31 août 2012

Il y a tablette et tablette

Le petit monde des tablettes est en effervescence. Non, je ne veux pas parler du procès Apple-Samsung, dont parlent les journaux, mais de cet engouement qui fait qu'on voit des propositions de ce type de matériel dans toutes les publicités, et dans tous les journaux, même ceux qui ne sont pas des spécialistes high-tech. Et on voit de tout !

On dit que l'Ipad est cher, c'est sûr, mais c'est du matériel très haut de gamme aussi. Toutefois, le quidam lambda, pas très au fait de tout ça, va regarder le prix et comme il trouvera plethore de tablettes à moins de 300 euros, voire à moins de 200, il va se demander pourquoi payer plus cher ce qu'on peut avoir à plus petit prix. C'est la même chose avec les ordinateurs. Celui qui n'a pas la moindre notion de hardware ou qui est mal conseillé, ira vers une machine moyenne, voire de bas de gamme, parce que c'est la moins chère, et s'étonnera ensuite d'avoir une certaine difficulté à retoucher ses photos de vacances, par exemple, sans oublier la suite bureautique en démo (mais c'est écrit tout petit) qui cessera de vivre quelques jours après sa première utilisation. Mais revenons aux tablettes.

Il y a donc des offres un peu partout, surtout en cette période de rentrée des classes où les parents cherchent à équiper leurs étudiants le mieux possible. Mais il y a aussi quelques pièges. Dans un comparatif récent (septembre 2012), la revue L'Ordinareur Individuel met en garde contre les tablettes à moins de 150 euros, qu'il qualifie de tablettes "à oublier", à cause de leur mauvaise qualité d'écran, de leur OS mal adapté, de leur technologie tactile peu ergonomique, etc.. Acheter ce genre d'objet, attiré par le prix, risque d'être tellement décevant dans son utilisation, qu'en fin de comptes, on perd les 150 euros dépensés pour l'acquisition d'un outil délaissé sitôt acheté.

Parmi les offres qui envahissent les publicités de rentrée, en voici une, émanant d'une entreprise de vente par correspondance, tout à fait honorable par ailleurs, qui m'a laissée perplexe. Une tablette 10.2 pouces, classique, sous Androïd, sans marque connue, connexion USB, 3G et Wi-fi, jusque là ça va. Mais.... CPU 1Ghz, 512 Mo de RAM, autonomie "presque"  3h, et disque dur de 8 Go... C'est l'eeePC en version tactile !! Ni plus puissant, ni plus évolué, et pour en avoir utilisé un pendant un certain temps, en 2007, j'en connais bien les limites, rédhibitoires aujourd'hui. Le tout pour la somme de 299 euros tout de même... Pour moins de 100 euros de plus, on a une tablette Samsung Galaxy Tab, dual-core, 1 Go de RAM, autonomie 8 à 9h, disque dur 16 Go (32 pour le modèle supérieur), écran tactile d'excellente qualité tant visuelle qu'ergonomique. Et il y en a d'autres, Acer et Asus en proposent, avec des caractéristiques voisines, pour environ 400 euros.

Mais 400 euros, c'est pas 150... Certes, mais au moins, avec ce genre de tablette, on peut tout faire, aussi bien de la bureautique que du graphisme, écouter de la musique, visionner des films, lire des bouquins, le tout avec facilité et plaisir, donc, c'est un achat rentable, ce n'est pas un gadget qui coûte beaucoup trop cher et qui finira dans un tiroir.

En conclusion, il faut lire attentivement les caractéristiques de l'objet que l'on veut acquérir (*), ne pas se contenter d'aller au moins cher, analyser aussi ses besoins et ses souhaits, sachant qu'on découvre toujours de nouvelles choses qu'on ne soupçonnait pas, et qu'il est pénible d'être tout à coup frustré de ne pouvoir les réaliser, prendre le temps de se renseigner, ensuite, eh bien, que vous soyez Androïd et Samsung, ou Ipad et Apple, ou encore Asus, eh bien, vous serez satisfait de votre achat, et ne regretterez pas les quelques cent euros de plus que vous avez dépensés !


