28 mars 2012

Jupiter, Vénus, et maintenant la Lune


C'est qu'on l'attendait de pied ferme, cette vision des deux planètes et de la lune ensemble... Chance, il faisait un temps radieux, il y avait un ciel sans nuages, et il faisait très doux. En plus, j'avais enfin appris à utiliser le pied pour stabiliser l'APN, ainsi que le fonctionnement du retardateur pour ne pas trembler au moment de prendre la photo.

Pendant trois soirées, je me suis balladée dans le jardin, pour trouver le meilleur angle, pour éviter arbres et éclairages publics lointains, en me dépêchant d'ailleurs, parce qu'il fallait prendre la photo juste après le coucher du soleil afin que la couleur du ciel soit plus jolie, tandis que les trois voyageurs formaient la meilleure association.

Et c'est le dernier jour qu'un avion a eu la bonne idée de passer entre Jupiter et la Lune (enfin, c'est une façon de parler...) formant ainsi un insolite quatuor.

26 mars 2012

Des appareils électroniques en vol

Photo prise en survolant la côte espagnole lors d'un vol Paris-Ouarzazate
Il est bien connu que l'utilisations d'appareils électroniques dans un avion, lors des périodes de décollage et d'atterrissage, est interdite. Il paraît que depuis peu, les compagnies aériennes se demandent si cette interdiction est encore utile ou pas. Il s'agirait d'autoriser l'usage des tablettes, liseuses, et autres baladeurs, et ne concerne pas les téléphones portables. La Federal Aviation Administration américaine s'interroge. D'après l' article du Figaro qui en parle : "Le personnel aérien invoque les risques d'interférences avec les instruments de navigation, la radio du cockpit et d'autres équipements sensibles. Mais aucune étude sérieuse n'a été menée pour prendre en compte tous les types d'avion et, surtout, tous les types d'appareils embarqués par les passagers". 

 C'est évident que je ne risque pas de donner une opinion technique... Juste un avis d'usager. La phase de décollage est quand même assez courte, on doit pouvoir se passer de regarder ses photos ou de lire son roman en cours sans avoir vraiment le temps de s'ennuyer. Certes la phase d'atterrissage peut-être nettement plus longue, surtout quand il y a quelques embouteillages autour de l'aéroport d'arrivée, mais pas non plus au point de ne pas pouvoir se passer de ses gadgets électroniques, non ? D'autant plus que, si on n'est pas trop loin d'un hublot, on peut regarder le paysage ce qui peut être tout à fait intéressant.

 Alors est-ce vraiment une contrainte insupportable ? Peut-être vaudrait-il mieux que les compagnies aériennes concentrent leurs efforts sur l'amélioration du confort élémentaire des passagers en classe éco ? Parce qu'être coincé entre deux personnes, sans pouvoir ni écarter ses bras ni allonger ses jambes, sur un siège bien dur, ceci pendant de longues heures, est autrement plus pénible qu'attendre un quart d'heure pour pouvoir écouter de la musique.... Mais c'est moins... rentable sans doute ! Tout ça me rappelle un commandant de bord facétieux, lors d'un voyage vers les USA, qui avait pris le micro pour dire aux passagers : "Je vous remercie de bien vouloir éteindre vos appareils électriques, baladeurs, machines à laver et micro-ondes, jusqu'à l'extinction du signal lumineux".

23 mars 2012

Quand c'est demandé gentiment...

Quand on veut obtenir quelque chose, que ce soit dans le monde du travail, dans la vie quotidienne, dans toutes les instances que l'on fréquente, il faut toujours mieux le faire "gentiment" et poliment que d'attaquer et d'agresser. Pourquoi ? Pas parce que c'est plus poli ou plus moral, mais seulement parce que c'est plus efficace !

Un exemple wikipédien que je constate souvent. Quelqu'un écrit un article, et il est immédiatement supprimé pour diverses raisons, non admissibilité, recopie d'un texte existant, ou publicitaire. L'auteur vient se plaindre. Deux attitudes possibles, la première, il demande poliment des explications, avec bonjour et merci dans son message. La seconde, il balance quelques lignes hargneuses en disant qu'on vient d'effectuer une censure inadmissible sur la liberté d'expression, et que si l'article n'est pas rétabli dans les plus brefs délais, il portera plainte. Qui croyez-vous qu'on a le plus envie d'aider, pour lequel on va accepter de passer du temps en laborieuses explications ? C'est évident non ? Dans le premier cas, si l'article est admissible (*) et n'a besoin que d'une autre rédaction, on est même prêt à le faire, voire à chercher des références. Dans le second, on a tendance à répondre à l'agression par l'indifférence ou par des mesures plus coercitives. Lequel des deux aura réussi à voir son article publié (et aura appris plein de trucs au passage qui lui permettront d'en écrire d'autres) ?

