Fort belle et fort riche exposition au Louvre de cet artiste et de quelques uns de ses contemporains, dont Bellini dont le Christ bénissant est saisissant d'humanité. Donc, un ensemble d'oeuvres remarquables, à regarder longuement, pour en admirer tous les détails, ceux des personnages principaux, mais aussi d'autres, au second plan, qu'il s'agisse de saints allégoriques ou de petits animaux ; plusieurs représentations aussi de la Sainte Famille aux vierges aussi belles qu'émouvantes.
On sort de là avec les yeux qui explosent de plaisir ! Avec les jambes un peu lasses aussi... En tous cas, cette exposition a un sacré succès si on en juge par le temps d'attente avant d'entrer dans les salles, et la densité de population à l'intérieur. Tant mieux, ça prouve au moins qu'il n'y a pas que certaines émissions de télé qui remuent les foules !
Tiens, au passage, j'ai même rencontré saint Longin , le centurion : sur l'image ci-dessus, c'est celui qui a un casque rouge..
29 déc. 2008
28 déc. 2008
Trêve et cadeaux
Une période toujours un peu anormale dans l'année, ce temps entre Noël et le Jour de l'An. C'est la trève, beaucoup sont en vacances, on se déplace, on en profite pour rendre visite à la famille éloignée, on achète et on reçoit des cadeaux, des voeux souvent plus formels que sincères, toutes les activités se ralentissent, sauf au niveau commercial où tout est au contraire fait pour inciter à la consommation, musique dans les rues, guirlandes lumineuses de plus ou moins bon goût, étalages scintillants. Ces jours-là, il faut faire des emplettes, réfléchir aux menus que l'on va servir, aux cadeaux que l'on va offrir.
Ah, les cadeaux de Noël, une fois qu'on a passé le stade de l'enfance, on en reçoit de tous ordres : des trouvailles qui émerveillent quand on enlève le papier, des horreurs pour lesquelles il faut quand même remercier, des objets inutiles que l'on ne sait pas où planquer dans la maison, des auxquels on ne s'attendait pas et qui font un plaisir fou....
Ensuite, une fois cette période d'intense activité décalée passée, une fois les ornements du sapin rangés pour l'année suivante, une fois les voeux échangés, la vie reprend dans sa quotidienne banalité. Toutefois, gare à ceux que les fêtes n'intéressent pas, qui n'apprécient pas cette liesse obligatoire, ces amusements sociaux savamment guidés par la grande distribution, et par les media, qui pour rien au monde iraient réveillonner dans un lieu où il est obligatoire de s'amuser, ce sont des anormaux, des individus bizarres qui ne font rien pour les fêtes, de dangereux asociaux, quoi !! Qui a dit que j'en faisais partie ?
Que l'année 2009 vous soit douce et harmonieuse, toute remplie de joie et de satisfactions diverses... et merci à tous les lecteurs de ces billets, de leur fidélité.
21 déc. 2008
Un ordinateur prêt à l'emploi
Après trois soirées passées à parler d'Internet, de façon plus utilitaire que technique, à de gentils débutants attentifs, l'un d'entre eux, à la fin, se posait une ultime question : " tu nous as dit que, quand on achetait un ordinateur, il fallait ensuite installer des choses (des programmes) et les configurer... mais alors, on ne trouve pas dans le commerce d'ordinateur tout prêt, qu'on puisse utiliser immédiatement sans avoir à faire tout ça ? ". Nous nous sommes mis à plusieurs pour essayer de lui expliquer que, s'il achetait un appartement neuf, même avec les peintures faites, et l'installation électrique terminée, il allait lui falloir déménager ses meubles (ou aller en acheter), et y ranger chaussettes et assiettes... et qu'en admettant que, moyennant une somme rondelette, un prestataire de service lui installe les logiciels qu'il veut (mais, a-t-il une idée de ce dont il a besoin ?), il sera quand même obligé d'y configurer un minimum de choses...
En y réfléchissant, il est vrai qu'une distribution Linux arrive avec toute une panoplie de softs, même qu'on ne sait pas toujours qu'on a tout ça, et peut donc être utilisée d'emblée, ou presque (faut quand même indiquer le pop et le smtp de son FAI à Thunderbird ou Kmail au moins...), mais sous Windows, ce n'est pas tout à fait la même chose. Par exemple, la suite Microsoft Office installée en version démo, qui cesse de vivre 30 jours plus tard, laissant l'utilisateur novice en plein désarroi, ou le si puissant Works à une époque, dont l'utilisation fort limitée ne se découvrait qu'ultérieurement, sans oublier Paint et similaire...
Il reste quand même l'eeePC, lui, il arrive réellement prêt à l'emploi, et d'ailleurs, installer quelque chose dessus serait trop difficile pour un utilisateur débutant (savoir modifier le sources.list, ouvrir un terminal, connaître les commandes d'aptitude, installer un utilitaire pour mettre de nouvelles icônes..), mais là aussi, il faut quand même configurer Thunderbird avec ses propres paramètres de connexion, Pidgin avec les serveurs IRC qu'on utilise, etc...
Donc, on en revient toujours au même point. Un ordinateur, ce n'est pas évident à utiliser ! Déjà que le plus basique des téléphones mobiles, ou le plus ordinaire des fours micro-ondes demande... à un individu moyen un certain temps pour comprendre la notice, alors un ordinateur... et là, si c'est difficile à appréhender pour quelqu'un de totalement béotien dans ce domaine, c'est encore plus compliqué de faire comprendre à ce même individu qu'il y a beaucoup, beaucoup de choses à apprendre, à lire, à étudier avant de pouvoir se servir de l'outil sans risque et de façon efficace.
En y réfléchissant, il est vrai qu'une distribution Linux arrive avec toute une panoplie de softs, même qu'on ne sait pas toujours qu'on a tout ça, et peut donc être utilisée d'emblée, ou presque (faut quand même indiquer le pop et le smtp de son FAI à Thunderbird ou Kmail au moins...), mais sous Windows, ce n'est pas tout à fait la même chose. Par exemple, la suite Microsoft Office installée en version démo, qui cesse de vivre 30 jours plus tard, laissant l'utilisateur novice en plein désarroi, ou le si puissant Works à une époque, dont l'utilisation fort limitée ne se découvrait qu'ultérieurement, sans oublier Paint et similaire...
Il reste quand même l'eeePC, lui, il arrive réellement prêt à l'emploi, et d'ailleurs, installer quelque chose dessus serait trop difficile pour un utilisateur débutant (savoir modifier le sources.list, ouvrir un terminal, connaître les commandes d'aptitude, installer un utilitaire pour mettre de nouvelles icônes..), mais là aussi, il faut quand même configurer Thunderbird avec ses propres paramètres de connexion, Pidgin avec les serveurs IRC qu'on utilise, etc...
Donc, on en revient toujours au même point. Un ordinateur, ce n'est pas évident à utiliser ! Déjà que le plus basique des téléphones mobiles, ou le plus ordinaire des fours micro-ondes demande... à un individu moyen un certain temps pour comprendre la notice, alors un ordinateur... et là, si c'est difficile à appréhender pour quelqu'un de totalement béotien dans ce domaine, c'est encore plus compliqué de faire comprendre à ce même individu qu'il y a beaucoup, beaucoup de choses à apprendre, à lire, à étudier avant de pouvoir se servir de l'outil sans risque et de façon efficace.
18 déc. 2008
Comment font-ils leurs affaires
Je veux parler des démarcheurs téléphoniques. C'est plusieurs fois par jour qu'on est dérangé par des démarchages en tous genres, des coups de téléphone de personnes à l'accent indéterminé, peu francophones, souvent incompréhensibles, que l'on éconduit vertement dans l'immense majorité des cas.
Certes, je plains ces pauvres vendeurs qui sont bien obligés de gagner leur vie, et qui essuyent à longueur de journée les rebuffades des personnes agacées. Mais leur patron, l'entreprise qui les emploie, comment fait-elle ses affaires ? C'est bien beau de délocaliser pour payer moins ces télévendeurs, mais encore faudrait-il que ça ne fasse pas fuir la clientèle rebutée par un accent inintelligible, qui écorche le nom du destinataire de l'appel, et ensuite s'exprime si difficilement que le message ne risque pas de porter ses fruits.
J'ai deux lignes téléphoniques à la maison, quand elles sonnent toutes les deux strictement en même temps, on sait très bien de quel genre d'appel il s'agit. Là, à l'instant, je n'entendais même pas ce que me disait le malheureux préposé au démarchage, tant il y avait de bruit et de musique autour de lui. Je l'ai éconduit comme les autres. Mais tout de même, ça me laisse perplexe, quel peut bien être la rentabilité de ce genre de chose ? On va me répondre qu'ils ne le feraient pas si ça ne marchait pas, mais tout de même.... qui poursuit la conversation au delà de l'allo initial et du non, monsieur, ça ne m'intéresse pas ? Quel est le pourcentage de personnes qui "achètent" par ce biais ? Quel est le seuil de rentabilité de ce type d'entreprise ? Je me le demande bien.
Si quelqu'un a une réponse ...
Certes, je plains ces pauvres vendeurs qui sont bien obligés de gagner leur vie, et qui essuyent à longueur de journée les rebuffades des personnes agacées. Mais leur patron, l'entreprise qui les emploie, comment fait-elle ses affaires ? C'est bien beau de délocaliser pour payer moins ces télévendeurs, mais encore faudrait-il que ça ne fasse pas fuir la clientèle rebutée par un accent inintelligible, qui écorche le nom du destinataire de l'appel, et ensuite s'exprime si difficilement que le message ne risque pas de porter ses fruits.
J'ai deux lignes téléphoniques à la maison, quand elles sonnent toutes les deux strictement en même temps, on sait très bien de quel genre d'appel il s'agit. Là, à l'instant, je n'entendais même pas ce que me disait le malheureux préposé au démarchage, tant il y avait de bruit et de musique autour de lui. Je l'ai éconduit comme les autres. Mais tout de même, ça me laisse perplexe, quel peut bien être la rentabilité de ce genre de chose ? On va me répondre qu'ils ne le feraient pas si ça ne marchait pas, mais tout de même.... qui poursuit la conversation au delà de l'allo initial et du non, monsieur, ça ne m'intéresse pas ? Quel est le pourcentage de personnes qui "achètent" par ce biais ? Quel est le seuil de rentabilité de ce type d'entreprise ? Je me le demande bien.
Si quelqu'un a une réponse ...
12 déc. 2008
Le géant ébranlé ?
L'irrésistible ascension de Microsoft a été freinée pour la première fois depuis le début de l'année 2008. Alors que ses parts de marché sur le parc des ordinateurs du monde était soit stationnaire, soit en hausse, là, elle est en (légère) baisse, au bénéfice de ? Eh bien des deux outsiders bien connus, Linux, et Mac OSX. Des chiffres ?
- Linux est passé de 0,64% à 0,83%
- Mac OSX de 7,6% à 8,9%
- tandis que Windows tombait de 91,5% à 89,6% (pour mémoire, Microsoft culminait à 96% des parts de marché en 2006).
Bon, ce n'est pas la chute libre non plus, mais c'est assez significatif et inhabituel pour que plusieurs articles de presse en aient parlé. Alors pourquoi ?
Déjà à cause de la vague des ultra-portables, qui ont fait fureur depuis janvier 2008, dont la majorité a été vendue avec Linux pré-installé, sans oublier toutefois les énormes progrès des distributions Linux, de plus en plus user friendly, qui ont séduit bon nombre de particuliers.
Concernant Mac OSX, là, c'est l'arrivée de l'Iphone et de son succès qui ont fait tourner les regards vers un matériel et un OS parfaitement faits pour s'entendre, ce qui n'est pas toujours le cas de la concurrence. Sans oublier qu'au niveau des entreprises, Apple a vu ses parts de marché, qui étaient à 1,2% en 2007, passer à 4,5% fin 2008.
Alors pourquoi Microsoft Windows est-il en baisse ? Une réponse immédiate... Vista ! A part les particuliers qui achetaient un ordinateur pour la première fois, et qui n'avaient pas les compétences suffisantes pour juger, les autres ont tous renâclé : système lourd, nécessitant des configurations puissantes, peu ergonomique, peu compatible avec d'anciens périphériques, faisant fuir les entreprises qui ne tenaient pas à changer un vaste parc de machines pour s'adapter à ce nouveau produit et à former leurs personnels en conséquence, et les particuliers qui renouvelaient leur matériel, lesquels préféraient garder leur XP habituel. Les fabricants d'ordinateurs l'ont vite compris, Dell, HP se sont empressés de proposer XP, sur leurs ultra-portables, bien entendu, mais aussi sur leurs autres configurations, obligeant ainsi Microsoft à prolonger la durée de mise à jour de ce système.
