Quelqu'un a écrit quelque part (peu importe où) à propos d'un texte qu'il ne comprenait pas, "pour moi, c'est du chinois" et quelqu'un d'autre s'est plaint qu'il avait eu des propos racistes.... Mais quelle horreur n'est-il pas ? On a quand même eu de la veine, il aurait pu dire "pour moi, c'est de l'hébreu" et là, il aurait été taxé à la fois de racisme et, pire encore, d'antisémitisme...
Mais nous sommes devenu une civilisation d'émasculés qui n'osent plus dire quoi que ce soit qui ne soit pas éminemment politiquement correct, et le plus plat, le plus banal possible pour ne surtout pas être pris pour, en vrac, un homophobe, un macho, un antisémite, un raciste, etc.
Ça va d'un match de foot où il ne faut surtout pas traiter l'adversaire d'en***é (alors que c'est la base du vocabulaire du footeux qui, je le concède, ne vole pas très haut (*)), jusqu'aux instances supérieures où l'on est prié (obligé ?) de parler de madame "la" ministre, faisant ainsi une faute de grammaire, le mot ministre est masculin, de dire professeure (mais on dit masseuse et institutrice, pourquoi professeuse ou instituteuse ?), et d'oublier dans les tréfonds de sa mémoire, qu'à une époque fort lointaine, on disait encore de quelqu'un qui s'exprimait mal qu'il parlait "petit nègre" ! Déjà nègre, quel mot épouvantable n'est-il pas ? Il faut dire "de couleur" (sans préciser laquelle)... Pauvre Joséphine Baker qui, si elle avait vécu aujourd'hui, aurait du rebaptiser son spectacle "revue de couleur", mais on n'est plus en 1925, et certains mots, banals à cette époque, et sans arrière pensée, sont devenus d'immondes insultes passibles des tribunaux.
Tiens, j'en oublie un autre : il ne faut surtout pas parler d'infirme, ni de handicapé, mais de "personne en situation de handicap".... Pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué ? Ça ne supprime pas le mal, ça ne le stigmatise pas non plus, encore que..
La tolérance et le respect, ce n'est pas un problème de mots, mais de cœur et il vaut mieux donner un coup de main à un infirme noir que passer sans un regard devant une personne de couleur en situation de handicap !
(*) A mince, je viens de proférer une parole raciste envers les sportifs du ballon rond, moi qui pourtant a une admiration sans borne pour l'un d'entre eux..
Mais nous sommes devenu une civilisation d'émasculés qui n'osent plus dire quoi que ce soit qui ne soit pas éminemment politiquement correct, et le plus plat, le plus banal possible pour ne surtout pas être pris pour, en vrac, un homophobe, un macho, un antisémite, un raciste, etc.
Ça va d'un match de foot où il ne faut surtout pas traiter l'adversaire d'en***é (alors que c'est la base du vocabulaire du footeux qui, je le concède, ne vole pas très haut (*)), jusqu'aux instances supérieures où l'on est prié (obligé ?) de parler de madame "la" ministre, faisant ainsi une faute de grammaire, le mot ministre est masculin, de dire professeure (mais on dit masseuse et institutrice, pourquoi professeuse ou instituteuse ?), et d'oublier dans les tréfonds de sa mémoire, qu'à une époque fort lointaine, on disait encore de quelqu'un qui s'exprimait mal qu'il parlait "petit nègre" ! Déjà nègre, quel mot épouvantable n'est-il pas ? Il faut dire "de couleur" (sans préciser laquelle)... Pauvre Joséphine Baker qui, si elle avait vécu aujourd'hui, aurait du rebaptiser son spectacle "revue de couleur", mais on n'est plus en 1925, et certains mots, banals à cette époque, et sans arrière pensée, sont devenus d'immondes insultes passibles des tribunaux.
Tiens, j'en oublie un autre : il ne faut surtout pas parler d'infirme, ni de handicapé, mais de "personne en situation de handicap".... Pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué ? Ça ne supprime pas le mal, ça ne le stigmatise pas non plus, encore que..
La tolérance et le respect, ce n'est pas un problème de mots, mais de cœur et il vaut mieux donner un coup de main à un infirme noir que passer sans un regard devant une personne de couleur en situation de handicap !
(*) A mince, je viens de proférer une parole raciste envers les sportifs du ballon rond, moi qui pourtant a une admiration sans borne pour l'un d'entre eux..