31 déc. 2011

Une année se termine et une autre commence


Et c'est pareil tous les ans figurez-vous ! A la fin de décembre, une fois digéré dinde ou chapon de Noël, on jette les vieux calendriers, on installe les nouveaux qui seront sous nos yeux pendant douze mois, et ceux qui vont faire la fête font leurs derniers achats.


Ensuite, pendant quasiment tout le mois de Janvier, entre deux galettes, on échangera des voeux plus ou moins sincères, on enverra cartes, mails, ou sms, pour se souhaiter une excellente année nouvelle, et elle sera comme toutes les autres, partagée entre joies et peines, satisfactions et déceptions !

Allons, la tradition a du bon tout de même, et j'y sacrifie volontiers en offrant à tous ceux qui me font l'honneur et le plaisir de lire mes élucubrations, une petite carte de voeux gimpienne, et ses oursons, d'Alaska bien évidemment !

Bonne et belle année à tous.

29 déc. 2011

Lumières de Provence

Un ciel toujours bleu, du soleil en permanence, la mer d'un côté, la montagne de l'autre ... Voilà quelques images d'une région de France où il fait bon passer Noël, avec ses chapelles, ses villages perchés, ses cyprès, ses routes bordées de platanes et la Montagne Sainte-Victoire que l'on voit de partout et qui semble veiller sur toute cette belle campagne hélas un peu trop urbanisée...

Les toits de Calas

La chapelle de Calas

Chapelle St Marc Jaumegarde

La Sainte-Victoire vue du barrage de Bimont

La montagne Sainte-Victoire

Le village de Ventabren

Le viaduc de Roquefavour

21 déc. 2011

Les dernières de l'année


Dernier feu d'artifice des "petites phrases" et autres "courtes citations", mélangeant cette fois les sportifs et les politiques.

Il faut savoir écouter le silence des urnes.
André Lajoinie

Je vais en Chine pour mieux voir la France et ses problèmes.
Jacques Chaban-Delmas

Je ne fais jamais d'extrapolation sur le futur.
Raymond Domenech

Je crois que le respect de la démocratie voudrait que j'aie le dernier mot.
Georges Marchais

Nous avons un trimestre de quatre mois.
Jean-Pierre Raffarin

Il avait anticipé le coup avant ! Oui oui, il anticipe avant !
Laurent Paganelli

Le bicentenaire, ça ne se fête pas tous les ans, ça se fête tous les cent ans.
François Mitterand

Il n'y a que les imbéciles qui ne changent pas d'avis, je l'ai toujours dit.
Jacques Chirac

Nous les avons dominés 99% du temps. Ce sont les 3% restants qui nous ont coûté la victoire.
Ruud Gullit

Et un dernier grand merci à  I Can has a cheesburger qui m'a permis d'illustrer tous les billets sur le sujet.

17 déc. 2011

Feedback (en bon français) sur l'utilisation d'un nouveau smartphone

Donc, après une quinzaine de jours d'utilisation du smartphone Google Nexsus S, quelques appréciations :

Les points positifs d'abord :

- Un bel outil, léger et peu encombrant, un bel écran tactile très réactif,
- Une grande facilité d'utilisation (on n'a pas à chercher partout comment on fait quelque chose, l'ergonomie est bien pensée), et en secours, il y a toutefois une documentation très bien faite (certes, elle n'est pas fournie, faut la télécharger, mais je répète, elle est très claire, exhaustive et pratique à consulter).
- Une multitude d'applications très faciles à télécharger et à installer (en fait, ça se fait tout seul, qu'on le fasse depuis le téléphone ou depuis le site d'Androïd Market).
- La synchronisation des contacts, des mails, de l'agenda et du gestionnaire des tâches (via une application gratuite plutôt réussie) est parfaite. C'est bien pratique de prendre par exemple un rendez-vous que l'on note sur le téléphone, et de le retrouver ensuite sur l'agenda Gmail sur son navigateur, et lycée de Versailles of course !!
- L'application Twitter est bien faite, et permet de suivre et de répondre aux tweets sans difficultés particulières.
- Ah oui, ça téléphone aussi... de la façon la plus normale possible, nonobstant la mauvaise couverture locale de Mr SFR, mais ça, ça n'a rien à voir avec l'appareil.