Donc, le fiasco de Vista qui, s'il a eu comme conséquence la prolongation de vie de XP, a eu aussi comme effet pervers (aux yeux de Microsoft) de faire partir un certain nombre d'utilisateurs vers des systèmes alternatifs plus confortables et agréables à utiliser. Aussi sans doute, mais c'est plus difficile à évaluer, la dernière déclinaison de la suite Microsoft Office, dont les documents ne sont lisibles que par elle-même, et qui a poussé pas mal d'utilisateurs de logiciels de bureautique vers Open Office, lequel est multi plateformes, donc, n'a plus besoin de Windows. On pourrait aussi parler des déboires d'Internet Explorer 6 qui ont fait les choux gras de Firefox, lui aussi multi plateformes.
Alors, est-ce une tendance passagère ? Est-ce le début de la descente ? L'avenir seul le dira, l'expansion d'Internet dans tous les foyers et entreprises (et en dehors aussi, wi-fi dans la rue, dans le train, dans les hôpitaux..) pourrait tout changer à notre façon actuelle d'utiliser un ordinateur avec un système d'exploitation dédié... l'avenir le dira.
- Linux est passé de 0,64% à 0,83%
- Mac OSX de 7,6% à 8,9%
- tandis que Windows tombait de 91,5% à 89,6% (pour mémoire, Microsoft culminait à 96% des parts de marché en 2006).
Bon, ce n'est pas la chute libre non plus, mais c'est assez significatif et inhabituel pour que plusieurs articles de presse en aient parlé. Alors pourquoi ?
Déjà à cause de la vague des ultra-portables, qui ont fait fureur depuis janvier 2008, dont la majorité a été vendue avec Linux pré-installé, sans oublier toutefois les énormes progrès des distributions Linux, de plus en plus user friendly, qui ont séduit bon nombre de particuliers.
Concernant Mac OSX, là, c'est l'arrivée de l'Iphone et de son succès qui ont fait tourner les regards vers un matériel et un OS parfaitement faits pour s'entendre, ce qui n'est pas toujours le cas de la concurrence. Sans oublier qu'au niveau des entreprises, Apple a vu ses parts de marché, qui étaient à 1,2% en 2007, passer à 4,5% fin 2008.
Alors pourquoi Microsoft Windows est-il en baisse ? Une réponse immédiate... Vista ! A part les particuliers qui achetaient un ordinateur pour la première fois, et qui n'avaient pas les compétences suffisantes pour juger, les autres ont tous renâclé : système lourd, nécessitant des configurations puissantes, peu ergonomique, peu compatible avec d'anciens périphériques, faisant fuir les entreprises qui ne tenaient pas à changer un vaste parc de machines pour s'adapter à ce nouveau produit et à former leurs personnels en conséquence, et les particuliers qui renouvelaient leur matériel, lesquels préféraient garder leur XP habituel. Les fabricants d'ordinateurs l'ont vite compris, Dell, HP se sont empressés de proposer XP, sur leurs ultra-portables, bien entendu, mais aussi sur leurs autres configurations, obligeant ainsi Microsoft à prolonger la durée de mise à jour de ce système.
Donc, le fiasco de Vista qui, s'il a eu comme conséquence la prolongation de vie de XP, a eu aussi comme effet pervers (aux yeux de Microsoft) de faire partir un certain nombre d'utilisateurs vers des systèmes alternatifs plus confortables et agréables à utiliser. Aussi sans doute, mais c'est plus difficile à évaluer, la dernière déclinaison de la suite Microsoft Office, dont les documents ne sont lisibles que par elle-même, et qui a poussé pas mal d'utilisateurs de logiciels de bureautique vers Open Office, lequel est multi plateformes, donc, n'a plus besoin de Windows. On pourrait aussi parler des déboires d'Internet Explorer 6 qui ont fait les choux gras de Firefox, lui aussi multi plateformes.
Alors, est-ce une tendance passagère ? Est-ce le début de la descente ? L'avenir seul le dira, l'expansion d'Internet dans tous les foyers et entreprises (et en dehors aussi, wi-fi dans la rue, dans le train, dans les hôpitaux..) pourrait tout changer à notre façon actuelle d'utiliser un ordinateur avec un système d'exploitation dédié... l'avenir le dira.
7 déc. 2008
Quelques anecdotes wikipédiennes
Tiens, ça fasait longtemps... Un soir donc, lors d'une banale patrouille, je croise un article traitant d'un dénommé Hanus, philosophe de son état, que je ne connaissais absolument pas. Toutefois, le style du texte sentait fortement le copier/coller à partir d'une page web. Je vérifie, et tombe sur le texte recopié. J'efface la page fautive, et préviens le contributeur en lui expliquant que cette façon de procéder était contraire aux règlements et que.... enfin, comme d'habitude ! Je continue donc à surveiller les agissements de cette personne quand, je reçois un message sur ma page de discussion que je copie/colle (oui, moi aussi, je fais de la violation de droits d'auteur) ci-dessous :
"pourquoi a tu éfacer , le nouvel auteur de philosophie ? il ets biento connus kan meme"
Ouh là, ce n'est pas vraiment de philosophie que devrait s'occuper ce contributeur, mais d'abord de grammaire et d'orthographe... je suppose que le morceau de phrase "nouvel auteur de philosophie" a été copié/collé lui aussi sinon ça aurait pu donner quelque chose comme oteur de filosofi !! Pour le Baccalauréat, je suggère qu'au lieu d'une feuille de papier et d'un stylo pour les épreuves écrites, on donne à chaque élève un portable et une connexion Internet, ça permettrait au moins aux correcteurs de ne pas se transformer en Champollion pour décrypter les copies.
Un autre ? Celui-là avait sans doute l'intention d'écrire un article de fond, qu'il avait intitulé : La faune du carbonifère. Vaste programme, mais hélas, ça n'a pas été bien loin, et le contenu de l'article était : "La faune du carbonifère est dur à trouvé". Certes, il n'y a plus grand monde sur terre de cette époque ! Enfin, l'intention était louable !! (nonobstant les fautes d'orthographe..).
C'était quelques instants dans la vie du patrouilleur/administrateur wikipédien, lequel se fait aussi parfois insulter par des contributeurs mécontents, du genre : "Ta réaction montre le degrés de stupidité de la plupart des régulateurs. Tu es une inculte." Envoyé ! Avec un s en trop en guise de prime. Et encore, il ne s'agissait que de la biographie d'un acteur du grand banditisme, s'il avait été question d'un rappeur ou d'un manga, mon inculture aurait été encore plus incommensurable !!!
"pourquoi a tu éfacer , le nouvel auteur de philosophie ? il ets biento connus kan meme"
Ouh là, ce n'est pas vraiment de philosophie que devrait s'occuper ce contributeur, mais d'abord de grammaire et d'orthographe... je suppose que le morceau de phrase "nouvel auteur de philosophie" a été copié/collé lui aussi sinon ça aurait pu donner quelque chose comme oteur de filosofi !! Pour le Baccalauréat, je suggère qu'au lieu d'une feuille de papier et d'un stylo pour les épreuves écrites, on donne à chaque élève un portable et une connexion Internet, ça permettrait au moins aux correcteurs de ne pas se transformer en Champollion pour décrypter les copies.
Un autre ? Celui-là avait sans doute l'intention d'écrire un article de fond, qu'il avait intitulé : La faune du carbonifère. Vaste programme, mais hélas, ça n'a pas été bien loin, et le contenu de l'article était : "La faune du carbonifère est dur à trouvé". Certes, il n'y a plus grand monde sur terre de cette époque ! Enfin, l'intention était louable !! (nonobstant les fautes d'orthographe..).
C'était quelques instants dans la vie du patrouilleur/administrateur wikipédien, lequel se fait aussi parfois insulter par des contributeurs mécontents, du genre : "Ta réaction montre le degrés de stupidité de la plupart des régulateurs. Tu es une inculte." Envoyé ! Avec un s en trop en guise de prime. Et encore, il ne s'agissait que de la biographie d'un acteur du grand banditisme, s'il avait été question d'un rappeur ou d'un manga, mon inculture aurait été encore plus incommensurable !!!
30 nov. 2008
Le tome 2 est paru !
Dans un billet précédent, je vous racontais que j'avais eu la surprise de recevoir un livre intitulé Le règne de la barbarie, premier tome d'une saga d'héroïc fantasy, offert par l'auteur. Eh bien le second tome m'a été envoyé récemment. Même si je ne l'ai pas encore lu, mais ça ne saurait tarder, je voudrais faire un peu de publicité à ces auteurs (Aubert et Cavali) qui, en dehors de leurs qualités d'écriture et d'imagination, savent si bien utiliser les moyens modernes d'information et de diffusion de leur oeuvre.
Donc, voici le lien qui mène à leur SITE , et deux vidéos que vous pourrez voir sur Youtube, histoire de vous mettre dans l'ambiance de cette histoire.
Vidéo 1
Vidéo 2
Si vous aimez la fantasy, si vous avez gardé votre âme d'enfant, ou d'adolescent à la rigueur, ces ouvrages devraient vous plaire, d'autant plus que, contrairement à bon nombre de traductions, ils sont remarquablement écrits.
Donc, voici le lien qui mène à leur SITE , et deux vidéos que vous pourrez voir sur Youtube, histoire de vous mettre dans l'ambiance de cette histoire.
Vidéo 1
Vidéo 2
Si vous aimez la fantasy, si vous avez gardé votre âme d'enfant, ou d'adolescent à la rigueur, ces ouvrages devraient vous plaire, d'autant plus que, contrairement à bon nombre de traductions, ils sont remarquablement écrits.
28 nov. 2008
Les ors de la République
Quand on représente le maire de son village au congrès annuel des Maires de France, on rencontre des tas de gens, des maires, bien sûr, venus des quatre coins de l'hexagone.. et de plus loin aussi, des ministres, Jean-Louis Borloo, Michèle Alliot-Marie, Michel Barnier, entre autres, et un président de la république aussi ! Le tout dans la foule, plus de 10000 personnes qui se pressaient entre l'auditorium et l'exposition de la Porte de Versailles, et en se coltinant les kilos de papiers, livres, et documentations distribués.
Mardi soir, c'était le maire de la plus grande ville de France qui invitait ses chers confrères dans les salons de l'hôtel de ville de Paris, ce qui donnait ainsi l'occasion à tous les provinciaux, de visiter ces lieux somptueux. Je n'y ai pas manqué, évidemment, et j'ai, comme tous les autres, monté les magnifiques escaliers, avant de déguster le champagne offert (les canapés étaient servis avec parcimonie...), après avoir admiré la décoration des lieux.
Et le congrès s'est teminé par un discours aussi vivant que musclé du Président de la République, dont les mains étaient tellement expressives que ma photo en a été toute floue !!
Mardi soir, c'était le maire de la plus grande ville de France qui invitait ses chers confrères dans les salons de l'hôtel de ville de Paris, ce qui donnait ainsi l'occasion à tous les provinciaux, de visiter ces lieux somptueux. Je n'y ai pas manqué, évidemment, et j'ai, comme tous les autres, monté les magnifiques escaliers, avant de déguster le champagne offert (les canapés étaient servis avec parcimonie...), après avoir admiré la décoration des lieux.
Et le congrès s'est teminé par un discours aussi vivant que musclé du Président de la République, dont les mains étaient tellement expressives que ma photo en a été toute floue !!
17 nov. 2008
Canular !
Parmi les canulars trouvés sur Wikipédia, il y en a de stupides, mais il y en a aussi de superbes ! En voici un du jour. J'ai évidemment supprimé ce nouvel article, mais non sans le récupérer, parce qu'il est trop joli... C'est un copier/coller, sans la moindre correction, et sans avoir pris la peine de demander s'il y avait des droits d'auteur !!
"Tommy Crosoft né en 1945, au États-Unis. Son est père Billy Crosoft et sa mère est Jessy Turner. Son invention est le logiciel Mi-Crosotf qu'il appela ainsi en l'honneur de son père, mort lors de ces travaux. Tommy Crosoft ne cesse de mettre à jour la technologie de son logiciel.Sa phrase célèbre : Un petit pas pour la puce un grand pas pour l'ordinateur.
Les produits de monsieur Crosoft sont ceux les plus vendus au monde. On retrouve parmi ces produits les fameux logiciels de windowz, les claviers d'ordinateurs, des souris, des webcams et autres.
Depuis 1998, Mack Apaule tente de rivaliser avec son plus grand concurant, Tommy Crosoft M. Apaule a vu ses produits devenir de plus en plus populaire, car, ils étaient plus diversifiés. On pense aux portables, aux Hi-Peaude, au Hi-Fonne, et autre. Malgré tout, Tommy Crosoft continue à mettre à jour son fameux logiciel, qui gagne de jour en jour le coeur des fanatiques de l'informatiques"
"Tommy Crosoft né en 1945, au États-Unis. Son est père Billy Crosoft et sa mère est Jessy Turner. Son invention est le logiciel Mi-Crosotf qu'il appela ainsi en l'honneur de son père, mort lors de ces travaux. Tommy Crosoft ne cesse de mettre à jour la technologie de son logiciel.Sa phrase célèbre : Un petit pas pour la puce un grand pas pour l'ordinateur.