Un patron (ou un chef de service) qui valorise le travail de son employé, et ne le méprise pas, aura beaucoup plus de chances non seulement d'être écouté et obéi, mais parviendra même peut-être à obtenir bien plus encore. Alors que s'il se contente d'aboyer un ordre en oubliant de dire merci ensuite, l'ordre sera ou pas exécuté, ou mal, et pour l'ordre suivant, ce sera encore pire. Quel est l'intérêt de l'entreprise ? D'améliorer la productivité ou d'aggraver le stress du personnel ?

On pourrait donner de nombreux exemples semblables, dans la vie associative, mais aussi en famille...

Parce qu'en fin de compte, quelle est la finalité ? Obtenir quelque chose. La méthode la plus efficace n'est-elle pas la souplesse, l'humilité, la persuasion, plutôt que l'attaque frontale ?

Non, c'est de l'hypocrisie, de la duplicité, de la fourberie, faut être franc et direct dans la vie, faut pas tout enrober de fielleuse humilité, et c'est pas parce qu'on demande quelque chose gentiment qu'on va obtenir gain de cause, au contraire, faut s'affirmer dans la vie que diable ! Ah... Et ça marche ? Euh.... Ben... Oui.... Parfois.... Ça dépend avec qui....

Eh bien, je crois que ma longue expérience me permet d'affirmer qu'on obtient plus avec la douceur qu'avec la force, et peu importe si c'est considéré comme de la faiblesse, du moment que le but est atteint. Jésuite moi, quelle idée... 0:-)


(*) C'est effectivement une condition sine qua non. Mais s'il est border line, voire pas admissible du tout, on a beaucoup plus envie d'expliquer pourquoi, et ce qu'il faudrait éventuellement faire comme recherches pour y remedier.
(**) L'illustration de ce billet n'a strictement rien à voir avec le sujet. J'ai juste trouvé cette image jolie et bien faite. Paraît qu'elle fait partie de KDE. Prise ici

21 mars 2012

C'est le printemps !

Chatons de saule sur la Seine à Meulan

Les fleurs, les petits oiseaux, les élections, toussa... On ressort les vêtements plus légers (et on chope la crève parce qu'il ne fait pas encore bien chaud), on retrouve le plaisir de se promener le nez en l'air pour guetter les bourgeons des arbres, en faisant attention où on pose les pieds pour ne pas abimer l'épanouissement des premières violettes. 

Les merles s'excitent dans l'herbe pour trouver leur déjeuner, les pinsons s'égosillent en chantant toujours le même air, et les lapins se frottent les pattes en se disant que la chasse ne reprendra qu'à l'automne. 

Jusqu'au petit train qui circule lentement dans la campagne pour dérouiller ses essieux engourdis avant de commencer sa saison de promenades au fil des rails.

Bientôt les aubépines, les forsythias et les prunus mettront leurs fleurs, qu'ils ont la bonne idée de déployer avant leur feuilles, pour qu'on puisse les contempler, ça dure si peu de temps.. Et c'est comme ça chaque année, tout du moins sous nos climats. 

Une amie, il y a fort longtemps, m'avait dit concernant son pays : Au Canada, il y a l'hiver et le mois de juillet (*) et à Chicago, c'est un chauffeur de taxi qui nous disait que dans cette ville, il y avait l'hiver et la saison des travaux. 

Alors nous ici, bien assis sur notre 49ème parallèle, sous influence océanique douce, nous avons la chance d'avoir quatre saisons (**), on a plutôt de la chance non ?



(*) Arf.... j'y pars en septembre..... 
(**) Encore qu'il y ait des mois de juillet qui ressemblent à des mois de novembre et des mois d'avril aussi chauds que certains mois d'août !

18 mars 2012

Dans la série "nocturnes"

Donc, après les étoiles, on revient sur terre, mais toujours avec l'APN pas loin, parce que cette ruelle, j'aime bien y passer, surtout avec ses éclairages nocturnes. Comme quoi, parfois il ne faut pas aller bien loin pour découvrir des coins pittoresques... Même si du coup, on manque d'arriver en retard à ses rendez-vous, le temps de trouver l'angle de vue qu'on souhaite et le règlage optimum !

