L'encyclopédie Universalis est en dépot de bilan ! Un monument de la culture conçu avant l'ère du numérique. Certes, voyant que les volumes papier ne se vendaient plus, ils avaient tenté de commercialiser un CD ROM histoire de se moderniser, mais c'était à des prix prohibitifs. Quant à la version en ligne, elle demandait un abonnement pas donné non plus. Ce n'était donc pas de la culture pour tout le monde, mais seulement pour ceux qui avaient les moyens de se l'offrir.
Manipuler de lourds volumes, jongler entre le thésaurus et les articles de fond (un livre papier n'a pas de liens hypertexte et pour cause), pour trouver l'information recherchée, ce n'est plus du tout au goût du jour, où l'on veut tout, tout de suite, et sans effort (même et surtout celui de soulever quelques kilos de papier pour les poser sur une table !).
Et les autres ? Britannica n'est plus imprimée depuis 2012, Universalis non plus, elles n'ont plus que des versions numériques, donc, adieu aux volumes papier. Mais le contenu, tout du moins pour Universalis, n'est accessible que sur abonnement. On vous donne les deux premiers paragraphes, ensuite, faudra payer. Combien ? Le site ne le dit même pas, en dehors de l'offre découverte gratuite de dix jours, ce qui veut dire que ça doit avoir... un certain coût (après quelques recherches, c'est de l'ordre de 70 euros/an et même pour l'offre d'essai gratuite, ils demandent un numéro de carte bancaire, ce qui veut dire que le 11ème jour, ils vont mettre en pratique l'adage "qui ne dit mot consent") !
Quid alors de ce contenu ? Correct d'après les critiques, mais à peine mieux que Wikipédia ; pas complet (c'est vrai qu'il ne doit pas y figurer les turpitudes de Nabilla, alors que sur WP, on a ça en détails...), et pas toujours à jour.
Alors, qu'est-ce qui nous reste ? Pas grand chose d'accessible au vulgum pecus, hormis Wikipédia évidemment qui a beaucoup de défauts (je suis bien placée pour le savoir...), qui est modifiable (en bien ou en mal) par quiconque le souhaite, mais qui existe, et qui s'améliore sans cesse puisqu'elle évolue en permanence. Qu'elle n'évolue pas forcément dans le sens que l'on souhaite est une chose, mais c'est un avis personnel, un POV comme on dit là-bas, quand on voit le nombre de gens qui l'utilisent, de l'écolier au journaliste flemmard qui copie/colle le texte sans état d'âme... Donc, tout le monde s'en sert, même si les plus intellectuels nient le faire et vilipendent ce joyeux foutoir où l'on trouve aussi bien des articles mathématiques fort complexes, des articles historiques très fouillés aussi bien que des biographies d'actrices pornographiques remplies de fautes d'orthographe (les articles, pas les actrices...).
On n'a déjà plus Encarta, Knol est mort à peine né, Larousse n'est plus qu'en ligne, comme Britannica et Universalis, papier et CD ont disparu, on tourne une page.... Ce qui est dans ce cas une métaphore bien mal choisie !
Et je vais précieusement garder mes 20 volumes d'Universalis édition 1978 qui vont prendre valeur d'antiquité d'ici peu.
Manipuler de lourds volumes, jongler entre le thésaurus et les articles de fond (un livre papier n'a pas de liens hypertexte et pour cause), pour trouver l'information recherchée, ce n'est plus du tout au goût du jour, où l'on veut tout, tout de suite, et sans effort (même et surtout celui de soulever quelques kilos de papier pour les poser sur une table !).
Et les autres ? Britannica n'est plus imprimée depuis 2012, Universalis non plus, elles n'ont plus que des versions numériques, donc, adieu aux volumes papier. Mais le contenu, tout du moins pour Universalis, n'est accessible que sur abonnement. On vous donne les deux premiers paragraphes, ensuite, faudra payer. Combien ? Le site ne le dit même pas, en dehors de l'offre découverte gratuite de dix jours, ce qui veut dire que ça doit avoir... un certain coût (après quelques recherches, c'est de l'ordre de 70 euros/an et même pour l'offre d'essai gratuite, ils demandent un numéro de carte bancaire, ce qui veut dire que le 11ème jour, ils vont mettre en pratique l'adage "qui ne dit mot consent") !
Quid alors de ce contenu ? Correct d'après les critiques, mais à peine mieux que Wikipédia ; pas complet (c'est vrai qu'il ne doit pas y figurer les turpitudes de Nabilla, alors que sur WP, on a ça en détails...), et pas toujours à jour.
Alors, qu'est-ce qui nous reste ? Pas grand chose d'accessible au vulgum pecus, hormis Wikipédia évidemment qui a beaucoup de défauts (je suis bien placée pour le savoir...), qui est modifiable (en bien ou en mal) par quiconque le souhaite, mais qui existe, et qui s'améliore sans cesse puisqu'elle évolue en permanence. Qu'elle n'évolue pas forcément dans le sens que l'on souhaite est une chose, mais c'est un avis personnel, un POV comme on dit là-bas, quand on voit le nombre de gens qui l'utilisent, de l'écolier au journaliste flemmard qui copie/colle le texte sans état d'âme... Donc, tout le monde s'en sert, même si les plus intellectuels nient le faire et vilipendent ce joyeux foutoir où l'on trouve aussi bien des articles mathématiques fort complexes, des articles historiques très fouillés aussi bien que des biographies d'actrices pornographiques remplies de fautes d'orthographe (les articles, pas les actrices...).
On n'a déjà plus Encarta, Knol est mort à peine né, Larousse n'est plus qu'en ligne, comme Britannica et Universalis, papier et CD ont disparu, on tourne une page.... Ce qui est dans ce cas une métaphore bien mal choisie !
Et je vais précieusement garder mes 20 volumes d'Universalis édition 1978 qui vont prendre valeur d'antiquité d'ici peu.
3 commentaires:
Est-ce vraiment un plus que d'avoir "toutes les turpitudes de Nabilla" sur ce projet d'encyclopédie (paraît-il) en ligne ? S'actualise-t-il et s'améliore-t-il toujours autant, d'ailleurs, ce projet, au fur et à mesure que le nombre de contributeurs diminue drastiquement, pour une raison ou une autre ?
Est-il vraiment viable, d'ailleurs, ce projet, ce modèle si particulier ? Moi qui, comme tu le sais et comme toi, connais très bien Wikipédia, j'en doute de plus en plus... Les choses évoluent, c'est sûr. En bien, ça reste à voir...
Eh oui, d'où mon allusion à mon POV quant à la qualité du contenu...
« Quid alors de ce contenu ? » — Ah ah, le beau jeu de mots ;-)
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