L'Atlas enneigé vus depuis le hublot du vol de Royal Air Maroc vers Ouarzazate
Une étude publiée par Le Figaro montre que le choix des places dans un avion n'est pas innocent, enfin, je parle des cas où on peut choisir à l'avance, pas de celui où on laisse faire la compagnie..
Tout dépend de la configuration de l'avion en fait. On peut être placé côté hublot, côté couloir, ou au milieu. Là, c'est le pire, parce qu'on a quelqu'un à droite ET à gauche, qui, évidemment, va s'étaler sur les accoudoirs communs, obligeant le passager ainsi coincé à picorer son plateau repas coudes au corps, en évitant de faire tomber quoi que ce soit, parce que ce serait irrémédiablement perdu (*). Pour les deux autres alternatives, il y a du pour et du contre.
D'après l'étude, les personnes qui choisissent le côté couloir ont envie de sortir en premier, et ont l'impression rassurante de voyager en train ou en bus.. Je ne suis pas du tout de cet avis ! Le gros avantage du côté couloir est qu'on peut se lever quand on veut sans déranger une ou deux personnes (**), ce qui permet, en dehors du passage des roulantes, de se dégourdir un tant soit peu les jambes. En plus, en se tournant légèrement, on peut étaler les mêmes jambes sur le côté, ce qui évite de rester pendant des heures les genoux repliés. Donc, si on privilégie le confort, ou si on a des soucis de prostate, le côté couloir est le moins pire, sachant qu'en classe éco, il n'y a pas de meilleur.. Par contre, on ne sort pas plus vite que les autres, surtout, si on est en queue d'avion.
Les voyageurs qui privilégient le côté hublot seraient des rêveurs, qui aiment à observer les nuages mais aussi, ça permet de pouvoir prendre des photos à travers le hublot, surtout quand on survole des lieux intéressants, comme le détroit de Gibraltar par exemple, ou le Groenland. Ce n'est pas un mince avantage, mais question confort, si on n'a effectivement qu'une seule personne à-côté au lieu d'une de chaque côté, il faut quand même en déranger au moins deux si on veut se lever.. Et les deux ou trois centimètres supplémentaires que l'on gagne par la rotondité de la carlingue ne compensent pas vraiment l'exiguité générale.
L'idéal est de pouvoir obtenir une place aux premiers rangs, où, dans certains mono-couloirs, on peut à la fois allonger ses jambes et bouger, tandis qu'on gagne la vue par le hublot. Ou alors, être dans un avion à disposition 2x4x2 avec un familier et choisir les deux places latérales. Mais c'est une disposition rare. Et puis, on peut aussi voyager en classe affaire, mais là, le budget est disproportionné par rapport au temps d'inconfort (***), sinon, la largeur des sièges, et la place pour les jambes donnent un confort parfait au voyageur, lequel peut avoir aussi avoir droit au hublot, sans pour autant être gêné par son voisin, mais à moins de faire partie d'une minorité fortunée...
Si toutes ces contigences n'ont guère d'importance pour des vols courts, de quelques heures, ça devient plus pénible pour les longs courriers, où, rester immobile pendant une dizaine d'heures sur un siège dur et étroit, coincé entre deux inconnus mérite qu'on essaye d'améliorer ce qui est proposé par les compagnies aériennes, pour lesquelles le bien-être des passagers n'est pas la préoccupation première.
De toutes façons, il faut se dire que, déjà, on a la chance de pouvoir voyager, alors.....
(*) J'ai retrouvé, à un retour des USA, une cuillère à café marquée Continental Airlines dans le fond de mon sac à main, lequel se trouvait à mes pieds. Elle avait du y glisser, et comme il était impossible de se pencher pour la récuperer, je l'ai toujours..
(*) Souvenir d'un départ à Chicago, où je me trouvais au milieu d'une rangée de 5, donc, deux personnes à déranger, réveiller et faire lever, rien que pour un simple besoin naturel !
(***) J'ai eu la chance de voyager pour deux aller-retour vers l'Afrique du Sud, soit 11h de vol environ chaque fois, en classe affaire, un grand souvenir, mais depuis, la compagnie South African Airways a revu ses tarifs et a ajusté l'intéressante différence de prix qu'ils pratiquaient avant... dans le mauvais sens. Donc, au troisième voyage là-bas, j'ai goûté à l'inconfort de la classe éco de British Airways !!
1 commentaire:
Côté hublot pour les photos, c'est tout de même relativement aléatoire car ça dépend du temps qu,il fait. Et il ne faut pas se retrouver au dessus de l'aile car on ne voit pas grand chose.
Les rares fois ou j'ai pris l'avion, j'ai choisi le hublot pour voir le "paysage" et je ne me suis pas levé pour ne pas déranger, et j'ai fini par lire.
Alors, le prochain vol sera côté couloir pour observer les autres passagers, détendre mes jambes
Enregistrer un commentaire