31 janv. 2014

La maison de Balzac


Faut la grimper la rue Raynouard quand on part de l'arrêt de bus proche de la Maison de la Radio ! Ce n'est pas que ce soit bien loin, mais que Passy est en pente ! Quand on arrive, on voit sur la droite une petite maison à flanc de côteau, avec un jardin autour, toute perdue au milieu des immeubles qui n'existaient pas au moment de sa construction, d'où on voit la tour Eiffel, qu'évidemment Balzac n'a pu connaître.

Là, dans des pièces assez exiguës, sont rassemblés de nombreux souvenirs de ce monument de la littérature du XIXe siècle, forçat de l'écriture comme dirait Gérard Gengembre : des autographes, des sculptures et peintures, des objets personnels, ainsi que son cabinet de travail. Assez vite visité, certes, mais fort intéressant, tant on a l'impression d'y voir vivre Balzac, trimant à écrire pour tenter d'éponger ses dettes dans un décor très typique de son époque.


Il paraît qu'il avait choisi cet endroit parce qu'une porte dérobée donne sur une ruelle, la rue Berton, qui existe toujours et qui est tout à fait surprenante, en plein Paris. Il ne faut pas manquer, en sortant de la maison, de prendre un escalier qui y descend, et de l'emprunter jusqu'au bout. On a l'impression de faire un voyage dans le temps !

La porte donnant sur la rue Berton

La rue Berton

Le bout de la rue Berton
Contrairement au musée du billet précédent, celui-là, appartenant à la Ville de Paris, est gratuit et il est tout à fait autorisé d'y faire des photos !

30 janv. 2014

Le musée des arts ludiques


A l'emplacement d'anciens docks, le long du quai d'Austerlitz, proche de la gare, se trouve un lieu tout neuf, à l'architecture improbable, nommé "Cité de la mode et du design", vaste programme ! Et là, dans un espace dédié (je cite) à l'art contemporain issu de l'entertainment, se déroule une fort intéressante exposition sur "Pixar,  25 ans d'animation". De la lampe qui s'inclinait déjà en 1986 jusqu'à Rebelle, en passant par En-haut, Ratatouille, ou Monsters, tous les concepts, toutes les techniques des studios Pixar sont expliquées à l'aide de croquis, dessins, extraits de films ou d'interviews.

C'est là qu'on voit la quantité de travail nécessaire pour réaliser un film d'animation ! Déjà imaginer une histoire, créer des personnages que l'on dessine avec diverses expressions, faire la même chose en 3D, appliquer des textures élaborées, imprimer quelques maquettes avec une imprimante 3D, créer les décors, réfléchir et réaliser les textures et les éclairages..... Enfin, un boulot de romains ! Mais quel résultat aussi !

Quand on sort de cette exposition, on aimerait pouvoir se précipiter au cinéma pour voir ou revoir un de ces chefs d'œuvre d'animation, à la lumière de tout ce que l'on vient de découvrir.

Quelques petits défauts dans ce jeune musée :
- Le prix du billet, 14 € est un peu prohibitif, les cartes postales coûtant 1,50 € pièce ....
- Il est strictement interdit de prendre des photos, même sans flash, le comble pour un musée consacré à l'image
- Il faut éviter d'y aller le mercredi, le week-end et pendant les vacances scolaires sous peine d'être envahis de kids courant et vociferant !

24 janv. 2014

Une auto qui fait tout toute seule ?

Oui, il paraît que ça existe déjà, voilà qui est bien... Il paraît aussi qu'il y en a certaines qui savent trouver une place et se garer seules aussi ! Voilà qui est encore mieux... Parce qu'aller quelque part en voiture, ce n'est pas trop compliqué, surtout quand il s'agit de descendre à la "ville" qui n'est pas une capitale, mais y poser son véhicule à moins de 3 kms à pieds de l'endroit où on doit aller, là, c'est plus coton, surtout pour quelqu'un dans mon genre qui n'a jamais fait qu'un seul créneau parfaitement réussi, le jour du permis de conduire, il y aura bientôt cinquante ans..