(*) et en comprendre la signification, évidemment, mais il existe des clubs d'informatique qui vous renseigneront certainement mieux que certains vendeurs de grande surface... (sauf ceux de chez Darty à Evreux, qui sont remarquables, dans tous les domaines, pas seulement ceux d'informatique, mais ce n'est pas le cas partout...)

26 août 2012

Moi y en a parlé la france

La rivière Tagagawik est un cours d'eau d'Alaska, affluent de la rivière Selawik, lesquelles coulent paisiblement (ou sont gelées d'ailleurs) dans le grand nord, plus précisément dans le borough de Norwest Arctic en Alaska. Pourquoi parler de cette rivière plutôt que d'une autre ? A-t-elle quelque chose de remarquable ? Pas plus que les autres, sinon que je trouve qu'elle a un nom rigolo...

En cherchant, à son sujet, quelques documentations et autres images la concernant, j'ai découvert que c'était un haut lieu de pêche. Rien d'étonnant, je continue à lire la page en anglais, avant de m'aperçevoir qu'il y avait une traduction en français en dessous. Mais quelle traduction !!

Que vous soyez pêche à la mouche, filature ou CASTING vos chances d'obtenir une morsure ici sont bonnes. Alors prenez votre canne à pêche à la mouche favorite et la bobine, et partez à Tagagawik River. Si tout va bien, le river trout sera accroché par votre frog, l'rainbow sera mordre vos vers la grasshoppers et l'largemouth sera saisissant votre crickets. Et s'il vous plaît n'oubliez pas de vérifier avec les poissons de la faune locale et du service pour assurer le ruisseau est ouvert au public, et que vous avez le permis de pêche obligatoire. Maintenant, ce que vous attendez, vous la pêche!

Si la river trout est accrochée à votre frog, faites gaffe (enfin, ça vaut mieux que si elle s'était accrochée à votre froc) ; attention aussi aux morsures, il y en a des bonnes, certes, mais si l'rainbow se met à mordre vos vers en direction de la sauterelle..... Danger ! Euh, le ruisseau fait quand même 137 kms de long... un grand rû tout de même, sur les bords duquel il faut demander l'avis des services mais aussi des poissons pour savoir s'ils sont ouverts, et surtout, faut avoir la pêche vous, hein ! Surréaliste non ?

L'ennui c'est que ce genre de traduction n'est absolument pas destiné à faire marrer le lecteur, mais à l'informer.. Donc, quand on rencontre ce genre de texte sur un site web, on est perplexe. A quoi ça sert ? Utiliser un traducteur automatique sans relire et corriger les absurdités qu'il sort, ça discrédite le site plus que ça le sert. Alors, soit on prend quelqu'un qui peut traduire correctement (et pour ce petit bout de texte, même moi je saurais le faire sans contresens), soit on s'abstient, parce que vouloir avoir un site bi ou trilingue, parce que ça fait bien, et y laisser ce genre de truc, ça ne fait plus bien du tout !!

La seule belle photo que j'ai trouvée de la rivière Tagagawik était sur Flickr et appartenait à quelqu'un, je n'ai pas osé l'emprunter. Celle qui est en tête de ce billet a été prise par le Parc National Selawik (nps.gov), et comme les cours d'eau s'enchevêtrent plus ou moins, je ne suis pas sûre du tout que ce soit le bon.. Mais si c'est pas lui, ça doit être son frère !

23 août 2012

Côté couloir ou côté hublot ?

L'Atlas enneigé vus depuis le hublot du vol de Royal Air Maroc vers Ouarzazate


Une étude publiée par Le Figaro montre que le choix des places dans un avion n'est pas innocent, enfin, je parle des cas où on peut choisir à l'avance, pas de celui où on laisse faire la compagnie..

Tout dépend de la configuration de l'avion en fait. On peut être placé côté hublot, côté couloir, ou au milieu. Là, c'est le pire, parce qu'on a quelqu'un à droite ET à gauche, qui, évidemment, va s'étaler sur les accoudoirs communs, obligeant le passager ainsi coincé à picorer son plateau repas coudes au corps, en évitant de faire tomber quoi que ce soit, parce que ce serait irrémédiablement perdu (*). Pour les deux autres alternatives, il y a du pour et du contre.

