31 mars 2010
C'est ça le printemps ?
Mais c'est quoi ce cirque ? Ces éléments déchaînés ? On est au printemps depuis presque quinze jours tout de même, et on est obligé de ressortir cirés et pulls, la loose comme diraient les djeunz ! D'abord, moi, j'aime pô le vent, surtout quand il souffle fort, et qu'il est glacé, ça fait frémir les os, et ça fait un boucan pas possible en plus. Je n'irai jamais vivre aux îles Kerguelen ! Même que là-bas, l'herbe, elle ne se redresse plus tellement les bourrasques la couchent au sol en permanence ! Donc, entre les giboulées de grêle qui font comme de la neige par terre, les trombes d'eau qui rendent le sol tout boueux, le froid et le vent, tiens, c'est un temps à rester devant son écran !
28 mars 2010
La fin d'une époque ?
IRC est un protocole qui a dépassé les vingt ans. Son avenir est-il compromis avec la vague des messageries instantanées diverses, des réseaux sociaux et autre micro-bloggings, à l'instar d'Usenet phagocyté par les multiples forums de discussion ? Certes, il est possible que cette impression de mort lente tienne peut-être au seul serveur Freenode où j'ai mes habitudes, mais si on élimine le chan Wikipédia où il y a toujours de 70 à 100 personnes, et où les temps morts sont très rares, les autres, qu'il s'agisse de petites structures rassemblant quelques copains, ou de plus grandes affiliées à des sites connus, le processus de désertification, comme diraient les écologistes, me semble bien avancé.
Il y a deux ou trois ans, les salons étaient remplis, il était parfois difficile de suivre plusieurs conversations qui s'entrecroisaient, il fallait suivre pour ne pas perdre le fil et être vif pour lancer un nouveau sujet, les doigts couraient sur le clavier à toute allure. Et puis, l'un est parti, l'autre est venu de plus en plus rarement, le troisième a déménagé ou s'est marié ou a eu d'autres distractions, et là où on rencontrait plusieurs dizaines de personnes chaque jour, maintenant, on n'est plus que deux ou trois à certains moments, quand le chan n'est pas complètement désert pendant de nombreuses heures.
Alors, quelle conclusion faut-il en tirer ? Que ce phénomène de désaffection ne s'observe que sur certains chans de Freenode et n'est pas généralisable ? Ou que ce protocole n'est plus utilisé, tué par ses successeurs ? Que la pléthore de moyens de communication soit venu à bout des plus anciens ? Je n'ai pas la réponse !
24 mars 2010
Un peu de publicité locale !
Vous aimez lire ? Vous appréciez l'aventure, les voyages ? Vous êtes curieux ? L'Afrique vous intéresse ? Alors, ne manquez pas le Salon du Livre d'Aventures qui se tient à :
l'Espace Philippe Auguste à Vernon
du 25 au 28 mars 2010. (de 10h à 19h)
Ce salon a pour thème l'Afrique, et plus précisément l'Afrique Noire. Organisé en collaboration avec les instances officielles, et d'autres partenaires, dont les associations des Africains de Vernon, il offre une fenêtre ouverte sur de fabuleuses découvertes.
Vous y trouverez des livres, bien sûr, plein de livres (attention au porte-monnaie..) présentés par leurs auteurs, des bandes dessinées, des albums de photo, mais aussi des films, des concerts, des conférences, tout pour se dépayser, voyager et connaître toutes les richesses offertes par tous les pays du continent africain.
Le programme détaillé est disponible sur le site du salon
Alors, bonne visite et bon voyage !
21 mars 2010
Quand tout se bouscule
Quand on cesse de travailler, on récupère 40 heures par semaine (*). Mais quand on cesse de travailler pour gagner son pain (à la sueur de son front comme tout le monde sait...), on intensifie sa participation à la vie associative, religieuse, locale, politique, culturelle, etc.... et c'est là que tout se bouscule. Pourquoi faut-il que les budgets communaux et intercommunaux soient votés entre la mi-mars et le début avril, avec les réunions de commissions qui les accompagnent, tandis que se prépare la Semaine Sainte, période d'intense activité pour tout animateur de paroisse, alors que les activités associatives culminent en congrés et rencontres, et que le printemps entraîne des inaugurations diverses ?
