ou des citrouilles".. "Parfait, je te le dépose près de ton totem".......

Enfin, quand on le peut, parce que le lendemain, une autre panne survient sur L'île de Corail et s'éternise en "technical works" au grand dam de tous les joueurs, privés une fois de plus de leur distraction favorite et du monde virtuel dans lequel ils aiment bien vivre. Les protestations pleuvent ! Les suggestions aussi : des cadeaux conséquents, un rallongement du temps imparti à la mission, des menaces de quitter le jeu si les pannes sont toujours aussi fréquentes... Certaines même conseillent d'en profiter pour effectuer les tâches ménagères laissées en friche quand on s'amuse tandis que d'autres disent que ce n'est qu'un jeu et que ça ne sert à rien de rouspéter..

A côté de ça, on voit défiler dans ses actualités des petits chiens, des chats, des bébés, des histoires drôles, des recettes de cuisine, des vidéos en tous genre, on commente ou pas, on like ou pas, on supprime ce qui agace, on admire certaines photos, et on sourit d'en voir d'autres plutôt moches, on observe en soupirant le faible niveau d'orthographe ou de grammaire de certains, on s'étonne de voir tant de seniors (majorité de femmes) qui jouent avec ardeur et assiduité et d'autres qui, sans se douter des risques, postent n'importe quel contenu, que tout le monde peut voir...

C'était la Vie Quotidienne sur un grand réseau social !



8 avr. 2017

Haro sur la province !

Les grands quotidiens nationaux proposent souvent à leurs lecteurs des collections d'ouvrages sur différents sujets. C'est le cas en ce moment du Figaro, qui offre une collection de 40 volumes reliés et fort bien présentés, traitant des grandes figures de la spiritualité chrétienne, de saint Thomas d'Aquin à mère Teresa en passant par saint Jean Chrysostome ou sainte Thérèse d'Avila.

Ces livres paraissent le jeudi et on les trouve chez le marchand de journaux local. On les trouvait, devrais-je dire, parce que ce n'est plus le cas maintenant. Jusqu'au 15ème volume, les livraisons étaient aléatoires, il fallait attendre un jour ou deux de plus, on finissait toutefois par les avoir. Mais là, la Maison de la Presse n'en reçoit plus du tout. Que faire pour terminer cette passionnante collection ? Les commander sur Internet par exemple ?

Oui, mais pas si simple... Parce que quand on arrive sur le Figarostore, et qu'on remplit le formulaire de commande, on récupère un message d'erreur sybillin, où je n'ai compris que "already exist". Ah bon, j'ai déjà un compte sur ce site moi ? Je téléphone au service client. Le monsieur fait des recherches et m'indique qu'effectivement, il y a déjà un compte avec l'adresse mail de mon mari, suite à un ancien abonnement à une revue rachetée depuis par le Figaro. Je passe donc ma commande au téléphone et comprends comment il faudra que je procède la semaine prochaine pour la suivante.

Plusieurs remarques :

Déjà, pourquoi ne puis-je pas me créer un compte personnel, un nouveau compte ? C'est ce que j'avais tenté de faire sans succès, mais avec la même adresse postale, évidemment. Mystère de la gestion de leur base de données.

Sachant qu'il est facile de trouver ce livre à la gare St Lazare par exemple, ou ailleurs à Paris, pourquoi n'est-il plus distribué dans ma province ? On nous rebat les oreilles avec le maintien du commerce de proximité pour dynamiser les centres des bourgs et éviter la fuite vers les grandes surfaces, encore faudrait-il les traiter comme ceux des villes, sinon, c'est de l'hypocrisie pure et simple. Parce que s'il faut faire 30 kms en voiture, si pas plus, pour aller récupérer un bouquin, ce n'est pas écologique, n'est-ce pas messieurs, vous qui prêchez la consommation locale ? Mais c'est vrai que ces gens-là n'habitent pas la campagne !

