22 avr. 2024

De la complexité

Autrefois, au siècle dernier, quand on achetait ou vendait un bien immobilier, c’était simple, en dehors de l’obtention d’un crédit ce qui n’est pas mon propos ici. Un compromis de vente, avec toutes les mentions légales en vigueur, tenait une une feuille de papier recto-verso.


Maintenant, il faut rajouter plein de choses, en vrac :

* Les mérules ;

* L’amiante ;

* Le plomb ;

* L’éventualité d’une zone à risque sismique ou d’effondrement ;

* Les tests énergétiques ;

* Les termites ;

* La pollution locale ;

* L’éventualité de bruits connus, aéroport par exemple ;

Et j’en oublie certainement… Le tout tenant sur 25 pages recto-verso !


Le tout faisant l’objet d’études, de tests, d’enquête longue et complexe, qui rendent la procédure, elle aussi, longue et complexe.


Faut pas s’étonner s’il y a une pénurie de logement, les propriétaires qui ont des biens à louer, hésitent et rechignent devant cette technocratie, les acheteurs ne doivent pas être pressés, et les vendeurs non plus, 


Pour soi-disant, protéger un acquéreur, on a pondu des normes pseudo-écologiques qui freinent plus qu’elles n’aident le marché à prospérer. 

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