Pas toujours évident d'utiliser des logiciels libres ...

Une affiche en couleur, qui doit être tirée par un imprimeur local en 1000 exemplaires. Je la fabrique avec Inkscape, l'homologue libre de Corel (ou d'Illustrator). Et ensuite, comment on transmet le fichier à l'imprimeur ? Parce que le svg, format natif d'Inkscape, c'est peut-être l'avenir, mais ce n'est pas encore le présent... sauvegarder le fichier en pdf ? Inkscape sait le faire, mais... génère un monstre de 50 Mo !! Exporter en bitmap vers Open Office et de là sauvegarder en .pdf ? Pas difficile, mais le pdf résultant s'il est très bien imprimé depuis Oo, ne va plus du tout avec les outils windowsiens de l'imprimeur. Quant au format .psd, format bitmap, pour l'obtenir, faut déjà exporter en bitmap depuis Inkscape, passer dans Gimp, et convertir en psd, autant dire que le résultat à l'impression est fortement dégradé.

Après plusieurs essais, c'est la sauvegarde en .eps qui a obtenu le meilleur résultat, lequel a pu être récupéré par PhotoShop et a donné un résultat parfait à l'impression. Heureusement qu'Inkscape offre de multiples formats de sauvegarde, sinon, j'aurais du ressusciter un antique Corel Draw 6 ou 7, j'sais pu.. l'installer, réapprendre à m'en servir... etc ! Parce que l'imprimeur, il ne connaît lui que Windows, PhotoShop et à la rigueur Corel. Quand je lui ai parlé d'Inkscape et de svg, il a ouvert des yeux tout ronds ! C'est quoi ça ? Est-ce que ça existe vraiment ? Il a regardé les formats d'importation de Corel, et svg y figurait, ce qui l'a surpris, mais, cette version de Corel ne reconnaissait pas le svg natif d'Inkscape... hélas !

Tout ça pour dire que la croisade pour la promotion des Logiciels Libre est une rude entreprise, dès que l'on se frotte au monde professionnel qui n'utilise que Word et PhotoShop, standards incontournables à leurs yeux et qui accepte à la rigueur des fichiers .cdr (Corel), comme me l'a aimablement précisé le monsieur, ajoutant qu'il avait quelques clients qui l'utilisaient, mais cette cliente là, avec son .svg, son Inkscape libre, il n'en avait encore jamais croisé de semblable !

J'aurais sans doute du concevoir cette affiche avec LaTeX et PsTricks, le pdf généré aurait été certainement parfait pour l'impression, mais... c'était un (tout petit...) peu plus difficile !!

Coucher de soleil

De retour de Vernon, vers 18h, à l'embranchement de la départementale, quelques mètres après le carrefour de l'autoroute, la nuit tombait, fallait faire vite...

Anecdotes wikipédiennes

Suite du billet précédent... On ne fait pas que s'engueuler sur Wikipédia, on se marre bien aussi : Parfois, sur la Guilde des Guides, on est amené à aider de nouveaux contributeurs aux prises avec une interface et des concepts qu'ils découvrent (je parle ici de la forme, pas du fond). Un jour, une dame, d'un certain âge (c'est elle qui l'a précisé), enseignante en retraite, demande de l'aide parce qu'elle avait rédigé un article dans la fenêtre d'édition et avait fait on ne sait trop quelle manoeuvre intempestive si bien que tout avait été effacé avant qu'elle n'ait pu le sauvegarder. Elle se lamentait de cette perte d'autant plus qu'elle n'avait aucun double ailleurs. Sagement, je lui conseille de rédiger son texte dans un éditeur de texte d'abord, et de le copier-coller ensuite, une fois qu'il lui semblait complet. Elle a répondu et a remercié, mais a ajouté qu'elle ignorait ce que pouvait bien être un éditeur de texte, et ce que signifiait copier-coller quelque chose.... elle précisait qu'elle travaillait sur un Mac ! Je sais bien que c'est le système le plus simple qui soit, mais tout de même, faut avoir un tout petit minimum de connaissances, non ? Elle n'a pas du persister, sinon, je me voyais dans l'obligation de lui expliquer comment obtenir un [ sur un clavier Mac.....

