31 déc. 2011

Une année se termine et une autre commence


Et c'est pareil tous les ans figurez-vous ! A la fin de décembre, une fois digéré dinde ou chapon de Noël, on jette les vieux calendriers, on installe les nouveaux qui seront sous nos yeux pendant douze mois, et ceux qui vont faire la fête font leurs derniers achats.


Ensuite, pendant quasiment tout le mois de Janvier, entre deux galettes, on échangera des voeux plus ou moins sincères, on enverra cartes, mails, ou sms, pour se souhaiter une excellente année nouvelle, et elle sera comme toutes les autres, partagée entre joies et peines, satisfactions et déceptions !

Allons, la tradition a du bon tout de même, et j'y sacrifie volontiers en offrant à tous ceux qui me font l'honneur et le plaisir de lire mes élucubrations, une petite carte de voeux gimpienne, et ses oursons, d'Alaska bien évidemment !

Bonne et belle année à tous.

29 déc. 2011

Lumières de Provence

Un ciel toujours bleu, du soleil en permanence, la mer d'un côté, la montagne de l'autre ... Voilà quelques images d'une région de France où il fait bon passer Noël, avec ses chapelles, ses villages perchés, ses cyprès, ses routes bordées de platanes et la Montagne Sainte-Victoire que l'on voit de partout et qui semble veiller sur toute cette belle campagne hélas un peu trop urbanisée...

Les toits de Calas

La chapelle de Calas

Chapelle St Marc Jaumegarde

La Sainte-Victoire vue du barrage de Bimont

La montagne Sainte-Victoire

Le village de Ventabren

Le viaduc de Roquefavour

21 déc. 2011

Les dernières de l'année


Dernier feu d'artifice des "petites phrases" et autres "courtes citations", mélangeant cette fois les sportifs et les politiques.

Il faut savoir écouter le silence des urnes.
André Lajoinie

Je vais en Chine pour mieux voir la France et ses problèmes.
Jacques Chaban-Delmas

Je ne fais jamais d'extrapolation sur le futur.
Raymond Domenech

Je crois que le respect de la démocratie voudrait que j'aie le dernier mot.
Georges Marchais

Nous avons un trimestre de quatre mois.
Jean-Pierre Raffarin

Il avait anticipé le coup avant ! Oui oui, il anticipe avant !
Laurent Paganelli

Le bicentenaire, ça ne se fête pas tous les ans, ça se fête tous les cent ans.
François Mitterand

Il n'y a que les imbéciles qui ne changent pas d'avis, je l'ai toujours dit.
Jacques Chirac

Nous les avons dominés 99% du temps. Ce sont les 3% restants qui nous ont coûté la victoire.
Ruud Gullit

Et un dernier grand merci à  I Can has a cheesburger qui m'a permis d'illustrer tous les billets sur le sujet.

17 déc. 2011

Feedback (en bon français) sur l'utilisation d'un nouveau smartphone

Donc, après une quinzaine de jours d'utilisation du smartphone Google Nexsus S, quelques appréciations :

Les points positifs d'abord :

- Un bel outil, léger et peu encombrant, un bel écran tactile très réactif,
- Une grande facilité d'utilisation (on n'a pas à chercher partout comment on fait quelque chose, l'ergonomie est bien pensée), et en secours, il y a toutefois une documentation très bien faite (certes, elle n'est pas fournie, faut la télécharger, mais je répète, elle est très claire, exhaustive et pratique à consulter).
- Une multitude d'applications très faciles à télécharger et à installer (en fait, ça se fait tout seul, qu'on le fasse depuis le téléphone ou depuis le site d'Androïd Market).
- La synchronisation des contacts, des mails, de l'agenda et du gestionnaire des tâches (via une application gratuite plutôt réussie) est parfaite. C'est bien pratique de prendre par exemple un rendez-vous que l'on note sur le téléphone, et de le retrouver ensuite sur l'agenda Gmail sur son navigateur, et lycée de Versailles of course !!
- L'application Twitter est bien faite, et permet de suivre et de répondre aux tweets sans difficultés particulières.
- Ah oui, ça téléphone aussi... de la façon la plus normale possible, nonobstant la mauvaise couverture locale de Mr SFR, mais ça, ça n'a rien à voir avec l'appareil.

Les points négatifs :

- Le premier devrait s'améliorer avec l'habitude, c'est le clavier tactile, très réactif, mais qui conviendrait mieux à un stylet qu'à des doigts humains. Déjà, c'est plus commode en mode paysage où là, les touches sont plus larges et entraînent moins d'erreur de frappe. Actuellement, je ne me vois pas trop discuter sur IRC en utilisant ce type de clavier !! Mais c'est vrai que c'est nouveau (le précédent smartphone avait un vrai petit clavier) donc, sans doute qu'avec l'habitude, j'irai plus vite. La suggestion de mots est pratique toutefois et accélère la saisie.
- La seconde est l'autonomie de la batterie. C'est sûr que ça change d'un téléphone ordinaire ! Le premier jour on laisse bien sûr tout marcher, localisation, 3G (qu'il cherche désespérément dans notre France profonde..), wi-fi, et tout et tout et.... on recharge la batterie à la fin de la journée !! Ensuite, on commence à comprendre et à n'utiliser que les fonctions dont on a besoin quand on en a besoin, à éteindre ou à mettre en mode avion la nuit, à désactiver le wi-fi quand on est loin d'un point d'accès, à choisir la 2G moins gourmande, parce que voir sur une carte qu'on est chez soi quand on est dans sa maison n'est pas vraiment fondamental !! Avec ces quelques précautions, ça va tout de suite mieux. M'enfin, faut pas oublier son chargeur quand on se déplace ou adopter une formule alternative (batterie ou "accumulateur" de secours)...

Les points neutres :

- Aucune opinion concernant l'appareil photo que je n'ai pas utilisé, de toutes façons, il ne vaudra pas mon APN et comme ce dernier me suit partout... Ni concernant la musique, j'ai un minuscule Ipod pour ça, donc, pour l'instant, rien à en dire.
- Ah aussi, je n'ai PAS installé de jeux..... Faut savoir être raisonnable de temps en temps !

Conclusion :

Peut tout à fait remplacer un netbook en déplacement quand on ne fait que communiquer ponctuellement (*) : téléphone, mails, SMS, agenda, tweets, un peu de web, à condition de ne pas trop s'éloigner d'une prise de courant.

(*) C'est sûr que, même si c'est posssible avec certaines applications, faire du traitement de texte ou de la retouche photo serait quelque peu inconfortable ! Ce n'est pas une tablette non plus... 

16 déc. 2011

Annonce

Une fois de plus, à la suite de grossieretés insérées en commentaires de ce blog par un contributeur vandale de Wikipédia mécontent d'avoir été bloqué suite à ses agissements, j'ai du remettre en place la modération, et comme il persistait, n'autoriser que les commentaires non anonymes.... Ce n'est pas la première fois, ce n'est sans doute pas la dernière hélas, ce genre de personnage qui insulte sous couvert d'anonymat est courant, mais j'espère pouvoir supprimer ces bridages le plus vite possible. Merci à tous les sympathiques lecteurs et commentateurs de ces billets de leur compréhension. 

14 déc. 2011

Pourquoi les parents sont-ils toujours bêtes ?

Au début des années quatre-vingt dix, quand l'informatique est sortie de l'univers professionnel pour entrer dans la vie de tout le monde, on entendait déjà les gens dire : "moi, je n'y comprends rien à ces trucs, mais mon fils, il est très fort et pige immédiatement tout ça !". Dix ans plus tard, à l'arrivée d'Internet dans le grand public, on a entendu la même chose, de la part des jeunes cette fois : "ma mère n'y comprend rien" (plus rarement mon père d'ailleurs), "faut que je lui explique tout et si je ne suis pas derrière...". On laisse encore passer dix ans et maintenant ? Eh bien, on entend toujours les mêmes choses, alors que pourtant l'enfant passionné par les ordinateurs doit à son tour être devenu parent... Il a donc tout oublié ? Ou ce n'est pas le même ? Ou continue-t-on à ressasser de vieilles lunes comme celles qu'on entendait pour la conduite des voitures par les femmes autrefois (femme au volant, danger permanent.... ou tiens, on voit bien que c'est une femme... etc...) ?