Les points négatifs :

- Le premier devrait s'améliorer avec l'habitude, c'est le clavier tactile, très réactif, mais qui conviendrait mieux à un stylet qu'à des doigts humains. Déjà, c'est plus commode en mode paysage où là, les touches sont plus larges et entraînent moins d'erreur de frappe. Actuellement, je ne me vois pas trop discuter sur IRC en utilisant ce type de clavier !! Mais c'est vrai que c'est nouveau (le précédent smartphone avait un vrai petit clavier) donc, sans doute qu'avec l'habitude, j'irai plus vite. La suggestion de mots est pratique toutefois et accélère la saisie.
- La seconde est l'autonomie de la batterie. C'est sûr que ça change d'un téléphone ordinaire ! Le premier jour on laisse bien sûr tout marcher, localisation, 3G (qu'il cherche désespérément dans notre France profonde..), wi-fi, et tout et tout et.... on recharge la batterie à la fin de la journée !! Ensuite, on commence à comprendre et à n'utiliser que les fonctions dont on a besoin quand on en a besoin, à éteindre ou à mettre en mode avion la nuit, à désactiver le wi-fi quand on est loin d'un point d'accès, à choisir la 2G moins gourmande, parce que voir sur une carte qu'on est chez soi quand on est dans sa maison n'est pas vraiment fondamental !! Avec ces quelques précautions, ça va tout de suite mieux. M'enfin, faut pas oublier son chargeur quand on se déplace ou adopter une formule alternative (batterie ou "accumulateur" de secours)...

Les points neutres :

- Aucune opinion concernant l'appareil photo que je n'ai pas utilisé, de toutes façons, il ne vaudra pas mon APN et comme ce dernier me suit partout... Ni concernant la musique, j'ai un minuscule Ipod pour ça, donc, pour l'instant, rien à en dire.
- Ah aussi, je n'ai PAS installé de jeux..... Faut savoir être raisonnable de temps en temps !

Conclusion :

Peut tout à fait remplacer un netbook en déplacement quand on ne fait que communiquer ponctuellement (*) : téléphone, mails, SMS, agenda, tweets, un peu de web, à condition de ne pas trop s'éloigner d'une prise de courant.

(*) C'est sûr que, même si c'est posssible avec certaines applications, faire du traitement de texte ou de la retouche photo serait quelque peu inconfortable ! Ce n'est pas une tablette non plus... 

16 déc. 2011

Annonce

Une fois de plus, à la suite de grossieretés insérées en commentaires de ce blog par un contributeur vandale de Wikipédia mécontent d'avoir été bloqué suite à ses agissements, j'ai du remettre en place la modération, et comme il persistait, n'autoriser que les commentaires non anonymes.... Ce n'est pas la première fois, ce n'est sans doute pas la dernière hélas, ce genre de personnage qui insulte sous couvert d'anonymat est courant, mais j'espère pouvoir supprimer ces bridages le plus vite possible. Merci à tous les sympathiques lecteurs et commentateurs de ces billets de leur compréhension. 

14 déc. 2011

Pourquoi les parents sont-ils toujours bêtes ?

Au début des années quatre-vingt dix, quand l'informatique est sortie de l'univers professionnel pour entrer dans la vie de tout le monde, on entendait déjà les gens dire : "moi, je n'y comprends rien à ces trucs, mais mon fils, il est très fort et pige immédiatement tout ça !". Dix ans plus tard, à l'arrivée d'Internet dans le grand public, on a entendu la même chose, de la part des jeunes cette fois : "ma mère n'y comprend rien" (plus rarement mon père d'ailleurs), "faut que je lui explique tout et si je ne suis pas derrière...". On laisse encore passer dix ans et maintenant ? Eh bien, on entend toujours les mêmes choses, alors que pourtant l'enfant passionné par les ordinateurs doit à son tour être devenu parent... Il a donc tout oublié ? Ou ce n'est pas le même ? Ou continue-t-on à ressasser de vieilles lunes comme celles qu'on entendait pour la conduite des voitures par les femmes autrefois (femme au volant, danger permanent.... ou tiens, on voit bien que c'est une femme... etc...) ?