Les produits de monsieur Crosoft sont ceux les plus vendus au monde. On retrouve parmi ces produits les fameux logiciels de windowz, les claviers d'ordinateurs, des souris, des webcams et autres.
Depuis 1998, Mack Apaule tente de rivaliser avec son plus grand concurant, Tommy Crosoft M. Apaule a vu ses produits devenir de plus en plus populaire, car, ils étaient plus diversifiés. On pense aux portables, aux Hi-Peaude, au Hi-Fonne, et autre. Malgré tout, Tommy Crosoft continue à mettre à jour son fameux logiciel, qui gagne de jour en jour le coeur des fanatiques de l'informatiques"
14 nov. 2008
Un journal fait de bric et de broc
Mandée par mes collègues du Conseil Municipal pour la confection du Journal Communal sous prétexte que je le faisais il y a 20 ans (ouais, sur l'Atari, avec Publishing Partner Master..), je me doutais que ça n'allait pas être une tâche évidente et facile.
D'abord, il faut récupérer les articles auprès des différents rédacteurs ; et si certains rendent leur copie rapidement, d'autres ont besoin d'être sollicités de nombreuses fois avant de fournir leur production. Et là, les premières complications arrivent. Si, autrefois, les ordinateurs étant rares, la plupart des articles arrivant donc écrits à la main sur un bout de papier (et 30 ans de décryptage d'ordonances médicales m'ont donné une certaine pratique du déchiffrage des écritures diverses), maintenant, tout le monde a son Word (enfin, celui que le petit fils a installé..) et se targue de savoir s'en servir. J'avais demandé à ce que l'on m'envoie le fichier .doc, et j'en ai reçu quelques uns, avec une somptueuse mise en page, puces, titres en wordart, alinéas étranges, polices exotiques, le tout faisant que la remise à plat du texte copié/collé était souvent plus longue que la resaisie ! D'autres, n'ayant pas trop compris (je dois être une bien piètre pédagogue) qu'un journal de 30 pages n'était pas une collection de feuilles à photocopier, m'ont donné l'article imprimé avec ses photos, sur un papier. Et scanner une impression de photo issue d'une imprimante ordinaire... euh... ça ne donne pas un résultat parfait !! En fin de compte, les articles qui m'ont donné le moins de mal furent ceux qui sont arrivés, comme autrefois, écrits à la main, avec les tirages photo sur papier fournis à part.
Une fois tous les articles récupérés, et ce n'est qu'à partir de là qu'on peut concevoir la mise en page et l'organisation générale du journal, c'était à moi de jouer.. et ce n'était pas joué ! Connaissant mal l'outil que j'utilisais (Neoffice en l'occurrence), n'utilisant que très occasionnellement un traitement de texte depuis bon nombre d'années, je patouillais sévère, raisonnant en termes d'objets comme avec un logiciel de PAO, et non en terme de texte qui coule d'une page à l'autre comme c'est le cas avec un traitement de texte, j'ai dit un maximum de gros mots devant mon écran, en me pensant qu'avec Emacs et LaTeX, même si ce dernier n'est pas vraiment l'idéal pour ce type de travail, j'aurais eu moins de mal ! Mais travail collaboratif oblige, et Neoffice (qui est l'Open Office du Mac au passage) sauvegarde en .doc, ce qui permettait à n'importe qui de reprendre le travail ultérieurement.
Bon, on va quand même essayer d'arriver au bout de la tâche, et surtout, essayer, l'année prochaine, de s'y prendre autrement : déjà, mieux expliquer aux différents rédacteurs ce que je souhaite (fichier avec le texte écrit au kilomètre, sans mise en page, ou document manuscrit ; photos sous forme de fichier .jpg ou d'épreuve papier à scanner), et ensuite, choisir un logiciel mieux adapté.. encore que, avec tout ça, j'ai fait quelques progrès sur l'utilisation d'Open Office, les sauts manuels de page, la numération alternée, les manipulations de cadres de texte... comme quoi, à chaque chose, malheur est bon !
D'abord, il faut récupérer les articles auprès des différents rédacteurs ; et si certains rendent leur copie rapidement, d'autres ont besoin d'être sollicités de nombreuses fois avant de fournir leur production. Et là, les premières complications arrivent. Si, autrefois, les ordinateurs étant rares, la plupart des articles arrivant donc écrits à la main sur un bout de papier (et 30 ans de décryptage d'ordonances médicales m'ont donné une certaine pratique du déchiffrage des écritures diverses), maintenant, tout le monde a son Word (enfin, celui que le petit fils a installé..) et se targue de savoir s'en servir. J'avais demandé à ce que l'on m'envoie le fichier .doc, et j'en ai reçu quelques uns, avec une somptueuse mise en page, puces, titres en wordart, alinéas étranges, polices exotiques, le tout faisant que la remise à plat du texte copié/collé était souvent plus longue que la resaisie ! D'autres, n'ayant pas trop compris (je dois être une bien piètre pédagogue) qu'un journal de 30 pages n'était pas une collection de feuilles à photocopier, m'ont donné l'article imprimé avec ses photos, sur un papier. Et scanner une impression de photo issue d'une imprimante ordinaire... euh... ça ne donne pas un résultat parfait !! En fin de compte, les articles qui m'ont donné le moins de mal furent ceux qui sont arrivés, comme autrefois, écrits à la main, avec les tirages photo sur papier fournis à part.
Une fois tous les articles récupérés, et ce n'est qu'à partir de là qu'on peut concevoir la mise en page et l'organisation générale du journal, c'était à moi de jouer.. et ce n'était pas joué ! Connaissant mal l'outil que j'utilisais (Neoffice en l'occurrence), n'utilisant que très occasionnellement un traitement de texte depuis bon nombre d'années, je patouillais sévère, raisonnant en termes d'objets comme avec un logiciel de PAO, et non en terme de texte qui coule d'une page à l'autre comme c'est le cas avec un traitement de texte, j'ai dit un maximum de gros mots devant mon écran, en me pensant qu'avec Emacs et LaTeX, même si ce dernier n'est pas vraiment l'idéal pour ce type de travail, j'aurais eu moins de mal ! Mais travail collaboratif oblige, et Neoffice (qui est l'Open Office du Mac au passage) sauvegarde en .doc, ce qui permettait à n'importe qui de reprendre le travail ultérieurement.
Bon, on va quand même essayer d'arriver au bout de la tâche, et surtout, essayer, l'année prochaine, de s'y prendre autrement : déjà, mieux expliquer aux différents rédacteurs ce que je souhaite (fichier avec le texte écrit au kilomètre, sans mise en page, ou document manuscrit ; photos sous forme de fichier .jpg ou d'épreuve papier à scanner), et ensuite, choisir un logiciel mieux adapté.. encore que, avec tout ça, j'ai fait quelques progrès sur l'utilisation d'Open Office, les sauts manuels de page, la numération alternée, les manipulations de cadres de texte... comme quoi, à chaque chose, malheur est bon !
6 nov. 2008
Les achats d'aéroport
Non, je ne veux pas parler des boutiques duty free, où l'on trouve alcools, cigarettes, parfums, etc... ça c'est banal mais de toutes ces boutiques devant lesquelles on traîne en attendant l'heure de l'embarquement. Certes, elles sont là pour ça, justement, pour tenter le voyageur désoeuvré, alors, on se laisse tenter, d'abord parce qu'à force de circuler dans les rayons, c'est une conséquence inéluctable, ensuite, parce qu'on a toujours de la monnaie locale à écluser, enfin, parce qu'on a ainsi un peu l'impression de ne pas tout à fait partir....
Il y a dans certains aéroports, des boutiques extraordinaires, je pense en particulier à celle de Johannesburg, qui est un véritable regroupement de tout ce que l'on peut trouver dans toutes les boutiques de souvenirs du pays ; et comme le Rand n'est pas une monnaie convertible, tout le monde se rue dedans pour se débarasser des dernières pièces et billets, qui sinon, seraient inutilisables.
Seulement, à ce stade du voyage, les bagages (dans lesquels il y a déjà pas mal de souvenirs..) sont déjà enregistrés, et tout ce qu'on achète, on ne peut plus le glisser dans les valises, faut se le coltiner à la main.. donc, ça limite le volume des achats à ce qui est accepté en bagages cabine, mais ça peut toutefois être aussi étrange qu'encombrant !
J'ai ainsi rapporté un gros bouquet de protéas d'Afrique du Sud (qui, bien conditionnées, ont supporté allègrement les nombreuses heures de vol), un orignal d'Anchorage, en peluche dont la tête dépassait de mon sac, et, en moins encombrant, un bout de canne à sucre de la Réunion ! Sans parler d'un sac en forme de pingouin en provenance.... de Lisbonne !
Et c'est ainsi que la maison s'encombre petit à petit d'une foule d'objets divers, dont chacun a une histoire, et est rattaché à un souvenir, et dont le plus gros inconvénient est... de donner envie de repartir !!
Il y a dans certains aéroports, des boutiques extraordinaires, je pense en particulier à celle de Johannesburg, qui est un véritable regroupement de tout ce que l'on peut trouver dans toutes les boutiques de souvenirs du pays ; et comme le Rand n'est pas une monnaie convertible, tout le monde se rue dedans pour se débarasser des dernières pièces et billets, qui sinon, seraient inutilisables.
Seulement, à ce stade du voyage, les bagages (dans lesquels il y a déjà pas mal de souvenirs..) sont déjà enregistrés, et tout ce qu'on achète, on ne peut plus le glisser dans les valises, faut se le coltiner à la main.. donc, ça limite le volume des achats à ce qui est accepté en bagages cabine, mais ça peut toutefois être aussi étrange qu'encombrant !
J'ai ainsi rapporté un gros bouquet de protéas d'Afrique du Sud (qui, bien conditionnées, ont supporté allègrement les nombreuses heures de vol), un orignal d'Anchorage, en peluche dont la tête dépassait de mon sac, et, en moins encombrant, un bout de canne à sucre de la Réunion ! Sans parler d'un sac en forme de pingouin en provenance.... de Lisbonne !
Et c'est ainsi que la maison s'encombre petit à petit d'une foule d'objets divers, dont chacun a une histoire, et est rattaché à un souvenir, et dont le plus gros inconvénient est... de donner envie de repartir !!
4 nov. 2008
Chercher du travail
Ayant quitté le monde du travail depuis un peu plus de deux ans maintenant, et n'ayant jamais eu réellement à chercher du travail puisque j'exerçais un métier en pleine pénurie, je plains ceux qui, dans d'autres domaines que la santé, ont à le faire. S'il m'arrive de parcourir les annonces, par curiosité, je suis toujours interloquée du vocabulaire employé, auquel je ne comprends strictement rien. Voici quelques exemples qui m'ont laissée... pantoise !
- Vous élaborez les livrables de spécifications fonctionnelles....
- ... afin de valider votre adéquation potentielle...
- Grand groupe français, nous recherchons un Key Account Manager... ?
- Vous établissez et mettez à jour des métriques sur l'avancement des étapes...
Et en français, ça donne quoi ?
Je passe sous silence le fait qu'il soit exigé au moins 5 ans d'expérience, quand ce n'est pas 10 (faut débuter dans la carrière en même temps que l'on entre au lycée ?) sans doute est-ce le temps qu'il faut pour comprendre ce langage ésotérique ! Quant à "connaître le logiciel Internet", là, c'est sans doute la faute à Google Translate !!
En tous cas, il y a des jours où on est bien content d'être vieux !
- Vous élaborez les livrables de spécifications fonctionnelles....
- ... afin de valider votre adéquation potentielle...
- Grand groupe français, nous recherchons un Key Account Manager... ?
- Vous établissez et mettez à jour des métriques sur l'avancement des étapes...
Et en français, ça donne quoi ?
Je passe sous silence le fait qu'il soit exigé au moins 5 ans d'expérience, quand ce n'est pas 10 (faut débuter dans la carrière en même temps que l'on entre au lycée ?) sans doute est-ce le temps qu'il faut pour comprendre ce langage ésotérique ! Quant à "connaître le logiciel Internet", là, c'est sans doute la faute à Google Translate !!
En tous cas, il y a des jours où on est bien content d'être vieux !
31 oct. 2008
30 oct. 2008
Une idée comme ça
Sur nos écrans d'ordinateur, figure toujours sur le bureau une corbeille (poubelle, trash, as you like) dans laquelle on jette les fichiers que l'on veut supprimer, et qui y arrivent avec un joli bruit de papier froissé. La corbeille, de vide qu'elle était, est alors remplie d'une image de bouts de papiers, comme tout le monde le sait.