Et je ne sais même pas le nom de cette ruelle, ni si elle en a un d'ailleurs.....

16 mars 2012

Quand Jupiter et Vénus se promènent ensemble dans le ciel



Photos prises le 15 mars à 20h10 environ, en rouspétant après ce *%£grr* de pied d'appareil photo qui ne voulait pas tenir en place, et dont je ne retrouvais pas les molettes de réglage dans le noir, et en proférant plusieurs grossieretés pour ne pas avoir pensé à utiliser un déclencheur souple.... Maintenant, il n'y a plus qu'à attendre quelques jours, pour la suite du spectacle, mais cette fois, en préparant tout d'avance, pour ne pas avoir à s'énerver bêtement contre un pied rétif ! En espérant qu'il n'y aura pas de nuages....

14 mars 2012

Faire de la géographie par plaisir

Soleil levant sur la rivière Aniak

Depuis quelques mois, j'ai entrepris de traduire/rédiger des articles pour Wikipédia depuis la version anglophone, sur l'Alaska. J'ai ainsi sillonné la région de recensement de Bethel, le borough de Denali, la région de recensement du Yukon-Koyokuk, et toutes les autres subdivisions administratives locales, sans oublier les villes fantôme évidemment qui s'y trouvent. La collection s'est petit à petit enrichie, même si certains articles sont minuscules, mais il n'est pas toujours facile de trouver de la documentation sur une bourgade de quelques âmes perdues dans la région de recensement des Aléoutiennes occidentales. D'autres articles sont plus conséquents, et certains même sont illustrés.

J'avais d'ailleurs commencé, non par les villes, mais par les routes. Sauf que là, on en a vite fait le tour, il y en a si peu. Une grande partie de l'état n'en comporte point, et les gens qui veulent aller d'un endroit à un autre utilisent de petits avions. Donc, en allant de ville en ville, je rencontrais à l'occasion, un lac, une montagne, une île (ça ne manque pas), et traversais quelques refuges fauniques. Là, c'était plus difficile, parce que par définition, ces parcs hébergent des espèces animales pour lesquelles il me fallait trouver la bonne traduction, et quand on sait le nombre de canards différents qui puisse exister....

En ce moment, je donne dans les cours d'eau, et ça ne manque pas, de la petite rivière d'une petite centaine de kilomètres au fleuve Yukon et ses 3187 kilomètres de long, en passant par quelques respectables voies d'eau qui approchent les 1000 kms, on en dénombre 350 !! J'ai donc de quoi faire, sachant que je n'en suis qu'à une petite soixantaine.... et qu'heureusement certains articles existaient déjà. 

Le problème pour les rivières, c'est que la Wikipédia anglophone n'est pas bien riche, que beaucoup d'articles n'existent pas ou ne consistent qu'en une ligne disant : "La rivière xxx est un cours d'eau d'Alaska, aux Etats-Unis" un point c'est tout... Alors pour trouver des docs, ce n'est pas facile. Il y a heureusement l'excellent site gouvernemental USGS (Geographic Names Information System dans le texte) qui permet d'avoir les indications de base, géolocalisation, longueur, source et embouchure, c'est un minimum, ça permet de démarrer une ébauche. Est-ce qu'ensuite quelqu'un complètera ? Les anciens Wikipédiens se souviennent que l'article Pomme a commencé par contenir : "la pomme est un fruit". La seule différence est qu'il y a plus de gens qui cultivent/mangent des pommes que des gens qui font du canoé sur les rivière d'Alaska (ou du patin à glace selon la saison) !

Bon, je ne pense pas que j'irai au bout des quelque 300 articles sur les rivières qui restent à écrire, j'en aurai certainement marre avant et irai voir du côté des glaciers, des baies ou autres. En tous cas, je crois que depuis quelques temps, je connais mieux la géographie de cet état lointain que celle de mon pays natal !!

Les deux illustrations proviennent de Wikimedia Commons, je ne vous indique pas les liens vers les articles d'où elles proviennent, ils sont par trop indigents... 
La rivière Canning

10 mars 2012

Un étrange comportement

Pourquoi les petits oiseaux, qui commencent à se réveiller en mars, viennent-ils picorer le mastic qui maintient les carreaux de mes fenêtres ? Qu'est-ce qu'il peut y avoir dans ce produit (ancien et bien dur) qui leur manque dans leur alimentation pour qu'ils aient ce comportement ?