Une autre... Monsieur le Maire de Saint-Georges-sur-Fontaine, commune de 761 âmes en Seine-Maritime, a écrit un message ulcéré sur la Guilde des Guides : « Etant Maire de la Commune, je souhaiterai que l'article sur les buveurs soit retiré du site. Je trouve cet article scandaleux. Je vais certainement déposer plainte auprès des services de gendarmerie ». Effectivement, figurait à la section géographie : « Saint georges et une petite commune ou reside majoritairement des buveurs. Cette commune est connu pour ces histoire bizarres qui s'y sont passés. Il y a une embleme " jean marie queque la gitane mais " sur son bycicle. La plus grande rue , mesurant 132metre est la rue du bout d'aval Réservant de multiples surprise avec nos amis les buveurs ! ». Sans doute un effet pervers de la campagne électorale municipale, par wikipédia interposé !.

On parle souvent des erreurs véhiculées par Wikipédia, et ce n'est pas faux, il y en a ... j'en ai trouvé.... sur un de mes articles, plusieurs mois plus tard, comme quoi... sans doute personne n'avait trouvé le moindre intérêt au pauvre Nicolas de Tolentino, que j'avais fait canoniser quelques 200 ans avant sa naissance !! Sans doute un copier-coller malencontreux. En transférant l'article sur Wikikto, je m'en suis aperçue, ai ressorti les docs et rectifié.

Certains contributeurs sont toutefois particulièrement attentifs. J'avais écrit quelque part : « Il est fêté le 12 juin » et ça a été corrigé par : « Il est fêté le 12 juin. » Plus pointilleux tu meurs !

Un an !

Un an aujourd'hui que j'ai commencé à contribuer à Wikipédia. Pendant ces douze mois, j'ai effectué presque 6000 contributions, certaines minuscules (correction d'une faute d'orthographe, par exemple) et d'autres plus importantes, puisque je dois en être à mon 220ème article sur un saint (vénérables et bienheureux compris), auxquels il faut ajouter une quarantaine d'améliorations majeures dans des articles existants sur le même sujet, et une dizaine d'autres, sur des sujets divers. Parallèlement à ces travaux de création, j'ai du uploader un grand nombre d'images sur Commons, répondre à quelques questions posées par plus débutants que moi et participer à la vie de la communauté (évaluations, votes, maintenance sur le portail catholicisme). Beaucoup de plaisir à faire tout ça, à fouiller les archives pour trouver des renseignements sur un personnage mort il y a sept siècles, à découvrir de nouvelles idées, à regarder la statuaire dans les églises d'un oeil nouveau, à faire des photos en me promenant pour illustrer certains articles, à farfouiller dans les numérisations de Gallica, etc... Donc, les activités wikipédiennes sont comparables à un long fleuve tranquille ? Alors là, pas du tout !

J'ai déjà raconté dans un billet antérieur la vague antireligieuse qui avait failli d'abord évacuer les évêques, puis mes pauvres saints, et avait valu d'âpres discussions, et entraîné le départ de trois collaborateurs du Portail Catholicisme vers l'encyclopédie dédiée à cette religion, Wikikto, dont les animateurs étaient aussi surpris que contents de voir arriver plusieurs nouveaux contributeurs d'un coup.. Et justement, ce qui est aussi désagréable qu'irritant souvent, dans Wikipédia, c'est qu'on a l'impression qu'on arrive au milieu d'une coterie, d'un groupe de gens fermés, peu accueillants, qui ont tendance à confondre les grands principes de neutralité et de notoriété avec leurs idées personnelles. Certains administrateurs sont tout à fait capables de descendre en flamme et de supprimer un article écrit (peut-être maladroitement) par quelqu'un de très compétent dans le domaine, décourageant irrémédiablement ce dernier, et privant l'encyclopédie d'un apport riche et intéressant. D'autres, et on le sait par les professions de foi qui précèdent le vote pour l'accession au statut d'admin, annoncent qu'ils n'ont quasiment jamais écrit d'articles et que ce qu'ils aiment, c'est faire de la maintenance, vérifier les violations de copyright, traquer les sources fournies (je me suis toujours demandé s'ils les vérifiaient effectivement...), et imposer leurs critères de notoriété alors qu'ils contribuent depuis quelques mois seulement... ceux-là ont assez peu de chance d'être élus, ou de justesse seulement, mais qu'ils postulent avec ce genre d'argument me semble assez grave toutefois.