Il faut que je trouve une place en épi, assez large toutefois, ou alors le long d'un trottoir mais avec un bateau devant ou derrière, ce qui limite sérieusement les possibilités, même en jouant sur les horaires les moins chargés. Alors, dire à ma petite auto : "Merci de me trouver une place et de t'y mettre correctement, je ne peux pas t'aider, tu feras forcément mieux que moi" et d'attendre qu'elle s'exécute, ça, ce serait l'Amérique (*) !

Sans oublier les parkings souterrains où l'on doit utiliser un chausse-pied pour glisser son véhicule entre deux autres, en ayant de préférence un toit ouvrant pour en sortir sauf à être d'une minceur famélique. Quitter son véhicule à l'entrée du parking et lui disant : "Va te garer, je te préviens quand j'ai fini" et au retour, l'appeler, avec son smartphone par exemple, pour lui dire, "Je t'attends devant la sortie" et le voir arriver....

Tout ça, ce n'est pas de la science-fiction, ça existe déjà, pas sur tous les modèles, certes, mais ce n'est plus de l'utopie. Et si en plus, l'auto (électrique évidemment, pour le silence) pouvait aller seule d'un point à un autre, tandis que j'écouterais, béate, l'aria de Zaïde de Mozart, par exemple, eh bien je signerai tout de suite... Sauf que là, je crains d'être partie ailleurs, là où on n'a plus besoin de voiture, avant de pouvoir en profiter !

Au fait... ça existe déjà depuis longtemps, ça s'appelle une limousine avec chauffeur !! "Firmin, conduisez-moi au marché, et débrouillez-vous pour garer ce mastodonte là où vous voulez !". Mais ce n'est pas dans mes moyens, et puis, s'encombrer d'un humain...


(*) Encore que dans l'Ouest Américain, le problème ne se pose pas, tout étant surdimensionné, si les voitures sont larges, les places de parking le sont aussi, et sont assez nombreuses pour qu'il n'y ait pas de problème particulier. Même moi je n'y ai aucun souci de stationnement, c'est dire !!

22 janv. 2014

Une page se tourne

Je réalise que je ne sais plus me servir d'Emacs (sinon pour de l'édition toute bête parce que ça, mes doigts n'ont pas oublié)... Que je vivais sur mon acquis, que je ne savais plus rien modifier, que je ne comprends plus rien au code Lisp et à la configuration du .emacs, pourtant indispensable pour utiliser dans toutes ses possibilités cet éditeur de texte qui m'accompagne depuis de si nombreuses années.

Le pire, c'est qu'en faisant des recherches sur Internet pour des trucs de coloration syntaxique et autre frappe de caractères spéciaux, je suis tombée sur un tutorial que j'avais moi-même écrit, à l'époque où je savais bien l'utiliser, et.... Je n'ai rien compris à ma propre prose !! C'est désolant, désespérant, d'avoir tant perdu ! J'ai l'impression que je devrais tout réapprendre, avec les bouquins, et autres tutoriaux, mais je crois que je n'y arriverais plus. Quand je pense à tout ce que je faisais avant.... Avec ce fantastique couteau suisse, j'ai même fait de l'IRC et lu des mails avec Rmail, et là, je suis infoutue d'installer un mode.el (tout du moins de lui dire où le trouver), et ne parviens pas à trouver la solution pour taper [ ou }} alors que sur tout autre programme ça marche parfaitement.

Des éditeurs de texte sur Mac OS, ça ne manque pas, des plus ou moins sophistiqués, des simples et des complexes, mais... Ce n'est pas Emacs auquel j'étais habituée depuis une quinzaine d'années. Et ça me rend toute triste ! Comme la perte d'un vieil ami.

Eh bien, en tous cas pour les éditions wikipédiennes (pour le simple texte, Emacs fonctionne toujours), on va essayer TextWrangler, ou Komodo, ce dernier ayant même une coloration syntaxique pour PoVRay (que je n'utilise hélas plus non plus), mais pas pour MediaWiki le bougre.. Ou d'autres, ça ne manque pas, et on verra bien qui sera le remplaçant.