Je ne suis pas prête à recommencer une collection semblable, c'est trop le jeu de piste pour la suivre sur 40 volumes, et pourtant, celle-ci est de grande qualité, tant dans le fond que dans la forme, ce qui justifie les efforts déployés, même si on les déplore....

5 avr. 2017

Spam Renault

Quand on achète un véhicule chez Renault (mais je suppose que ce n'est pas très différent chez les autres), on est abreuvé de propositions en tous genres, de publicités pour des garanties supplémentaires, des accessoires et autres gadgets tous aussi indispensables les uns que les autres pour l'heureux propriétaire d'une voiture de cette marque (qui a si bien choisi...). Passe encore pour les garanties, les forfaits entretien, et autres propositions en rapport direct avec l'achat, mais il y en a un dont on se demande ce que ça vient faire là.

Il s'agit d'un "truc" pour retrouver clés, téléphone mobile, et autres papiers égarés. Donc, voilà comment il faut procéder (je n'invente rien, j'ai le papier sous les yeux).

En premier, on vous envoie par courrier un lot d'étiquettes auto-collantes à fixer sur les objets, et un code d'activation. Oui, parce qu'il faut activer un compte. Pour ça, il faut aller sur un site web, ou scanner un QR code fourni dans le document. Une fois sur le formulaire d'activation il faut indiquer :


  • le numéro d'identifiant client qui est mentionné dans le dernier paragraphe de la lettre jointe au document
  • le code d'activation
  • le numéro objet mentionné sur les étiquettes fournies


Ensuite, on colle les étiquettes, et on attend de perdre l'objet.....

Et c'est là qu'on se marre, parce que si quelqu'un trouve l'objet perdu, il lui faut :


  • Aller sur le site qui gère ce truc
  • Laisser ses coordonnées
  • Indiquer le numéro objet à 9 chiffres de l'étiquette


Ceci fait, le site alerte celui qui a perdu par un SMS avec les coordonnées de la personne qui a retrouvé, qu'il faudra alors contacter avec les dites coordonnées pour récupérer l'objet.....

Plus compliqué tu meurs !!

Qui, trouvant un téléphone mobile, ou des clés, va faire cette longue démarche et donner son nom et ses coordonnées (bonjour la discrétion...) ?? Déjà rapporter la chose aux Objets Trouvés ou au commissariat de quartier n'est pas évident, mais là, c'est le comble ! On a aussi vite fait de coller une étiquette avec une adresse mail (pas la principale, évidemment, une adresse type "poubelle") ou un numéro de mobile, ce qui est plus risqué, sans passer par toute cette procédure. Quant aux papiers d'identité, comme il y a le nom et l'adresse dessus, celui qui les trouve peut toujours les renvoyer par la Poste s'il en a envie.

Ce service parfaitement inutile, est offert par Renault pendant 1 an. Est-il payant ensuite ? Ce serait le comble....

En plus, quel rapport avec l'industrie automobile ???


3 avr. 2017

Lyon 2017

Traditionnelle virée annuelle à Lyon, ville toujours aussi séduisante que variée, sans oublier les excès de table dus à la gastronomie locale... Quenelle, saucisson pistaché, salade lyonnaise et autres lentilles si bien accommodées, le tout arrosé d'un pot de Mâcon bien frais ! Des transports en commun très bien organisés qui permettent d'aller partout, et le plaisir de voir le chœur de la Primatiale Saint Jean enfin fini de restaurer où les vitraux se détachent sur les pierres blanches donnant à l'ensemble une sobriété et une beauté remarquables.


Quand le TGV est en forme, ce qui n'est hélas pas toujours le cas, on ne met pas longtemps à rejoindre Lyon depuis Paris (un peu plus depuis ma campagne..) et là, on a l'embarras du choix pour visiter musées et édifices, places et points de vue, quartiers historiques et traboules, petits bouchons et immenses brasseries !

Quelques photos. Sur celle de nuit, le trait rouge est la grue qui surplombe les grands travaux de l'Hôtel-Dieu.


Pont de la Guillotière

En allant vers la place Bellecour