Une jeune homme de 17-18 ans en 1990, qui connaissait à fond son ordinateur de l'époque et passait tout son temps libre dessus, au grand dam de ses parents qui, eux, n'y comprenaient peut-être rien à l'époque, pourrait parfaitement bien être père d'un jeune adolescent maintenant, et lui transmettre sa passion en même temps que ses compétences, non ? Ou alors faut-il prendre en compte seulement la précédente génération, celle qui n'est pas passé sa jeunesse devant un écran ? Donc celle des grands parents ?

Pour en revenir au jeune homme (ou plus souvent à la jeune fille) qui avait 17 ans en 1990, il n'aurait donc pas évolué ? Il serait resté aussi ignare que sa mère dans ces domaines ? Etrange non ? Parce que c'est quand même curieux qu'actuellement on trouve partout ce type de blagues et pas seulement sur Pebkac (site que je visite tous les jours tant ça me rappelle des souvenirs...), où un "jeune" raconte les turpitudes informatiques et internautiques de leur "mère" ou de leur "père". Tiens, j'aimerais bien savoir si dans une vingtaine d'années, tous les jeunes geeks actuels (oui, j'en rencontre tout plein sur IRC et ailleurs), devenus parents, seront à leur tour regardés avec un petit sourire de commisération par leur progéniture qui aura tout compris à la chose informatique et internautique, elle..... C'est vrai que c'est une technologie qui évolue vite mais tout de même...

En résumé, à un instant T, seul un "jeune" (disons au sens large, 12-25 ans) est apte à comprendre et à savoir utiliser parfaitement un ordinateur. Ensuite, il perdrait cette capacité ?

En un mot, est-ce que dans 20 ans on verra encore des blagues commençant par "ma mère (ou mon père) qui utilise Windows (*) (bien sûr, des parents, ça ne pourrait jamais utiliser Linux voyons !) m'a dit que..... lol !" ?

(*) si tant est que Windows existe encore dans vingt ans.

11 déc. 2011

Une histoire banale

C'est l'histoire d'un tout jeune parti politique qui vient de se créer et qui aimerait bien, en cette veille d'année électorale, être connu par plus de gens que ses propres dirigeants et leur famille. Un blog ? Il y en a tant... Un site Internet ? Il en a un, mais avant d'être remarqué et connu, il faut de nombreux mois et de nombreuses visites, alors ? Eh bien, un article sur Wikipédia voyons, c'est l'idéal, ça ne coûte rien, c'est très vite référencé par Google, et pouvoir dire que l'on figure sur une des dix sites les plus consultés au monde, ça donne une sacrée stature non ? On donne des ordres au secrétaire, et c'est parti..... Directement à la poubelle (enfin, en suppression immédiate selon le jargon local) pour cause de non admissibilité et de promotion.

Mais qu'est-ce à dire ? Cet article est refusé ? Moi, le président, je vais leur dire deux mots à ces lascars... Mon parti refusé ? Alors même que je m'étais empressé d'en télécharger le logo sur Commons (la banque d'image des projets Wikimédia) pour que tout le monde puisse le voir et le connaître ? Il ne serait pas notoire ? Qu'est-ce qu'ils ont à me réclamer des sources comme ils disent ? Comment voulez-vous que je cite des articles de presse alors que justement, je comptais sur Wikipédia pour... Enfin, je ne leur dis pas ça, bien sûr, je les menace, je leur dis que j'ai immédiatement pris contact avec leur patron, qu'il m'a répondu, et qu'ils vont se faire taper sur les doigts et vont être obligés de remettre dare dare cet article en ligne, avec des excuses en plus... Ça au moins, ça va être efficace ! Ah... il n'y a pas de patrons ni d'employés sur ce site ? C'est étrange ça, alors qui gouverne là-dedans que je puisse aller me plaindre et faire virer ces impudents ? Parce que tout de même, c'est fort de café de ne pas pouvoir faire ce qu'on veut !

C'est quoi ça encore ? Quelqu'un prétend que je ne réponds pas au bon endroit, que je n'ai toujours pas fourni les éléments demandés alors que pourtant, je n'arrête pas de leur écrire pour me plaindre... Où ? Mais je n'en sais rien où, vous m'importunez, comme si j'étais venu pour comprendre quelque chose à votre site, je m'en fous de votre site, je n'ai pas du tout l'intention d'y contribuer, comme vous dites, je veux seulement voir mon article en première ligne quand on le cherchera sur un moteur de recherche... euh... non, je ne leur dirai pas ça, bien sûr... Je vais leur dire... que... que je vais en référer en haut lieu... Ah, c'est vrai, ça ne marche pas non plus, eh bien, que ce n'est pas moi qui ai écrit l'article, donc, qu'on ne peut pas m'accuser d'auto-promotion... C'était ma secrétaire... peut-être, mais personne ne le sait ça... Ah si, je l'avais déjà dit ? Mais comme je ne sais jamais où il faut écrire, ils ne l'ont peut-être pas vu.