Et c'est là qu'on réalise tout ce qu'on a oublié, PoVRay dont j'ai déjà parlé, mais aussi LaTeX qui m'a pourtant enthousiasmée pendant fort longtemps, mais ce que l'on ne pratique plus s'oublie rapidement hélas, et plus le temps passe, plus il est difficile de s'y remettre, surtout quand on n'en a plus l'usage. Disons qu'en étant optimiste, on peut aussi se dire qu'on apprend sans arrêt de nouvelles choses, qu'on découvre de nouveaux horizons, et que la curiosité est quand même toujours en éveil, faut bien se consoler comme on peut...

Heureusement que j'utilise The Gimp depuis... la version 1.x et que je n'ai jamais cessé, quel que soit l'OS ou la version de ce programme, sinon, j'aurais été totalement incapable de modifier l'image d'illustration !

18 janv. 2014

Le petit nouveau est arrivé


Ce n'est pas sans une certaine émotion qu'on va chercher le nouveau compagnon, celui qui vous accompagnera pendant de longues années et avec lequel on passera une grande partie de son temps. Il est beau, il est grand (27 pouces, c'est confortable), il marche bien et maintenant, il ne reste plus qu'à le découvrir...

Déjà, installer les indispensables, Emacs évidemment, que peut-on faire sans lui... Puis, Firefox, puis Gimp, puis Colloquy pour retrouver ses copains. Tiens, pour ce dernier, il refuse une installation "normale", en disant qu'il ne peut pas installer un soft dont il ne connaît pas l'origine. Certes, l'Apple Store "vend" un cient IRC, même si ce n'est que 3 euros, il n'y a pas de petit profit.... Mais la ruse est prévue par le système, et l'installation est possible, heureusement. Firefox et Gimp, là, ça ne l'a pas dérangé.. Voyons voir, quels sont les autres indispensables ?

Ensuite, retrouver ses habitudes, configurer ses softs habituels, replacer ses onglets, se régaler de jouer en plein écran, se dire qu'il va falloir se pencher sur ce nouveau Finder qui ne ressemble à rien de connu, et comprendre pourquoi l'imprimante fonctionne alors qu'elle n'a pas les bons drivers...

Enfin, faudra se pencher sur les logiciels Apple, en particulier la suite bureautique qui est offerte avec, et qui pourrait sans doute éviter d'installer Open Office, et ranger proprement son dock pour s'y retrouver. Mais pas tout le même jour hein ? Le plaisir de la découverte ne doit pas être galvaudé. Apprendre à maîtriser de nouvelles fonctionnalités est toujours enrichissant même si c'est parfois un peu laborieux.

Déjà, il a une belle photo d'Ushuaïa et du canal de Beagle en fond d'écran, c'est fondamental non ?

17 janv. 2014

L'Histoire est un perpétuel recommencement

Au XVe siècle naissait la toute ravissante Agnès Sorel. Le roi de France Charles VII, qui avait évidemment une épouse légitime, Marie d'Anjou (il fallait bien assurer la descendance), la remarque et l'introduit à la cour et dans son lit. Elle fut ainsi la première favorite officielle, même si les prédécesseurs du roi Charles ne s'étaient pas gênés non plus pour vivre leurs amours adultères, mais c'est la première à avoir eu ce statut envié...

Sautons les siècles. La flamboyante Madame de Montespan, succédant à Louise de Lavallière dans le coeur de Louis XIV, devient une favorite pleine de charme et de lucidité, n'oubliant jamais son intérêt et celui de ses proches, soumettant les courtisans à ses désirs et à ses ambitions, régnant à la cour bien plus que la reine en titre, profitant de toutes les prérogatives dues à son rang, et coûtant ainsi assez cher au pays.

Un peu plus tard, Madame de Pompadour règne à son tour sur le coeur et la cassette du roi Louis XV, faisant et défaisant les ministres et les dignitaires, fournissant même à l'insatiable monarque, quand son charme personnel pâlissait, de jeunes maîtresses à sa solde et sous son influence. C'est en 1753 que le roi lui offre l'hôtel d'Evreux, actuellement l'Elysée, à Paris, qui deviendra sa résidence personnelle, avant de devenir plus tard, celle des présidents de la République.

On arrive donc à l'Elysée, deux siècles après, avec l'inénarrable président Félix Faure, dont tout le monde connaît les circonstances de la mort, et la phrase célèbre : "Le président a-t-il encore sa connaissance ?" ... "Non, elle vient de partir par l'escalier de service". Sans doute que la trop sage Marie-Mathilde ne suffisait pas à le contenter !