Une jeune homme de 17-18 ans en 1990, qui connaissait à fond son ordinateur de l'époque et passait tout son temps libre dessus, au grand dam de ses parents qui, eux, n'y comprenaient peut-être rien à l'époque, pourrait parfaitement bien être père d'un jeune adolescent maintenant, et lui transmettre sa passion en même temps que ses compétences, non ? Ou alors faut-il prendre en compte seulement la précédente génération, celle qui n'est pas passé sa jeunesse devant un écran ? Donc celle des grands parents ?

Pour en revenir au jeune homme (ou plus souvent à la jeune fille) qui avait 17 ans en 1990, il n'aurait donc pas évolué ? Il serait resté aussi ignare que sa mère dans ces domaines ? Etrange non ? Parce que c'est quand même curieux qu'actuellement on trouve partout ce type de blagues et pas seulement sur Pebkac (site que je visite tous les jours tant ça me rappelle des souvenirs...), où un "jeune" raconte les turpitudes informatiques et internautiques de leur "mère" ou de leur "père". Tiens, j'aimerais bien savoir si dans une vingtaine d'années, tous les jeunes geeks actuels (oui, j'en rencontre tout plein sur IRC et ailleurs), devenus parents, seront à leur tour regardés avec un petit sourire de commisération par leur progéniture qui aura tout compris à la chose informatique et internautique, elle..... C'est vrai que c'est une technologie qui évolue vite mais tout de même...

En résumé, à un instant T, seul un "jeune" (disons au sens large, 12-25 ans) est apte à comprendre et à savoir utiliser parfaitement un ordinateur. Ensuite, il perdrait cette capacité ?

En un mot, est-ce que dans 20 ans on verra encore des blagues commençant par "ma mère (ou mon père) qui utilise Windows (*) (bien sûr, des parents, ça ne pourrait jamais utiliser Linux voyons !) m'a dit que..... lol !" ?

(*) si tant est que Windows existe encore dans vingt ans.

11 déc. 2011

Une histoire banale

C'est l'histoire d'un tout jeune parti politique qui vient de se créer et qui aimerait bien, en cette veille d'année électorale, être connu par plus de gens que ses propres dirigeants et leur famille. Un blog ? Il y en a tant... Un site Internet ? Il en a un, mais avant d'être remarqué et connu, il faut de nombreux mois et de nombreuses visites, alors ? Eh bien, un article sur Wikipédia voyons, c'est l'idéal, ça ne coûte rien, c'est très vite référencé par Google, et pouvoir dire que l'on figure sur une des dix sites les plus consultés au monde, ça donne une sacrée stature non ? On donne des ordres au secrétaire, et c'est parti..... Directement à la poubelle (enfin, en suppression immédiate selon le jargon local) pour cause de non admissibilité et de promotion.

Mais qu'est-ce à dire ? Cet article est refusé ? Moi, le président, je vais leur dire deux mots à ces lascars... Mon parti refusé ? Alors même que je m'étais empressé d'en télécharger le logo sur Commons (la banque d'image des projets Wikimédia) pour que tout le monde puisse le voir et le connaître ? Il ne serait pas notoire ? Qu'est-ce qu'ils ont à me réclamer des sources comme ils disent ? Comment voulez-vous que je cite des articles de presse alors que justement, je comptais sur Wikipédia pour... Enfin, je ne leur dis pas ça, bien sûr, je les menace, je leur dis que j'ai immédiatement pris contact avec leur patron, qu'il m'a répondu, et qu'ils vont se faire taper sur les doigts et vont être obligés de remettre dare dare cet article en ligne, avec des excuses en plus... Ça au moins, ça va être efficace ! Ah... il n'y a pas de patrons ni d'employés sur ce site ? C'est étrange ça, alors qui gouverne là-dedans que je puisse aller me plaindre et faire virer ces impudents ? Parce que tout de même, c'est fort de café de ne pas pouvoir faire ce qu'on veut !

C'est quoi ça encore ? Quelqu'un prétend que je ne réponds pas au bon endroit, que je n'ai toujours pas fourni les éléments demandés alors que pourtant, je n'arrête pas de leur écrire pour me plaindre... Où ? Mais je n'en sais rien où, vous m'importunez, comme si j'étais venu pour comprendre quelque chose à votre site, je m'en fous de votre site, je n'ai pas du tout l'intention d'y contribuer, comme vous dites, je veux seulement voir mon article en première ligne quand on le cherchera sur un moteur de recherche... euh... non, je ne leur dirai pas ça, bien sûr... Je vais leur dire... que... que je vais en référer en haut lieu... Ah, c'est vrai, ça ne marche pas non plus, eh bien, que ce n'est pas moi qui ai écrit l'article, donc, qu'on ne peut pas m'accuser d'auto-promotion... C'était ma secrétaire... peut-être, mais personne ne le sait ça... Ah si, je l'avais déjà dit ? Mais comme je ne sais jamais où il faut écrire, ils ne l'ont peut-être pas vu.

Et avec tout ça, toujours pas d'article, ma demande de restauration a été refusée, j'en trépigne d'indignation, de colère et de dépit, alors j'exige des excuses, et j'irai loin, jusqu'à votre customer service, votre headquarter... Bon, je ne sais pas très bien ce que c'est, mais ça doit vous impressionner, non ? En attentant, eh bien, je ne vais pas leur faire de publicité à leur encyclopédie soi-disant libre ! Tous des pourris, des vendus, des censeurs, des.... Attendez, quand on nous citera comme un grand parti politique dont toute la presse parle, vous serez bien embêtés hein ?

Pourquoi vous me dites qu'à ce moment-là, il n'y aura plus de problème de notoriété, donc d'admissibilité ? Décidémment, je ne comprends rien au fonctionnement de ce site, je croyais qu'il était ouvert à tous pour tout ce qu'on voulait y mettre.... C'est quoi déjà une encyclopédie comme ils disent ?

Qu'est-ce qui se passe ? Je ne peux plus écrire pour me plaindre ?? Le site ne fonctionne plus ? QUOI ? On me dit que je suis bloquée, que je n'ai plus le droit d'y participer ?? Alors là... là.... là.... Eh bien, quand je serai président de la république, je ferai fermer ce site !

9 déc. 2011

Perles sportives

Pour changer un peu des politiques, encore que, il y en ait une dans le lot, écoutons les sportifs, pratiquants, entraîneurs et journalistes, ils ne sont pas mal non plus !

Je parle toujours avant de réfléchir.
Jerôme Rothen

Dans les vestiaires, nous n'avions qu'un mot : ENORME !
Roselyne Bachelot

Un match gagné, c'est toujours mieux qu'un match perdu.
Raymond Domenech

56 cartons jaunes, dont 5 rouges.
Frédéric Jaillant

On a perdu parce qu'on n'a pas gagné.
Ronaldo

Il n'y a pas de milieu. Ou tu es mauvais, ou tu es bon. Nous on a été moyens.
Gary Lineker

Je crois que j'ai deux pieds. J'ai cette faculté depuis tout petit.
Vincent Guérin

Si le foot n'existait pas, nous serions tous des footballeurs frustrés.
Mick Lyons

Si on veut toujours rester le même, il faut rester changé.
Robert Pires

Grosso modo ils sont arrivés à 17h, ils sont repartis à 18h15... Trois heures d'entraînement.
Pierre Sled

Paris by night

Quelques vues de Paris, un soir de fin novembre, du côté de Saint Michel et de l'Hôtel de ville (église Saint-Gervais-Saint-Protais).




