J’avais été fort surprise, en me promenant dans les rues de Buenos Aires en Argentine de voir, au bon milieu du centre de la ville, des passages à niveau comme on en trouve dans les campagnes, obligeant les automobiles à s’arrêter pour laisser passer les trains. Dans cette même ville, il y a un aéroport situé entre les habitations des citadins et une rue. Les avions, quand ils décollent, passent au ras des voitures stationnées dans le parking… Ça fait drôle..
Toujours à Buenos Aires, j’ai vu une garderie pour chiens : un joli square ombragé, avec de l’herbe, des chemins, des arbres (pour pisser sans doute), de l’eau fraîche, des gardiens attentionnés (comment on dit des nounous au masculin ?). On y dépose son toutou, il peut courir partout en toute liberté (le parc est fermé évidemment) comme on déposerait son enfant à la crèche, et on le récupère ensuite. J’ignore les tarifs !
Toujours à propos d’avions et de passages à niveau, il paraît qu’à Gibraltar, la piste d’atterrissage croise une large rue à quatre voies. Les barrières se ferment à l’arrivée ou au départ d’un avion, les voitures attendent dix minutes, et repartent une fois que les barrières se sont relevées.
Une autre curiosité routière, ailleurs, plus loin, en Alaska : la ville de Whittier n’était accessible que par la mer, il n’y avait pas de route pour y aller, jusqu’à ce que l’on construise un tunnel, utilisé en alternance par la ligne de chemin de fer et par la route. Quand un train passe, les voitures n’entrent pas et attendent leur tour. Puis elles passent, lentement, sur une file, le tunnel est très sombre, jusqu’à déboucher dans la ville. Les piétons escaladent la montagne !
Le tunnel de Whittier |