Quelques décennies plus tard, on apprend que le président François Mitterand menait double vie : avec son épouse légitime connue, dont il a eu trois fils, et avec une autre, dont il avait une fille, et qu'il partageait son temps entre ces deux foyers.

Et en 2014... Toujours à l'Elysée...

Comme quoi, il n'y a rien de nouveau sous le soleil !

16 janv. 2014

Galettes et vœux

Autrefois, dès que la période des cadeaux de Noël et des étrennes était passée, on commençait à recevoir les propositions de "Blanc" (le linge de maison qui n'était d'ailleurs pas forcément blanc d'ailleurs), mais ça ne semble plus être une préoccupation majeure de la société féminine.... Actuellement, le mois de janvier est surtout marqué par deux choses qui reviennent tous les ans systématiquement. La galette et les vœux.

Pour la galette, on se demande s'il y a encore quelques personnes qui se souviennent que c'est le symbole de l'Epiphanie, commémoration de la visite des rois mages à la crèche lesquels apportaient à l'enfant Jésus l'or, l'encens et la myrrhe. Non, je ne vais pas jouer les exégètes, mais la galette que l'on partage en famille et entre amis est une survivance conviviale de cette fête chrétienne (*). C'est aussi une grande fête pour les boulangers-pâtissiers qui se font une sacrée galette avec la vente des galettes, à plus de 10 euros le petit format, quand on pense au peu de matière première que la recette nécessite....

Les vœux, on se les échange, on se les envoie, de façon sincère et profonde ou de façon tout à fait indifférente selon les gens, les cas, les circonstances. Un serrement de mains au hasard d'un couloir accompagné de "Tous mes vœux" est différent d'un mot rédigé (virtuellement ou sur papier) où l'on a choisi les termes qui pouvaient faire le plus plaisir.

Mais ces deux "choses" sont souvent groupées, et l'on est convié, pendant tout le mois de janvier, à des cérémonies "Vœux de... qui seront suivis de la galette". Ceci dans toutes les instances sociales que l'on fréquente : associations, société savantes, organisations administratives locales, etc. Donc, on écoute avec patience et réserve les discours et ensuite... On se précipite sur la galette !! Parce que quand même, c'est rudement bon, surtout que maintenant on en fait à la pomme, aux framboises, ce qui change de la sempiternelle frangipane trop sucrée, mais déjà, une toute simple galette sèche, avec un bon verre de cidre, c'est une excellente habitude, non ?

Alors, profitons-en, le mois de janvier n'est pas fini !

(*) Il paraît que ça a aussi un rapport avec les Saturnales, où celui qui avait la fève était nommé le "roi d'un jour". Il avait tous les droits pendant cette unique journée et redevenait esclave (s'il l'était) dès le lendemain. Il y a pas mal d'exemples semblables d'un mélange de paganisme et de christianisme qui date des premiers siècles, comme la transformation des sources miraculeuses des gaulois en sanctuaire chrétien.

15 janv. 2014

Vous ne jouez pas à Pearl's Peril ? Alors, inutile de lire ça

Ile en cours d'aménagement

Fort étonnée d'avoir un commentaire d'une personne inconnue sur un billet traitant du jeu Pearl's Peril ! Mais c'est vrai que sur un million environ de joueurs la probabilité est assez grande qu'un joueur passe par là. Donc, on en est où avec ce jeu ? D'abord, le fameux chapitre 49 et surtout le passage au chapitre 50, tant critiqué par les accros à cause de l'impossible exigence en fleurs, a été rectifié par l'éditeur, et l'on a pu passer gentiment au suivant, puis au suivant, puis... Et c'est là que le bât blesse.

