Autrefois, il y avait le facteur, qui arrivait sur son vélo ou dans son auto pour distribuer le courrier. Il connaissait sa tournée, et savait parfaitement décrypter les adresses bizarres indiquées sur les enveloppes. En amont, à la Poste, on connaissait aussi la zone couverte et on pouvait s'adapter aux différentes graphies des libellés des adresses. C'est ainsi que si le destinataire était assez connu, le facteur pouvait se passer de précision pour apporter la lettre à la bonne personne. N'ai-je pas un jour reçu une carte postale indiquant uniquement, en plus de mon nom, "au-dessus du tombeau de xxx" (*) ? Il arrive aussi du courrier avec des fautes sur le nom de la rue qui en changent complètement le sens, ou sur le nom du village, et tout ça finit par arriver, plus ou moins en retard, mais dans l'ensemble ça arrive.
Par contre, quand on envoie un mail, là, s'il manque une lettre, il n'arrivera pas, et le mailer daemon renvoie une volée de bois vert, en anglais évidemment ! C'est qu'il ne plaisante pas le bougre, un iota différent, et zou, faut refaire son envoi ! De la technologie qui ne rigole pas avec les faiblesses humaines !
Il est vrai que quand on transmet une adresse mail oralement, c'est quasiment toujours source d'erreur. On entend t et c'est d, ou on a oublié s'il y avait un point ou un - sans parler de ceux qui ne maîtrisent pas encore l'outil et qui confondent .com avec .fr... Quand on écrit l'adresse sur un bout de papier, ce n'est pas mieux, certains écrivent les u comme les n, les i comme les l et forcément, ça ne passe pas non plus. La seule solution est de dire à son correspondant : "tu m'envoies un mail depuis chez toi", et là, on est sûr d'avoir la bonne adresse.
Mais ce n'est pas évident de faire comprendre à tout le monde qu'une machine, c'est beaucoup moins malin qu'un facteur, et que c'est incapable d'interprêter quelque chose écrit par un humain. Comme quoi, on garde encore une certaine supériorité !
(*) je sais que l'auteur de ce libellé d'adresse passe parfois par ici et se reconnaîtra.
Par contre, quand on envoie un mail, là, s'il manque une lettre, il n'arrivera pas, et le mailer daemon renvoie une volée de bois vert, en anglais évidemment ! C'est qu'il ne plaisante pas le bougre, un iota différent, et zou, faut refaire son envoi ! De la technologie qui ne rigole pas avec les faiblesses humaines !
Il est vrai que quand on transmet une adresse mail oralement, c'est quasiment toujours source d'erreur. On entend t et c'est d, ou on a oublié s'il y avait un point ou un - sans parler de ceux qui ne maîtrisent pas encore l'outil et qui confondent .com avec .fr... Quand on écrit l'adresse sur un bout de papier, ce n'est pas mieux, certains écrivent les u comme les n, les i comme les l et forcément, ça ne passe pas non plus. La seule solution est de dire à son correspondant : "tu m'envoies un mail depuis chez toi", et là, on est sûr d'avoir la bonne adresse.
Mais ce n'est pas évident de faire comprendre à tout le monde qu'une machine, c'est beaucoup moins malin qu'un facteur, et que c'est incapable d'interprêter quelque chose écrit par un humain. Comme quoi, on garde encore une certaine supériorité !
(*) je sais que l'auteur de ce libellé d'adresse passe parfois par ici et se reconnaîtra.
1 commentaire:
Certes, il faut être très précis dans l'adresse électronique, mais on peut en avoir plusieurs et trier son courrier, on peut le recevoir même quand on est à des centaines de km de son domicile.
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