D'après l'étude, les personnes qui choisissent le côté couloir ont envie de sortir en premier, et ont l'impression rassurante de voyager en train ou en bus.. Je ne suis pas du tout de cet avis ! Le gros avantage du côté couloir est qu'on peut se lever quand on veut sans déranger une ou deux personnes (**), ce qui permet, en dehors du passage des roulantes, de se dégourdir un tant soit peu les jambes. En plus, en se tournant légèrement, on peut étaler les mêmes jambes sur le côté, ce qui évite de rester pendant des heures les genoux repliés. Donc, si on privilégie le confort, ou si on a des soucis de prostate, le côté couloir est le moins pire, sachant qu'en classe éco, il n'y a pas de meilleur.. Par contre, on ne sort pas plus vite que les autres, surtout, si on est en queue d'avion.

Les voyageurs qui privilégient le côté hublot seraient des rêveurs, qui aiment à observer les nuages mais aussi, ça permet de pouvoir prendre des photos à travers le hublot, surtout quand on survole des lieux intéressants, comme le détroit de Gibraltar par exemple, ou le Groenland. Ce n'est pas un mince avantage, mais question confort, si on n'a effectivement qu'une seule personne à-côté au lieu d'une de chaque côté, il faut quand même en déranger au moins deux si on veut se lever.. Et les deux ou trois centimètres supplémentaires que l'on gagne par la rotondité de la carlingue ne compensent pas vraiment l'exiguité générale.

L'idéal est de pouvoir obtenir une place aux premiers rangs, où, dans certains mono-couloirs, on peut à la fois allonger ses jambes et bouger, tandis qu'on gagne la vue par le hublot. Ou alors, être dans un avion à disposition 2x4x2 avec un familier et choisir les deux places latérales. Mais c'est une disposition rare. Et puis, on peut aussi voyager en classe affaire, mais là, le budget est disproportionné par rapport au temps d'inconfort (***), sinon, la largeur des sièges, et la place pour les jambes donnent un confort parfait au voyageur, lequel peut avoir aussi avoir droit au hublot, sans pour autant être gêné par son voisin, mais à moins de faire partie d'une minorité fortunée...

Si toutes ces contigences n'ont guère d'importance pour des vols courts, de quelques heures, ça devient plus pénible pour les longs courriers, où, rester immobile pendant une dizaine d'heures sur un siège dur et étroit, coincé entre deux inconnus mérite qu'on essaye d'améliorer ce qui est proposé par les compagnies aériennes, pour lesquelles le bien-être des passagers n'est pas la préoccupation première.

De toutes façons, il faut se dire que, déjà, on a la chance de pouvoir voyager, alors.....

(*) J'ai retrouvé, à un retour des USA, une cuillère à café marquée Continental Airlines dans le fond de mon sac à main, lequel se trouvait à mes pieds. Elle avait du y glisser, et comme il était impossible de se pencher pour la récuperer, je l'ai toujours..

(*) Souvenir d'un départ à Chicago, où je me trouvais au milieu d'une rangée de 5, donc, deux personnes à déranger, réveiller et faire lever, rien que pour un simple besoin naturel !

(***) J'ai eu la chance de voyager pour deux aller-retour vers l'Afrique du Sud, soit 11h de vol environ chaque fois, en classe affaire, un grand souvenir, mais depuis, la compagnie South African Airways a revu ses tarifs et a ajusté l'intéressante différence de prix qu'ils pratiquaient avant... dans le mauvais sens. Donc, au troisième voyage là-bas, j'ai goûté à l'inconfort de la classe éco de British Airways !!

22 août 2012

La brasserie Mollard

 Située face à la gare St lazare, c'est une des plus anciennes brasseries de Paris. On y va pour sa cuisine, évidemment, mais aussi pour son cadre : mosaïques multicolores, immenses miroirs, fresques de la Belle Epoque, colonnes, grands salons en enfilade. Les serveurs sont habillés de noir et blanc, les maîtres d'hôtel en costume sombre, nappes et serviettes d'un rose saumon pâle, banquettes et chaises capitonnées, petites lampes intimes..... Service impeccable discret et véloce, bien entendu.


