De nos jours, on vit dans un tourbillon d'informations, par la radio, la télévision, internet, et, pour les plus courageux ou les plus anciens, par la presse papier. Tout va si vite qu'on n'a plus le temps d'analyser ni de faire preuve d'esprit critique, une news chasse l'autre, une vidéo contredit l'autre, c'est un tsunami de propos divers dans lesquels on a bien du mal à se retrouver.
Dans la période actuelle, plutôt agitée, ça empire. Les réseaux sociaux sont bombardés d'opinions personnelles, de vidéos orientées par l'idéologie de celui qui les poste, sans le moindre esprit critique. Témoin ces images de lycéens mis à genoux par des CRS qui ont indigné ceux qui les regardaient en oubliant que ces innocents enfants étaient arrivés à l'école cagoulés avec des battes de baseball qui leur servaient à casser quelques voitures sur le chemin... On pourrait en citer beaucoup d'autres !
BFM TV émet en boucle repasse les mêmes choses en permanence aggravant l'anxiété générale, d'aucuns les accusent d'être à la solde du pouvoir, d'autres disent bien sûr le contraire. On sort des phrases de leur contexte et on les publie avec jouissance quand elles vont dans le sens de son opinion, et inversement, on oublie de partager ce qui ne plaît pas, quand on n'invente pas quelque chose qui conforte son avis personnel, et là, on arrive aux fameuses fake news que l'on stigmatise sans pouvoir réellement faire la part des choses.
En mai 68, il n'y avait pas internet, les téléphones portables et leur caméra n'existaient pas, c'était la radio, en particulier Europe N°1 qui servait de coordonnateur des actions, un transistor, c'était facile à transporter, et comme la télé était en grève (*), on ne pouvait pas s'y informer. Maintenant, c'est tout le monde qui est connecté, chacun y allant de sa vidéo, de ses commentaires, des récits de ses exploits révolutionnaires (ou imaginés comme tels). On ne peut plus rester dans sa bulle, tout sollicite et bouscule.
Et donc, à l'époque où tout quidam dégaine son smartphone en se prenant pour un grand reporter et publie partout ses œuvres, on a bien du mal à savoir qui a tort, qui a raison, qui est objectif, qui est partisan... Je crains qu'il ne faille, comme le disait un ancien président de la République, laisser le temps au temps pour y voir clair, ou alors avoir une bonne dose d'esprit critique et de bon sens réunis.
(*) Il n'existait pas encore de chaînes privées
Dans la période actuelle, plutôt agitée, ça empire. Les réseaux sociaux sont bombardés d'opinions personnelles, de vidéos orientées par l'idéologie de celui qui les poste, sans le moindre esprit critique. Témoin ces images de lycéens mis à genoux par des CRS qui ont indigné ceux qui les regardaient en oubliant que ces innocents enfants étaient arrivés à l'école cagoulés avec des battes de baseball qui leur servaient à casser quelques voitures sur le chemin... On pourrait en citer beaucoup d'autres !
BFM TV émet en boucle repasse les mêmes choses en permanence aggravant l'anxiété générale, d'aucuns les accusent d'être à la solde du pouvoir, d'autres disent bien sûr le contraire. On sort des phrases de leur contexte et on les publie avec jouissance quand elles vont dans le sens de son opinion, et inversement, on oublie de partager ce qui ne plaît pas, quand on n'invente pas quelque chose qui conforte son avis personnel, et là, on arrive aux fameuses fake news que l'on stigmatise sans pouvoir réellement faire la part des choses.
En mai 68, il n'y avait pas internet, les téléphones portables et leur caméra n'existaient pas, c'était la radio, en particulier Europe N°1 qui servait de coordonnateur des actions, un transistor, c'était facile à transporter, et comme la télé était en grève (*), on ne pouvait pas s'y informer. Maintenant, c'est tout le monde qui est connecté, chacun y allant de sa vidéo, de ses commentaires, des récits de ses exploits révolutionnaires (ou imaginés comme tels). On ne peut plus rester dans sa bulle, tout sollicite et bouscule.
Et donc, à l'époque où tout quidam dégaine son smartphone en se prenant pour un grand reporter et publie partout ses œuvres, on a bien du mal à savoir qui a tort, qui a raison, qui est objectif, qui est partisan... Je crains qu'il ne faille, comme le disait un ancien président de la République, laisser le temps au temps pour y voir clair, ou alors avoir une bonne dose d'esprit critique et de bon sens réunis.
(*) Il n'existait pas encore de chaînes privées
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