En vacances à l'étranger, j'ai voulu profiter de la connexion internet offerte par l'hôtel pour regarder mes mails sur Gmail. Alors que de chez moi, j'y accède immédiatement, là, j'ai reçu un message d'avertissement m'indiquant que cette localisation géographique n'était pas celle utilisée habituellement par ce compte, que je veuille bien préciser quelques détails... Bien évidemment, les jours suivants, comme je n'avais pas changé de lieu de résidence, et que j'utilisais le même ordinateur, il n'y a pas eu de nouveau message, et pas non plus quand je suis rentrée chez moi et retrouvé la machine principale. Alors ?
Faut-il se dire qu'on est fiché, poursuivi, que Google récupère, à l'instar de Facebook, les adresses IP de ses clients, à des fins inavouables, que l'anonymat n'existe pas, que c'est très grave pour la liberté individuelle, etc... Ou au contraire se dire que Monsieur Google fait rudement bien son travail, et surveille si les comptes de ses clients ne sont pas piratés, s'il n'y a pas eu usurpation d'identité, et qu'on peut ainsi se reposer sur ses deux oreilles dans un cloud computing moelleux et accueillant ?
Faut-il se réjouir ou s'inquiéter ? La sagesse populaire a toujours dit "les paroles passent, les écrits restent", et c'est toujours d'actualité, en ces temps où tout le monde s'exprime sur le web, discute, raconte sa vie, dépose des photos, et comme les dimensions de la toile sont bien plus importantes que celles des feuilles de parchemin des moines copistes, tout est ainsi conservé aussi longtemps que les serveurs n'exploseront pas ! Il faut donc prendre conscience que quand on papote dans un forum, qu'on twitte, qu'on participe à un réseau social, ou encore qu'on uploade une photo sur Flickr ou similaire, tout ça y restera... les moyens de supprimer n'étant pas toujours évidents. Il suffit de faire une recherche sur Google avec son vrai nom ou son pseudonyme pour voir qu'effectivement, en 2007, on a dit ça sur le forum machin... Ce qui laisse quelque part un peu songeur...
Les photos que l'on dépose sur son blog ou sur tout autre site pour les montrer à ses amis pourront toujours être récupérées par quelqu'un (*), même si on leur accole les licences kivonbien, et il en est de même pour les pensées philosophiques profondes (ou pas) que l'on exprime et que l'on étale sur la Toile ! Il faut se dire en fait que si l'on publie quoi que ce soit, ça ne vous appartient plus, et que si on ne veut pas que ce soit vu/récupéré/éventuellement réutilisé à des fins simplement publicitaires ou carrément malveillantes, eh bien, il ne faut rien faire, et tout garder bien au chaud, sur son disque dur perso ! Peut-être ne l'explique-t-on pas assez ? Aux enfants surtout, mais aussi à certains adultes un peu trop naïfs ?
Faut pas non plus tomber dans la paranoïa et se méfier de tout et de tout le monde, parce que dans ce cas, on ne vit plus et on ne ferait plus rien (même pas téléphoner, au cas où Monsieur SFR conserverait le contenu des conversations privées (**)), il faut seulement ... Raison garder, puisque, comme l'a dit Descartes, un grand fan d'internet comme tout le monde sait : « Le bon sens est la chose du monde la mieux partagée ».
(*) j'ai fait quoi moi, là, avec cet oeil de Sauron qui illustre l'article, juste un coup de Google Image.....
(**) Oui, je sais, les écoutes téléphoniques existent, mais ne concernent quand même pas la majorité de la population !
Faut-il se dire qu'on est fiché, poursuivi, que Google récupère, à l'instar de Facebook, les adresses IP de ses clients, à des fins inavouables, que l'anonymat n'existe pas, que c'est très grave pour la liberté individuelle, etc... Ou au contraire se dire que Monsieur Google fait rudement bien son travail, et surveille si les comptes de ses clients ne sont pas piratés, s'il n'y a pas eu usurpation d'identité, et qu'on peut ainsi se reposer sur ses deux oreilles dans un cloud computing moelleux et accueillant ?