Si les nouveaux joueurs ne s'aperçoivent de rien, et continuent leur petit bonhomme de chemin dans le jeu, passant d'un chapitre à l'autre avec 25 badges, un nombre normal de fleurs, et l'aide de 3 amis, tout en aménageant "leur" île, les anciens, qui ont déjà terminé tous les chapitres existants, doivent attendre que Wooga mettent en ligne le chapitre suivant, traditionnellement le jeudi vers midi. Mais, comme ils ont engrangé pas mal d'énergie, et ne sont donc pas obligés d'attendre trop longtemps qu'elle se régénère, ils ont fini le chapitre au plus tard le samedi soir et... Ils attendent quatre jours pour pouvoir continuer à jouer (*). Non seulement c'est frustrant, mais surtout les joueurs s'occupent ailleurs, et perdent l'habitude de lancer le jeu plusieurs fois par jour pour récupérer les pièces ou aider les copains. Jusqu'au jour où ils n'y joueront plus du tout.

Certes les nouveaux compenseront pour assurer les ressources publicitaires de l'éditeur, et je comprends aussi que les développeurs ont été victimes de leur succès et ont été pris de court par les joueurs acharnés, et qu'il leur faut un certain temps pour créer scenario et graphismes, mais c'est dommage... de ne plus s'amuser que 3 jours par semaine !!

Comment ça, il y a des choses plus importantes dans la vie ? Oui, c'est vrai, par exemple passer un niveau dans Monsters Busters. Bon, OK, j'arrête là !

(*) C'est vrai qu'il y a maintenant le "Défi du capitaine", mais c'est lassant, rejouer sans arrêt la même scène pour gagner un peu d'énergie, et des tickets pour... continuer à jouer au dit jeu du capitaine, ce n'est pas très amusant, sauf pour travailler sa vitesse.

11 janv. 2014

Ah, les traductions automatiques !


L'exemple ci-dessus provient d'un hôtel de Capetown, Afrique du Sud, et se trouve sur la porte de l'ascenseur. Je ne saurais pas dire en allemand, mais la version en anglais et en italien sont correctes. Disons qu'au moins ils ont fait l'effort de l'écrire en français, alors que ce n'est pas vraiment un pays francophone, mais ce fort sympathique hôtel (*) n'est pas le seul à faire des traductions aléatoires dans les différents avertissements à l'attention des touristes. En voilà un florilège :

A Bucarest : L'ascenseur sera en réparation le prochain jour. Pendant ce temps, nous regrettons que vous soyez insupportables.

Au Japon (**) : Vous êtes invités à profiter de la femme de chambre.

Encore au Japon : Cocktails pour des femmes avec noix.

A Copenhague (aéroport) : Nous prenons vos sacs et les envoyons dans toutes les directions.

En Norvège : On demande aux femmes de ne pas avoir d'enfants au bar.

On se demande pourquoi des établissements touristiques ne prennent pas la peine de faire traduire ces phrases par des gens compétents. Tout de même, il doit bien y avoir dans tous ces pays quelques personnes qui enseignent le français, et qui sont bilingues, ou même quelques touristes éclairés.... Enfin, quand on voit que certains contributeurs de Wikipédia ne sont absolument pas gênés de publier le résultat de traductions automatiques qui sont du pur charabia, on en vient à se demander si ce langage leur est naturel, et/ou comment ils font pour ne pas s'en apercevoir !

Dans les exemples ci-dessus, c'est au moins rigolo, c'est toujours ça ! En tous cas, pour l'instant, le meilleur des traducteurs automatiques ne vaut pas encore l'humain...

(*) Hôtel Portswood, près du Waterfront, je vous le recommande chaudement tant le personnel et le confort sont aussi remarquables l'un que l'autre.
(**) Non, ce n'est pas au Sofitel de New-York, sinon, ça aurait pu changer bien des choses...

9 janv. 2014

Péripéties orangiennes

Mercredi 7 janvier, 16h, coupure d'ADSL. Ah ?? Je reboote le modem une fois, une autre, j'attends, toujours rien. Bon, à 16h35, je téléphone à la hot-line d'Orange. La dame teste la ligne téléphonique, et me dit : "ça ne vient pas de chez vous, ça vient du répartiteur, nos techniciens vont réparer rapidement et vous enverront un SMS quand la réparation sera achevée". Bien, je fais autre chose (oui, on peut aussi faire autre chose que de rester scotchée devant son écran..). A 18h miracle, Internet est reviendu !! Je me dis qu'ils ont fait vite les techniciens d'Orange... Mais...