8 déc. 2011

Froid moi ? Jamais !

Dans les lieux publics, transports, salles de réunion, expositions, et autres endroits où de nombreuses personnes sont rassemblées, certains ont toujours trop chaud, d'autres ont toujours froid, et ce sont toujours ces derniers qui l'emportent ! Pourquoi ? On se le demande... Mais on le constate. Par exemple, dans une salle de réunion bien chauffée, où la chaleur humaine ajoute des degrés à la température ambiante, si vous avez le malheur de demander à ce qu'on entrebaille légèrement une fenêtre pour mieux respirer, vous entendez immédiatement les cris d'orfraie de ceux qui, pourtant emmitouflés dans leurs vestes et écharpes, protestent contre l'horreur de l'insidieux courant d'air qui va leur faire prendre froid, ou arguent qu'il ne fait pas si chaud que ça, puisque eux, il leur faut au moins 25° pour se sentir à l'aise. Et ils l'emportent, au grand dam des autres, certes toujours minoritaires, qui, après avoir ôté leur manteau, ne peuvent pas se permettre pour cause de décence, d'enlever le haut ou le bas.... Vous pouvez toujours tenter d'expliquer que c'est la chaleur qui a tué tant de vieux en 2003, et que depuis, dans les maisons de retraite, une salle climatisée est devenue obligatoire, donc que l'excès de chaleur fait plus de mal qu'une saine fraîcheur, que nenni, minoritaire vous êtes, minoritaire vous resterez, et vous n'avez plus qu'à vous taire.

Passe encore dans les endroits où on a la ressource de s'habiller légèrement en prévision de cet ostracisme, il suffira alors d'enlever sa veste pour aller mieux, mais ce n'est pas toujours possible, et pas toujours suffisant, mais ailleurs, faut souffrir en silence en attendant de pouvoir sortir s'aérer. On a beau vanter les économies d'énergie, rappeler qu'à une époque, on conseillait de chauffer sa maison à 19° seulement, une majorité de gens n'est pas prête à mettre tous ces beaux discours en pratique tant la peur de "prendre froid" est ancrée en eux. Se couvrir davantage ? Ah non alors, c'est moins élégant (pourtant le costume des Yupiks est plutôt seyant, voir l'image d'illustration) ... Et comme les autres ne peuvent pas se promener à poil, parce que ça ne se fait pas, eh bien tant pis pour eux, la majorité a tous les droits, y compris celui de consommer plus de pétrole pour que leur petit confort personnel soit assuré. Et tant pis si ceux "qui ont toujours trop chaud" en souffrent.

Comme les minorités ont toujours tort, je crois que je vais aller finir ma vie quelque part en Alaska, en hiver tout du moins, parce qu'en été, il peut y faire bien chaud (plus de 30° à l'intérieur des terres), dommage que les jours y soient si courts dans les périodes où il fait froid, comme quoi, on ne peut pas tout avoir, la lumière, la fraîcheur, et le sourire des Yupiks !

4 déc. 2011

Qu'est-ce qu'on s'amuse !

... Avec le nouveau smartphone ! Des gamins devant leur cadeau de Noël... On explore, on regarde partout, on vérifie dans la notice des trucs évidents (c'est quand même rudement bien fait question ergonomie), on cherche où se trouvent les fonctionnalités dont on a besoin, et celles dont on a envie, on manipule le tout avec d'infinies précautions, le jouet est tout neuf tout beau, faut pas l'abimer.

Une fois les bases du fonctionnement découvertes, ce qui n'est pas trop compliqué, la première chose que l'on fait... comme sur un ordinateur, on change le fond d'écran ! Et on installe deux ou trois icônes des principales applications (contacts, mail, agenda) sur le "bureau" tout en s'habituant à l'écran tactile (qu'il est plus facile d'utiliser en mode paysage d'ailleurs). Au passage, quand on a un compte Gmail, et qu'on gère déjà contacts, courrier, et agenda via l'interface web, tout est synchronisé de façon transparente, c'est "magique" (*) et rudement pratique. Par exemple, on note sur l'ordinateur un rendez-vous dont on reçoit la notification par mail ou courrier postal, et il se retrouvera immédiatement sur le téléphone, ce qui évite de l'oublier si, hors de chez soi, on doit en fixer un autre et qu'on a la mémoire qui flanche avec l'âge... (**)

Ensuite, on regarde du côté des sonneries, celles d'origine ne sont pas très belles, mais il y a tout ce qu'on veut sur Internet, dans tous les genres, par exemple, on trouve des mp3 qui n'arrachent pas les oreilles, ne font pas hurler, et n'horripilent pas (enfin, ça, c'est très personnel, je le reconnais). Ensuite ? Eh bien, le téléphone étant reconnu comme mémoire de masse par l'ordinateur, il est enfantin d'y créer un répertoire et d'y caser toutes les tonalités qui plaisent histoire d'en changer quand on le souhaite.

Après, il faudra voir à installer des applications, enfin, du même genre que celles qu'on avait sur le précédent smartphone (en mieux sans doute, parce que plusieurs années se sont écoulées), l'Androïd Market en regorge, des gratuites, des payantes, des inutiles, des indispensables, des... Et c'est si simple (le plus dur est de faire son marché justement) et enfin... ranger le nouveau jouet dans sa housse ou dans son sac et... reprendre une vie normale !


(*) Eh oui, je reste toujours pleine d'enthousiasme devant les nouvelles technologies, même si je passe une grande partie de ma vie devant un ordinateur, et ceci depuis près d'un quart de siècle...
(**) J'entends d'ici les reproches : ça ne te suffit pas d'avoir quitté un système libre pour tomber dans les bras d'une pomme, maintenant, tu confies tes données personnelles à Google.... Quelle déchéance, quelle imprudence ! D'abord, j'aime les trucs simples et évidents, j'ai assez bricolé dans des systèmes compliqués comme Windows ou que je maîtrisais mal comme Linux, pour aspirer à plus de sérénité. Quant à mes données personnelles, elles n'ont strictement rien de secret et j'ai fort peu de "contacts". Mais ceci est une note, pas un billet de blog, que je ferais peut-être un jour sur le sujet s'il m'en vient l'envie.

1 déc. 2011

Un nouveau mobile ? Le parcours du combattant

La technologie évolue vite, et quand on est curieux de ce genre de matériel et intéressé par les fonctionnalités nouvelles offertes, on se dit qu'on pourrait changer son mobile, surtout quand il avoisinne les cinq ans de bons et loyaux services. Deux solutions : aller dans la boutique la plus proche ou passer par la boutique en ligne. Dans le premier cas, certes, on a un monsieur (ou une dame) devant soi, susceptible de répondre aux questions, d'aiguiller le consommateur, de renseigner sur les modalités des forfaits, mais.... on y passe l'après-midi tant il y a de monde, tant il faut attendre. Donc, on se dit que tant qu'à faire qu'à utiliser les nouvelles technologies, il faut aller jusqu'au bout de la démarche et passer par Internet.

Là, il y a deux choix à faire, le type d'appareil que l'on souhaite, et le type de forfait que l'on désire, et ce n'est pas évident. Etant donné que les mobiles sont "subventionnés" par les opérateurs, leur prix, en passant par eux dépend de plusieurs facteurs, leur bon vouloir, bien sûr, mais aussi l'ancienneté chez le fournisseur, et enfin le type de forfait à souscrire. Donc, une fois que l'on a choisi l'objet que l'on espère idéal, il faut voir encore quels sont les forfaits qui vont avec. Et là, entre 2h ou 3h de communication, tant ou tant de Mo d'échanges internet, ceci ou celà en plus ou en moins, on se prend la tête à essayer de trouver le meilleur compromis, le plus acceptable, le moins "piégeux" (*). Ceci fait, on passe à l'étape commande.