Enfin, il y a tout de même des gens de bon sens là-dedans. Un des deux pourfendeurs des évêques et des saints s'était mis en tête de demander la suppression de toutes les pages qui listent les abbayes et les cathédrales. Ces listes sont pourtant rudement utiles puisqu'elles servent en quelque sorte de table des matières quand on fait une recherche sur le sujet. Le motif invoqué était plutôt vaseux, dans le genre "on a supprimé la liste des mosquées dans les grandes villes, donc, faut supprimer toutes les listes des édifices religieux"... Les contributeurs du portail catholicisme se sont mobilisés en masse, plein d'autres aussi, et tout le monde a voté contre la suppression de ces listes jusqu'à ce qu'un autre administrateur bloque le suppresseur acharné l'accusant du péché suprême, la non-neutralité. L'affaire en est restée là. Les listes des abbayes et autres cathédrales sont toujours en place. Et le calme est revenu. On peut sereinement reprendre ses chères études.

Donc, il y a aussi de somptueuses empoignades, de saintes colères, de violentes disputes, mais aussi un bouillonnement de créativité, de recherches, une mise en commun des connaissances qui méritent que l'on s'attache au projet. C'est surtout pour ça que je continue, le reste n'est qu'anecdotique, c'est exactement comme dans la "vraie vie". (IRL en jargon IRC)

Hey Mr Jobs ! What is that ?

Après l'énorme succès de l'Iphone, la maison Apple récidive en sortant un ultra-portable superbe, tout fin (moins de deux centimètres), tout élégant, tout petit (il tient dans une grande enveloppe), tout léger (à peine plus d'un Kg), en un mot, une petite merveille de technologie.

Oui, comme ça, quand on le voit, on ne peut qu'en tomber amoureux. Toutefois, en y regardant de plus près, on commence à déchanter un peu...

Tiens, pas de Firewire.. exit l'utilisation d'un disque dur externe à transmission rapide, qui aurait pourtant été bien utile, la capacité du disque d'origine étant de 80 Go en PATA ou de 64 Go en Flash. Bien sûr, pas de lecteur DVD, où l'aurait-on mis ? Mais possibilité d'en avoir un externe, sur le port USB, à.... 90 euros ! Et, comme il n'y a qu'un seul port USB, il l'occupe au détriment d'une souris filaire, d'une imprimante, d'une clé, ou de l'APN... Un processeur à 1,6 Ghz... pfff... le plus petit des Mac Book est déjà à 2 Ghz, et, pour finir, pas de port ethernet ! Si, avec un adaptateur, qui coûte 30 Euros. Certes, il y a wi-fi et bluetooth, encore heureux..

Donc, la petite merveille n'est pas si merveilleuse que ça question équipement, mais surtout, ce qui fait bondir, c'est le prix de l'objet !! De 1700 Euros pour le premier modèle jusqu'à 2870 Euros pour celui qui est équipé d'un DD 64 Go en Flash... soit plus que le Mac Book Pro 17 pouces dont le processeur, la carte graphique et les ports sont autrement plus complets. Si à ces 2870 Euros, on ajoute les "options"... la petite merveille devient... infiniment moins merveilleuse ! Quelle idée de sortir cet engin ? Qui va acheter ça sachant que des ultra-portables, il en existe déjà pas mal sur le marché, mieux équipés et infiniment moins cher (sans parler de l'eeePC à 300 Euros), alors pourquoi ? Une erreur de marketing ? Un must pour applemaniaques friqués ? L'avenir le dira... mais pour l'instant, j'aime mieux porter mes 3kgs de Mac Book Pro qui se suffit à lui même, que un kilo de Mac Air, plus un sac avec le lecteur de CD, l'adaptateur Ethernet, le hub usb, etc...

