Cette période de l'année est déprimante. Passe encore pour Noël qui est une fête religieuse pleine d'espérance pour certains, et une fête de famille pour d'autres, mais ensuite, on passe vite au Nouvel An, et ça se gâte.
Déjà, les jours sont tellement courts qu'on a l'impression d'être dans une nuit permanente, surtout quand il fait gris et sombre comme c'est le cas la plupart du temps au nord de la Loire (*). Les seules lumières sont celles des décorations des rues, pas toujours du meilleur goût, sans parler de celles des maisons des particuliers où la dépense en électricité est proportionnelle à l'horreur des biches lumineuses et autres père Noël suspendus aux fenêtres.
On ne pense qu'à manger, festoyer, boire, se ruiner en denrées de luxe qui seront très vite avalées entre deux coupes de Champagne. Chance encore quand les convives dorment sur place et ne rentrent pas à toutes les heures plus ou moins avinés. Tout ça pour quoi ? Pour se réjouir d'avoir un an de plus....
On se souhaite la bonne année, on espère plein de bonnes choses, mais sans la moindre illusion, et sans trop de sincérité, c'est la coutume, l'habitude, la politesse, mais c'est tout. On s'embrasse sous le gui sur le coup de minuit, entre gens qui ne s'aiment pas beaucoup plus qu'entre les amis des réseaux sociaux, et on retourne à table finir le dessert et le café dans une euphorie et une gaîté plus ou moins feintes.
Bref, on aura compris que, personnellement, j'aimerais bien être un ours, hiberner, et n'ouvrir l'œil qu'avec les bourgeons. Ou alors, partir du 15 novembre au 15 janvier dans l'autre hémisphère, là, où c'est le début de l'été, et ne revenir en Europe qu'une fois les jours allongés.
On peut toujours rêver....
"On est parfois gai pour ne pas être triste, comme ces cultivateurs qui allument des feux de joie dans leur champ pour le défendre contre la gelée."
Citation de Victor Cherbuliez (**) ; Miss Rovel (1875)
(*) On se demande comment font les habitants de Fairbanks qui ont, en ce moment, droit à quelques heures de jour seulement, sans oublier les températures qui dépassent largement les -20°.
(**) Qui est ce monsieur ? Je l'ignore totalement ! Donc, direction Wikipédia qui dit : "(1829-1899). Il est l'auteur d'une trentaine de romans, dont la plupart sont aujourd'hui oubliés", ah ben voilà pourquoi il m'était inconnu !!
Déjà, les jours sont tellement courts qu'on a l'impression d'être dans une nuit permanente, surtout quand il fait gris et sombre comme c'est le cas la plupart du temps au nord de la Loire (*). Les seules lumières sont celles des décorations des rues, pas toujours du meilleur goût, sans parler de celles des maisons des particuliers où la dépense en électricité est proportionnelle à l'horreur des biches lumineuses et autres père Noël suspendus aux fenêtres.
On ne pense qu'à manger, festoyer, boire, se ruiner en denrées de luxe qui seront très vite avalées entre deux coupes de Champagne. Chance encore quand les convives dorment sur place et ne rentrent pas à toutes les heures plus ou moins avinés. Tout ça pour quoi ? Pour se réjouir d'avoir un an de plus....
On se souhaite la bonne année, on espère plein de bonnes choses, mais sans la moindre illusion, et sans trop de sincérité, c'est la coutume, l'habitude, la politesse, mais c'est tout. On s'embrasse sous le gui sur le coup de minuit, entre gens qui ne s'aiment pas beaucoup plus qu'entre les amis des réseaux sociaux, et on retourne à table finir le dessert et le café dans une euphorie et une gaîté plus ou moins feintes.
Bref, on aura compris que, personnellement, j'aimerais bien être un ours, hiberner, et n'ouvrir l'œil qu'avec les bourgeons. Ou alors, partir du 15 novembre au 15 janvier dans l'autre hémisphère, là, où c'est le début de l'été, et ne revenir en Europe qu'une fois les jours allongés.
On peut toujours rêver....
"On est parfois gai pour ne pas être triste, comme ces cultivateurs qui allument des feux de joie dans leur champ pour le défendre contre la gelée."
Citation de Victor Cherbuliez (**) ; Miss Rovel (1875)
(*) On se demande comment font les habitants de Fairbanks qui ont, en ce moment, droit à quelques heures de jour seulement, sans oublier les températures qui dépassent largement les -20°.
(**) Qui est ce monsieur ? Je l'ignore totalement ! Donc, direction Wikipédia qui dit : "(1829-1899). Il est l'auteur d'une trentaine de romans, dont la plupart sont aujourd'hui oubliés", ah ben voilà pourquoi il m'était inconnu !!