Et avec tout ça, toujours pas d'article, ma demande de restauration a été refusée, j'en trépigne d'indignation, de colère et de dépit, alors j'exige des excuses, et j'irai loin, jusqu'à votre customer service, votre headquarter... Bon, je ne sais pas très bien ce que c'est, mais ça doit vous impressionner, non ? En attentant, eh bien, je ne vais pas leur faire de publicité à leur encyclopédie soi-disant libre ! Tous des pourris, des vendus, des censeurs, des.... Attendez, quand on nous citera comme un grand parti politique dont toute la presse parle, vous serez bien embêtés hein ?

Pourquoi vous me dites qu'à ce moment-là, il n'y aura plus de problème de notoriété, donc d'admissibilité ? Décidémment, je ne comprends rien au fonctionnement de ce site, je croyais qu'il était ouvert à tous pour tout ce qu'on voulait y mettre.... C'est quoi déjà une encyclopédie comme ils disent ?

Qu'est-ce qui se passe ? Je ne peux plus écrire pour me plaindre ?? Le site ne fonctionne plus ? QUOI ? On me dit que je suis bloquée, que je n'ai plus le droit d'y participer ?? Alors là... là.... là.... Eh bien, quand je serai président de la république, je ferai fermer ce site !

9 déc. 2011

Perles sportives

Pour changer un peu des politiques, encore que, il y en ait une dans le lot, écoutons les sportifs, pratiquants, entraîneurs et journalistes, ils ne sont pas mal non plus !

Je parle toujours avant de réfléchir.
Jerôme Rothen

Dans les vestiaires, nous n'avions qu'un mot : ENORME !
Roselyne Bachelot

Un match gagné, c'est toujours mieux qu'un match perdu.
Raymond Domenech

56 cartons jaunes, dont 5 rouges.
Frédéric Jaillant

On a perdu parce qu'on n'a pas gagné.
Ronaldo

Il n'y a pas de milieu. Ou tu es mauvais, ou tu es bon. Nous on a été moyens.
Gary Lineker

Je crois que j'ai deux pieds. J'ai cette faculté depuis tout petit.
Vincent Guérin

Si le foot n'existait pas, nous serions tous des footballeurs frustrés.
Mick Lyons

Si on veut toujours rester le même, il faut rester changé.
Robert Pires

Grosso modo ils sont arrivés à 17h, ils sont repartis à 18h15... Trois heures d'entraînement.
Pierre Sled

Paris by night

Quelques vues de Paris, un soir de fin novembre, du côté de Saint Michel et de l'Hôtel de ville (église Saint-Gervais-Saint-Protais).




8 déc. 2011

Froid moi ? Jamais !

Dans les lieux publics, transports, salles de réunion, expositions, et autres endroits où de nombreuses personnes sont rassemblées, certains ont toujours trop chaud, d'autres ont toujours froid, et ce sont toujours ces derniers qui l'emportent ! Pourquoi ? On se le demande... Mais on le constate. Par exemple, dans une salle de réunion bien chauffée, où la chaleur humaine ajoute des degrés à la température ambiante, si vous avez le malheur de demander à ce qu'on entrebaille légèrement une fenêtre pour mieux respirer, vous entendez immédiatement les cris d'orfraie de ceux qui, pourtant emmitouflés dans leurs vestes et écharpes, protestent contre l'horreur de l'insidieux courant d'air qui va leur faire prendre froid, ou arguent qu'il ne fait pas si chaud que ça, puisque eux, il leur faut au moins 25° pour se sentir à l'aise. Et ils l'emportent, au grand dam des autres, certes toujours minoritaires, qui, après avoir ôté leur manteau, ne peuvent pas se permettre pour cause de décence, d'enlever le haut ou le bas.... Vous pouvez toujours tenter d'expliquer que c'est la chaleur qui a tué tant de vieux en 2003, et que depuis, dans les maisons de retraite, une salle climatisée est devenue obligatoire, donc que l'excès de chaleur fait plus de mal qu'une saine fraîcheur, que nenni, minoritaire vous êtes, minoritaire vous resterez, et vous n'avez plus qu'à vous taire.