Il s'agit essentiellement des merles et des pinsons. Ils s'installent sur le rebord extérieur de la fenêtre, et donnent de grands coups de bec dans l'entourage des vitres, ce qui fait d'abord un certain bruit (surtout au lever du soleil quand on dort encore) et qui ensuite écaille le dit mastic rendant le maintient des vitres de plus en plus précaire.

Les faire fuir ? Oui, bien sûr, on s'approche de la vitre et ils s'en vont, en protestant d'ailleurs vigoureusement. Mais dès qu'on a le dos tourné, ils reviennent, et ils sont tenaces, ils essayeront jusqu'à ce qu'on ait soit fermé les volets, soit ouvert la fenêtre.

Il y a bien des années que j'ai pu observer ce phénomène, dans deux maisons différentes, et n'en ai jamais eu l'explication. Dans le mastic, à ce que j'en sais, il y a de la craie naturelle pilée, et de l'huile de lin. Lequel de ces deux composants est-il indispensable à ces petites bêtes pour qu'elles soient tellement insistantes ? Comme les oiseaux n'ont pas ce comportement tous les ans, peut-être leur a-t-il manqué quelque chose dans leur alimentation certaines années ?

Je n'en sais absolument rien, je constate (et éventuellement rouspète) mais je n'ai aucune explication scientifique/sociologique/ornithologique/masticologique à proposer.....

7 mars 2012

Quel client IRC choisir ?

C'était l'été 2005, alors que j'utilisais Mozilla comme navigateur, que j'ai vu, en bas à gauche de la fenêtre, un truc qui s'intitulait ChatZilla.. C'est quoi ça ? Et ce jour-là, le ver était entré dans le fruit, le péché dans le monde, la bouteille chez l'ivrogne. Donc, j'ai découvert IRC avec ce client, parce que je l'avais sous la main, et j'y ai pris goût, à tel point que, quand je n'ai plus utilisé Mozilla, j'ai cherché autre chose. Certes, il y avait l'excellent ERC d'Emacs, tout en texte, sans fioritures inutiles, très emacsien mais... J'ai toutefois préféré X-chat, qui avait en plus la bonne idée de fonctionner sur toutes plateformes, Windows, Linux et Mac. Donc, pas dépaysée quand je changeais de machine. Facile à configurer, pratique d'emploi, je l'appréciais beaucoup.

Je lui faisais quelques infidélités, en particulier sur l'eee où j'utilisais le Pidgin d'origine (ne pouvant plus rien installer sur cette petite machine, mais ça, c'est une autre histoire), quand j'étais hors de mes bases, mais, ne m'en servant que très ponctuellement, je n'ai jamais vraiment compris comment il fonctionnait, et avais grand peine à le configurer comme je souhaitais. Sur le smartphone, j'utilise Yaaic, très simple, très intuitif, le plus dur sur cet outil étant d'arriver à chatter avec un écran tactile et deux doigts, mais ça n'a rien à voir avec le client utilisé.

Je ronronnais donc tranquillement avec X-chat quand, suite à une modification des paramètres d'un canal que je fréquentais avec assiduité, l'auto-join était devenu inopérant (*). Perplexité du founder (**), perplexité perso aussi, je n'avais rien changé à mes paramètres. Mystères de la technique ? Pour en avoir le coeur net, je cherche un nouveau client, utilisable sur le Mac avec mon OS obsolète. Premier test : j'essaye Conversation. Bof, pas terrible, il ne m'inspirait pas vraiment, disons qu'il ne correspondait pas à mes attentes. J'essaye alors Colloquy. Là, je suis en phase immédiatement, joli, bien fait, facile à configurer et à utiliser, en plus, avec plein de petits bruitages rigolos (oui, on peut les désactiver) et, miracle, l'auto-join fonctionne parfaitement. Un jour ou deux pour bien saisir quelques finesses, et je divorçais d'X-chat pour épouser Colloquy.
J'aurais pu aussi essayer Irssi, mais dans ce cas, si c'est pour ouvrir un terminal et renoncer à un client graphique, tant valait utiliser ERC, qu'au moins, je connaissais.  Je sais bien aussi que Freenode a une interface web, mais là, c'est vraiment le tout dernier recours, quand on est loin de toute machine perso.