Alors, on court de l'un à l'autre, une réunion s'éternise ? On loupe une conférence et on rouspète, on peaufine une présentation pendant un discours soporifique, on envoie des SMS pour annoncer des retards, on attend fébrilement l'arrivée d'un mail, et on se demande vraiment s'il ne faudrait pas ralentir le rythme, parce qu'on n'a plus vingt ans après tout !!
Mais au fond, c'est du bénévolat tout ça, du volontariat, pas une obligation comme une activité professionnelle, donc, le jour où on en a marre.... (qui a dit : "c'est qu'on est mort" ?)
(*) Plus ou moins selon le métier et les trajets, c'est vrai.
16 mars 2010
Les lumières d'Essaouira
Essaouira est une ville marocaine située sur la côte atlantique, au nord d'Agadir. Port de pêche, sa médina, avec ses hautes maisons blanches aux volets bleus est enclose dans des fortifications datant du XVIIIe siècle. Ville pleine de charme, de lumière, très animée, on dit qu'elle ressemble à Saint Malo. On peut y rester longtemps, à flaner dans les ruelles, à suivre le retour des barques bleues remplies de poissons, à déguster des sardines grillées ou de savoureuses tajines ou à marchander babouches, articles en cuir ou bijoux aux nombreuses échoppes qui bordent les rues.
13 mars 2010
Le sud ouest du Maroc
Quelques photos en vrac !
Le vendeurs de fruits et légumes de Mirleft
L'Atlantique, du côté du parc naturel de Massa
La sortie des gorges d'Aït Mansour
La côte Atlantique est très souvent brumeuse, surtout en juillet août, parfois jusqu'à midi
12 mars 2010
Chronique d'une galère imprévue
Attention, ce billet est particulièrement long
Premier acte : la surpriseAu départ, tout semblait fort simple, il s'agissait de prendre l'avion à Orly sud, le jeudi 25 février, à 11h30 pour Agadir où il était prévu d'arriver en début d'après-midi. Voilà, rien de bien aventureux, mais c'était sans compter avec la grève des contrôleurs aériens.... On savait donc que de nombreux avions ne partaient pas et que d'autres étaient largement retardés, par précaution, on téléphone la veille à la compagnie aérienne, Royal Air Maroc, qui nous signale que le vol est toujours prévu et qu'ils préviendraient s'il y avait un changement. On commande donc le taxi pour la veille, comme prévu, et il arrive vers 16h pour nous emmener à Orly, à l'hôtel, dans le but de ne pas avoir à se lever trop tôt pour le départ du lendemain.... Tandis qu'on mettait les valises dans le coffre du taxi, on reçoit un SMS de Royal Air Maroc nous disant que le vol de 11H30 partirait en fait à 22h !! Mais c'est que ça changeait tout, puisqu'un taxi devait venir nous prendre à l'arrivée à Agadir vers 14h30 et que l'hôtel retenu nous attendait dans l'après-midi. Coup de fil au voyagiste qui nous dit qu'il se renseigne de son côté et nous tient au courant. Nous partons.
En cours de route, appel de l'agence de voyage pour nous dire que Royal Air Maroc confirmait le vol à 11h30 mais précisait qu'il fallait arriver à l'aéroport quatre heures avant, et que l'avion pouvait toutefois avoir du retard.
Donc, le mercredi soir, nous arrivons à l'hôtel, en nous disant qu'il allait falloir se lever de bonne heure le lendemain matin...
Nous arrivons donc à Orly Sud à 8h30 du matin pour apprendre... qu'il n'y avait pas d'avion à 11h30 et que ce vol était déplacé à 22h.... Echanges de coups de fil avec l'agence de voyage dès l'ouverture de leurs bureaux pour le signaler, voir avec eux ce qu'on allait faire et leur demander de prévenir taxi et hôtel de l'arrivée.
Sachant qu'il était aux environs de onze heures du matin, et que nous avions donc une journée entière à nous morfondre dans les salles d'attente d'Orly Sud, le voyagiste nous réserve une chambre de jour (day use) à l'hôtel Ibis qui est tout à côté de l'aéroport. Nous nous y rendons, et y déjeunons avant de souffler un peu. A ce stade nous nous disions que nous arriverions plus tard, mais que sur place tout le monde était prévenu et que l'essentiel était de partir alors que tant de vols étaient supprimés. On n'avait pas encore perdu tout espoir !