Bon, c'est clair, bien fait, simple (c'est bien le moins..), et on reçoit très rapidement, à la fois un sms et un mail récapitulatif, avec un lien vers le suivi de la commande, ainsi qu'une date de livraison. Tout va bien ? On dirait mais... Si Orange annonce 48h de délai et les tient, puisque le livreur apporte le mardi matin l'appareil commandé le vendredi soir précédent à 23h (**), SFR, lui, annonce aussi 48h sur le premier message, donne une date précise sur le second, qu'il ne tient pas, et finit par annoncer l'expédition sur le suivi de commande (faite le samedi) uniquement le jeudi suivant, avec arrivée prévue deux ou trois jours après, ce qui fera environ une semaine de délai... Reste à savoir si cette fois le livreur se perdra ou pas !

Une fois l'objet arrivé (exemple sur celui d'Orange, puisque l'autre est toujours en route), il faut passer par le service client pour activer la carte USIM, et ensuite apprendre à s'en servir, parce que les notices sont toujours brèves et l'on n'y trouve pas toujours ce que l'on y cherche, mais il y a Internet à la rescousse et la barre de recherche de Google qui aident (sans parler des copains déjà équipés, et de la presse spécialisée). Mais là, on revient à la case "curiosité technologique" et c'est autrement plus intéressant et amusant que ce qui précède.

Donc, à suivre pour savoir si l'utilisation est plaisante ou pas, si le choix de l'OS est le bon ou pas, si c'est bien ce que l'on espérait ou si on regrette le vieux machin auquel on était habitué....


(*) les opérateurs ayant l'art d'insérer subrepticement une option gratuite pendant... un certain temps, charge ensuite au client de prévenir à l'issue de ce délai qu'il n'en veut plus, sinon...
(**) en se perdant en route, n'ayant pas l'habitude de la campagne sans doute, ce qui vaut quelques échanges de coups de téléphone et pour finir l'appel à la charité d'un commerçant local qui se charge de réceptionner le colis.

27 nov. 2011

Bêtises en novembre.... Noël en décembre ?

Un florilège des belles paroles de nos dirigeants, actuels ou plus anciens, et, comme toujours, droite et gauche confondus.

Je suis contre l'armée de métier, mais pour une armée professionnelle.
Lionel Jospin

Il y avait des gaullistes avant de Gaulle.
Bernard Pons

L'usage de l'article 49-3 est à la portée du premier imbécile venu. Je le sais bien, j'en use.
Michel Rocard

C'est une bonne idée d'avoir choisi le référendum, à condition que la réponse soit oui.
Valéry Giscard d'Estaing

Hitler et Marx, c'est pas pareil
Bernard Tapie

Quand je regarde ce que j'entends autour de moi...
Jacques Toubon

Si vous avez compris ce que j'ai dit, c'est que j'ai du mal m'exprimer.
Michel Rocard

Le Programme commun n'existe pas, je le sais, je l'ai lu !
Christian Poncelet

Il n'y a pas d'employés sans employeurs.
Michel Rocard

Les usines, c'est beau ! Et puis dans les usines, il n'y a pas de bureau, tout le monde est au même niveau.
Nicolas Sarkozy

La droite et la gauche, ce n'est pas la même chose.
Pierre Mauroy

Bien sûr que je suis de gauche ! Je mange de la choucroute et je bois de la bière.
Jacques Chirac

Et, comme d'habitude, merci à Icanhasacheeseburger pour l'image du chat.


24 nov. 2011

L'hôtel de ville de Paris


Le congrès annuel des maires de France offre, en plus des conférences, tables rondes et autres saines distractions, la possibilité d'aller boire une coupe de Champagne dans les salons de l'hôtel de ville de Paris, où le maire invite ses chers (ou pas) collègues, un des soirs du congrès.

Il faut donc ne pas arriver trop tard, afin de pouvoir circuler dans les salons à son aise, pour admirer les lustres et autres boiseries, et surtout pour pouvoir s'asseoir, parce que les sièges ne sont pas plus nombreux que les petits fours ... Ensuite, quand le discours est terminé, et que les gens commençent à se ruer vers les buffets ou à s'en aller, on peut alors se rendre dans la salle des fêtes afin d'admirer lustres, plafonds, et colonnes sans être bousculé.

Le décor n'est pas mal n'est-ce pas ?





19 nov. 2011

C'est pas possible !

C'est terrible de se rappeler de tous les codes, identifiants, mots de passe, etc.. que l'on utilise de nos jours, et de plus en plus. Dans la vie matérielle ordinaire déjà :


  • Le code de son portail électrique (si on a oublié le truc qui ouvre à distance)
  • Le code de l'alarme de sa maison ou celui de l'entrée de son immeuble
  • Le code sim de son téléphone portable
  • Celui de son ordinateur si on en a mis un, ou son mot de passe root etc..
Mais aussi dans la vie sur Internet, de plus en plus présente, d'autant plus que de nombreux organismes demandent avec insistance qu'on utilise les documents fournis sur leur site plutôt que de faire des envois papier :
  • Le code AMELI pour la sécurité sociale, et éventuellement celui de sa mutuelle
  • Le code d'accès à sa banque, aux impôts, aux documents de la communauté d'agglo
  • L'identifiant et le code d'accès au site de la médiathèque, à celui des miles de la carte senior, à Wikipédia quand on est contributeur, à Twitter, aux forums auxquels on participe,  etc...
  • L'identifiant et le password des sites que l'on maintient, comme ses sites personnels : sur Blogger, Wordpress, ou Flickr, ou institutionnels dont on a la charge.
Sans oublier bien entendu les mots de passe des différentes boîtes mail que l'on peut avoir.

Passe encore pour ceux que l'on utilise tous les jours, son code de maison ou son password de mail (et encore, si on ne le fait pas mémoriser par son client), mais les autres... comment faire ? Prendre toujours le même ? D'abord, ce n'est pas toujours possible, certains organismes imposent un format particulier, et puis, ce n'est vraiment pas "secure" (comment on dit en français ?), donc... Les écrire sur un bout de papier ? Question sécurité c'est pas terrible non plus, et peu efficace si on perd le papier en question.. Sur les mémos de son téléphone portable ou de son organiser ? Avec bien entendu un super-mot-de-passe pour y accéder ? Oui, mais à condition de ne pas paumer celui-là !! Tiens, pourquoi pas les graver sur une pierre que l'on mettrait dans un coffre fort résistant au feu ? Elle n'est pas bonne cette idée ? Oui, mais .... Faut se rappeler la combinaison du coffre ! Donc, c'est insoluble ?

11 nov. 2011

La cinémathèque à Paris


Comme elle a changé la bonne vieille cinémathèque d'Henri Langlois ! Elle était planquée sous le Palais de Chaillot, pas très visible, et pourtant, on y voyait des chefs d'oeuvre incontestables, de fabuleux films des débuts du cinéma, et de vénérables objets... Après de nombreuses vicissitudes, ce qui est maintenant la Cinémathèque Française a émigré en 2005 dans des locaux tout neufs, très modernes, et en a profité pour enrichir ses collections et proposer des expositions à thèmes. Vaste hall d'entrée donnant sur un jardin, ascenseurs pour circuler entre les étages, vitrines savamment éclairées, librairie riche en volumes et DVDs, un fort beau musée en fait, en plus de la partie technique, non accessible au public, où les films anciens sont conservés et restaurés. 

D'accord, c'est un peu loin de tout, dans le secteur du POPB et du gigantesque ministère des finances, dans ce quartier de Bercy qui a tant changé depuis quelques décennies, mais le métro y mène, l'autobus aussi, alors...