Jeudi 8 janvier, 15h, re-coupure d'ADSL, même symptômes sur les lumières vertes du modem. J'attends 15h30 et re-téléphone en expliquant que c'était la même panne que la veille. Sauf que pendant que je téléphonais, Internet et de nouveau revenu ! Le monsieur explique, comme son collègue de la veille, qu'il s'agissait bien du répartiteur, et que les travaux étaient en cours. A 17:08, SMS d'Orange m'indiquant : "votre service fonctionne à nouveau correctement". Ce qui est la stricte vérité !!

Du coup, je me suis renseignée pour savoir ce qu'était un répartiteur, et où diable le "mien" se trouvait. Le coupable était certainement COC27, en plus je crois savoir il est, mais à part aller le sermonner oralement quand il merdouille...

Conclusions :
- Si je n'avais pas été là l'après-midi, je n'aurais rien remarqué...
- La reprise d'hier 18h devait être provisoire ou inachevée, puisque je n'avais pas reçu de message.
- Celle de ce jour devrait être définitive (jusqu'à la prochaine panne (*)) ce qui a été confirmé par le technicien de la hot-line et par le message reçu.
- Les employés d'Orange travaillent dur entre 15h et 17h !!
- Et les gens de la hot-line sont plutôt sympas, même si on préfère toujours ne pas avoir affaire à eux.

(*) Il faut être juste, ceci arrive très rarement, une seule panne l'année dernière, due à des infiltration d'eau (oui, il pleut en Normandie) dans la boîte de raccordement des fils téléphoniques à l'extérieur de la maison, et c'est tout. Les techniciens avaient réparé sous 24h.

8 janv. 2014

Des lettres, des couleurs et des fréquences

Dans un sonnet célèbre, Arthur Rimbaud a parlé de la couleur des voyelles. Mais les voyelles ne représentent que 44% des lettres utilisées en français. Parmi les lettres de l'alphabet, quelles sont celles qui sont le plus employées ? Le e me direz-vous, oui, tout à fait, mais les autres ?

e = 17,76%
s = 8,23%
a = 7,68%
n = 7,61%
t = 7,30%
i = 7,23%
r = 6,81%
u = 6,05%
l = 5,89%
o = 5,34%

d = 3,60%
c = 3,32%
p = 3,24%
m = 2,72%
q = 1,34%
v = 1,27%
g = 1,10%
f = 1,06%

b = 0,80%
h = 0,64%
x = 0,54%
y = 0,21%
j = 0,19%
z = 0,007%

Le k et le w sont encore plus bas dans le classement. Tiens, au passage, en prenant les 10 lettres les plus utilisées dans l'ordre de leur fréquence, on pourrait faire un joli mot de passe : esantirulo ! Et si vous avez un clavier d'ordinateur sur lequel la sérigraphie des touches est peu solide, en fonction de l'usure de leur partie supérieure, vous pouvez voir les lettres que vous tapez le plus, la barre d'espace n'étant pas une lettre, même si elle est fort utilisée.

Et voici donc le fameux poème de Rimbaud, amusez vous à compter la fréquence des lettres qu'il contient !

A noir, E blanc, I rouge, U vert, O bleu : voyelles,
Je dirai quelque jour vos naissances latentes :
A, noir corset velu des mouches éclatantes
Qui bombinent autour des puanteurs cruelles,

Golfes d'ombre ; E, candeur des vapeurs et des tentes,
Lances des glaciers fiers, rois blancs, frissons d'ombelles ;
I, pourpres, sang craché, rire des lèvres belles
Dans la colère ou les ivresses pénitentes ;

U, cycles, vibrements divins des mers virides,
Paix des pâtis semés d'animaux, paix des rides
Que l'alchimie imprime aux grands fronts studieux ;

O, suprême Clairon plein des strideurs étranges,
Silence traversés des Mondes et des Anges :
O l'Oméga, rayon violet de Ses Yeux !

Toutes ces informations (hormis le poème de Rimbaud, évidemment), sont issues de l'excellent ouvrage de Jean-Loup Chiflet intitulé "Oxymore mon amour !", sous-titré : "Dictionnaire inattendu de la langue française".

6 janv. 2014

Quel est le langage le plus utilisé au monde ?