Oui mais, que vous y mettiez un petit fichier de quelques octets, ou un gros truc de plusieurs mega, l'image est la même, toujours une corbeille remplie de papiers froissés au même niveau de remplissage. Eh bien, ce n'est pas logique. Elle devrait se remplir de plus en plus, en fonction de la quantité de données supprimées, et même aller jusqu'à déborder, comme c'est parfois le cas des vraies poubelles de bureau ! On saurait ainsi si cette poubelle est pleine ou archi-pleine, et s'il convient de la vider ou pas encore.
Ça ne sert à rien ! Ça bouffe des ressources ! Comme s'il n'y avait pas assez de gadgets comme ça de nos jours ! Oui, oui, je suis d'accord, mais ce serait marrant, non ?
Oui mais, que vous y mettiez un petit fichier de quelques octets, ou un gros truc de plusieurs mega, l'image est la même, toujours une corbeille remplie de papiers froissés au même niveau de remplissage. Eh bien, ce n'est pas logique. Elle devrait se remplir de plus en plus, en fonction de la quantité de données supprimées, et même aller jusqu'à déborder, comme c'est parfois le cas des vraies poubelles de bureau ! On saurait ainsi si cette poubelle est pleine ou archi-pleine, et s'il convient de la vider ou pas encore.
Ça ne sert à rien ! Ça bouffe des ressources ! Comme s'il n'y avait pas assez de gadgets comme ça de nos jours ! Oui, oui, je suis d'accord, mais ce serait marrant, non ?
28 oct. 2008
Elue !
Voilà, ça a commencé comme ça : pendant l'été, n'ayant plus de documentations intéressantes sur saints et églises, j'ai commencé à regarder le fonctionnement de la maintenance sur Wikipédia. Ma première réaction a été l'ébahissement devant l'ampleur de la tâche, que j'étais bien loin de soupçonner en ma qualité de contributrice sur un seul (ou presque) sujet. J'ai aussi commencé à fréquenter le chan #wikipedia-fr et de lire ce qu'il s'y disait, en y participant assez peu. Puis, vint mon anniversaire, qui m'a donc été souhaité sur ma page de discussion par plusieurs participants de l'encyclopédie, lesquels en ont profité pour me conseiller de poser ma candidature en tant qu'administrateur. Première réaction : surprise, je n'y pensais pas le moins du monde. Seconde réaction : mais c'est totalement impossible, si dans le fond, je pouvais être capable de reconnaître un vandalisme, d'avertir le fautif, et de détecter les articles les plus promotionnels, dans la forme, par contre, je manquais sérieusement de compétences techniques, déjà que pour initier une page à supprimer, ou une autre soupçonnée de violation de copyright, il me fallait autant de temps que d'onglets ouverts pour ne pas me prendre les pieds dans la syntaxe... donc, j'ai remercié et ai réfléchi... longuement... jusqu'à la fin octobre où là, j'ai vu que deux de mes petits camarades de chans se présentaient. Alors, j'ai décidé de les suivre, et de faire la même démarche, en me disant que la maintenance m'en serait facilitée. Encore fallait-il être élue....
Donc, dimanche matin 12 octobre, après avoir rédigé ma profession de foi, et tourné dix fois mes doigts sur le clavier, j'ai lancé la (lourde) procédure de candidature, présentée pour 15 jours à l'appréciation de tout contributeur ayant au moins 50 contributions. Il n'y avait plus qu'à attendre, sachant qu'on peut voter pour, contre, ou encore réticent/neutre (lesquels ne sont comptabilisés qu'en cas de doute... ouais, c'est pas simple..). Et là, seconde surprise, les votes "pour" arrivaient régulièrement chaque jour, de gens que je connaissais, mais aussi de certaines personnes avec lesquelles j'avais eu quelques "mots" à une époque, alors que mes deux jeunes condisciples se récupéraient des questions tordues, et des mentions "contre" ou "attendre"..(*)
La clôture du scrutin était lundi 27. Mais ensuite, il faut attendre la délibération des bureaucrates (c'est leur nom) qui font le comptage des pour et des contre, et discutent entre eux en cas de litige. Je ne me pressais donc pas d'aller aux nouvelles, mes deux collègues, qui avaient postulé avant moi, attendaient leurs résultats depuis deux jours. Et c'est en ouvrant Firefox vers 13h30 que j'ai vu que j'étais élue depuis midi ! Avec 88 voix pour, et 0 voix contre (1 réticence faible, et 3 neutres). Du coup, j'ai passé la plus grande partie de l'après-midi à remercier ceux qui me félicitaient si gentiment !! Mais aussi à imprimer les pages d'aide concernant ces nouvelles fonctions, parce que maintenant, j'ai tout plein de boutons nouveaux dans ma fenêtre d'édition, et faut encore que je sache m'en servir à bon escient.
Bon, alors, en 2008, élection au Conseil Municipal à laquelle je ne m'attendais pas, puis l'élection en tant qu'administrateur sur Wikipédia, qui m'a d'autant plus fait plaisir que je n'y pensais nullement avant, dites, vous voulez VRAIMENT que je postule pour être présidente de la République ? Dommage, il n'y a pas d'élection cette année :-D
(*) Un seul des deux a été élu.
Donc, dimanche matin 12 octobre, après avoir rédigé ma profession de foi, et tourné dix fois mes doigts sur le clavier, j'ai lancé la (lourde) procédure de candidature, présentée pour 15 jours à l'appréciation de tout contributeur ayant au moins 50 contributions. Il n'y avait plus qu'à attendre, sachant qu'on peut voter pour, contre, ou encore réticent/neutre (lesquels ne sont comptabilisés qu'en cas de doute... ouais, c'est pas simple..). Et là, seconde surprise, les votes "pour" arrivaient régulièrement chaque jour, de gens que je connaissais, mais aussi de certaines personnes avec lesquelles j'avais eu quelques "mots" à une époque, alors que mes deux jeunes condisciples se récupéraient des questions tordues, et des mentions "contre" ou "attendre"..(*)
La clôture du scrutin était lundi 27. Mais ensuite, il faut attendre la délibération des bureaucrates (c'est leur nom) qui font le comptage des pour et des contre, et discutent entre eux en cas de litige. Je ne me pressais donc pas d'aller aux nouvelles, mes deux collègues, qui avaient postulé avant moi, attendaient leurs résultats depuis deux jours. Et c'est en ouvrant Firefox vers 13h30 que j'ai vu que j'étais élue depuis midi ! Avec 88 voix pour, et 0 voix contre (1 réticence faible, et 3 neutres). Du coup, j'ai passé la plus grande partie de l'après-midi à remercier ceux qui me félicitaient si gentiment !! Mais aussi à imprimer les pages d'aide concernant ces nouvelles fonctions, parce que maintenant, j'ai tout plein de boutons nouveaux dans ma fenêtre d'édition, et faut encore que je sache m'en servir à bon escient.
Bon, alors, en 2008, élection au Conseil Municipal à laquelle je ne m'attendais pas, puis l'élection en tant qu'administrateur sur Wikipédia, qui m'a d'autant plus fait plaisir que je n'y pensais nullement avant, dites, vous voulez VRAIMENT que je postule pour être présidente de la République ? Dommage, il n'y a pas d'élection cette année :-D
(*) Un seul des deux a été élu.
27 oct. 2008
De la dépendance...
Non, pas à la drogue, au tabac ou à l'alcool, ça, ce sont des problèmes graves, stigmatisés et combattus, mais de dépendances bien plus insidieuses parce que quotidiennes.
Ce matin, je voulais tout bêtement faire réchauffer mon café du petit déjeuner quand, dans un schplong de mauvaise augure, le micro-onde a refusé tout service et s'est éteint sans préavis. On accuse la prise de courant, on le rebranche ailleurs, et re-schplong ! Et cette fois, les trois-quarts de la maison n'avaient plus de courant.... On débranche définitivement le fautif, menacé vigoureusement d'une fin de vie imminente à la déchetterie, et on change les fusibles. Au passage, on se dit qu'il aurait pu choisir un autre moment qu'un dimanche matin pour rendre l'âme, parce qu'il faut attendre mardi maintenant pour le remplacer.
Oui mais.. pour faire réchauffer le café ? Ben.. faut reprendre la casserole, surveiller qu'il ne "bouille" pas, laver la casserole ensuite..... et pour décongéler le pain ? Penser à le sortir une heure avant... et pour réchauffer les restes ? Allumer le four électrique (plus long et moins économique en énergie). En un mot, l'absence de micro-onde rend les détails de la vie plus compliqués, et on pourrait se demander comment on faisait... avant ?
Et s'il n'y avait que ça.. sans parler de l'eau courante et de l'électricité que ma génération a toujours connues, vous imaginez vivre sans téléphone et surtout sans Internet ? S'envoyer des lettres par la poste, et les recevoir 8 jours après ? Sortir, quand on le trouve, un vieux bout de papier jamais à jour pour connaître les horaires de train ? Risquer le lumbago pour extirper Universalis du bas de la bibliothèque pour chercher un détail encyclopédique manquant, et j'en passe... Par ailleurs, qui, ayant oublié son téléphone portable alors qu'il circulait en voiture de nuit, ne s'est pas demandé ce qu'il ferait en cas de panne ? Alors qu'il y a quelques années de ça, la question ne se serait même pas posée..
Dépendance, quand je vous dis dépendance...
Ce matin, je voulais tout bêtement faire réchauffer mon café du petit déjeuner quand, dans un schplong de mauvaise augure, le micro-onde a refusé tout service et s'est éteint sans préavis. On accuse la prise de courant, on le rebranche ailleurs, et re-schplong ! Et cette fois, les trois-quarts de la maison n'avaient plus de courant.... On débranche définitivement le fautif, menacé vigoureusement d'une fin de vie imminente à la déchetterie, et on change les fusibles. Au passage, on se dit qu'il aurait pu choisir un autre moment qu'un dimanche matin pour rendre l'âme, parce qu'il faut attendre mardi maintenant pour le remplacer.
Oui mais.. pour faire réchauffer le café ? Ben.. faut reprendre la casserole, surveiller qu'il ne "bouille" pas, laver la casserole ensuite..... et pour décongéler le pain ? Penser à le sortir une heure avant... et pour réchauffer les restes ? Allumer le four électrique (plus long et moins économique en énergie). En un mot, l'absence de micro-onde rend les détails de la vie plus compliqués, et on pourrait se demander comment on faisait... avant ?
Et s'il n'y avait que ça.. sans parler de l'eau courante et de l'électricité que ma génération a toujours connues, vous imaginez vivre sans téléphone et surtout sans Internet ? S'envoyer des lettres par la poste, et les recevoir 8 jours après ? Sortir, quand on le trouve, un vieux bout de papier jamais à jour pour connaître les horaires de train ? Risquer le lumbago pour extirper Universalis du bas de la bibliothèque pour chercher un détail encyclopédique manquant, et j'en passe... Par ailleurs, qui, ayant oublié son téléphone portable alors qu'il circulait en voiture de nuit, ne s'est pas demandé ce qu'il ferait en cas de panne ? Alors qu'il y a quelques années de ça, la question ne se serait même pas posée..
Dépendance, quand je vous dis dépendance...
24 oct. 2008
De l'usage de l'outil informatique
Pour la fabrication du Journal Communal, et en vue de sa mise en page, j'avais demandé que l'on m'envoie les articles au format .doc, .txt, ou .rtf, j'acceptais même le .docx... et qu'ai-je reçu ? Pour plus de la moitié des aimables rédacteurs, des feuilles dactylographiées, arrivées toutes droites de Word ! Avec chacune sa police, son wordart favori, voire ses miniatures de photos... Parce que si on sait se servir d'un traitement de texte, on ne doit pas savoir que celui-ci génère des fichiers, que l'on peut envoyer par mail.
J'ai essayé alors de faire de la pédagogie, expliquant qu'un Journal n'était pas une collection hétéroclite de photocopies agraphées, mais devait répondre à une mise en page réfléchie avec une charte graphique cohérente ; et que ce que je donnais à la reprographie était un fichier .pdf et pas une pile de bouts de papiers... Si certains ont immédiatement saisi ce qu'il fallait faire et se sont empressés de m'envoyer le .doc par retour, d'autres ont eu bien du mal à saisir que scanner une photo sur une page sortie d'une imprimante jet d'encre n'allait pas donner un résultat bien fameux.
D'ailleurs, de quoi est-ce que je me plains ? J'ai réclamé des articles, et on m'en a apporté, ce qui n'est déjà pas si mal.. Bon, faut que j'en resaisisse à la main (je sais, il y a l'OCR), et d'ailleurs, tout le monde sait que... c'est l'ordinateur qui fait le reste... alors, vraiment, ça s'appelle râler pour des broutilles et avoir bien sale caractère !!