L'exposition actuelle est sur le film de Fritz Lang, Metropolis, tourné en 1927, où, dans un décor futuriste on vit apparaître le premier robot du cinéma. L'histoire sentimentale qui s'y déroule n'aurait pas grand intérêt si justement, elle ne se passait pas dans ces décors, et si elle ne servait pas de fil rouge à cette fresque typique et symbolique du réalisme allemand. Comme la Cinémathèque, ce film a aussi connu un destin fort tourmenté, entre sa récupération par les Russes après la guerre, son "adaptation" malencontreuse par les Américains, ses scènes disparues, ses copies égarées ou abîmées, sa redécouverte par un Argentin, sa remise en état.... Il reste un des films fondateurs du cinéma, au même titre que "Le voyage dans la Lune" de Méliès"Le cuirassé Potempkine" d'Eisenstein, "Dr Mabuse" du même Fritz Lang, ou tous les Chaplin (là, j'ai bien du mal à faire un choix...). 

Quand on pense que certains pensaient que le cinéma n'avait pas d'avenir, et n'était qu'un simple divertissement de foire !

Voilà les plus proches voisins de la cinémathèque :


Le  ministère des finances, à gauche, les escaliers du Palais Omnisport de Paris-Bercy

Le Palais Omnisport de Paris-Bercy

Un peu plus loin, la Bibliothèque François Mitterant (un bout tout du moins)

9 nov. 2011

Histoire chouette ou histoire de chouette ?


Je suis une chouette (*), j'habite dans un joli jardin rempli de fleurs, de grands arbres, de prairies, où il y a quelques rochers accueillants. Justement, j'en avais avisé un, à l'ombre sous un arbre, et comptais bien m'y installer pour la journée en regardant les montagnes au loin, et les visiteurs qui passent. Mais ce fichu rocher était couvert d'une mousse verte particulièrement glissante, et... j'ai dérapé dès que je suis arrivé en haut ! 


Me voilà glissant honteusement le long de l'arrondi de la pierre sans parvenir à m'arrêter, je m'agite, finis par trouver une prise pour mes griffes, et me réinstalle en haut.

C'est là que je repère cet idiot de touriste qui me regardait fixement avec ses yeux de chouette ! Je crache et souffle pour lui indiquer que je n'appréciais absolument pas qu'il me fixe ainsi avec sa drôle de machine, et, bien entendu, déstabilisé par ma colère, je glisse à nouveau, perdant toute ma dignité devant un groupe d'humains qui, du coup, se sont bêtement mis à rigoler. Et voilà que je me retrouve coincé entre mon rocher et celui d'à-côté, je crache et je souffle de plus belle, mais cette fois pour râler après moi-même, parce que dans l'histoire, je n'avais oublié qu'une chose, je suis un oiseau, j'ai des ailes, en qu'il me suffisait de m'en servir pour réussir à m'élever de terre mais aussi pour retourner aisément sur le haut du rocher. Alors, pauvres humains qui n'avez que des bras inutiles pour vous déplacer dans l'air, on rigole toujours ? Pfffff crchhhhh pffffffff !

N.D.L.R. : C'est là qu'on se dit qu'il faudrait tout de même apprendre à faire une vidéo avec un APN, au moins il y aurait eu le son !

(*) avis aux ornithologues s'il y en a qui passent par là. Cet animal a été observé en Afrique du Sud, dans le Jardin botanique de Kirstenbosch près du Cap. Il ne semblait pas ressembler au Hibou du Cap  mais plutôt à une Chouette Chevêche. Alors le verdict ? Est-ce une Athene noctua ou pas ?

7 nov. 2011

Un virus au nom..... pas convenable !

Le virus Duqu se glisse dans un fichier Word et exploite une faille de Windows jusque-là inconnue et s'insère dans les routines du système d'exploitation chargées de l'affichage des polices de caractères TrueType. Il peut explorer le poste de travail, collecter des données, les envoyer sur des serveurs distants et télécharger des logiciels plus ou moins malveillants. Son but n'est pas de se propager d'ordinateur en ordinateur, mais de s'infiltrer dans certaines organisations en vue d'une attaque ultérieure plus massive.

Microsoft estime l'impact minime, ce qui peut se comprendre, vu que ce virus n'est sensé viser que certains organismes précis.

En réalité, ce ne sont pas ces hautes considérations techniques qui m'ont fait dresser l'oreille, je ne suis pas le PDG d'une grande entreprise, et je n'utilise ni Windows, ni Word, mais c'est le nom de ce virus qui m'a fait sourire. Il s'appelle quand même Duqu, ce qui en français fait.... drôle. Il paraît que ce nom lui a été donné car il génère deux fichiers dont le nom commence par DQ, mais même en ne prononçant que les initiales, ça fait.... tout aussi drôle !

D'accord, j'ai l'esprit mal tourné ou alors j'ai trop écouté certains de mes petits camarades d'IRC s'envoyant des dtc ou des dmc en rigolant (qui a dit que j'ai de mauvaises fréquentations ? :-D ). Ça m'a aussi rappelé que je suis passée dans une ville d'Afrique du Sud, située dans le Kwazulu-Natal, au nord-est du pays, qui s'appelle Dukuduku, la route qui y mène était d'ailleurs pleine de trous.....

Et j'ai honte de ce billet de blog totalement indigne de la vieille dame respectable que j'essaye d'être !

Merci à Futura Sciences qui m'a fourni toutes les données techniques de ce billet.

2 nov. 2011

Impressions d'automne

L'automne est de loin la plus belle saison de l'année, avec ses exceptionnelles couleurs, et la douceur de leurs nuances. Il suffit d'ouvrir sa fenêtre, ou d'aller se promener dans les chemins pour savourer le spectacle lors de ces quelques jours si courts et si vite passés.

Tous les tons de vert, de jaune, de rouge
Le soleil s'est couché derrière les nuages, la brume se rassemble dans les creux de la colline, tout s'assombrit

Le mois de novembre commence par la Toussaint, où l'on fête tous les saints, histoire de n'en oublier aucun (*), et continue par la fête des morts, ce qui n'est pas forcément réjouissant ! En tous cas, en lisant les dépêches des journaux, ça m'a permis d'apprendre qu'il existait un Salon de la Mort, manifestation annuelle qui se tient à Paris, en avril, au Carroussel du Louvre, où les participants exposent tout ce qui a trait à la mort et aux funérailles. Ça va du cercueil aux tombes en passant par les urnes, les divers ornements, les formalités, etc.... J'ai aussi appris à cette occasion que l'on pouvait choisir un cercueil en carton et résine, avec différents décors de fleurs ou autres, mais que les organismes de pompes funêbres rechignaient à les commercialiser... Et pour cause, il n'est pas facile de vendre du carton au prix du chêne, et buisness is buisness ! Il est vrai que ce genre d'objet, avec poignées en machin, capiton en truc, coûte ... un certain prix (de 600 euros pour les modèles ordinaires qui ne sont jamais proposés, à plus de 3000 pour les autres...) et doit générer quelques substantiels bénéfices que les compagnies qui les fournissent ne tiennent pas à perdre pour des méchantes boîtes en carton dont les premiers prix commençent à 100 euros et ne dépassent pas 600 pour les plus luxueuses.

Revenons à ce fameux Salon de la mort ! (**). On peut y essayer des cercueils (Ah moi Dracula !), organiser sa mort sur Internet et la publier sur ce même media, faire des radios de son crâne et les imprimer en 3D (sans doute pour méditer sur la vanité des choses de ce monde), y manger des chocolats en forme d'ossements (il paraît que c'est très courant au Mexique), choisir une urne funéraire en forme de buste du propriétaire des cendres, des pierres tombales ayant des batteries rechargeables à la lumière du jour et qui projettent des images de la vie du défunt la nuit (bonjour les fantômes dans les cimetières...) et bien entendu on y trouve des cercueils en carton ou en amidon de maïs ! 