En plus, on y mange bien. Les amateurs de fruits de mer seront comblés, les propositions sont variées, du bulot au homard, en passant par le crabe et les huîtres creuses ou plates, le tout avec pain de seigle, plusieurs beurres, citron frais, vinaigre d'échalote. Le plateau Royal comblera toutes les envies, il est si copieux qu'il est impossible de manger autre chose ensuite.... Et pourtant, entre les poissons cuisinés, les viandes généreuses, et les desserts nombreux, sans oublier une riche carte des vins, il y a de quoi faire une énorme entorse au régime !

D'accord, pour d'évidentes raisons financières, ça ne peut pas devenir la cantine quotidienne, mais une fois en passant, quel plaisir d'aller manger dans un endroit aussi beau où tout est aussi bon !


Détails des boiseries et mosaïques du plafond

20 août 2012

Et nous sommes en 2012 !

Vu sur une page de discussion d'une contributrice de Wikipédia (mais ça aurait pu se trouver ailleurs, hélas), quelques extraits commentés :

"Les femmes étant davantage ancrées dans le concret et très réticentes à l'égard d'internet et du virtuel en général, elles ne perçoivent tout simplement ni l'intérêt ni l'impact d'une encyclopédie en ligne. Bien entendu, ce constat est à relativiser en fonction de l'âge dans la mesure où, ces 7 dernières années, bon nombre de collégiennes et lycéennes ont eu recours à Wikipédia pour leurs révisions."

      D'abord, tout le monde sait depuis le Moyen-Âge que les femmes n'ont pas d'âme. Alors, vous pensez bien qu'en dehors de leur cuisine, elles ne risquent pas de s'intéresser à autre chose, les jeunes encore, elles font des études, mais les autres, voyons, soyons sérieux, depuis quand les femmes penseraient-elles ? Quel pourrait-être l'intérêt d'une encyclopédie pour elles ? D'ailleurs, est-ce qu'elles connaissent ce mot ?

Etrange toutefois de consulter les statistiques de lecture en général, et de constater que les femmes lisent beaucoup plus que les hommes. Dans leur cuisine ou leur buanderie alors ? Et uniquement de la presse people ? Curieux que beaucoup d'écrivains soient des écrivaines.... Mystère !


"La complexité technique (sans être macho, l'aversion des femmes pour les méandres de la technique est une réalité)."

      La technique informatique ? Ah oui, c'est vrai, j'oubliais que ces cerveaux peu évolués ne comprennent strictement rien aux ordinateurs, heureusement qu'elles ont des maris ou des fils qui, eux, peuvent prendre les choses en main, en les cantonnant dans de petites choses simples qu'elles peuvent plus ou moins appréhender.

Tiens, c'est bizarre, comment font-elles alors qu'elles sont majoritairement utilisatrices d'Internet, des achats en ligne, et autres consultations ? Et comment celà se fait-il que le directeur de Yahoo soit une directrice ? Et le PDG de HP une Pédégette ? Sans oublier Marion Vannier, PDG d'Amstrad, à une époque où les jeunes geeks actuels n'étaient pas nés... Il doit y avoir quelques mutantes.... Ou alors ce ne sont que les laides, vieilles et frustrées qui se réfugient dans ce domaine...



"Le principe de "neutralité de point de vue" (ici encore, les femmes ont beaucoup de mal à porter un regard et une argumentation neutres)"

      Comment effectivement imaginer qu'une femme puisse avoir un point de vue neutre ? Déjà, comment peut-elle même avoir un point de vue ! On ne leur demande pas ça, seuls les hommes sont cérébralement aptes à analyser, voyons, on sait ça depuis longtemps !

Oublions très vite les Simone Weil, Simone de Beauvoir, Elisabeth Badinter, Germaine de Staël, Marie de France, George Sand, et autres Mère Térésa, qui n'ont sans doute jamais eu la moindre idée personnelle, sans doute avaient-elles des hommes de l'ombre qui pensaient pour elle ? 