J'ai essayé alors de faire de la pédagogie, expliquant qu'un Journal n'était pas une collection hétéroclite de photocopies agraphées, mais devait répondre à une mise en page réfléchie avec une charte graphique cohérente ; et que ce que je donnais à la reprographie était un fichier .pdf et pas une pile de bouts de papiers... Si certains ont immédiatement saisi ce qu'il fallait faire et se sont empressés de m'envoyer le .doc par retour, d'autres ont eu bien du mal à saisir que scanner une photo sur une page sortie d'une imprimante jet d'encre n'allait pas donner un résultat bien fameux.
D'ailleurs, de quoi est-ce que je me plains ? J'ai réclamé des articles, et on m'en a apporté, ce qui n'est déjà pas si mal.. Bon, faut que j'en resaisisse à la main (je sais, il y a l'OCR), et d'ailleurs, tout le monde sait que... c'est l'ordinateur qui fait le reste... alors, vraiment, ça s'appelle râler pour des broutilles et avoir bien sale caractère !!
20 oct. 2008
Histoires de transports
Dans le billet précédent, je vous parlais de Lyon et de la visite de la ville. Quand on y arrive par le TGV, moyen fort confortable et fort rapide d'aller d'un point à un autre en France (et un peu plus loin aussi), ensuite, en l'absence de voiture, dans une si grande ville, il faut utiliser les transports en commun. Et là, il faut reconnaître que les transports lyonnais sont nombreux et variés. En voici quelques exemples : le tramway, le métro, et le funiculaire, engin indispensable pour escalader la colline de Fourvière quand on n'a plus des jambes de vingt ans. Il y a aussi des trolleys et des autobus, le tout fonctionnant avec le même ticket, quels que soient l'outil emprunté et la distance parcourue, ce qui facilite la vie de l'homme du nord qui arrive ici.
Par contre, si le TGV emmène ses passagers en moins de deux heures de Paris à Lyon, encore faut-il rejoindre Paris depuis sa lointaine campagne, et là, c'est loin d'être évident : une voiture indispensable pour rejoindre la gare de Vernon, un train pas toujours très exact ni très confortable pour arriver dans la pauvre gare St Lazare (où il est interdit d'avoir faim, soif, ou envie de faire pipi après 21h). Ensuite, le Météor (ligne 14), qui a mis la gare de Lyon à 10 minutes de saint Lazare, ce qui est un vrai progrès, et enfin le TGV, sans oublier les concordances d'horaires qui imposent, selon les heures, de longues attentes, ce qui fait qu'au final, il faut plus de temps pour faire 90 kms, que pour en faire 300 de plus !
Par contre, si le TGV emmène ses passagers en moins de deux heures de Paris à Lyon, encore faut-il rejoindre Paris depuis sa lointaine campagne, et là, c'est loin d'être évident : une voiture indispensable pour rejoindre la gare de Vernon, un train pas toujours très exact ni très confortable pour arriver dans la pauvre gare St Lazare (où il est interdit d'avoir faim, soif, ou envie de faire pipi après 21h). Ensuite, le Météor (ligne 14), qui a mis la gare de Lyon à 10 minutes de saint Lazare, ce qui est un vrai progrès, et enfin le TGV, sans oublier les concordances d'horaires qui imposent, selon les heures, de longues attentes, ce qui fait qu'au final, il faut plus de temps pour faire 90 kms, que pour en faire 300 de plus !
En revenant de Lyon
Aller aux Journées du Logiciel Libre, c'est bien et fort intéressant, mais en profiter pour visiter une des plus grandes villes de France, c'est encore mieux. Certes, il faudrait beaucoup plus qu'une journée, mais voici toutefois quelques aspects de cette métropole fort ancienne, où le beau temps, en cette fin d'octobre, était parfaitement au rendez-vous.
14 oct. 2008
Il neige sur Anchorage
Et à San Antonio, ils sont tous en bras de chemise en train de se balader devant Fort Alamo ! Voilà une des magies de notre monde technologique, pouvoir aller virtuellement rendre visite aux endroits que l'on aime, quelle que soit la distance qui nous sépare.
Donc, à San Antonio, il fait très beau, comme d'habitude, un peu trop d'ailleurs, j'ai le souvenir d'une température particulièrement élevée en ce lieu, qui obligeait, à intervalles réguliers, à se réfugier dans le premier endroit climatisé rencontré.
Et la première neige est tombée sur le sud de l'Alaska (lequel sud est quand même plutôt au nord).
Je surveille quelques webcams des USA, dont ces deux-là, mais comme dans quelques mois je compte bien retourner à Anchorage, donc, il y en a une que je regarde encore plus souvent... mais on attendra qu'il y ait là-bas 20h de jour et un grand ciel bleu !
Donc, à San Antonio, il fait très beau, comme d'habitude, un peu trop d'ailleurs, j'ai le souvenir d'une température particulièrement élevée en ce lieu, qui obligeait, à intervalles réguliers, à se réfugier dans le premier endroit climatisé rencontré.
Et la première neige est tombée sur le sud de l'Alaska (lequel sud est quand même plutôt au nord).
Je surveille quelques webcams des USA, dont ces deux-là, mais comme dans quelques mois je compte bien retourner à Anchorage, donc, il y en a une que je regarde encore plus souvent... mais on attendra qu'il y ait là-bas 20h de jour et un grand ciel bleu !
9 oct. 2008
Les formats de fichier
A l'heure où les fichiers se promènent d'une machine à l'autre sur Internet, et qu'il est si facile de s'envoyer un texte, une photo, voire une musique, bien plus facile que de s'envoyer un bout de papier (ou un fax) qu'il faut ensuite retaper pour l'insérer, par exemple, dans un autre texte, il y a encore bien du chemin à parcourir pour que ces transmissions soient aisées pour tous.
En effet, on constate que celui qui utilise un système d'exploitation donné, et un logiciel particulier, a tendance à penser que tout le monde fait pareil (il existe autre chose ? Ah bon.. vous croyez ?), et envoie à ses relations amicales ou professionnelles des fichiers illisibles pour celui qui les reçoit.
Qui n'a jamais reçu un .docx venant d'un nouveau Windowsien sous Vista qui vient d'acheter son ordinateur et a acquis en même temps (non non, je n'ai pas dit piraté ou installé par le petit-fils...) la toute nouvelle version de la suite Office ? Et qui, bien sûr, n'a pas pu le lire, s'il en était encore à la version précédente, à savoir Office 2003. Qui n'a jamais reçu une image dans le format propriétaire de l'application qui l'a généré, donc, illisible par toute autre ?
Dans ce cas, on rouspète, et on redemande aux gens un format plus... portable ! Souvent hélas à la grande stupefaction de l'émetteur qui ne comprend pas pourquoi lui, il peut le lire, et pas vous, et qui, hélas encore, ne sait pas forcément enregistrer son document dans un autre format.
Par exemple, j'ai reçu ce matin un fichier .mdi.. déjà, j'ignorais totalement l'existence de ce format. Après recherches, j'ai compris que ça provenait de Publisher, mais que c'était à Publisher, en gros, ce qu'un .pps était à PowerPoint, un format visualisable, mais non éditable, et que pour le visualiser, il fallait télécharger une sorte de visionneuse qui ne fait pas partie de la suite Office d'origine, et qui, a fortiori, ne fonctionne que sous Windows. Donc, exit les MacUsers et les Linuxiens, mais exit aussi ceux qui ont Windows ET Publisher (les .mdi ne peuvent pas être ouverts directement par cette application, oui, j'ai essayé..). En admettant qu'on puisse "voir" ce fichier, il sera de toutes façons impossible de l'insérer dans une autre application, donc, inutilisable en travail collaboratif.
Voilà une des premières choses que devraient apprendre les débutants en informatique, ce qu'est un format de fichier, avec quelle application on lit les dits fichiers, et réaliser que si on veut transmettre quelque chose, il faut d'abord s'assurer que le "receveur" pourra le lire.
Vive les formats standards, .jpg, .txt, .rtf, générés et lus par tout logiciel sous tout OS, et bravo aux logiciels libres comme Open Office, qui lit parfaitement les .docx (ce qui n'est pas le cas de Word 2003), et Gimp, qui accepte les .psd de PhotoShop, alors que ce dernier méprise les .xcf de Gimp !
En effet, on constate que celui qui utilise un système d'exploitation donné, et un logiciel particulier, a tendance à penser que tout le monde fait pareil (il existe autre chose ? Ah bon.. vous croyez ?), et envoie à ses relations amicales ou professionnelles des fichiers illisibles pour celui qui les reçoit.
Qui n'a jamais reçu un .docx venant d'un nouveau Windowsien sous Vista qui vient d'acheter son ordinateur et a acquis en même temps (non non, je n'ai pas dit piraté ou installé par le petit-fils...) la toute nouvelle version de la suite Office ? Et qui, bien sûr, n'a pas pu le lire, s'il en était encore à la version précédente, à savoir Office 2003. Qui n'a jamais reçu une image dans le format propriétaire de l'application qui l'a généré, donc, illisible par toute autre ?
Dans ce cas, on rouspète, et on redemande aux gens un format plus... portable ! Souvent hélas à la grande stupefaction de l'émetteur qui ne comprend pas pourquoi lui, il peut le lire, et pas vous, et qui, hélas encore, ne sait pas forcément enregistrer son document dans un autre format.
Par exemple, j'ai reçu ce matin un fichier .mdi.. déjà, j'ignorais totalement l'existence de ce format. Après recherches, j'ai compris que ça provenait de Publisher, mais que c'était à Publisher, en gros, ce qu'un .pps était à PowerPoint, un format visualisable, mais non éditable, et que pour le visualiser, il fallait télécharger une sorte de visionneuse qui ne fait pas partie de la suite Office d'origine, et qui, a fortiori, ne fonctionne que sous Windows. Donc, exit les MacUsers et les Linuxiens, mais exit aussi ceux qui ont Windows ET Publisher (les .mdi ne peuvent pas être ouverts directement par cette application, oui, j'ai essayé..). En admettant qu'on puisse "voir" ce fichier, il sera de toutes façons impossible de l'insérer dans une autre application, donc, inutilisable en travail collaboratif.
Voilà une des premières choses que devraient apprendre les débutants en informatique, ce qu'est un format de fichier, avec quelle application on lit les dits fichiers, et réaliser que si on veut transmettre quelque chose, il faut d'abord s'assurer que le "receveur" pourra le lire.
Vive les formats standards, .jpg, .txt, .rtf, générés et lus par tout logiciel sous tout OS, et bravo aux logiciels libres comme Open Office, qui lit parfaitement les .docx (ce qui n'est pas le cas de Word 2003), et Gimp, qui accepte les .psd de PhotoShop, alors que ce dernier méprise les .xcf de Gimp !
8 oct. 2008
Sont-y pas belles mes pommes ?
Je vous aurais bien offert aussi des noisettes, mais ce sont les écureuils du jardin qui s'en occupent ! Quant aux pommes, ce sont plutôt les loirs et les lérots qui en font leurs délices. Faut dire que la wildlife fait ce qu'elle veut dans mon jardin, entre la chouette qui trouve qu'elle est fort bien installée sous l'avancée du toit et que ses crottes font un bel ornement sur l'appui de fenêtre, sans parler des Kuwiiit violents qu'elle pousse en pleine nuit quand elle chasse.. les piverts qui s'indignent que je fasse du bruit en osant ouvrir une fenêtre alors qu'ils sont bien tranquillement en train de picorer les fourmis dans l'herbe, et les lapins qui s'installent sur la terrasse pour brouter, il y a toute une vie animale alentour ! Enfin, tant que ce ne sont pas des vaches....
5 oct. 2008
Brrrrrrrr
Mais c'est quoi c'temps ma bonne dame ? Plus on nous parle de réchauffement climatique, plus il fait froid dans nos latitudes dites tempérées. Il y a quelques jours, un matin, vers 8h, il faisait 3° au thermomètre devant ma porte. Et aujourd'hui, tous les éléments s'étaient déchaînés : tempête de vent permanente, crachin ou averses de pluie glaciale, et températures dignes de Chicago au mois d'avril !
La Foire à Tout d'Houlbec en a souffert, un tiers seulement des exposants habituels s'était dérangé, et sur le peu qu'il restait, beaucoup remballaient à midi, vaincus par les intempéries. Les visiteurs ne s'attardaient pas non plus, de toutes façons, quand la marchandise est protégée par des polyanes opaques, il est difficile de chiner. Quant aux organisateurs des saucisses-frites-buvette, ils se réchauffaient les doigts au-dessus des braséros, estimant que, pour une fois, c'étaient eux qui avaient la meilleure place !
Faut remettre en marche les chauffages, allumer les lumières de bonne heure tant le ciel est sombre, sortir les charentaises et les pulls, vérifier la solidité des baleines des parapluies. Oui, mais on est en Normandie, au sud de la Loire, ça doit aller mieux... que nenni ! C'est à peine moins pire, quelques averses en moins, quelques degrés en plus, un ciel voilé au lieu d'un ciel lourdement nuageux, mais globalement, ce n'est pas si différent que ça. D'ailleurs, vous avez vu le site de Météo France ? Ça fait comme des gouttes d'eau sur l'écran... zut alors, si ça passe même par le modem, où s'qu'on va !!