Passe encore dans les endroits où on a la ressource de s'habiller légèrement en prévision de cet ostracisme, il suffira alors d'enlever sa veste pour aller mieux, mais ce n'est pas toujours possible, et pas toujours suffisant, mais ailleurs, faut souffrir en silence en attendant de pouvoir sortir s'aérer. On a beau vanter les économies d'énergie, rappeler qu'à une époque, on conseillait de chauffer sa maison à 19° seulement, une majorité de gens n'est pas prête à mettre tous ces beaux discours en pratique tant la peur de "prendre froid" est ancrée en eux. Se couvrir davantage ? Ah non alors, c'est moins élégant (pourtant le costume des Yupiks est plutôt seyant, voir l'image d'illustration) ... Et comme les autres ne peuvent pas se promener à poil, parce que ça ne se fait pas, eh bien tant pis pour eux, la majorité a tous les droits, y compris celui de consommer plus de pétrole pour que leur petit confort personnel soit assuré. Et tant pis si ceux "qui ont toujours trop chaud" en souffrent.

Comme les minorités ont toujours tort, je crois que je vais aller finir ma vie quelque part en Alaska, en hiver tout du moins, parce qu'en été, il peut y faire bien chaud (plus de 30° à l'intérieur des terres), dommage que les jours y soient si courts dans les périodes où il fait froid, comme quoi, on ne peut pas tout avoir, la lumière, la fraîcheur, et le sourire des Yupiks !

4 déc. 2011

Qu'est-ce qu'on s'amuse !

... Avec le nouveau smartphone ! Des gamins devant leur cadeau de Noël... On explore, on regarde partout, on vérifie dans la notice des trucs évidents (c'est quand même rudement bien fait question ergonomie), on cherche où se trouvent les fonctionnalités dont on a besoin, et celles dont on a envie, on manipule le tout avec d'infinies précautions, le jouet est tout neuf tout beau, faut pas l'abimer.

Une fois les bases du fonctionnement découvertes, ce qui n'est pas trop compliqué, la première chose que l'on fait... comme sur un ordinateur, on change le fond d'écran ! Et on installe deux ou trois icônes des principales applications (contacts, mail, agenda) sur le "bureau" tout en s'habituant à l'écran tactile (qu'il est plus facile d'utiliser en mode paysage d'ailleurs). Au passage, quand on a un compte Gmail, et qu'on gère déjà contacts, courrier, et agenda via l'interface web, tout est synchronisé de façon transparente, c'est "magique" (*) et rudement pratique. Par exemple, on note sur l'ordinateur un rendez-vous dont on reçoit la notification par mail ou courrier postal, et il se retrouvera immédiatement sur le téléphone, ce qui évite de l'oublier si, hors de chez soi, on doit en fixer un autre et qu'on a la mémoire qui flanche avec l'âge... (**)

Ensuite, on regarde du côté des sonneries, celles d'origine ne sont pas très belles, mais il y a tout ce qu'on veut sur Internet, dans tous les genres, par exemple, on trouve des mp3 qui n'arrachent pas les oreilles, ne font pas hurler, et n'horripilent pas (enfin, ça, c'est très personnel, je le reconnais). Ensuite ? Eh bien, le téléphone étant reconnu comme mémoire de masse par l'ordinateur, il est enfantin d'y créer un répertoire et d'y caser toutes les tonalités qui plaisent histoire d'en changer quand on le souhaite.

Après, il faudra voir à installer des applications, enfin, du même genre que celles qu'on avait sur le précédent smartphone (en mieux sans doute, parce que plusieurs années se sont écoulées), l'Androïd Market en regorge, des gratuites, des payantes, des inutiles, des indispensables, des... Et c'est si simple (le plus dur est de faire son marché justement) et enfin... ranger le nouveau jouet dans sa housse ou dans son sac et... reprendre une vie normale !


