Faut la grimper la rue Raynouard quand on part de l'arrêt de bus proche de la Maison de la Radio ! Ce n'est pas que ce soit bien loin, mais que Passy est en pente ! Quand on arrive, on voit sur la droite une petite maison à flanc de côteau, avec un jardin autour, toute perdue au milieu des immeubles qui n'existaient pas au moment de sa construction, d'où on voit la tour Eiffel, qu'évidemment Balzac n'a pu connaître.
Là, dans des pièces assez exiguës, sont rassemblés de nombreux souvenirs de ce monument de la littérature du XIXe siècle, forçat de l'écriture comme dirait Gérard Gengembre : des autographes, des sculptures et peintures, des objets personnels, ainsi que son cabinet de travail. Assez vite visité, certes, mais fort intéressant, tant on a l'impression d'y voir vivre Balzac, trimant à écrire pour tenter d'éponger ses dettes dans un décor très typique de son époque.
Il paraît qu'il avait choisi cet endroit parce qu'une porte dérobée donne sur une ruelle, la rue Berton, qui existe toujours et qui est tout à fait surprenante, en plein Paris. Il ne faut pas manquer, en sortant de la maison, de prendre un escalier qui y descend, et de l'emprunter jusqu'au bout. On a l'impression de faire un voyage dans le temps !
La porte donnant sur la rue Berton |
La rue Berton |
Le bout de la rue Berton |
2 commentaires:
Si tu as pris des photos, tu pourrais peut-être voir si certaines conviennent pour Commons ^^.
Merci pour l'idée de balade :-)
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