Quand on pense que nombreux sont ceux qui critiquent le côté glauque et morbide d'Halloween et/ou son côté commercial..... Là, on a les deux, le fric et le macabre réunis !

(*) et surtout pas Saint Joseph de Cupertino un de mes préférés, sans doute un des plus pittoresques.
(**) Oui, le point d'exclamation fait partie du nom du salon

31 oct. 2011

Alternance Gauche/Droite

Dans les petites phrases tout du moins....

Quand le moment est venu, l'heure est arrivée.
Raymond Barre

Si je suis élu, il n'y aura plus d'inondations.
Lionel Jospin

L'abstention sera l'un de nos principaux obstacles. C'est donc par le bouche-à-bouche qu'il faudra convaincre les électeurs d'aller voter.
Edouard Balladur

Aujourd'hui, la parole est au dialogue.
Martine Aubry

Eh oui, il faut presque un siècle pour faire un arbre centenaire !
Alain Juppé

Même quand je ne dis rien, cela fait du bruit
Ségolène Royal

29 oct. 2011

Encore un jeu


Dans la série des jeux type Zuma, si on veut un peu changer de Honey Trouble, de son petit ours et de sa musique guillerette, il y a le choix. En voilà un qui est plein de qualités. Il porte le nom pompeux de "Boules mystiques en Inde", mais c'est le même principe : des boules qui défilent, un personnage au milieu qui "crache" des boules, et on doit faire des séries d'au moins trois boules de la même couleur pour qu'elles disparaissent. Le but du jeu étant d'empêcher le "serpent de boules" d'atteindre un trou. Au fur et à mesure de l'avancement du jeu, le serpent est de plus en plus long, sur certains tableaux il y en a même deux qui partent à la fois (comme ci-dessus), le parcours est de plus en plus compliqué, et les boules avancent de plus en plus vite. A tous les niveaux, il y a des bonus à récupérer permettant d'augmenter le score, et quelques boules ont des pouvoirs spécifiques, elles explosent, ou font ralentir le serpent, ou même l'immobilisent, ce qui permet de bien ajuster son tir.

Ces fameuses boules mystiques de l'Inde répondent évidemment aux mêmes caractéristiques que les autres jeux de Zuma, mais celui-là a quelques possibilités supplémentaires intéressantes. Par exemple la musique, très zen, très douce, reposante, ce qui est exceptionnellement le cas dans ce type de jeu où, la plupart du temps, la première chose à faire est de désactiver le son. Mais aussi, il y a la possibilité de commencer le jeu au niveau que l'on veut (*), on n'est pas du tout obligé de repartir au premier tableau, comme trop souvent. Ça permet de s'entraîner, de revenir en arrière, de reprendre la partie où on l'avait laissée avant, ou encore si on veut améliorer son score, parce que plus on va vite, plus on a de points, donc, on voit après chaque tableau, le temps qu'on a mis, et le meilleur temps fait auparavant, si on fait "encore mieux" que le meilleur temps, on gagne des points en plus. On peut donc jouer longtemps, sans buter sur un obstacle infranchissable, et en ayant la possibilité d'améliorer sa dextérité, donc son score final.

Si je vous dis enfin que les graphismes sont fort jolis, vous n'avez plus qu'à aller l'essayer sur cette page . Il se trouve aussi sur plein d'autres sites, mais c'est là que la publicité pendant le chargement du jeu est la moins intrusive, alors, amusez-vous bien !

(*) à condition de l'avoir passé au moins une fois

28 oct. 2011

Prions mes frères !

Panneau figurant à-côté de la porte de l'ascenseur d'un hôtel du Cap
Ils ont quand même eu le mérite de faire figurer la mention en français ! Alors, en cas de sinistre, prions !


26 oct. 2011

Is Big Brother alive ?

En vacances à l'étranger, j'ai voulu profiter de la connexion internet offerte par l'hôtel pour regarder mes mails sur Gmail. Alors que de chez moi, j'y accède immédiatement, là, j'ai reçu un message d'avertissement m'indiquant que cette localisation géographique n'était pas celle utilisée habituellement par ce compte, que je veuille bien préciser quelques détails... Bien évidemment, les jours suivants, comme je n'avais pas changé de lieu de résidence, et que j'utilisais le même ordinateur, il n'y a pas eu de nouveau message, et pas non plus quand je suis rentrée chez moi et retrouvé la machine principale. Alors ?

Faut-il se dire qu'on est fiché, poursuivi, que Google récupère, à l'instar de Facebook, les adresses IP de ses clients, à des fins inavouables, que l'anonymat n'existe pas, que c'est très grave pour la liberté individuelle, etc... Ou au contraire se dire que Monsieur Google fait rudement bien son travail, et surveille si les comptes de ses clients ne sont pas piratés, s'il n'y a pas eu usurpation d'identité, et qu'on peut ainsi se reposer sur ses deux oreilles dans un cloud computing moelleux et accueillant ?

Faut-il se réjouir ou s'inquiéter ? La sagesse populaire a toujours dit "les paroles passent, les écrits restent", et c'est toujours d'actualité, en ces temps où tout le monde s'exprime sur le web, discute, raconte sa vie, dépose des photos, et comme les dimensions de la toile sont bien plus importantes que celles des feuilles de parchemin des moines copistes, tout est ainsi conservé aussi longtemps que les serveurs n'exploseront pas ! Il faut donc prendre conscience que quand on papote dans un forum, qu'on twitte, qu'on participe à un réseau social, ou encore qu'on uploade une photo sur Flickr ou similaire, tout ça y restera... les moyens de supprimer n'étant pas toujours évidents. Il suffit de faire une recherche sur Google avec son vrai nom ou son pseudonyme pour voir qu'effectivement, en 2007, on a dit ça sur le forum machin... Ce qui laisse quelque part un peu songeur...

Les photos que l'on dépose sur son blog ou sur tout autre site pour les montrer à ses amis pourront toujours être récupérées par quelqu'un (*), même si on leur accole les licences kivonbien, et il en est de même pour les pensées philosophiques profondes (ou pas) que l'on exprime et que l'on étale sur la Toile ! Il faut se dire en fait que si l'on publie quoi que ce soit, ça ne vous appartient plus, et que si on ne veut pas que ce soit vu/récupéré/éventuellement réutilisé à des fins simplement publicitaires ou carrément malveillantes, eh bien, il ne faut rien faire, et tout garder bien au chaud, sur son disque dur perso ! Peut-être ne l'explique-t-on pas assez ? Aux enfants surtout, mais aussi à certains adultes un peu trop naïfs ?

Faut pas non plus tomber dans la paranoïa et se méfier de tout et de tout le monde, parce que dans ce cas, on ne vit plus et on ne ferait plus rien (même pas téléphoner, au cas où Monsieur SFR conserverait le contenu des conversations privées (**)), il faut seulement ... Raison garder, puisque, comme l'a dit Descartes, un grand fan d'internet comme tout le monde sait : « Le bon sens est la chose du monde la mieux partagée ».


(*) j'ai fait quoi moi, là, avec cet oeil de Sauron qui illustre l'article, juste un coup de Google Image.....
(**) Oui, je sais, les écoutes téléphoniques existent, mais ne concernent quand même pas la majorité de la population !

24 oct. 2011

Une voiture électrique ?

On en parle de plus en plus, les grands constructeurs commençent à se mettre sur les rangs, les journaux multiplient les articles, on a l'impression qu'enfin tout le monde se met à y songer très sérieusement et non seulement comme une aimable utopie dont la réalisation pratique peut attendre... tant qu'il y a du pétrole !