Et c'est reparti pour de longues heures de bavardages avec les petits copains et copines du monde francophone. Chronophage ? Addictif ? Certes.... Mais on y fait des connaissances intéressantes (***), et cet échange d'idées ouvre bien souvent de nouveaux horizons. Alors, vive la socialisation virtuelle, avec un bon client IRC of course !


(*) pour les non habitués, l'auto-join est un paramètre de configuration qui permet d'indiquer au client IRC le ou les canaux que l'on souhaite rejoindre automatiquement au lancement du programme. Ça évite d'avoir à taper /join #machintruc pour chacun des canaux où l'on va. 
(**) Celui qui a créé le canal, qui en est le "patron" en quelque sorte, et qui a dessus des droits spécifiques d'administration. 
(***) Et ce n'est pas une des habituées de ces pages qui me contredira... (private joke).

3 mars 2012

Un petit nouveau


Il y avait déjà à la maison deux ordinateurs en état de marche, plus la génération précédente, éteinte et inutile, mais dont on ne parvient pas à se débarasser, deux smartphones qui tentent, surtout pour l'un des deux, de capter un réseau bien peu vigoureux dans notre France profonde, et quelques autres gadgets dits "high tech" et maintenant, il y a un petit dernier, destiné à faire du travail ancillaire, libérant ainsi les humains de tâches peu gratifiantes, je veux parler du robot aspirateur.

Un moment que ça me tentait, d'autant plus que mon aspirateur devenait de plus en plus lourd, autant à remonter du sous-sol où il habite, qu'à tirer dans les pièces où on voulait le passer (qui a dit que c'était moi qui faiblissait ?), en plus, il faisait un boucan d'enfer, comme bon nombre de ses congénères d'ailleurs. Un truc qui fait tout tout seul, c'est possible ? Eh oui, ça existe, ça ressemble à un cylindre aplati de quelques centimètres de hauteur, sur une trentaine de diamètre, ça a un gros oeil vert au centre, et fonctionne sur des batteries qui se rechargent automatiquement sur sa station d'accueil (non, on dit sa base, ce n'est pas un ordi portable).

La première fois qu'on le met en marche, on le regarde faire, en essayant de comprendre à quelle logique obéit sa trajectoire par rapport à celle que l'on aurait prise avec son grand frère à la main. Et ce n'est absolument pas évident, parce que, justement, ce n'est pas un humain, et qu'un composant électronique, eh bien, ça n'a pas la même psychologie que nous !! On sait bien qu'il arrive encore assez souvent qu'on soit perplexe devant les réactions de nos ordinateurs (*)...

On le regarde contourner les pieds de table, s'activer sur le bas des plinthes, traverser la pièce en diagonale à toute allure pour aller s'enfourner sous le lit où il reste un bon moment à tourner, escalader le tapis, s'enfiler derrière la porte, et.... se coincer entre un pied de lampadaire et un coin de meuble, d'où il appelle au secours (oui, il parle, en plusieurs langues au choix) afin qu'on le délivre, pour enfin, fourbu, retourner lentement tout seul sur sa base afin d'y aller prendre quelque nourriture ou se reposer jusqu'à sa prochaine session de travail.

Petit à petit, on découvre d'autres fonctionnalités, on comprend aussi comment l'aider à travailler au mieux, en installant des "murs virtuels" (**) aux endroits dangereux pour lui, ou que l'on ne veut pas qu'il visite, ou en débarassant le sol des fils électriques et autres papiers qui pourraient le rendre perplexe. Et ensuite, on le laisse bosser tout seul, après tout, c'est pour ça qu'il est là !

Bon, et maintenant, un robot-plumeau pour la poussière ? Un ordinateur-laveur de carreaux ? Les ouvriers taïwannais ou coréens en plein emploi tandis que la femme de ménage locale est au chômage ? La mort de la civilisation occidentale ? Toussa ???


(*) Sous Windows bien entendu, voyons.... Le Mac a un cerveau dont le fonctionnement est beaucoup plus proche du nôtre n'est-ce pas ? <mode troll inside>
(**) Euh, ce ne sont pas des sortes de champs de force comme on en voit dans les romans de SF, c'est plus prosaïquement des petits boitiers de quelques centimètres cube qu'on pose par terre. 



1 mars 2012

Valises, sacs et autres impedimenta

Voilà des valises facilement reconnaissables sur un tourniquet. À condition que tout le monde ne se précipite pas chez Carrefour, où elles sont en vente, pour les acheter !