Faut-il se réjouir ou s'inquiéter ? La sagesse populaire a toujours dit "les paroles passent, les écrits restent", et c'est toujours d'actualité, en ces temps où tout le monde s'exprime sur le web, discute, raconte sa vie, dépose des photos, et comme les dimensions de la toile sont bien plus importantes que celles des feuilles de parchemin des moines copistes, tout est ainsi conservé aussi longtemps que les serveurs n'exploseront pas ! Il faut donc prendre conscience que quand on papote dans un forum, qu'on twitte, qu'on participe à un réseau social, ou encore qu'on uploade une photo sur Flickr ou similaire, tout ça y restera... les moyens de supprimer n'étant pas toujours évidents. Il suffit de faire une recherche sur Google avec son vrai nom ou son pseudonyme pour voir qu'effectivement, en 2007, on a dit ça sur le forum machin... Ce qui laisse quelque part un peu songeur...
Les photos que l'on dépose sur son blog ou sur tout autre site pour les montrer à ses amis pourront toujours être récupérées par quelqu'un (*), même si on leur accole les licences kivonbien, et il en est de même pour les pensées philosophiques profondes (ou pas) que l'on exprime et que l'on étale sur la Toile ! Il faut se dire en fait que si l'on publie quoi que ce soit, ça ne vous appartient plus, et que si on ne veut pas que ce soit vu/récupéré/éventuellement réutilisé à des fins simplement publicitaires ou carrément malveillantes, eh bien, il ne faut rien faire, et tout garder bien au chaud, sur son disque dur perso ! Peut-être ne l'explique-t-on pas assez ? Aux enfants surtout, mais aussi à certains adultes un peu trop naïfs ?
Faut pas non plus tomber dans la paranoïa et se méfier de tout et de tout le monde, parce que dans ce cas, on ne vit plus et on ne ferait plus rien (même pas téléphoner, au cas où Monsieur SFR conserverait le contenu des conversations privées (**)), il faut seulement ... Raison garder, puisque, comme l'a dit Descartes, un grand fan d'internet comme tout le monde sait : « Le bon sens est la chose du monde la mieux partagée ».
(*) j'ai fait quoi moi, là, avec cet oeil de Sauron qui illustre l'article, juste un coup de Google Image.....
(**) Oui, je sais, les écoutes téléphoniques existent, mais ne concernent quand même pas la majorité de la population !
3 commentaires:
Sur ton exemple de départ, je trouve que Google fait très bien son boulot. La possibilité donnée (en cliquant sur le lien « détails » tout en bas à droite de GMail) de garder un œil sur quand est comment le compte a été utilisé est de mon point de vue extrêmement appréciable.
Ce qui ne veut pas dire pour autant qu'on peut se reposer sur ses deux oreilles. Google transmet par exemple ses données aux autorités américaines en application de l'USA Patriot Act sans que tu ne puisse rien en savoir.
Ce qui signifie que potentiellement, tes données se retrouvent entre les mains de personnes qui te sont inconnues (j'ai une confiance relative en Google, absolument aucune en les autorités US et leurs éventuels sous-traitants dont on ne sait rien — l'incompétence et le manque de rigueur constaté dans l'affaire TMG en France ou lors des divers piratages de Sony ces derniers mois est exactement ce à quoi je m'attends de leur part).
Je crois que je suis atteint de la paranoïa que tu évoques sur la fin de ton billet. Il y a encore beaucoup de choses que je ne chiffre pas parce que c'est trop compliqué ou que cela rend impossible la communication avec d'autres personnes, mais si j'avais la possibilité de chiffrer mes communications téléphoniques, ce serait déjà fait (savais-tu que Wikileaks avait publié en 2009 quelques 500 000 messages interceptés, échangés entre des pagers d'officiels américains ?).
« quand *et* comment » ; « puisse*s* »…
Ces horribles fautes resteront stockées sur les serveurs de Google pour les millénaires à venir. Je suis fait.
M'enfin, Théoliane, tu n'as pas prévenu l'Ami Google de la destination de tes vacances. T'exagères :-)
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