Merci à la revue Avosmac à laquelle j'ai emprunté l'illustration de ce billet.

Eh bien, ça s'améliore

Des connexions Internet dans les hôtels en France ? Oui, ça existe, depuis un certain temps d'ailleurs, je me souviens du temps des transmissions RTC où certains hôtels mettaient à disposition des occupants intéressés une mode d'emploi détaillé tant c'était compliqué. C'est devenu plus simple avec les connexions haut débit, mais jusqu'ici, les tarifs étaient fortement dissuasifs. En 2005, dans un grand hôtel de Marseille, il était réclamé 20 euros la demi heure ! Pour une connexion ethernet qui marchait bien, certes, mais tout de même.... Une année après, un hôtel de grande chaîne proposait 10 euros l'heure, c'était déjà mieux, mais encore bien onéreux, d'autant plus que l'heure faisait parfois à peine les 60 minutes réglementaires.

En plus, c'était compliqué, il fallait acheter une carte, gratter une case, récupérer une sorte de mot de passe qui était demandé à l'ouverture du navigateur, surveiller le compteur de temps quand il y en avait un, et ne rien entreprendre d'important quand on arrivait à la fin de la durée payée.

Ailleurs, c'était un peu mieux, 10 euros les 6h à Lisbonne, en 2006, et gratuité totale aux USA... quel que soit le motel (chic ou pas chic, s'il proposait Internet, c'était gratuit).

Alors, les français, toujours à la bourre ?

Eh bien non ! La France se réveille, et tout particulièrement la Haute Normandie, région à l'avant garde du progrès comme nul ne l'ignore (*). Un hôtel tout à fait classique sur le front de mer à Dieppe, avec... une connexion wi-fi dans la chambre, GRATUITE !! Même chose à Fécamp, qui n'est tout de même pas une grande capitale mondiale des affaires, dans le même type d'hôtel, gratuit aussi.

Vous me direz que c'est normal, contrairement à un réseau filaire, l'installation de bornes wi-fi n'est pas très chère, et une fois la chose effectuée, l'abonnement est le même, donc, faire payer était effectivement un non sens. Fait-on payer la télé ? Ou l'eau de la salle de bains ? C'est répercuté sur le prix de la chambre ? Sans doute, mais à prix égal ou semblable, dorénavant, je compte bien privilégier les hôtels qui proposent ce genre de service gratuit, faut les encourager ! Donc, un bon point à la chaîne Inter-Hôtel (publicité gratuite, elle aussi) qui propose ce service d'excellente qualité en plus.

(*) soyons honnête, je n'ai pas prospecté ailleurs en France...

Fécamp et ses bateaux

Beau soleil après la tempête, la si jolie ville de Fécamp étale ses couleurs bleues et gris ardoise sous le ciel tout dégagé, bien agréable de se promener le long du port en écoutant le bruit de la mer.

Comité d'Accueil

Arrivée à Dieppe. Pas plutôt dans la chambre de l'hôtel, le comité d'accueil local s'est pointé sur le balcon, sympa non ? Et l'animal, qui semblait fort intéressé par ces nouvelles têtes, est resté longtemps à observer ces étrangers du département limitrophe qui arrivaient dans son domaine, avant de repartir à grands coups d'aile.

On n'arrête pas le progrès !

N'ayant pas d'imprimante à proximité de mon portable actuel (du précédent non plus d'ailleurs), et ne sachant absolument pas techniquement mettre tout ce petit monde en réseau, je passais par une clé usb, ou par une seconde adresse mail, quand je voulais imprimer sur l'imprimante située à côté de l'ordinateur de bureau, dans la pièce voisine, laquelle, ancienne, ne possédait qu'une liaison parallèle, absente sur les ordinateurs portables récents. Donc, appel au Père Noël, pour qu'il m'apporte une imprimante.