La Foire à Tout d'Houlbec en a souffert, un tiers seulement des exposants habituels s'était dérangé, et sur le peu qu'il restait, beaucoup remballaient à midi, vaincus par les intempéries. Les visiteurs ne s'attardaient pas non plus, de toutes façons, quand la marchandise est protégée par des polyanes opaques, il est difficile de chiner. Quant aux organisateurs des saucisses-frites-buvette, ils se réchauffaient les doigts au-dessus des braséros, estimant que, pour une fois, c'étaient eux qui avaient la meilleure place !
Faut remettre en marche les chauffages, allumer les lumières de bonne heure tant le ciel est sombre, sortir les charentaises et les pulls, vérifier la solidité des baleines des parapluies. Oui, mais on est en Normandie, au sud de la Loire, ça doit aller mieux... que nenni ! C'est à peine moins pire, quelques averses en moins, quelques degrés en plus, un ciel voilé au lieu d'un ciel lourdement nuageux, mais globalement, ce n'est pas si différent que ça. D'ailleurs, vous avez vu le site de Météo France ? Ça fait comme des gouttes d'eau sur l'écran... zut alors, si ça passe même par le modem, où s'qu'on va !!
1 oct. 2008
Panique aux USA !
Hier, dans l'après-midi, panique générale de la communauté des wikipédiens, plus rien ne fonctionnait sur le site de l'encyclopédie, pas moyen d'accéder à une page, plus de liste de suivi, enfin, la panne complète quoi... Désarroi des contributeurs et des consulteurs, les premiers réduits au chômage technique, les second devant chercher ailleurs ce qu'ils ont l'habitude de trouver très rapidement sur les pages.
Sur le chan irc #wikipedia-fr, ce fut l'affluence : si d'habitude, il y a entre 60 et 70 personnes connectées simultanément, là, on voyait arriver du monde sans arrêt, le salon se retrouvant bondé avec pas loin de 100 personnes ensemble, toutes demandant des nouvelles, s'inquiétant de savoir si ça venait d'eux ou d'ailleurs. En fait, toutes les tentatives d'accès aux pages ramenaient vers une page de en:wikipedia, avec mention d'une erreur.
L'un d'entre eux, plus compétent que les autres, a pu avoir accès à des explications techniques qu'il a données ensuite à la communauté. En fait, c'était une erreur humaine... je cite Darkoneko qui a fourni les explications :
" les projets Wikimedia utilisent un système spécifique afin de rediriger tout le trafic arrivant sur des adresses secondaires vers le bon serveur ( wikipedia.com vers wikipedia.org), mais aussi les liens de type interwiki ou interprojets [...] il y a quelques heures, l’un des dev s’est planté en faisant une maintenance sur la configuration du système de redirections...".
Deux heures après, les choses sont petit à petit rentrées dans l'ordre, mais l'accès est resté sérieusement ralenti un certain temps, étant donné qu'il a fallu vider le système de cache et surtout attendre qu'il se remplisse, pour que les proxys puissent à nouveau jouer leur rôle de tampon accélérateur (ouais, ce n'est pas très technique comme vocabulaire ça...).
Le soir, tout allait bien de nouveau, ce n'était pas une bombe terroriste, ni les effets pervers d'un trou noir, d'un ouragan en Floride, ni les conséquences de la crise financière aux USA, ce n'était qu'un vulgaire problème d'interface chaise-clavier comme on en connaît tous, sauf que là, ce fut l'émotion générale... quelle addiction tout de même !
Sur le chan irc #wikipedia-fr, ce fut l'affluence : si d'habitude, il y a entre 60 et 70 personnes connectées simultanément, là, on voyait arriver du monde sans arrêt, le salon se retrouvant bondé avec pas loin de 100 personnes ensemble, toutes demandant des nouvelles, s'inquiétant de savoir si ça venait d'eux ou d'ailleurs. En fait, toutes les tentatives d'accès aux pages ramenaient vers une page de en:wikipedia, avec mention d'une erreur.
L'un d'entre eux, plus compétent que les autres, a pu avoir accès à des explications techniques qu'il a données ensuite à la communauté. En fait, c'était une erreur humaine... je cite Darkoneko qui a fourni les explications :
" les projets Wikimedia utilisent un système spécifique afin de rediriger tout le trafic arrivant sur des adresses secondaires vers le bon serveur ( wikipedia.com vers wikipedia.org), mais aussi les liens de type interwiki ou interprojets [...] il y a quelques heures, l’un des dev s’est planté en faisant une maintenance sur la configuration du système de redirections...".
Deux heures après, les choses sont petit à petit rentrées dans l'ordre, mais l'accès est resté sérieusement ralenti un certain temps, étant donné qu'il a fallu vider le système de cache et surtout attendre qu'il se remplisse, pour que les proxys puissent à nouveau jouer leur rôle de tampon accélérateur (ouais, ce n'est pas très technique comme vocabulaire ça...).
Le soir, tout allait bien de nouveau, ce n'était pas une bombe terroriste, ni les effets pervers d'un trou noir, d'un ouragan en Floride, ni les conséquences de la crise financière aux USA, ce n'était qu'un vulgaire problème d'interface chaise-clavier comme on en connaît tous, sauf que là, ce fut l'émotion générale... quelle addiction tout de même !
28 sept. 2008
De Charybde en Scylla ?
Autrefois, quand on voulait utiliser un ordinateur, on achetait une boîte, dans laquelle se trouvait un processeur, un disque dur, de la mémoire vive, et d'autres composnts électronique divers, on se munissait aussi d'un écran et d'un clavier. Ensuite, il fallait un système d'exploitation, afin de faire dialoguer tout ce petit monde. Mais ça ne suffisait pas, il fallait aussi des logiciels, que l'on installait depuis un CD par exemple. Et voilà le travail ! C'est sur ces principes que Microsoft a bâti sa fortune. Le système d'exploitation était préinstallé (que ce soit un bien ou un mal est un autre débat), et Microsoft vendait ses logiciels de bureautique, et imposait son navigateur, intégré par défaut dans le système. On sauvegardait ses données sur sa propre machine, et le monde tournait ainsi... nonobstant les irréductibles sur Mac OS (mais ce n'était guère différent), ou sur Linux.
Dans son coin, il y avait quelqu'un d'autre, je veux parler de Google. Un moteur de recherche comme un autre ? Oui, au début, mais qui grignotait des parts de marché tout doucement, insidieusement, dépassant ses concurrents progressivement, jusqu'à devenir en quelque sorte un standard, Mais Google n'en est pas resté là, il fournit de nombreux autres outils, des logiciels de bureautique en ligne, qui permettent à plusieurs personnes travaillant sur le même projet d'avoir leurs données accessibles en ligne, des logiciels de traitement d'images, un moteur de blog simple d'emploi, une messagerie fort utilisée, et plein d'autres choses.. enfin, Google a sorti son propre navigteur, Chrome, qui est, paraît-il, fort séduisant (je n'en sais pas plus, il n'existe pas encore pour Mac et pour linux).
Et Google, nouveau visionnaire, n'a plus seulement comme but de mettre un ordinateur sur chaque bureau, comme l'avait dit Bill Gates à une époque, mais d'arriver à se passer de système d'exploitation sophistiqué et de logiciels, tout travail s'effectuant à partir du navigateur, avec des applications en ligne, les données résultantes étant aussi stockées en ligne, sur des serveurs distants. Et quand on connaît la pugnacité de Google, on se dit qu'à la place de Microsoft, on pourrait avoir quelques inquiétudes... Est-ce le début de la fin du monopole ? Disons que si ça peut en réjouir certains, ce n'est pas forcément la libération de l'informatique pour autant. Même si l'idée d'utiliser Internet pour faire ce qui avant ne se faisait qu'en local (ou en réseau local) semble prometteuse, ne pose-t-elle pas quelques questions ?
Se libérer d'un monopole pour se jeter dans les bras d'un autre n'est-il pas seulement changer de dictature ? Quid des précieuses données qui seront conservées on ne sait où matériellement ? Seront-elles à l'abri des regards indiscrets et des pannes matérielles ? Ne risque-t-on pas d'être surveillés dans les accès au Net au mépris de toute liberté individuelle ? Enfin, peut-on oublier qu'il reste encore beaucoup de gens dans le monde qui pour maintes raisons ne peuvent avoir accès à Internet ?
N'ayant pas le don de prévoir l'avenir, je n'ai aucune idée de ce dont sera fait notre avenir informatique, je n'ai que des questions à poser, et pas la moindre réponse à fournir ! Euh.. sinon que le moteur de ce blog est offert et hébergé par Google... déjà contaminée ???
Dans son coin, il y avait quelqu'un d'autre, je veux parler de Google. Un moteur de recherche comme un autre ? Oui, au début, mais qui grignotait des parts de marché tout doucement, insidieusement, dépassant ses concurrents progressivement, jusqu'à devenir en quelque sorte un standard, Mais Google n'en est pas resté là, il fournit de nombreux autres outils, des logiciels de bureautique en ligne, qui permettent à plusieurs personnes travaillant sur le même projet d'avoir leurs données accessibles en ligne, des logiciels de traitement d'images, un moteur de blog simple d'emploi, une messagerie fort utilisée, et plein d'autres choses.. enfin, Google a sorti son propre navigteur, Chrome, qui est, paraît-il, fort séduisant (je n'en sais pas plus, il n'existe pas encore pour Mac et pour linux).
Et Google, nouveau visionnaire, n'a plus seulement comme but de mettre un ordinateur sur chaque bureau, comme l'avait dit Bill Gates à une époque, mais d'arriver à se passer de système d'exploitation sophistiqué et de logiciels, tout travail s'effectuant à partir du navigateur, avec des applications en ligne, les données résultantes étant aussi stockées en ligne, sur des serveurs distants. Et quand on connaît la pugnacité de Google, on se dit qu'à la place de Microsoft, on pourrait avoir quelques inquiétudes... Est-ce le début de la fin du monopole ? Disons que si ça peut en réjouir certains, ce n'est pas forcément la libération de l'informatique pour autant. Même si l'idée d'utiliser Internet pour faire ce qui avant ne se faisait qu'en local (ou en réseau local) semble prometteuse, ne pose-t-elle pas quelques questions ?
Se libérer d'un monopole pour se jeter dans les bras d'un autre n'est-il pas seulement changer de dictature ? Quid des précieuses données qui seront conservées on ne sait où matériellement ? Seront-elles à l'abri des regards indiscrets et des pannes matérielles ? Ne risque-t-on pas d'être surveillés dans les accès au Net au mépris de toute liberté individuelle ? Enfin, peut-on oublier qu'il reste encore beaucoup de gens dans le monde qui pour maintes raisons ne peuvent avoir accès à Internet ?
N'ayant pas le don de prévoir l'avenir, je n'ai aucune idée de ce dont sera fait notre avenir informatique, je n'ai que des questions à poser, et pas la moindre réponse à fournir ! Euh.. sinon que le moteur de ce blog est offert et hébergé par Google... déjà contaminée ???
25 sept. 2008
Le Cotentin
Quelques impression du Cotentin, ce morceau de terre balayé par les vents sur trois côtés, que l'on a tendance à éviter en filant tout droit de Caen vers le Mont Saint Michel, et qui recèle pourtant pas mal de trésors cachés, de vallées verdoyantes, de côtes immenses et sauvages, de petits ports comme Saint Vaast La Hougue ou Barfleur, et de belles villes comme Valognes.
On commence par Arromanches, qui n'est pas dans le Cotentin, mais comme les souvenirs du Débarquement sont encore très vivaces, d'Omaha Beach à Utah Beach ... tant vaut se mettre tout de suite à l'heure du D-Day.
La jolie vallée de la Saire, que l'on dirait sortie d'un livre d'images, toute verte, pleine de fleurs, de maisons aux solides façades en pierre, et aux pâturages où paissent de paisibles vaches normandes.
Une plage.. un bout du monde.. pas une maison, pas une installation balnéaire, quelque part sur la côte, loin de tout, avec seulement le bruit du vent, et deux chevaux qui courent.
Barfleur, le cimetière autour de l'église, et au loin, le phare de Gatteville. Tiens, on pense tout de suite à Victor Hugo :
En un mot, un coin de France à redécouvrir, pour les amateurs de lieux à l'écart des foules, de paysages variés et insolites, et pour les amateurs d'huîtres aussi !
On commence par Arromanches, qui n'est pas dans le Cotentin, mais comme les souvenirs du Débarquement sont encore très vivaces, d'Omaha Beach à Utah Beach ... tant vaut se mettre tout de suite à l'heure du D-Day.
La jolie vallée de la Saire, que l'on dirait sortie d'un livre d'images, toute verte, pleine de fleurs, de maisons aux solides façades en pierre, et aux pâturages où paissent de paisibles vaches normandes.
