Qui ne se souvient (à part les plus jeunes) de l'arrivée de Windows sur les ordinateurs aussi bien professionnels que familiaux ? C'était le temps glorieux de la prédominance tous azimuts de Microsoft. Une véritable hégémonie s'était installée grâce à un marketing pugnace, avec Windows pré-installé obligatoirement sur tous les ordinateurs en vente, avec l'obligation d'utiliser Internet Explorer, qui n'était pourtant pas le meilleur navigateur du marché, avec le standard imposé de Microsoft Word. Ce qui fait qu'à cette époque, avoir un ordinateur et faire de l'informatique revenait à travailler sous Windows avec la suite bureautique Microsoft Office.
Il y avait quelques dissidents, marginaux toutefois : Apple qui continuait à vendre des machines différentes avec un OS qui ne l'était pas moins, les deux séduisant une petite frange de la société ; et Linux qui tentait de s'imposer, en luttant contre la vente forcée de Windows sur les nouvelles machines, et en passionnant quelques geeks qui n'hésitaient pas à mettre les mains dans le cambouis. Mais Microsoft était là et bien là, et était très largement majoritaire dans toutes les sphères de la société.
Quelques lézardes sont toutefois apparues dans ce bel édifice. Déjà la sortie de Vista, prématurée puisqu'elle réclamait des machines que personne n'avait encore obligeant à changer le matériel acquis, puis différents procès obligeant Microsoft à proposer autre chose qu'Internet Explorer, ce qui a vu baisser l'hégémonie de ce dernier, et surtout, il y a eu plus récemment un changement important du mode de consommation des nouvelles technologies que Steve Balmer n'a pas su anticiper. Les smartphones puis les tablettes ont relégué les ordinateurs de bureau à une place moins primordiale qu'avant. Androïd est arrivé, boosté par Google, inondant le marché, tandis qu'Apple sortait de splendides machines comme l'Iphone et l'Ipad.
Et de premier de la classe, Microsoft s'est vu relégué en dehors du podium. Il a essayé de prendre le train en marche, avec Windows 8, qui n'a eu comme effet que de dérouter complètement les anciens utilisateurs de Windows sans pour autant réussir à s'imposer sur les tablettes ou les smartphones. Et pour la première fois, on a vu Microsoft ramer en tentant de rejoindre ses adversaires qui à eux deux raflent 93% du marché (3% seulement pour Microsoft) !
Alors, si l'OS ne fait pas un succès (et c'est une litote), la firme peut-elle rattraper son retard avec Office ? Eh bien pas vraiment, parce que si le format .doc est effectivement devenu un standard, tous les logiciels de traitement de texte savent le lire et sauvegarder dans ce format, qu'il s'agisse de Libre Office dans la catégorie "libre" ou de Pages sur Mac, sans oublier que Word a été le dernier à proposer une sauvegarde en .pdf ce qu'Open Office faisait depuis longtemps.
Espérons que le nouveau patron de Microsoft, Satya Nadella saura redresser la barre, ne serait-ce déjà que pour l'avenir professionnel des employés de la firme (en attendant que Google ou Apple ne les récupèrent), puis parce que c'est toujours triste de voir un géant à l'agonie, enfin, parce qu'il faut de la concurrence pour avancer, sinon on s'endort sur ses lauriers et on ne voit plus le monde évoluer, ce qui peut être fatal, la preuve !
"Nous autres, systèmes d'exploitation, savons maintenant que nous sommes mortels" (pardon monsieur Paul Valery)
Il y avait quelques dissidents, marginaux toutefois : Apple qui continuait à vendre des machines différentes avec un OS qui ne l'était pas moins, les deux séduisant une petite frange de la société ; et Linux qui tentait de s'imposer, en luttant contre la vente forcée de Windows sur les nouvelles machines, et en passionnant quelques geeks qui n'hésitaient pas à mettre les mains dans le cambouis. Mais Microsoft était là et bien là, et était très largement majoritaire dans toutes les sphères de la société.
Quelques lézardes sont toutefois apparues dans ce bel édifice. Déjà la sortie de Vista, prématurée puisqu'elle réclamait des machines que personne n'avait encore obligeant à changer le matériel acquis, puis différents procès obligeant Microsoft à proposer autre chose qu'Internet Explorer, ce qui a vu baisser l'hégémonie de ce dernier, et surtout, il y a eu plus récemment un changement important du mode de consommation des nouvelles technologies que Steve Balmer n'a pas su anticiper. Les smartphones puis les tablettes ont relégué les ordinateurs de bureau à une place moins primordiale qu'avant. Androïd est arrivé, boosté par Google, inondant le marché, tandis qu'Apple sortait de splendides machines comme l'Iphone et l'Ipad.
Et de premier de la classe, Microsoft s'est vu relégué en dehors du podium. Il a essayé de prendre le train en marche, avec Windows 8, qui n'a eu comme effet que de dérouter complètement les anciens utilisateurs de Windows sans pour autant réussir à s'imposer sur les tablettes ou les smartphones. Et pour la première fois, on a vu Microsoft ramer en tentant de rejoindre ses adversaires qui à eux deux raflent 93% du marché (3% seulement pour Microsoft) !
Alors, si l'OS ne fait pas un succès (et c'est une litote), la firme peut-elle rattraper son retard avec Office ? Eh bien pas vraiment, parce que si le format .doc est effectivement devenu un standard, tous les logiciels de traitement de texte savent le lire et sauvegarder dans ce format, qu'il s'agisse de Libre Office dans la catégorie "libre" ou de Pages sur Mac, sans oublier que Word a été le dernier à proposer une sauvegarde en .pdf ce qu'Open Office faisait depuis longtemps.
Espérons que le nouveau patron de Microsoft, Satya Nadella saura redresser la barre, ne serait-ce déjà que pour l'avenir professionnel des employés de la firme (en attendant que Google ou Apple ne les récupèrent), puis parce que c'est toujours triste de voir un géant à l'agonie, enfin, parce qu'il faut de la concurrence pour avancer, sinon on s'endort sur ses lauriers et on ne voit plus le monde évoluer, ce qui peut être fatal, la preuve !
"Nous autres, systèmes d'exploitation, savons maintenant que nous sommes mortels" (pardon monsieur Paul Valery)
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