Tant qu'à faire, j'en voulais une multi-fonctions, d'ailleurs, en jet d'encre, elles le sont quasiment toutes maintenant. Eh bien, multi-fonctions, elle l'est ! A tel point qu'on se demande ce qu'elle ne fait pas... Elle scanne, depuis un programme installé sur l'ordinateur, ou toute seule en proposant de générer un fichier pdf qu'on récupère ensuite (le message de l'écran tactile est marrant : "allez voir sur l'écran de votre ordinateur..."), ou encore, si c'est une page de texte, de le récupérer par OCR dans un éditeur de texte.. Elle photocopie, en noir ou en couleur, indépendamment de tout ordinateur connecté, et s'occupe toute seule des photos de la carte mémoire de votre APN : visualisation, corrections de base, impression immédiate ou stockage sur une clé USB, et même, gravure d'un CD (elle a un graveur intégré)... et enfin, eh bien, elle imprime !! Oui oui, aussi... Bon, elle ne fait pas le café, ça c'est le domaine réservé d'Emacs, c'est bien connu, nul n'est parfait.

Qu'elle fasse plein de choses, disons qu'avec les progrès techniques actuels, ce n'est pas vraiment étonnant, on voit tout ce que peuvent faire nos téléphones portables, mais on sait bien aussi qu'on n'utilise jamais toutes ces fonctionnalités, d'autant plus qu'elles ne sont pas du tout évidentes le plus souvent à mettre en oeuvre. Là, un bon point pour la maison HP, tout est très simple, un écran tactile, des menus clairs, des choix évidents, une IHM fort bien conçue, ce qui est loin d'être toujours le cas. Donc, moins de risque d'oublier une fois sur l'autre comment on fait telle ou telle chose.

Eh bien, maintenant, il n'y a plus qu'à explorer toutes ces richesses... et à en utiliser... 10 %, comme d'hab !

Usenet se meurt, Usenet est mort.. ?

Enfin, pas tout à fait, mais l'agonie est bien visible. Le protocole date de 1979, je ne sais pas s'il atteindra l'âge de 30 ans !

Pourtant, quelle source d'information que c'était tous ces articles postés sur tant de sujets divers, qui étaient classés par genre, par langue, par type, afin que chacun y trouve son bonheur. Certes, c'était de la communication en temps différé, mais sur certains newsgroups, il y avait de grosses pointures (je pense au newsgroup sur LaTeX), toujours prêtes à aider leur prochain sur des points de détails savants... même si ailleurs, le troll régnait en maître, et les bagarres (verbales) rangées coutumières. On posait une question, on répondait à une autre, et cette forme d'entraide et d'échanges d'avis et de connaissance était très utile et très enrichissante.

Seulement voilà, beaucoup d'autres formes de communication se sont développées parallèlement sur Internet, en particulier les nombreux forums, accessibles par une interface web gérée par un simple navigateur, et là aussi, il y en a de multiples, où la réactivité est très forte, et où aussi il y a échange de connaissances et de compétences. Que l'on souhaite des renseignements sur Ubuntu, les recettes de cuisine, les bulles papales, ou le traitement du diabète, il y a toujours un forum d'usagers de la chose prêt à répondre, rapidement (sinon courtoisement..), sans oublier bien sûr les chans IRC qui peuvent aussi être très pointus, même si le plus souvent, ils s'apparentent plus au "café du commerce". Et du coup, la fréquentation d'Usenet devient de moins en moins importante. Les blogs et autres wikis ont aussi pris de l'importance, et, depuis 2003, c'est la chute du nombre des messages et des contributeurs sur Usenet.

Les pauvres newsgroups survivants sont pollués par un spam incessant (des dizaines de messages identiques sans rapport avec le sujet sont envoyés de façon automatique par des robots ce qui rend la lecture des groupes pénible), et on a bien des difficultés pour trouver dans ce fatras sans intérêt une information pertinente. D'ailleurs, quand on parle de newsgroups aux "nouveaux internautes", ceux qui ont commencé avec l'ADSL, bien après l'an 2000 souvent, ils ignorent de quoi il s'agit (il faut reconnaître que les "anciens", eux, sont souvent parfaitement incapables de dire ce que sont Facebook ou MySpace.. comme quoi, sur Internet aussi, le fossé des générations existe !). J'ai donc bien l'impression que Usenet est en train de mourir, tué lentement par la nouvelle orientation prise par Internet. C'est le progrès, tout évolue...