Et nous sommes en... 2012 !! Il y a quand même des mâles qui n'ont guère évolué depuis la préhistoire, encore moins que ce qu'ils pensent des femelles ! Heureusement qu'ils ne sont qu'une triste minorité, d'autant plus tristes qu'ils n'ont pas du trouver de femme qui veuille d'eux :-D

15 août 2012

Surprises musicales


Quand on assure l'accompagnement musical des offices religieux dans les églises de campagne, on a parfois quelques surprises... Déjà, de quel instrument dispose-t-on ? D'un synthétiseur ou orgue électronique ? Oui, certaines paroisses en ont, ou certains paroissiens en apportent (*). Donc, on se trouve en face d'un outil sophistiqué que l'on rencontre pour la première fois, avec plein de boutons, et le premier travail est de s'y retrouver (sachant qu'on a habituellement un petit quart d'heure au maximum pour le faire). Ensuite, normalement ça va, sauf s'il tombe en panne et oblige à se rabattre rapidement sur le vieil harmonium poussif et poussièreux que plus personne n'utilise depuis des lustres. Là, ça devient sportif, parce que ce genre d'outil est un instrument à vent, que l'on alimente en air avec les pieds, donc, faut pédaler si on veut qu'il sorte un son. Mais attention, pédaler avec régularité, pour qu'il n'y ait pas de blanc ou de couinements, le plus difficile étant de désynchroniser ses main de ses pieds, et de ne pas "pomper" lentement quand on joue lentement.

Souvent, sur ces vieux instruments, les touches sont branlantes, dures, et ont une fâcheuse tendance à se coincer (il faut donc les tirer vigoureusement tout en continuant à jouer), quant aux registres (les tirettes en bois qui modifient le son), certains ne fonctionnent plus, et il faut faire avec l'existant. Donc, le moindre cantique à accompagner demande autant d'effort sportif que musical ! Sans oublier, oui, j'en ai rencontré, les crottes de souris que l'on retrouve sur et entre les touches du clavier. Ah j'oubliais, il faut un siège pour mettre devant l'instrument, lequel n'est jamais à la bonne hauteur, alors il arrive que de vénérables psautiers aient alors un usage.... inhabituel !

Même avec les grandes orgues de l'église la plus importante du coin, on peut avoir des surprises : un des deux claviers ne répond plus, subitement, sans que l'on sache pourquoi, ou alors, si on tire un registre, il y a un son discordant qui jaillit sans que l'on touche la moindre note... Alors, là-aussi, on fait avec l'existant, en attendant que les fonds paroissiaux et municipaux réunis permettent une réparation de l'instrument, ou que quelqu'un qui "s'y connaît" vienne ausculter et réparer cet enchevêtrement de tuyaux, d'anches et autres mécanismes mystérieux.

Voilà des soucis que ne doit pas avoir l'organiste titulaire des grandes orgues de Notre-Dame de Fourvières , à "traction électropneumatique numérisée" (ça fait rien savant ça..). D'abord, ses claviers se trouvent au niveau du choeur, ce qui lui évite d'avoir à se contorsionner pour suivre la liturgie, et ce qui m'a d'ailleurs permis de m'en approcher et de lui demander des explications à la fin de l'office, alors que j'avais particulièrement admiré son jeu, et puis, quel instrument et quelle sonorité !

Dans le genre instrument moderne, je me souviens aussi de celui de l'église réformée de Franschhoek (**), en Afrique du Sud (il n'y a qu'eux pour avoir des noms aussi imprononçables..), sur lequel j'ai été fort aimablement invitée à jouer par la personne qui faisait visiter l'église. Un très bel instrument, et un grand souvenir de cantiques chantés en afrikaan pour l'un et en français pour l'autre (heureusement que le répertoire est le même, à défaut de la langue), avec tant d'ardeur qu'il m'a été immédiatement demandé si je ne voulais pas venir accompagner l'office du dimanche... Dommage, c'est quand même un peu loin !!