Un intéressant éditorial du magazine Auto-Moto de ce mois-ci évoque le sujet, en disant qu'il ne faudrait pas qu'en ville, la voiture électrique soit utilisée à la place des transports en commun, parce que dans ce cas, les préceptes écologiques seraient en partie bafoués (faut bien produire l'électricité), et les embouteillages ne s'amélioreraient pas. L'auteur devait certainement habiter dans une grande ville, parce que des transports en commun, dans notre France profonde, il n'y en a pas, donc, la voiture électrique ne saurait remplacer l'inexistant.

Toutefois, elle pourrait sans doute rendre de grands services pour certaines catégories d'usagers, dont je crois faire partie. En effet, le bourg le plus proche est à 6 kms, la ville où se trouve la gare SNCF à 15 kms, mes activités me font essentiellement tourner autour de chez moi, dans un rayon d'un maximum de 40 kms. Pour les trajets plus longs, il me faut juste un véhicule pour aller chercher le train. En plus, je n'aime pas aller vite et ne dépasse quasiment que les tracteurs. Ne serais-je pas une bonne candidate pour ce genre de véhicule ?

Alors, messieurs les constructeurs, voilà mon cahier des charges : un véhicule de la taille d'une Smart ou tout juste au-delà, pas besoin de plus grand, je ne transporte pas ma maison avec moi et comme il me faut la place d'un 35 tonnes pour garer ma Clio, plus ce sera petit, moins j'aurai de soucis ; avec des batteries qui se rechargent sur une simple prise de courant, comme celle de l'ordinateur ou du téléphone ; et que l'ensemble ne coûte pas plus que le prix d'une montre Patek Philippe non plus.... je sais, ce n'est pas le même usage ! Ah aussi, comme c'est silencieux, ça doit être top pour écouter France-Musiques en allant acheter son journal, donc, il me faut un auto-radio performant et une climatisation tout aussi performante, bien entendu.

La Twizy fait quand même un peu jouet même si elle est marrante, la Zoé n'est pas mal, on dirait une Twingo et on peut aller plus loin avec, mais elle n'est prévue qu'à la mi-2012, la Fluence est bien trop grande pour moi... Sûr qu'il n'y a pas que Renault, d'autres s'y mettent aussi... Enfin, on verra, faut pas essuyer les plâtres dans ce domaine, et il n'y a pas urgence, mais il faudra y songer pour la prochaine, très sérieusement.

21 oct. 2011

Au pays des fleurs


La région du Cap en Afrique du Sud, est célèbre pour la diversité de sa flore. En effet, on y trouve une formation végétale caractéristique de ce lieu (et unique d'ailleurs), appelée fynbos qui est une sorte de garrigue ou de maquis, avec des arbustes et des végétations basses, émaillée d'une grande diversité de fleurs : géraniums, bruyères, succulentes, ainsi que les fameuses proteas, dont l'espèce Protea cynaroide est l'emblème du pays.

Ces dernières s'épanouissent tout autour du Cap de Bonne Espérance, sur le plateau du haut de la Montagne de la Table, mais aussi au bord des routes, et sur les pentes des collines. Ce sont des fleurs étonnantes, de par leur forme déja qui les fait ressembler à des fleurs d'artichauts pour certaines, par leurs couleurs, allant du jaune vif au rouge en passant par des tons orangés, et par leur profusion, on en trouve des buissons entiers, pas seulement dans le splendide jardin botanique de Kirstenbosch , mais partout, et de toutes les sortes possibles.

Les protéas, mais aussi toutes les autres fleurs du fynbos, blanches, roses, oranges, violettes, forment un décor floral naturel original et splendide, tandis que dans les jardins privés, les strelitzias (fleur en forme d'oiseau de paradis), les calistemons (fleur en forme de goupillon), les clivias, les bougainvillées, et autres flamboyants poussent en pleine terre dans ce climat tempéré à tendance méditerranéenne.





19 oct. 2011

Out of Africa

Retour de la belle ville du Cap et de ses environs. De somptueux paysages, un pays toujours aussi attachant (bon, d'accord, ils conduisent à gauche, nul n'est parfait..), en pleine évolution aussi, les changements depuis notre première visite en 2000 sont notables, et encourageants. La nature y est magnifique, d'autant plus que c'est le printemps dans l'hémisphère sud, les fleurs sont tellement belles qu'on aimerait toutes les photographier.

Voici quelques lieux assez typiques de cette région du sud du pays, au climat tempéré, et aux paysages superbes. Dommage que ce soit si loin, entre 10 et 15h d'avion pour y arriver.....

Le cap de Bonne Espérance, au-delà..... il y a l'Antarctique, à quelques milliers de kilomètres !

Les protéas du jardin de Kirstenbosch, avec Devil's Peak au fond.

La ville du Cap, depuis la colline de Signal Hill

Le Waterfront, port du Cap, avec la Montagne de la Table au fond



30 sept. 2011

Faut pas être malade

Il ne fait pas bon avoir besoin d'un médecin dans notre France profonde. Il y a si peu de généralistes que ça tient du parcours du combattant. Soit on va à la consultation, soit on tente de prendre rendez-vous. Dans le premier cas, si celle-ci ouvre à 9h, et qu'on arrive 1/4 d'heure avant, il y a déjà au moins 6 personnes qui attentent, donc, si on en sort à midi au plus tôt, faut s'estimer heureux. Dans le second, faut prévoir d'avance qu'on va être malade, parce qu'il faut presque une quinzaine de jours pour en obtenir un. Quand il s'agit d'un renouvellement de médicaments, on a intérêt à prendre son rendez-vous d'une fois sur l'autre, en prenant de la marge. Et de toutes façons, on attendra quand même, aux alentours d'une heure, parce que le pauvre médecin est débordé, et qu'il prend du retard au fur et à mesure de ses consultations... Sans parler du fait qu'il faut avoir fait le check up de ce qu'on veut lui demander, parce que la consultation est si rapide, tant de gens attendent, qu'on n'a absolument pas le temps de réfléchir et d'expliquer ses misères !!

Quant aux spécialistes, un ophtalmo par exemple, là, le délai est de 3 à 6 mois, donc, faut pas être pressé, et programmer son changement de lunettes longtemps à l'avance.

Si, par malheur, on doit faire des examens spécifiques, IRM, Doppler ou similaire, là aussi, selon les services, les délais peuvent aller de 3 à 9 mois, ce qui laisse largement le temps d'être guéri ou de mourir !! Déjà, il faut obtenir le service au téléphone, ce qui est parfois aussi long que d'obtenir la hot-line de son FAI ..... Et ensuite accepter ce que l'on vous propose, tant pis si ça ne correspond pas à l'emploi du temps prévu.

Toutes les consultations médicales ne sont pas urgentes heureusement, mais quand on est confronté à ce genre d'attente et à toutes ces complications, on se demande ce qui se passerait si on était au fond de son lit avec plus de 40 de fièvre, ou si on avait un trouble grave à traiter rapidement. Les généralistes ne se déplacent plus, donc, inutile de leur demander une visite à domicile. Quelle est alors la solution ? Les pompiers ? Le SAMU ? Un taxi et direction les urgences de l'hôpital le plus proche ? Pauvres services d'urgences qui se retrouvent ainsi submergés de cas qu'une plus grande quantité de médecin généralistes aurait pu traiter de façon moins coûteuse pour la société.

Il paraît que cette (grave) pénurie médicale n'est heureusement pas générale, que des régions de France sont très bien desservies, comme la région PACA ou Paris, et qu'il n'y a pas de soucis d'attente et d'interminables délais comme dans notre Normandie pourtant si proche de la Région Parisienne. Mais comme il n'y a aucun moyen d'obliger un médecin à venir s'installer dans nos vertes campagnes, on risque de ne pas sortir de la crise rapidement.