(*) Eh oui, je reste toujours pleine d'enthousiasme devant les nouvelles technologies, même si je passe une grande partie de ma vie devant un ordinateur, et ceci depuis près d'un quart de siècle...
(**) J'entends d'ici les reproches : ça ne te suffit pas d'avoir quitté un système libre pour tomber dans les bras d'une pomme, maintenant, tu confies tes données personnelles à Google.... Quelle déchéance, quelle imprudence ! D'abord, j'aime les trucs simples et évidents, j'ai assez bricolé dans des systèmes compliqués comme Windows ou que je maîtrisais mal comme Linux, pour aspirer à plus de sérénité. Quant à mes données personnelles, elles n'ont strictement rien de secret et j'ai fort peu de "contacts". Mais ceci est une note, pas un billet de blog, que je ferais peut-être un jour sur le sujet s'il m'en vient l'envie.

1 déc. 2011

Un nouveau mobile ? Le parcours du combattant

La technologie évolue vite, et quand on est curieux de ce genre de matériel et intéressé par les fonctionnalités nouvelles offertes, on se dit qu'on pourrait changer son mobile, surtout quand il avoisinne les cinq ans de bons et loyaux services. Deux solutions : aller dans la boutique la plus proche ou passer par la boutique en ligne. Dans le premier cas, certes, on a un monsieur (ou une dame) devant soi, susceptible de répondre aux questions, d'aiguiller le consommateur, de renseigner sur les modalités des forfaits, mais.... on y passe l'après-midi tant il y a de monde, tant il faut attendre. Donc, on se dit que tant qu'à faire qu'à utiliser les nouvelles technologies, il faut aller jusqu'au bout de la démarche et passer par Internet.

Là, il y a deux choix à faire, le type d'appareil que l'on souhaite, et le type de forfait que l'on désire, et ce n'est pas évident. Etant donné que les mobiles sont "subventionnés" par les opérateurs, leur prix, en passant par eux dépend de plusieurs facteurs, leur bon vouloir, bien sûr, mais aussi l'ancienneté chez le fournisseur, et enfin le type de forfait à souscrire. Donc, une fois que l'on a choisi l'objet que l'on espère idéal, il faut voir encore quels sont les forfaits qui vont avec. Et là, entre 2h ou 3h de communication, tant ou tant de Mo d'échanges internet, ceci ou celà en plus ou en moins, on se prend la tête à essayer de trouver le meilleur compromis, le plus acceptable, le moins "piégeux" (*). Ceci fait, on passe à l'étape commande.

Bon, c'est clair, bien fait, simple (c'est bien le moins..), et on reçoit très rapidement, à la fois un sms et un mail récapitulatif, avec un lien vers le suivi de la commande, ainsi qu'une date de livraison. Tout va bien ? On dirait mais... Si Orange annonce 48h de délai et les tient, puisque le livreur apporte le mardi matin l'appareil commandé le vendredi soir précédent à 23h (**), SFR, lui, annonce aussi 48h sur le premier message, donne une date précise sur le second, qu'il ne tient pas, et finit par annoncer l'expédition sur le suivi de commande (faite le samedi) uniquement le jeudi suivant, avec arrivée prévue deux ou trois jours après, ce qui fera environ une semaine de délai... Reste à savoir si cette fois le livreur se perdra ou pas !

Une fois l'objet arrivé (exemple sur celui d'Orange, puisque l'autre est toujours en route), il faut passer par le service client pour activer la carte USIM, et ensuite apprendre à s'en servir, parce que les notices sont toujours brèves et l'on n'y trouve pas toujours ce que l'on y cherche, mais il y a Internet à la rescousse et la barre de recherche de Google qui aident (sans parler des copains déjà équipés, et de la presse spécialisée). Mais là, on revient à la case "curiosité technologique" et c'est autrement plus intéressant et amusant que ce qui précède.

Donc, à suivre pour savoir si l'utilisation est plaisante ou pas, si le choix de l'OS est le bon ou pas, si c'est bien ce que l'on espérait ou si on regrette le vieux machin auquel on était habitué....


(*) les opérateurs ayant l'art d'insérer subrepticement une option gratuite pendant... un certain temps, charge ensuite au client de prévenir à l'issue de ce délai qu'il n'en veut plus, sinon...
(**) en se perdant en route, n'ayant pas l'habitude de la campagne sans doute, ce qui vaut quelques échanges de coups de téléphone et pour finir l'appel à la charité d'un commerçant local qui se charge de réceptionner le colis.