Autrefois, dès que la période des cadeaux de Noël et des étrennes était passée, on commençait à recevoir les propositions de "Blanc" (le linge de maison qui n'était d'ailleurs pas forcément blanc d'ailleurs), mais ça ne semble plus être une préoccupation majeure de la société féminine.... Actuellement, le mois de janvier est surtout marqué par deux choses qui reviennent tous les ans systématiquement. La galette et les vœux.
Pour la galette, on se demande s'il y a encore quelques personnes qui se souviennent que c'est le symbole de l'Epiphanie, commémoration de la visite des rois mages à la crèche lesquels apportaient à l'enfant Jésus l'or, l'encens et la myrrhe. Non, je ne vais pas jouer les exégètes, mais la galette que l'on partage en famille et entre amis est une survivance conviviale de cette fête chrétienne (*). C'est aussi une grande fête pour les boulangers-pâtissiers qui se font une sacrée galette avec la vente des galettes, à plus de 10 euros le petit format, quand on pense au peu de matière première que la recette nécessite....
Les vœux, on se les échange, on se les envoie, de façon sincère et profonde ou de façon tout à fait indifférente selon les gens, les cas, les circonstances. Un serrement de mains au hasard d'un couloir accompagné de "Tous mes vœux" est différent d'un mot rédigé (virtuellement ou sur papier) où l'on a choisi les termes qui pouvaient faire le plus plaisir.
Mais ces deux "choses" sont souvent groupées, et l'on est convié, pendant tout le mois de janvier, à des cérémonies "Vœux de... qui seront suivis de la galette". Ceci dans toutes les instances sociales que l'on fréquente : associations, société savantes, organisations administratives locales, etc. Donc, on écoute avec patience et réserve les discours et ensuite... On se précipite sur la galette !! Parce que quand même, c'est rudement bon, surtout que maintenant on en fait à la pomme, aux framboises, ce qui change de la sempiternelle frangipane trop sucrée, mais déjà, une toute simple galette sèche, avec un bon verre de cidre, c'est une excellente habitude, non ?
Alors, profitons-en, le mois de janvier n'est pas fini !
(*) Il paraît que ça a aussi un rapport avec les Saturnales, où celui qui avait la fève était nommé le "roi d'un jour". Il avait tous les droits pendant cette unique journée et redevenait esclave (s'il l'était) dès le lendemain. Il y a pas mal d'exemples semblables d'un mélange de paganisme et de christianisme qui date des premiers siècles, comme la transformation des sources miraculeuses des gaulois en sanctuaire chrétien.
Pour la galette, on se demande s'il y a encore quelques personnes qui se souviennent que c'est le symbole de l'Epiphanie, commémoration de la visite des rois mages à la crèche lesquels apportaient à l'enfant Jésus l'or, l'encens et la myrrhe. Non, je ne vais pas jouer les exégètes, mais la galette que l'on partage en famille et entre amis est une survivance conviviale de cette fête chrétienne (*). C'est aussi une grande fête pour les boulangers-pâtissiers qui se font une sacrée galette avec la vente des galettes, à plus de 10 euros le petit format, quand on pense au peu de matière première que la recette nécessite....
Les vœux, on se les échange, on se les envoie, de façon sincère et profonde ou de façon tout à fait indifférente selon les gens, les cas, les circonstances. Un serrement de mains au hasard d'un couloir accompagné de "Tous mes vœux" est différent d'un mot rédigé (virtuellement ou sur papier) où l'on a choisi les termes qui pouvaient faire le plus plaisir.
Mais ces deux "choses" sont souvent groupées, et l'on est convié, pendant tout le mois de janvier, à des cérémonies "Vœux de... qui seront suivis de la galette". Ceci dans toutes les instances sociales que l'on fréquente : associations, société savantes, organisations administratives locales, etc. Donc, on écoute avec patience et réserve les discours et ensuite... On se précipite sur la galette !! Parce que quand même, c'est rudement bon, surtout que maintenant on en fait à la pomme, aux framboises, ce qui change de la sempiternelle frangipane trop sucrée, mais déjà, une toute simple galette sèche, avec un bon verre de cidre, c'est une excellente habitude, non ?
Alors, profitons-en, le mois de janvier n'est pas fini !
(*) Il paraît que ça a aussi un rapport avec les Saturnales, où celui qui avait la fève était nommé le "roi d'un jour". Il avait tous les droits pendant cette unique journée et redevenait esclave (s'il l'était) dès le lendemain. Il y a pas mal d'exemples semblables d'un mélange de paganisme et de christianisme qui date des premiers siècles, comme la transformation des sources miraculeuses des gaulois en sanctuaire chrétien.
1 commentaire:
Euh, y'a aussi une chose qui revient tous les ans en janvier et qui préoccupe la gente féminine : les soldes !
Où trouve-t-on des galettes sèches ? J'en ai toujours entendu parlé mais jamais goûté :'(
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