Depuis le mois de janvier 1984 où j'ai attrapé la maladie informatique qui ne s'est jamais guérie depuis, j'ai eu 10 ordinateurs ! Le premier, le petit Sharp, m'a permis de faire mon premier print "bonjour"... en Basic. Ensuite, ce fut l'Amstrad CPC 464, son écran couleur, les cassettes à charger (press REC and PLAY then any KEY..) en cinq à dix minutes, ses programmes en Basic laborieusement saisis, son traitement de texte pas du tout wysiyg (est-ce de cette époque que date mon goût pour les langages à balises ?), ses jeux (Ah Sorcery ou Cauldron).. Puis, vint le règne de l'Atari, le 1040, d'abord, puis le Mega ST4 et son énorme disque dur de 30 Mo, avec Gem, la PAO avec PPM, Le Redacteur, Calcomat, mais aussi Crafton and Xunk...
C'est avec un portable Compaq 386 nanti de Windows 3.1 que je suis entrée dans l'univers des "compatibles PC" comme on disait. Celui-là me suivait partout tant j'y tenais.. il a été suivi d'un autre Compaq, un 486 DX2 66, une bête de course, avec écran 17 pouces (35 kgs..) et disque dur de 500 Mo ! Le suivant ? Un Pentium 200 (qui a eu l'insigne honneur d'être ma première machine Linux), acquis quasiment en même temps qu'un nouveau portable, un Gateway Solo Pentium MMX 233, qui vit toujours, même s'il ne se fatigue pas trop (il sert uniquement de connexion RTC de secours..).
Actuellement, en service, il y a le successeur du P200, un Nec Athlon 1200, et le portable Pentium M qui se tape 99% du boulot ! Et bientôt... le 11ème...
Seulement... quand on change de machine, c'est aussi compliqué que de déménager dans une nouvelle maison ! Il faut rapatrier ses "petits", retrouver les sauvegardes des fichiers (passés de disquettes à Zip, de Zip à clé USB ou à CD..), réinstaller les programmes utilisés, quand c'est possible (et le passage de l'Atari au PC n'est pas évident), oublier des trucs importants, en perdre aussi, faire tourner deux machines en même temps parce qu'il y a toujours les données x qui sont sur l'ordinateur y. Il faut aussi se réhabituer à un nouvel environnement, apprendre de nouvelles choses, configurer les utilitaires, enfin, c'est comme déménager ses meubles en constatant que l'armoire ne peut pas se mettre à l'emplacement qu'on avait prévu ! Sans oublier non plus la petite pointe de nostalgie, on ne quitte pas un compagnon aussi proche (tant d'heures passées ensemble) comme on change de chemise !
Quelques semaines (mois ?) de "galère", et ensuite, bien installé dans ses nouvelles "pantoufles", on s'épanouit... jusqu'à ce qu'on se mette à lorgner vers.. un éventuel successeur.
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2 commentaires:
Wouah ! Quelle vie informatique chargée. Beaucoup de "compagnons" ont donc partagés ta vie.
Et, évidemment, à chaque changements de compagnons il faut réapprendre à vivre avec lui, découvrir ses fonctionnements.
Quand aux logiciels utilisés, voilà un des gros avantages des logiciels libres, pas besoin de racheter une licence quand on décide de changer de système d'exploitation.
Aller, encore 6 mois à patienter pour prendre un nouveau compagnon. Mais n'en profites pas pour faire des infidélités tous les vendredis soirs à ton compagnon habituel ;-)
Oh! Joli flashback.
Je n’ai pas pu me séparer d’un de mes « compagnons »
C’était mon premier portable, un IPC P2-486sx.
Avant je n’avais eu que des pc de bureau, mais lui, je pouvais le promener partout !
Maintenant ce petit voyageur coule des heures tranquilles au fond d’une petite valise métallique avec son imprimante, ses disquettes et câbles. Peut-être rêve t’il encore de nouveaux horizons ?
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