Une plage.. un bout du monde.. pas une maison, pas une installation balnéaire, quelque part sur la côte, loin de tout, avec seulement le bruit du vent, et deux chevaux qui courent.
Barfleur, le cimetière autour de l'église, et au loin, le phare de Gatteville. Tiens, on pense tout de suite à Victor Hugo :
Oh ! Combien de marins, combien de capitaines
Qui sont partis joyeux pour des courses lointaines,
Dans ce morne horizon se sont évanouis !
Qui sont partis joyeux pour des courses lointaines,
Dans ce morne horizon se sont évanouis !
En un mot, un coin de France à redécouvrir, pour les amateurs de lieux à l'écart des foules, de paysages variés et insolites, et pour les amateurs d'huîtres aussi !
21 sept. 2008
Les élections sénatoriales
Quelques mots d'instruction civique préalables : les sénateurs, qui composent l'autre chambre législative, avec l'Assemblée Nationale, ne sont pas élus au suffrage universel comme peuvent l'être les députés, ou le président de la République (depuis 1962). Ils sont élus au suffrage universel indirect. C'est-à-dire que les électeurs de ces personnages sont obligatoirement eux-mêmes des élus en provenance du suffrage universel direct, appelés "grands électeurs". Ils se composent des :
- Députés de l'Assemblée Nationale
- Conseillers régionaux
- Conseillers généraux
- Délégués des Conseils Municipaux, lesquels représentent 95% des Grands Electeurs.
Concernant les délégués des Conseils Municipaux, ceux-ci sont élus lors d'un conseil municipal exceptionnel dont la date est fixée par le préfet (cette année le 27 juin 2008). Leur nombre dépend du nombre d'habitants de la commune.
Ce vote, contrairement aux scrutins habituels, est obligatoire. Une amende est infligée au grand électeur qui n'y participerait pas sauf raison impérieuse (et très limitée.. s'il meurt la veille, il a un suppléant, élu aussi, qui a intérêt à attendre le lendemain pour mourir). Il est tout aussi obligatoire de voter aux deux tours (quand il y en a deux..) sous peine de nullité du premier vote.
C'est ainsi que 1718 grands électeurs se sont retrouvés à la préfecture d'Evreux, dimanche 21 septembre, à partir de 8h30 du matin afin d'élire les trois sénateurs du département de l'Eure, choisis parmi les 11 candidatures.
Sachant qu'il faut attendre le dépouillement du premier tour, dont la fin du scrutin est prévue à 11h30, afin de savoir s'il faut revenir l'après-midi (début du scrutin prévu à 15h 30), le plus important problème soulevé lors des diverses réunions électorales auxquelles je me suis fait un devoir d'assister, était de savoir où diable il allait être possible de déjeuner sachant que les restaurants ébroïciens ouverts le dimanche n'étaient pas nombreux !!
...
Et comme il n'y a eu qu'un seul tour, j'ai le plaisir de vous présenter en avant première, les trois nouveaux sénateurs de l'Eure : de gauche à droite, messieurs Maurey, Poniatowski et Bourdin.
- Députés de l'Assemblée Nationale
- Conseillers régionaux
- Conseillers généraux
- Délégués des Conseils Municipaux, lesquels représentent 95% des Grands Electeurs.
Concernant les délégués des Conseils Municipaux, ceux-ci sont élus lors d'un conseil municipal exceptionnel dont la date est fixée par le préfet (cette année le 27 juin 2008). Leur nombre dépend du nombre d'habitants de la commune.
Ce vote, contrairement aux scrutins habituels, est obligatoire. Une amende est infligée au grand électeur qui n'y participerait pas sauf raison impérieuse (et très limitée.. s'il meurt la veille, il a un suppléant, élu aussi, qui a intérêt à attendre le lendemain pour mourir). Il est tout aussi obligatoire de voter aux deux tours (quand il y en a deux..) sous peine de nullité du premier vote.
C'est ainsi que 1718 grands électeurs se sont retrouvés à la préfecture d'Evreux, dimanche 21 septembre, à partir de 8h30 du matin afin d'élire les trois sénateurs du département de l'Eure, choisis parmi les 11 candidatures.
Sachant qu'il faut attendre le dépouillement du premier tour, dont la fin du scrutin est prévue à 11h30, afin de savoir s'il faut revenir l'après-midi (début du scrutin prévu à 15h 30), le plus important problème soulevé lors des diverses réunions électorales auxquelles je me suis fait un devoir d'assister, était de savoir où diable il allait être possible de déjeuner sachant que les restaurants ébroïciens ouverts le dimanche n'étaient pas nombreux !!
...
Et comme il n'y a eu qu'un seul tour, j'ai le plaisir de vous présenter en avant première, les trois nouveaux sénateurs de l'Eure : de gauche à droite, messieurs Maurey, Poniatowski et Bourdin.
20 sept. 2008
14 sept. 2008
Mon village
12 sept. 2008
Quand tout se bouscule
Chaque année, c'est pareil, au mois d'août, tout le monde somnole, sur une chaise longue sous les cocotiers ou crapahute sur le GR20, loin du quotidien, sous le soleil tropical ou les ondées normandes, tout est fermé, ralenti, personne n'est présent, c'est la torpeur estivale...
Et puis, tout à coup, quand le mot septembre s'inscrit sur les calendriers, c'est le branle-bas de combat, l'école reprend, le boulot aussi pour certains, ce qui entraîne, par effet boule de neige, toutes les autres activités, à tel point qu'on se demande si on ne ferait pas mieux de déplacer le Jour de l'An au premier septembre !
Et là, c'est la cavalcade, les activités associatives, syndicales, municipales, culturelles reprennent toutes à la fois, il faut ressortir les agendas mis en sommeil depuis deux mois, coordonner les rendez-vous, faire des choix drastiques quand plusieurs choses se télescopent, se retrouver avec plusieurs travaux à effectuer en même temps pour pouvoir les rendre le même jour, tout le monde vous tombe dessus pour toute sorte de problèmes à résoudre... on se dit qu'on aurait tout de même pu mieux répartir ces tâches et les étaler sur les mois précédents, mais non, pas possible, le magasin Machin était fermé, madame Truc n'était pas là, et Mademoiselle Bidule avait besoin de Monsieur Chose pour faire le travail, lequel Chose était au bout du monde donc...
Donc, on court dans tous les sens en sachant toutefois que les choses vont petit à petit se remettre en ordre tout au long de l'automne, que les tâches finiront bien par être effectuées dans le bon ordre, que le quotidien redeviendra harmonieux jusqu'à... la période des fêtes de fin d'année, où là, on va à nouveau retomber dans la torpeur, où tout sera à nouveau fermé, où les gens, trop occupés par leurs achats et leurs festivités diverses seront inaccessibles et où les diverses activités resteront obligatoirement en stand by en attendant.. le début de l'année suivante.
L'être humain du XXIe siècle est quand même bizarre, non ?
Et puis, tout à coup, quand le mot septembre s'inscrit sur les calendriers, c'est le branle-bas de combat, l'école reprend, le boulot aussi pour certains, ce qui entraîne, par effet boule de neige, toutes les autres activités, à tel point qu'on se demande si on ne ferait pas mieux de déplacer le Jour de l'An au premier septembre !
Et là, c'est la cavalcade, les activités associatives, syndicales, municipales, culturelles reprennent toutes à la fois, il faut ressortir les agendas mis en sommeil depuis deux mois, coordonner les rendez-vous, faire des choix drastiques quand plusieurs choses se télescopent, se retrouver avec plusieurs travaux à effectuer en même temps pour pouvoir les rendre le même jour, tout le monde vous tombe dessus pour toute sorte de problèmes à résoudre... on se dit qu'on aurait tout de même pu mieux répartir ces tâches et les étaler sur les mois précédents, mais non, pas possible, le magasin Machin était fermé, madame Truc n'était pas là, et Mademoiselle Bidule avait besoin de Monsieur Chose pour faire le travail, lequel Chose était au bout du monde donc...
Donc, on court dans tous les sens en sachant toutefois que les choses vont petit à petit se remettre en ordre tout au long de l'automne, que les tâches finiront bien par être effectuées dans le bon ordre, que le quotidien redeviendra harmonieux jusqu'à... la période des fêtes de fin d'année, où là, on va à nouveau retomber dans la torpeur, où tout sera à nouveau fermé, où les gens, trop occupés par leurs achats et leurs festivités diverses seront inaccessibles et où les diverses activités resteront obligatoirement en stand by en attendant.. le début de l'année suivante.
L'être humain du XXIe siècle est quand même bizarre, non ?
5 sept. 2008
Tout est cher ma bonne dame !
Pouvoir se connecter à Internet de n'importe où, comme l'on peut le faire avec le téléphone quand on veut appeler ou être joint (encore que.. les zones d'ombre des portables sont encore fort nombreuses), ce serait bien non ?
Mais, me direz-vous, c'est tout à fait possible, avec un ordinateur portable, ou un simple téléphone. Certes, mais à quel prix ? Les abonnements aux services 3G et similaires chez les opérateurs téléphoniques ne sont pas donnés, allant de 40 à plus de 100 euros mensuels, pour des durées de connexions de 2 à 10h, avec engagement de 12 à 24 mois, avec en plus certaines limitations écrites en tout petit dans les CGV, et le confort à l'utilisation, sur un écran de téléphone.. j'ai des doutes.
Sur un ordinateur, avec une clé 3G, ça doit déjà être plus confortable, mais question prix ? S'engager 12 ou 24 mois sur une somme non négligeable quand on n'a qu'un besoin ponctuel de ce genre de service ? Surtout que, selon où on se trouve, le service en question risque d'être non disponible...
Reste alors l'Internet à la demande, on se connecte quand on veut (quand on peut aussi..), le temps qu'on veut, et on ne paye que pour ce qu'on consomme. C'est ce qu'un opérateur téléphonique "me" propose dans sa dernière publicité : "Consultez votre compte bancaire, vérifiez une info sur un forum, comparez un prix... accédez à l'Internet selon vos besoins, sans vous engager..". Faut lire la suite : On connecte sa clé 3G à son PC, et là, on profite d'un crédit de consommation de 75 Mo utilisable jusqu'à minuit, et ça coûte... 10 Euros !
Donc, 10 euros pour 75 Mo. Ouais, mais en temps de connexion, comment savoir ce que représentent 75 Mo ? Ça dépend de la vitesse de connexion offerte, de ce qu'on fait... que font en "échanges de données" une heure d'IRC, ou deux heures de contributions à Wikipédia ? Comment le savoir ? Je peux mesurer le temps passé, il n'y a qu'à regarder sa montre, le nombre de Mo téléchargés quand je télécharge un logiciel ou une vidéo, mais comment savoir le poids (en octets) de la vérification de mon compte bancaire, ou des nouveaux posts sur le forum MacGé ? Techniquement, je n'en sais rien ! Mais 10 euros (plus 0,20 euros par Mo supplémentaire), ça me semble bien cher... et, à moins d'en avoir un besoin professionnel précis, pas vraiment indispensable au commun des mortels, sinon pour lui faire dépenser des sous inutilement.
Il ne manque pas de connexions wi-fi plus ou moins gratuites (plutôt moins que plus d'ailleurs) pour retrouver les copains de Freenode, et récupérer ses mails quand on est en dehors de ses bases, avec l'eee sous le bras (enfin, posé quelque part, c'est plus facile pour taper), sans dépenser beaucoup de sous pour un service qui ne me semble pas, pour l'instant, ni utilisable en toutes circonstances, ni vraiment utile non plus !
Et comme je n'ai pas trouvé d'image pour illustrer ce billet, voilà une photo prise lors de pérégrinations municipales.... Ce n'est pas une borne wi-fi !!
Mais, me direz-vous, c'est tout à fait possible, avec un ordinateur portable, ou un simple téléphone. Certes, mais à quel prix ? Les abonnements aux services 3G et similaires chez les opérateurs téléphoniques ne sont pas donnés, allant de 40 à plus de 100 euros mensuels, pour des durées de connexions de 2 à 10h, avec engagement de 12 à 24 mois, avec en plus certaines limitations écrites en tout petit dans les CGV, et le confort à l'utilisation, sur un écran de téléphone.. j'ai des doutes.
Sur un ordinateur, avec une clé 3G, ça doit déjà être plus confortable, mais question prix ? S'engager 12 ou 24 mois sur une somme non négligeable quand on n'a qu'un besoin ponctuel de ce genre de service ? Surtout que, selon où on se trouve, le service en question risque d'être non disponible...
