En partance pour les antipodes, vous savez, là où les gens marchent la tête en bas, j'emprunte une illustration du guide Lonely Planet et un texte à José-Maria de Heredia qui montre bien la fascination qu'il y a à changer d'hémisphère et à découvrir d'autres étoiles.
[...] Ou penchés à l'avant des blanches caravelles,
Ils regardaient monter en un ciel ignoré
Du fond de l'Océan des étoiles nouvelles.
Non, je n'y vais pas en caravelle, mais plutôt en Airbus, pour retrouver un pays lointain qui m'est cher, un pays qui revient de loin, qui fait beaucoup d'efforts pour lutter contre l'exclusion, qui a été son lot pendant tant d'années, et contre la pauvreté et la délinquance, qui, hélas, sévissent encore.
Donc, direction Le Cap, d'abord, puis remontée vers le nord est pour rendre visite aux rhinocéros blancs de la réserve et à leurs congénères de la savane, à Hluhluwe, qui ne se prononce absolument pas comme ça s'écrit ! Et retour par Johannesburg dont, pour l'instant, je ne connais que l'aéroport et les voies rapides qui y mènent. Il sera intéressant d'en voir un peu plus.
D'accord, c'est loin, le voyage est long, on y parle anglais, entre autres, parce qu'il y a dix langues officielles, on y roule à gauche, mais les paysages sont magnifiques et la population très accueillante aux touristes, sans oublier les plantureux beakfasts et le vin de Paarl !
Une gentille dame avec laquelle je discutais en prenant le soleil sur un banc dans l'ancien quartier des convicts au Cap, lors de mon dernier voyage là-bas, apprenant que c'était la troisième fois que je venais, m'a demandé pourquoi je ne m'installerais pas définitivement là-bas... Pourquoi pas ? Mais ça fait quand même très loin de mes bases habituelles ! Bon, déjà faudrait que j'améliore mon anglais touristique basique...
So, see you soon