(*) Sans oublier que quand il s'agit d'une église où il n'y a pas l'électricité, faut aussi prévoir le groupe électrogène... 
(**) Photo d'illustration, issue de Wikimedia Commons. 

10 août 2012

Tout est bien qui finit bien

Vendredi 10 août, 18h. Voulant aller couper l'eau qui alimentait le tuyau d'arrosage dont je venais de me servir, mon crâne heurte l'antenne parabolique qui se trouvait entre moi et le robinet. Pas de bosse ni d'égratignure, mais... plus de télé, et ça, un soir de finale olympique ! Horreur, enfer et damnation, que faire ? On essaye de bricoler la dite antenne, mais rien n'y fait, écran muet. Et bien entendu l'installateur est en congé jusqu'au 28.... On en cherche un autre, et, premier miracle, on en trouve un, le premier sur la liste des pages jaunes. Il ne peut pas se déplacer, mais explique que c'est la parabole qui a du être légèrement bougée, et non la tête (celle de l'antenne, pas la mienne...), et qu'il faut aller dans un menu de la télé pour faire des essais.. On essaye donc, déjà de trouver ce menu qui est tout au fond de sous-menus (les télés maintenant, ce sont de véritables ordinateurs... mais l'ergonomie est très très moyenne) et là on voit un truc, avec des carrés de couleur, vert : c'est bon, rouge : c'est mauvais, orange : c'est médiocre. Mais comment faire bouger ces curseurs ? L'un des deux retourne vers l'engin ébranlé et le tourne, avec précaution.. Second miracle sur l'écran de télé une bande verte s'allonge..... On ne touche plus à rien ! La télé remarche normalement... Et attendra que celui qui a fait l'installation rentre de congé pour qu'il re-règle définitivement l'engin. Ouf !

Et mon crâne, quelqu'un s'en est préoccupé ??? Merci, il va bien, il est plus solide qu'une parabole !

6 août 2012

Il est bien arrivé !

Qui ? Pas le petit qui a pris le train tout seul pour aller voir sa mamie, mais le petit robot qui était parti pour Mars il y a 8 mois. Il a donc rejoint ses prédécesseurs, Spirit et Opportunity qui étaient partis il y a 8 ans s'installer sur la planète voisine. Le petit dernier a tweeté dès ce matin (heure française) pour annoncer la bonne nouvelle en disant : " I'm safely on the surface of Mars. GALE CRATER I AM IN YOU!!!" (oui, il tweete, voyons, le monde a changé depuis 2004...).

Spirit, qui était arrivé le 3 janvier 2004 dans le cratère Guszev, et était prévu pour fonctionner environ 90 jours, ne s'est arrêté que le 22 mars 2010, tandis qu'Opportunity, arrivé peu de temps après, le 24 janvier 2004, court toujours, après les pentes des cratères Endurance et Victoria, il se ballade actuellement aux environ du cratère Endeavour. Vivement que Curiosity envoie des images de son lieu d'exploration, celles de ses collègues étaient déjà fascinantes. Voici déjà la toute première, diffusée par la NASA, mais il y en aura certainement beaucoup d'autres et même des en couleur !


Quand je pense qu'en 2004, j'avais célébré l'arrivée de Spirit et d'Opportunity par une image de synthèse, que je ne saurais plus refaire maintenant..... 