Reste alors l'Internet à la demande, on se connecte quand on veut (quand on peut aussi..), le temps qu'on veut, et on ne paye que pour ce qu'on consomme. C'est ce qu'un opérateur téléphonique "me" propose dans sa dernière publicité : "Consultez votre compte bancaire, vérifiez une info sur un forum, comparez un prix... accédez à l'Internet selon vos besoins, sans vous engager..". Faut lire la suite : On connecte sa clé 3G à son PC, et là, on profite d'un crédit de consommation de 75 Mo utilisable jusqu'à minuit, et ça coûte... 10 Euros !
Donc, 10 euros pour 75 Mo. Ouais, mais en temps de connexion, comment savoir ce que représentent 75 Mo ? Ça dépend de la vitesse de connexion offerte, de ce qu'on fait... que font en "échanges de données" une heure d'IRC, ou deux heures de contributions à Wikipédia ? Comment le savoir ? Je peux mesurer le temps passé, il n'y a qu'à regarder sa montre, le nombre de Mo téléchargés quand je télécharge un logiciel ou une vidéo, mais comment savoir le poids (en octets) de la vérification de mon compte bancaire, ou des nouveaux posts sur le forum MacGé ? Techniquement, je n'en sais rien ! Mais 10 euros (plus 0,20 euros par Mo supplémentaire), ça me semble bien cher... et, à moins d'en avoir un besoin professionnel précis, pas vraiment indispensable au commun des mortels, sinon pour lui faire dépenser des sous inutilement.
Il ne manque pas de connexions wi-fi plus ou moins gratuites (plutôt moins que plus d'ailleurs) pour retrouver les copains de Freenode, et récupérer ses mails quand on est en dehors de ses bases, avec l'eee sous le bras (enfin, posé quelque part, c'est plus facile pour taper), sans dépenser beaucoup de sous pour un service qui ne me semble pas, pour l'instant, ni utilisable en toutes circonstances, ni vraiment utile non plus !
Et comme je n'ai pas trouvé d'image pour illustrer ce billet, voilà une photo prise lors de pérégrinations municipales.... Ce n'est pas une borne wi-fi !!
31 août 2008
Les foires à tout
Une manifestation bien connue de nos villages ! De Pâques à octobre, il n'y a pas de dimanche où, dans un périmètre de quelques kilomètres de chez soi, il n'y en ait pas une d'organisée. Des très grandes, avec plein d'exposants et de nombreux visiteurs, des toutes petites, qui s'installent dans un pré, il y a le choix. Et même si on n'y trouve plus guère de choses intéressantes, les brocanteurs professionnels ont depuis bien longtemps appris à récupérer très tôt le matin ce qui pouvait être vendable à bon prix, elles représentent une agréable promenade, au milieu des fouillasseries diverses : jouets, vêtements, vieux bouquins dépenaillés, ferrailles, vaisselle ordinaire, meubles bancals, objets de plus ou moins bon goût... Il est loin le temps où j'y trouvais des statuettes de saints en vrai biscuit vendues au prix du plâtre, mais il est bien rare qu'on en revienne sans rien dans les mains, ne serait-ce qu'un livre de poche !
Et ce n'est pas qu'un phénomène français, aux Etats-Unis, j'ai souvent traversé des flea markets, ou passé devant un garage sale, qui ne veut absolument pas dire que le propriétaire n'avait pas fait le ménage... !
Voilà quelques vues de la foire à tout de La Chapelle Réanville, je ne sais pas si l'exposant qui proposait sa belle-mère en l'état aura trouvé preneur avant la fin de la journée.
Et ce n'est pas qu'un phénomène français, aux Etats-Unis, j'ai souvent traversé des flea markets, ou passé devant un garage sale, qui ne veut absolument pas dire que le propriétaire n'avait pas fait le ménage... !
Voilà quelques vues de la foire à tout de La Chapelle Réanville, je ne sais pas si l'exposant qui proposait sa belle-mère en l'état aura trouvé preneur avant la fin de la journée.
27 août 2008
Transmissions modernes
Laissons de côté les transmissions par mail, IRC, IM et similaires, pour parler de moyens plus antiques, le téléphone par exemple. Par téléphone, on peut envoyer des SMS, ces petits messages écrits, en français exotique parfois chez certains, quand on a quelque chose à dire à quelqu'un, c'est facile, rapide, etc...
Facile, certes, surtout quand le téléphone dispose d'un vrai clavier, comme le Tréo, et permet d'écrire en français correct, avec accents et ponctuation, mais rapide ? Là, c'est moins sûr. Témoin l'anecdote suivante :
Un beau jour, à 11h30 du matin, je décide d'envoyer un SMS à un ami à qui j'avais promis d'apporter une information spécifique. Je rédige mon petit texte, l'envoie, Monsieur SFR m'annonce que le message est envoyé, et je vaque à d'autres occupations, persuadée que mon correspondant allait recevoir l'information.
Fin d'après-midi, contact téléphonique avec l'ami en question, qui n'avait point reçu mon message. Bon, je me dis que j'ai du merdouiller quelque part dans la mise en oeuvre de ce genre de truc, point trop habituée que je suis à ces outils...
Le même jour, 23h30, alors que l'information en question, cause de l'envoi du SMS, avait été transmise oralement, le téléphone de mon correspondant sonne, c'était mon SMS qui arrivait !
Donc, il a mis 12h pour parcourir 12kms... bel exploit. A pieds, en marchant lentement, j'aurais été plus vite ! Déjà on savait que le courrier papier faisait parfois de grands détours pour aller d'un point à un autre, et arrivait plus de 15 jours après son envoi (en France, parce que depuis l'étranger, ça peut être bien pire.. les cartes postales de vacances qui arrivent trois semaines après le retour...), mais un message téléphonique tout de même.. je croyais avec naïveté que ça allait aussi vite... qu'un coup de téléphone. Eh bien non, je me trompais lourdement, en fait, les ondes (particules, impulsions, comme vous voulez..) voyagent en sautant sur leurs petites pattes tout au long de la départementale, s'arrêtent aux feux rouges quand elles arrivent en ville pour ne pas se faire écraser, et celles que j'ai envoyées ont du en plus faire plusieurs pauses café dans les bistrots rencontrés...
Ah mes pov'gens, on n'arrête plus le progrès ! Ou alors, c'est que c'est plus écologique comme mode de transmission !!
Facile, certes, surtout quand le téléphone dispose d'un vrai clavier, comme le Tréo, et permet d'écrire en français correct, avec accents et ponctuation, mais rapide ? Là, c'est moins sûr. Témoin l'anecdote suivante :
Un beau jour, à 11h30 du matin, je décide d'envoyer un SMS à un ami à qui j'avais promis d'apporter une information spécifique. Je rédige mon petit texte, l'envoie, Monsieur SFR m'annonce que le message est envoyé, et je vaque à d'autres occupations, persuadée que mon correspondant allait recevoir l'information.
Fin d'après-midi, contact téléphonique avec l'ami en question, qui n'avait point reçu mon message. Bon, je me dis que j'ai du merdouiller quelque part dans la mise en oeuvre de ce genre de truc, point trop habituée que je suis à ces outils...
Le même jour, 23h30, alors que l'information en question, cause de l'envoi du SMS, avait été transmise oralement, le téléphone de mon correspondant sonne, c'était mon SMS qui arrivait !
Donc, il a mis 12h pour parcourir 12kms... bel exploit. A pieds, en marchant lentement, j'aurais été plus vite ! Déjà on savait que le courrier papier faisait parfois de grands détours pour aller d'un point à un autre, et arrivait plus de 15 jours après son envoi (en France, parce que depuis l'étranger, ça peut être bien pire.. les cartes postales de vacances qui arrivent trois semaines après le retour...), mais un message téléphonique tout de même.. je croyais avec naïveté que ça allait aussi vite... qu'un coup de téléphone. Eh bien non, je me trompais lourdement, en fait, les ondes (particules, impulsions, comme vous voulez..) voyagent en sautant sur leurs petites pattes tout au long de la départementale, s'arrêtent aux feux rouges quand elles arrivent en ville pour ne pas se faire écraser, et celles que j'ai envoyées ont du en plus faire plusieurs pauses café dans les bistrots rencontrés...
Ah mes pov'gens, on n'arrête plus le progrès ! Ou alors, c'est que c'est plus écologique comme mode de transmission !!
22 août 2008
Les ordinateurs changent tout le temps !
Depuis quelques années, on a pu observer quelques mutations dans les outils informatiques, signant une évolution dans les caractéristiques de nos machines. Par exemple, la mort de la disquette 3 pouces 1/2 qui avait déjà tué son ancêtre, la 5 pouces 1/4 (l'ère des 8 pouces est trop ancienne pour pouvoir être étudiée), supplantée en fort peu de temps par la clé usb et sa cousine, la carte SD, qui augmentent leur capacité tandis que leur prix diminue. Mais les ordinateurs eux-mêmes évoluent. Déjà, les écrans CRT ont quasiment cessé d'exister, il n'en reste plus que quelques exemplaires dans certaines niches écologiques protégées, mais ils sont maintenant trop peu nombreux pour se reproduire, les écrans plats les ont supplanté partout. Et le reste ?
Quand on se promène dans une grande surface, ou qu'on feuillette des catalogues spécialisés, on trouve 90% de portables, pour 10% d'ordinateurs dits "de bureau". Donc, le marché pour le particulier est clairement orienté vers le portable, qui, pour certains, n'est pas tout à fait "portable" parce qu'une machine à écran 17 pouces voire au-delà, peut avoisinner les 4 kgs, donc, représente un objet un peu lourd à transporter (la sacoche, l'alim, toussa..), mais fait une machine de bureau tout à fait confortable à utiliser.
Donc, il s'achète pas mal de portables, ça tient moins de place sur un bureau, et évite tout un enchevêtrement de câbles (tout le monde n'a pas la bonne idée de choisir un Imac...), et ceux qui veulent à la fois transporter leur machine sans risquer l'épuisement, ne pas encombrer leur bureau d'une grosse UC, mais ne pas travailler des heures avec un petit écran, prennent un portable "confortable" et achètent un "genre eee" pour les déplacements !
Parce que le marché de l'ultra-portable est en plein essor. A la suite du fameux eeePC d'Asus, plein de constructeurs se sont engouffrés dans ce marché qui semblait tout à fait porteur. Et comme ce genre de machine permet de se connecter à Internet de n'importe où, parce que justement, on peut toujours l'avoir avec soi, après SFR, c'est Orange qui s'y met, en proposant son propre matériel, au prix d'achat très bas... si on prend un abonnement avec connexion Internet de l'ordre de 50 euros par mois... Mais comme ce genre de petite machine ne peut en aucun cas remplacer une machine principale, sauf à grandir et donc à perdre ses qualités de légereté et de peu d'encombrement, ben... faut les deux ! Sans doute à la grande joie des marchands qui se frottent les mains de l'aubaine.
Alors, la prochaine mutation ? Qui peut la prédire ? Que trouvera-t-on dans les futures strates sédimentaires, au-dessus des disquettes Zip et autres "grandes tours", surmontées des ultra-portables divers ? Aux futurs archéologues de l'informatique de le dire.
Quand on se promène dans une grande surface, ou qu'on feuillette des catalogues spécialisés, on trouve 90% de portables, pour 10% d'ordinateurs dits "de bureau". Donc, le marché pour le particulier est clairement orienté vers le portable, qui, pour certains, n'est pas tout à fait "portable" parce qu'une machine à écran 17 pouces voire au-delà, peut avoisinner les 4 kgs, donc, représente un objet un peu lourd à transporter (la sacoche, l'alim, toussa..), mais fait une machine de bureau tout à fait confortable à utiliser.
Donc, il s'achète pas mal de portables, ça tient moins de place sur un bureau, et évite tout un enchevêtrement de câbles (tout le monde n'a pas la bonne idée de choisir un Imac...), et ceux qui veulent à la fois transporter leur machine sans risquer l'épuisement, ne pas encombrer leur bureau d'une grosse UC, mais ne pas travailler des heures avec un petit écran, prennent un portable "confortable" et achètent un "genre eee" pour les déplacements !
Parce que le marché de l'ultra-portable est en plein essor. A la suite du fameux eeePC d'Asus, plein de constructeurs se sont engouffrés dans ce marché qui semblait tout à fait porteur. Et comme ce genre de machine permet de se connecter à Internet de n'importe où, parce que justement, on peut toujours l'avoir avec soi, après SFR, c'est Orange qui s'y met, en proposant son propre matériel, au prix d'achat très bas... si on prend un abonnement avec connexion Internet de l'ordre de 50 euros par mois... Mais comme ce genre de petite machine ne peut en aucun cas remplacer une machine principale, sauf à grandir et donc à perdre ses qualités de légereté et de peu d'encombrement, ben... faut les deux ! Sans doute à la grande joie des marchands qui se frottent les mains de l'aubaine.
Alors, la prochaine mutation ? Qui peut la prédire ? Que trouvera-t-on dans les futures strates sédimentaires, au-dessus des disquettes Zip et autres "grandes tours", surmontées des ultra-portables divers ? Aux futurs archéologues de l'informatique de le dire.
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