Il y a cinquante ans existait un moyen de transport individuel formidable : peu gourmand en carburant, peu encombrant à stationner, solide, montant gaillardement les côtes sans faiblir, sans entretien coûteux, c'était....
J'en ai eu plusieurs, avec lesquels j'ai crapahuté entre Cévennes et garrigues, du Cirque de Navacelles aux gorges de l'Hérault, sans donner un coup de pédale. En Mai 68, alors qu'il n'y avait plus d'essence nulle part et que les pauvres automobilistes faisaient des queues de plusieurs heures pour récupérer quelques fonds de cuve, je circulais à l'aise avec mon Solex, dont un seul bidon de 2 litres de solexine permettait de faire 100 kilomètres. Un panier sur le porte-bagage, et hop, on faisait le marché sans perdre un temps fou à se garer et sans peiner à apporter des sacs pleins à la voiture. Aucun problème dans les côtes (*), ce qui n'est pas le cas d'un vélo électrique ordinaire (ceux qui sont aux alentours de 3000 euros doivent les monter, mais leur prix est rédhibitoire), beaucoup moins cher qu'un scooter ou une mobylette, et surtout bien plus léger à manipuler et à ranger, c'était l'idéal pour les déplacements de proximité, et évitait d'utiliser une voiture.
Mais ça ne se fait plus ! Et c'est bien dommage, surtout en ces périodes où un hoquet de la CGT suffit à empêcher les gens d'aller acheter leur pain faute d'essence et où la voiture est de plus en plus bannie des villes (rues interdites, parkings prohibitifs et rares, etc.).
Qu'est-ce que j'aimerais retrouver un Solex en état de marche quelque part... Quel dommage que ça ne se fasse plus ! C'est tout à fait ce qu'il me faudrait pour la plus grande partie des fois où je suis obligée de prendre ma voiture. Et s'il pleut ? Voyons, il ne pleut pas toujours en Normandie, parfois même, ça s'arrête quelques heures... Ce qui suffit pour aller acheter le pain ou le journal au bourg le plus proche !
(*) Peut-être pas le Tourmalet, mais je peux affirmer qu'il montait fort bien les pentes du col de l'Asclier, ou... La côte de Rolleboise !
Le Solex
J'en ai eu plusieurs, avec lesquels j'ai crapahuté entre Cévennes et garrigues, du Cirque de Navacelles aux gorges de l'Hérault, sans donner un coup de pédale. En Mai 68, alors qu'il n'y avait plus d'essence nulle part et que les pauvres automobilistes faisaient des queues de plusieurs heures pour récupérer quelques fonds de cuve, je circulais à l'aise avec mon Solex, dont un seul bidon de 2 litres de solexine permettait de faire 100 kilomètres. Un panier sur le porte-bagage, et hop, on faisait le marché sans perdre un temps fou à se garer et sans peiner à apporter des sacs pleins à la voiture. Aucun problème dans les côtes (*), ce qui n'est pas le cas d'un vélo électrique ordinaire (ceux qui sont aux alentours de 3000 euros doivent les monter, mais leur prix est rédhibitoire), beaucoup moins cher qu'un scooter ou une mobylette, et surtout bien plus léger à manipuler et à ranger, c'était l'idéal pour les déplacements de proximité, et évitait d'utiliser une voiture.
Mais ça ne se fait plus ! Et c'est bien dommage, surtout en ces périodes où un hoquet de la CGT suffit à empêcher les gens d'aller acheter leur pain faute d'essence et où la voiture est de plus en plus bannie des villes (rues interdites, parkings prohibitifs et rares, etc.).
Qu'est-ce que j'aimerais retrouver un Solex en état de marche quelque part... Quel dommage que ça ne se fasse plus ! C'est tout à fait ce qu'il me faudrait pour la plus grande partie des fois où je suis obligée de prendre ma voiture. Et s'il pleut ? Voyons, il ne pleut pas toujours en Normandie, parfois même, ça s'arrête quelques heures... Ce qui suffit pour aller acheter le pain ou le journal au bourg le plus proche !
(*) Peut-être pas le Tourmalet, mais je peux affirmer qu'il montait fort bien les pentes du col de l'Asclier, ou... La côte de Rolleboise !
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