Vu dans un tweet de National Geographic, à propos des règles de base pour l'organisation des bagages d'un voyageur, et des choses à faire ou à éviter, quelques réflexions, en libre traduction, et mes commentaires...


1/ Prenez la moitié des vêtements que vous souhaitez emporter et le double d'argent que ce que vous aviez prévu.
- Pour les vêtements, ce n'est pas faux, on prend souvent trop de choses. De toutes façons, si on part plus qu'une semaine, on ne peut pas emporter tout le rechange nécessaire, donc, il faudra bien faire quelques lessives intermédiaires. Privilégier les articles qui se lavent dans un lavabo, sèchent vite et ne se repassent pas (surtout pas de T-shirts en coton, qui sont longs à sécher et doivent être repassés). 
- Pour l'argent, avec les ATM qui poussent partout dans le monde.....


2/ Portez sur vous vos habits de "première nécessité", en cas de perte de bagages, ou de retard à leur arrivée.
- La mésaventure ne m'est jamais encore arrivée, mais j'y pense, m'habillant de trucs peu fragiles, et peu salissants pour voyager, que je pourrais garder quelques jours au cas où.....


3/ Mettez sur vos valises un sticker indiquant "fragile" : elles seront déposées sur le haut de la pile, et arriveront donc en premier sur le tourniquet.
- Eh bien là, j'ai de gros doutes, dans les avions, les bagages sont manipulés n'importe comment, et j'ai bien peur qu'une simple mention "fragile" ne fasse pas vraiment réagir le préposé à la manutention. Les objets fagiles, s'ils doivent rester en soute, doivent être très soigneusement emballés (ou, s'ils ne sont pas trop gros, gardés avec soi) ; quant à l'ordre d'arrivée sur le tourniquet.... Je n'ai jamais compris à quelle subtile organisation aléatoire ça obéissait ! 


4/ Apposez un signe distinctif sur votre valise, sachant que 90% des bagages sont noirs, vous les retrouverez plus facilement au déchargement de l'avion.
- C'est vrai qu'attraper un bagage, le retourner, et s'aperçevoir que ce n'est pas le sien, c'est vite fatigant. Choisir des couleurs de valise inhabituelles (dans la mesure du possible), j'en ai une bleu canard que l'on voit de très loin !!


5/ Prenez avec vous trois "hauts" et trois "bas" (pantalon, jupe, T-shirt, cheminse..), ça vous fera 9 tenues différentes.
- Oui, tout à fait, c'est du bon sens.


6/ N'emportez pas de livre, c'est lourd, privilégiez votre liseuse. 
- Là, je plussoie !!


7/ A part le cas où vous iriez dans le Grand Nord en plein hiver, n'emportez pas de gros manteau/veste, plusieurs vêtements plus légers superposés feront aussi bien (layers work just as well).
- Certes, mais quand on flashe sur justement la/les vestes chaudes qui sera/ont si confortables l'hiver de retour à la maison... alors qu'on visite un pays nordique en été... Ben, sauf à les porter sur son dos en rentrant au risque de prendre un coup de chaleur, faut acheter sur place une valise ou un sac pour les rapatrier ! (*)


8/ N'emportez pas de jeans, c'est encombrant et ça sèche mal.
- Tout à fait exact, ça tient bien plus de place qu'un pantalon plus léger dans une valise. Le seul jean que j'emporte ne me sert qu'aux voyages, justement, pas pendant le séjour.


9/ Tous les pays du monde vendent du shampooing et du savon, ce que vous aurez oublié, vous pourrez l'acheter sur place.  
- Les hôtels en fournissent aussi, la plupart du temps, sinon, effectivement, il y a le drugstore ou le general store local. Et dans les endroits reculés, on peut toujours avoir un petit échantillon dans sa trousse de toilette. A condition qu'il y ait aussi de l'eau..... Sinon, ben, on attend des jours meilleurs !


Voilà, quelques principes de bon sens. En ce qui concerne les bagages, je n'ai encore pas réussi, pour un voyage lointain, à éviter d'avoir à acheter une valise ou un sac pour transporter tout ce que j'aime à rapporter au retour....

(*) Ça me rappelle mon superbe Stetson rapporté de Tombstone en Arizona, que je ne pouvais pas mettre dans la valise. Il a donc voyagé sur ma tête, ce qui ne choquait absolument personne à l'aéroport de Tucson, par contre à Roissy, à la fin du mois d'octobre, sous un ciel tout gris, ça faisait un peu incongru !