On aurait tendance à répondre spontanément l'anglais, qui se parle au Royaume Uni bien sûr, mais dans tous les pays qui sont ou ont été sous son obédience, les 3/4 de l'Amérique du Nord (*), l'Australie, la Nouvelle-Zélande, l'Afrique du Sud, etc... En plus d'être la langue commune d'une bonne partie des hommes d'affaires et des voyageurs. Mais non, ce n'est pas l'anglais !

L'espagnol alors, qui, en plus de l'Espagne, est utilisé dans toute l'Amérique du Sud sauf au Brésil, et dans une bonne partie du sud des Etats-Unis ? Non plus..

Le chinois alors ? Certes, ils sont fort nombreux à le parler, mais en dehors de la Chine et de quelques amateurs de langues exotiques qui font l'effort d'apprendre ces caractères aussi jolis qu'incompréhensibles à nos yeux d'européens, on ne peut pas dire que ce soit une langue universelle...

Ne parlons pas du français, qui a perdu son hégémonie du XVIIIe siècle, ni de l'arabe dont les multiples déclinaisons et facettes font que ses locuteurs ont du mal à se comprendre entre eux.

Eh bien non, rien de tout ça ! Le langage le plus utilisé au monde est.... le langage binaire !

"Le langage binaire est déjà la langue dominante dans le monde car les machines actuelles échangent davantage de conversations en vingt-quatre heures que toute l'humanité depuis Eve" (Ian Pearson)

Par contre, j'vous dis pas pour la prononciation..... !

(*) Le Canada a beau être officiellement bilingue, en dehors du Québec, et des instances administratives ailleurs, ses habitants parlent l'anglais, du Yukon à l'Ontario..

4 janv. 2014

30 ans déjà....

Le tout premier

Aujourd'hui, 4 janvier 2014, ça fait exactement 30 ans que j'ai découvert l'informatique et les ordinateurs ! On commençait à en parler dans le grand public, les jeunes se passionnaient, les vieux haussaient les épaules en disant que c'était encore une lubie d'ados, les revues arrivaient sur les rayons, et j'avais envie d'en savoir plus. J'ai donc à mon tour commencé à acheter des journaux comme ABC Informatique ou BASIC Plus, et à me dire qu'il fallait faire les choses sérieusement... Donc, en prenant des cours ! Je me suis inscrite à l'école par correspondance Educatel, pour suivre 6 mois de cours "d'initiation à l'informatique". On étudiait les composants des ordinateurs, la logique binaire, les algorithmes, les calculs en hexadécimal et j'étais de plus en plus passionnée par le sujet, pourtant bien rébarbatif en ce temps-là. On ne parlait pas d'interfaces graphiques, de souris, d'écrans couleur et encore moins d'Internet !

A la fin du cursus d'initiation, l'établissement envoyait un ... ordinateur, enfin, disons qu'il s'agissait d'un Sharp avec 4 Ko (j'ai bien dit Ko) de RAM, et un affichage d'une dizaine de signes sur une seule ligne, avec lequel j'ai écrit mon premier programme en BASIC au mois de juillet suivant. Et j'ai mis le doigt dans l'engrenage.... Eh oui, il y est toujours, même si ça fait deux décennies au moins que je n'ai pas fait de BASIC !!

1985 : première inscription à un club d'informatique local (j'y suis toujours adhérente, et j'y fus longtemps animatrice), où j'ai appris beaucoup de choses, de la gestion de fichiers en accès séquentiel et en accès direct, des rudiments de BASIC, de somptueux jeux où l'on chassait un pixel sur l'écran avec les touches (toujours pas de souris), et j'ai eu envie d'autre chose que le Sharp... Mais dans ces années-là, l'informatique domestique battait son plein, il sortait des machines tous les jours, toutes incompatibles entre elles, branchées sur la télé du salon, et on voyait arriver les premiers "vrais" programmes conçus pour elles, chacun estimant que la sienne était infiniment mieux que celle du voisin, bien sûr. Amstrad a mis tout le monde d'accord avec son CPC 464 que je me suis empressée d'acheter (cher et pas facile à trouver, tout le monde se ruait dessus) et là, c'était l'Amérique : un écran couleur, des jeux sur cassette (bon, presque 10 minutes pour les charger, mais ça semblait déjà merveilleux), et même une imprimante (la première avec laquelle j'ai vécu des batailles homériques, et hélas pas la dernière), et un... lecteur de disquettes un peu plus tard !