Deuxième acte : l'incertitude
A 18h, nous repartons pour l'aéroport, l'avion de 22h est toujours affiché, il n'y a plus qu'à attendre pour savoir les numéros des comptoirs d'enregistrement. C'est la pagaille partout dans l'aérogare, les comptoirs des compagnies sont assaillis par des gens inquiets ou mécontents ; du côté des enregistrements, il y a des mouvements de foule, des gens qui s'énervent, des queues énormes devant les comptoirs, des bousculades. Les téléphones portables crépitent, les fumeurs sortent fumer une cigarette, les mamans essayent de calmer les petits, on surveille les affichages sur les écrans.
Ah, du nouveau, les écrans indiquent que l'avion de 22h est décalé à 23h15... bon, on n'est plus à une heure près, on attend, on prend racine, les gens s'énervent, les numéros des comptoirs d'enregistrement n'arrêtent pas d'être modifiés, tout le monde suit avec les bagages et les enfants sont de plus en plus remuants. Voilà, on arrive au comptoir indiqué, et l'enregistrement commence, continue, et .... s'arrête parce que les tapis roulants qui acheminent les bagages sont engorgés, quand ça doit repartir ? ... dans dix minutes, dans une demi-heure, on ne sait pas trop. Ah.. ça finit par reprendre, miracle, nous récupérons nos cartes d'accès à bord, et montons d'un étage, au niveau de la zone d'embarquement, après la douane et le contrôle de sécurité. On s'avachit sur un siège, nul ne sait vraiment à quelle heure cet avion doit partir, 22h, non, ce n'est plus possible, c'est trop tard, 23h15 ? C'est l'ultime espoir...
Acte trois : l'espoir s'amenuise
Et c'est là, tandis qu'on pensait tout de même être au bout de nos peines après une bien longue journée que l'on apprend que... l'avion ne part pas ! Parce que c'est trop tard, que d'Orly, aucun avion ne peut décoller à cette heure et que si on veut partir, il faut aller à Roissy en prenant une autobus d'ADP, un avion nous attendrait là-bas ! Tout le monde est à cran, les gens commencent à s'engueuler, à se bousculer, on redescend chercher les bagages déjà embarqués qui n'en finissent plus d'arriver sur les tourniquets, les passagers apostrophent vigoureusement les rares personnels qui n'y peuvent rien dans cet aéroport désert à cette heure de la soirée, personne ne peut assurer que l'avion de Roissy partira, et même s'il existe vraiment. On récupère les bagages et on sort à la porte G pour attendre la navette. On embarque dans les cars, il en a fallu trois, on s'entasse à l'intérieur avec la valise sur les genoux, et on part vers Roissy, il était minuit passé, et l'on n'était toujours pas sûr de partir.
On arrive à Roissy au terminal 3, il pleut, il fait nuit, les gens sont de plus en plus fatigués et excités, ils s'engueulent et s'insultent à la moindre occasion. Il faut réenregistrer les bagages, les gens râlent, bousculent leurs voisins pour passer les premiers, on repasse la sécurité pour la seconde fois, certains passagers rouspétent et s'en prennent aux employés, et nous revoilà dans une salle d'embarquement, en attendant le bus qui doit nous amener à l'avion. On apprend que de nombreux autres vols ont eu plein d'ennuis, des passagers ont attendu deux heures enfermés dans leur avion avant qu'on ne les débarque parce que leur vol était annulé....
Acte quatre : la récompense
Il est deux heures du matin, on est enfin dans l'avion, tous les passagers sont à leur place, les personnels aussi, on devrait partir mais... qu'est-ce que c'est que cette étrange animation à l'avant de l'avion ? Une passagère qui a un malaise, il faut appeler le service de soins, et attendre le verdict du médecin de service : s'il décide de la débarquer, il faudra sortir tous les bagages pour récupérer le sien, et peut-être qu'ensuite, les contrôleurs aériens refuseront le décollage trop tardif.....
Ouf, la dame va mieux, les moteurs vrombissent, on roule vers la piste et.... On décolle ! Il est 2h30 du matin, nous étions arrivés à 8h30 du matin la veille, l'avion n'a eu que 15h de retard et est parti de Roissy au lieu d'Orly, détails tout ça !!
Là-bas, à Agadir, où il n'était pas arrivé un seul avion en provenance de France ce jour-là, le brave chauffeur de taxi qui avait été prévenu que nous devions arriver aux environs de deux heures du matin, avait attendu ; il était quatre heures quarante heure locale quand l'avion atterrissait, 5h30 quand nous sommes montés dans le taxi et 6h30 quand nous arrivions à l'hôtel !
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