5 août 2012

Le petit Nicolas

Tout le monde connaît ce sympathique galopin, et c'est toujours aussi divertissant de lire ses aventures scolaires et familiales, même tant d'années après leur création. On s'aperçoit en plus que c'est la peinture fidèle d'une époque révolue. En effet, ces histoires se passent à la fin des années cinquante. C'était l'époque où les pères partaient le matin au bureau où ils retrouvaient leur chef à la fois craint et moqué dès qu'il avait tourné le dos. Les mères restaient à la maison, s'occupaient de leur intérieur, faisaient des courses, et préparaient longuement les repas où elles faisaient tout elles-même. Elles ne conduisaient pas, d'ailleurs, on était loin de la voiture par foyer (voire de plusieurs), et réunissaient leurs amies pour le thé en parlant de leurs enfants et de leurs soucis domestiques. Les enfants justement, allaient à l'école, mais filles et garçons nettement séparés. Le directeur était craint et on se levait quand il entrait dans la classe. Les surveillants distribuaient des lignes à copier, voire des retenues si la récréation était trop houleuse. On partait en vacances en prenant le train et le casse-croûte parce que les trajets pouvaient être longs, ou alors, avec la voiture, et là, il fallait tenir la sacro-sainte moyenne, même si on s'arrêtait parfois à un "Routier" pour déjeuner. Quelques rares personnes avaient la télévision, ce qui permettait d'en mettre plein la vue aux copains à l'école mais on allait parfois au cinéma de quartier pour voir un western ou un film romantique.

Des stéréotypes tout ça ? Oui, certainement, mais qui reflétaient tout à fait la vie du citoyen moyen à cette époque. Tous ceux qui l'ont connue s'y reconnaîtront facilement et se souviendront avec soulagement ou nostalgie que c'était effectivement ainsi...

Depuis, tout a bien changé, les femmes au foyer sont minoritaires, la cuisine quotidienne ne demande plus des heures et des heures de préparation, les écoles sont toutes mixtes et les punitions (quand on ose en donner..) ne sont plus les mêmes, la moyenne automobile s'est nivelée avec les limitations de vitesse et les radars, les cinémas de quartier ont tous fermé, et les fast-food ont remplacé les "hostelleries" de la route des vacances. La déferlante des années soixante est passée par là....

Faut-il pleurer, faut-il sourire ? Ni l'un ni l'autre, observer déjà, constater ensuite, soupeser enfin les avantages et les inconvénients, et se dire qu'on a eu la chance d'avoir connu cette époque afin d'apprécier encore plus les avantages que l'actuelle offre, ou d'en déplorer les évolutions et les dérives ?? A chacun de voir....

Mais relire les histoires du Petit Nicolas, ça, c'est toujours bien !

1 août 2012

Un joli jeu


Un de plus ? Oui, mais il y en a tant, qu'il est difficile de tous les essayer alors qu'on en découvre tous les jours. Celui-là, qui s'intitule "Paire de fruits" (*), est basé sur le genre Bejeweled, où l'on doit associer trois items identiques pour les détruire le plus rapidement possible. Dans le genre, il y en a énormément, avec des joyaux, d'autres trucs plus ou moins fantaisistes, mais de toutes façons, le principe est le même, donc, on n'a rien de nouveau à apprendre et on peut y jouer d'emblée.

Ces fruits ne sont pas très différents des autres jeux bejeweled, mais le graphisme y est particulièrement soigné, les quartiers de kiwi, les pommes, les grains de raisin, les cerises, les citrons, on en mangerait ! Par contre, il n'est pas si facile que ça, parce qu'il y a très peu de bonus (comme des emplacements "bombe" qui détruisent plusieurs rangées d'objets, des bonus temps, et autres trucs que l'on rencontre au cours du jeu et qui aident bien) ; là, le temps n'est pas extensible, et il n'est pas long... Et il y a un seul bonus, assez léger. Les niveaux ont des difficultés croissantes, comme d'habitude, avec de plus en plus de fruits différents, des cageots entourés de chaînes à briser, des caisses à casser en deux fois, des formes de plateau biscornues avec des trous qui rendent l'atteinte des pièces dans les coins assez difficile, toutefois, on s'y amuse bien. Il est assez simple pour ne pas se prendre la tête, et assez difficile pour être prenant. Pour l'instant, je n'en suis qu'au 15ème tableau, parce que je ne suis pas encore assez rapide.... Mais, je n'ai pas dit mon dernier mot !!

En plus, la musique se désactive d'un clic, tandis que les bruitages, amusants, peuvent être conservés. Alors, si ça vous dit.... Sinon, dans la même catégorie, il y en a des centaines d'autres !

C'est par là : Un joli jeu

(*) On se demande pourquoi d'ailleurs, parce qu'il faut associer trois fruits identiques et non pas deux..