La maladie étant bien installée, je ne comptais plus les heures passées devant les différentes machines qui on succédé à l'Amstrad : Atari (plusieurs), puis PC sous Windows, puis différents PCs de bureau ou portable, avec les différentes déclinaisons de Windows, plusieurs distributions de Linux (à l'époque où ce n'était pas aussi convivial que maintenant), enfin Mac quand j'en ai eu marre de passer plus de temps à m'occuper de ma machine qu'à m'en servir.

Au passage, j'ai découvert l'infographie (Merci The Gimp), les créations en 3D (Merci POV-Ray), le dessin vectoriel (Merci Corel Draw puis Inkscape), les différents avatars des nombreux traitements de texte utilisés, la PAO, LaTeX, Emacs (qui est pour moi un incontournable, je ne SAIS pas m'en passer, pour tout..), l'HTML, et tant d'autres choses ... J'en découvre encore tous les jours !

Enfin, Internet est arrivé dans les foyers, d'abord avec un modem 56k dont le bruit caractéristique est encore dans toutes les oreilles de ceux qui ont connu ça, puis avec l'ADSL voire la 3g sur le téléphone, et là, ce furent de nouvelles découvertes : la création de sites web, les moteurs de blog ensuite, IRC (oui, par hasard en 2005, et ça non plus ne m'a pas quittée depuis...), les jeux en ligne, les recherches en tous genre, Wikipédia, etc...

Je suis toujours l'actualité, même si en 30 ans la presse a beaucoup changé (SVM n'existe plus, L'Ordinateur individuel est devenu O1.net, par exemple), et n'ai pas perdu curiosité et enthousiasme, émerveillement aussi, parce qu'ayant connu "avant", je mesure l'ampleur et l'intérêt du phénomène.

Alors, repartie pour 30 ans ? Là, ça risque de faire juste, parce que je ne sais pas si les maisons de retraite seront équipées en Wi-Fi, et si j'aurais assez de vue pour rester des heures devant un écran, et de tête pour me souvenir des raccorcis clavier d'Emacs !!! En attendant, le petit dernier arrive bientôt et on va l'accueillir dignement.

Le petit dernier....

1 janv. 2014

Où sont passées les cartes de vœux d'antan ?


Je veux parler de celles que l'on mettait autrefois sous enveloppe, après les avoir choisies en fonction de leur destinataire et de ses goûts, que l'on mettait ensuite dans la boîte aux lettres, et qui apportaient en retour le même genre de carte, avec tout plein de mots gentils dedans.

Le téléphone d'abord, Internet ensuite, ont signé la fin de ces aimables habitudes, encore qu'à ce que j'ai lu, les formats papier reviennent à la mode, sans doute pour faire vintage, parce que le vintage est à la mode ! Mais je me souviens de la quantité de cartes que j'envoyais, et que je recevais, à une époque déjà lointaine, alors que maintenant, je passe un moment à répondre à tous les messages arrivés sur les différents réseaux sociaux que je fréquente (oui Wikipédia est aussi un réseau social par certaines de ses facettes...) et qu'il n'y a plus le moindre morceau de carton illustré qui arrive dans la boîte aux lettres ou qui part à la Poste.

Il y en avait pourtant de splendides, avec des paillettes argentées qui tombaient de l'enveloppe, avec des paysages de neige, de traîneaux, de sapins, et des petits enfants emmitouflés qui portaient des lanternes. C'était ringard ? Oui, et alors ?

Alors, à défaut de carte, d'enveloppe et de timbre, voici des vœux pour tous ceux qui liront cette page : que l'année 2014 vous soit douce et harmonieuse, pleine de joies diverses et de paix, de satisfactions et de réussite, avec toutes mes amitiés.

P.S. J'ai bien trouvé les petits enfants emmitouflés, mais en plus, il y a des ours blancs, pour un amateur de pays nordiques dans mon genre, c'est de que j'ai vu de mieux à vous offrir !