Donc, il ne faut PAS tomber brutalement malade, c'est interdit, ou impossible. Il ne faut pas être seul et vieux si on habite un désert médical, ce n'est pas prévu dans l'organisation sanitaire française, et si on a des soins "chroniques" à faire suivre par un médecin, faut prévoir les dates de consultation plusieurs mois à l'avance pour ne pas se retrouver en panne de médicaments. Ou alors, déménager sur la Côte d'Azur ???

Je ne jette pas la pierre aux médecins généralistes qui font ce qu'ils peuvent, en tant qu'ancien personnel de santé, je sais combien c'est humainement difficile de refuser des clients ou d'ajourner des rendez-vous....

27 sept. 2011

About Batteries (*)

Pile de Volta (**)

Nos fantastiques appareils mobiles nous suivent partout, depuis l'APN jusqu'au téléphone en passant par les divers Ipod, Ipad, et similaires sans oublier bien entendu les ordinateurs portables et autres notebooks . Mais tous ces jouets, pour assurer leur fonctionnement, ont besoin d'énergie. Celle-ci leur est fournie par des batteries que l'on doit recharger régulièrement. 

Déjà, ça impose d'emporter avec soi, en plus de l'objet, une connectique faite de câbles et de chargeurs qui double ou triple le volume, le poids et l'encombrement de la chose, d'autant plus qu'il y en a un par machine, donc, si on part avec son téléphone, son APN et son ordi portable, on se retrouve avec trois alims, trois câbles plus ou moins rigides, et le chargeur qui va avec. Gare à l'oubli de l'un ou de l'autre, l'appareil sera réduit au silence rapidement.... 

En admettant que l'on transporte tout ça, il y a un autre problème, ces batteries chargées et déchargées de nombreuses fois, voient petit à petit leur durée de vie diminuer, et au bout de peu d'années, elles ne tiennent plus la charge, alors que l'appareil qui les héberge fonctionne encore tout à fait bien, mais hélas, il est de moins en moins nomade puisqu'il ne doit pas s'écarter trop longtemps d'une prise de courant.

Une solution ? Acheter une nouvelle batterie (ou un nouveau chargeur quand c'est ce dernier qui est en rade) ! Quand c'est possible oui... Sur certains téléphones ou assistants personnels, la batterie est impossible à changer, et en admettant que ce soient des batteries amovibles, faut encore les trouver !! Au train où va la technologie, une machine qui a dépassé les trois ou pire quatre ans est devenue obsolète, et non seulement il faut faire des fouilles pour trouver l'objet convoité, mais on risque de le payer fort cher, et en attendant, l'appareil est immobilisé ! Un ordi portable peut réussir à se trouver une prise de courant, mais un téléphone ? 

Il paraît qu'il y a des solutions, la pile à combustible en est une, il y a d'ailleurs un intéressant article sur le dernier numéro de l'Ordinateur Individuel SVM à ce sujet, la pile alimenterait une petite batterie et on rechargerait la pile comme on recharge un briquet (***), c'est moins encombrant que des câbles, et l'autonomie est grandement améliorée, mais quid de la longévité de la batterie ?

En fait, la finalité de tous ces appareils n'est pas de les conserver des années, c'est du consommable, ce ne sont pas des investissements à long terme, et le principe de base de ce commerce est de concurrencer les autres avec des produits toujours plus perfectionnés, toujours plus séduisants, histoire d'inciter fortement le consommateur à suivre, plus ou moins malgré lui, ces avancées technologiques poussé qu'il est par le discours marketing. Alors, pourquoi faire des efforts pour accroître la durée de vie de ces outils en améliorant leur source d'énergie, puisque le but de ceux qui les fabriquent est d'en vendre le plus et le plus souvent possible ? 



(*) Le titre de ce billet n'est pas une publicité pour ce site bien qu'il s'agisse d'une véritable caverne d'Ali Baba pour trouver de tout dans le domaine des batteries pour tout appareil.
(**) Et l'image d'illustration provient de l'article de Wikipédia sur Alessandro Volta sans lequel aucun de nos outils nomades ne fonctionnerait !
(***) au passage, on se demande s'il y a encore beaucoup de gens qui rechargent les briquet, mais c'est une autre histoire...

21 sept. 2011

Une liseuse, c'est bien !

Il y avait un moment que j'en avais envie, parce que je ne sais pas vivre sans avoir quelque chose à lire, et qu'il n'est pas confortable de trimballer plusieurs volumes dans un sac compte tenu du poids du papier, mais j'hésitais. Il y en a plusieurs modèles, avec ou sans DRM, hébergeant différents formats, plus ou moins faciles à "charger", plus ou moins "maqués" avec une maison d'édition. Et pourtant, l'idée me séduisait, pouvoir transporter plein de textes avec soi, sous le plus faible volume possible, et si l'un ne plaît pas, passer à l'autre. J'avais déjà une certaine expérience avec la lecture de e-books sur le smartphone (*), mais si c'était sympa, le petit écran obligeait à tourner sans arrêt les pages, enfin, je veux dire appuyer tout le temps sur le bouton idoine.

Donc, j'ai fini par choisir la moins chère des liseuses, moins pour cette raison que parce qu'elle correspondait exactement à mes besoins. Elle lit les .pdf et les .epub, qui sont les formats les plus répandus, et peut se connecter toute seule en wi-fi à Chapitre.com pour l'alimenter en ouvrages gratuits ou payants, selon leur type, en tous cas, pour ce que j'en ai vu, à des tarifs bien inférieurs à ceux pratiqués par la FNAC (sans oublier les DRM en prime). Mais bien évidemment, on peut y engranger des livres numériques de toute autre provenance ! Heureusement. En fait, il suffit de faire "son marché" sur Internet, pour trouver une multitude d'e-books libres et gratuits à télécharger. On en profite pour relire les grands classiques, de Daudet à Pascal en passant par Zola ou Gaston Leroux, pour découvrir des recueils de nouvelles, des essais, etc... Et la capacité de la liseuse est assez grande pour trimballer toute une bibliothèque dans 100g de plastique ! En plus, on peut utiliser une mini carte SD, et y transférer d'autres volumes, elle et la liseuse étant considérés par l'ordinateur comme de vulgaires mémoires de masse, le transfert est simple. Pour l'instant, je n'ai utilisé que cette méthode, entre ce que contenait la liseuse à l'origine, et les titres récupérés sur ce site que je connais depuis longtemps et que j'apprécie pour sa richesse, mais il y en a d'autres... Et sans doute qu'un jour j'irai faire un tour chez Chapitre , il y a quelques classiques intéressants à 0 euro, et d'autres sujets entre 3 et 5 euros, et là, point besoin de trimballer l'ordinateur, une simple connexion wi-fi est suffisante !

En tous cas, le concept est bien pratique, en voyage, quand on attend quelque part, quand on ne veut pas s'encombrer, et ça ne m'empêche pas et de fréquenter assiduement la bibliothèque municipale, ni d'acheter des livres papiers... Mais avoir toujours un e-book sous le coude n'importe où, dans n'importe quelles circonstances, pour un lecteur compulsif, c'est rassurant, on n'est jamais en manque de lecture !

(*) Avec le Palm Treo, pour y transférer un livre téléchargé, il fallait obligatoirement passer par le soft fourni avec l'appareil, lequel soft était donc installé sur une machine particulière, ce qui limitait l'universalité des transferts. Le fait d'être considéré comme une mémoire de masse banale est plus pratique en fait. Tiens, pour les possesseurs d'Ipad ou autres utilisateurs d'Itunes, est-ce que n'importe quel Itunes convient sur n'importe quelle machine, ou est-ce que l'on ne peut aller que sur l'ordinateur où l'on connecte habituellement son outil ? En fait, j'ai un Ipod, mais comme je n'y copie (via Itunes) que mes propres CDs encodés (via Itunes aussi), je n'ai jamais fait attention à ça....