Ils sont le passage obligé quand on veut aller plus loin que ce que permet un TGV (*). Certains sont immenses, comme O'Hare à Chicago, ou beaucoup plus modestes, ça dépend de l'importance de la ville où ils se situent. Certains sont accueillants, en plus d'être pratiques à utiliser, d'autres ont un côté kafkaïen comme Roissy, où les rampes d'accès se confondent avec le béton omniprésent. Comme ce n'est qu'un endroit de passage, de transit, on ne prête attention à l'environnement que quand on s'y perd ou qu'on y poireaute (et qu'on rouspète), ou qu'au contraire, on y reste assez peu pour oublier qu'on y est passé.
Deux aéroports totalement opposés, parmi ceux que je connais, méritent une mention spéciale.
* Celui de
Vancouver (Colombie-Britannique) : D'abord, il est accueillant, on n'a pas du tout l'impression d'arriver dans une construction directement inspirée de Métropolis. On s'y retrouve tout à fait facilement, les salles d'attente sont spacieuses, claires, confortables, les boutiques sont nombreuses et... les toilettes sont royales !! Peut-être que les Jeux Olympiques ont aidé à rendre ces installations si fonctionnelles ?
* A l'opposé, celui
d'Essaouira (Maroc) : là, on se retrouve dans une plaine désertique piquée d'arganiers, et on entre dans un petit bâtiment qui ressemble plus à une gare SNCF de la France profonde des années 50 qu'à un aéroport du XXIe siècle ! Une minuscule entrée dans laquelle on s'enregistre, un vague portique de sécurité, une à peine plus grande salle d'attente et ... on sort directement dehors pour prendre la passerelle d'accès à l'avion ! Pittoresque ! Mais des travaux d'agrandissement étaient prévus, surtout que les touristes sont de plus en plus nombreux dans cette ville, donc, tout ça a du changer depuis deux ans.
Quelques bons points :
* Pour l'aéroport de
Johannesburg, dont je n'ai gardé qu'un seul souvenir, tant il m'avait facilité la vie : le pictogramme avion marqué au sol tout au long du réseau routier qui y mène ; il suffit de le suivre, et on arrive exactement au "car rental return", ce qui est le plus important, surtout quand on roule à gauche et qu'il vaut mieux être sur la bonne file.
* Pour la qualité de la connexion wi-fi de celui de
Montréal, aussi rapide que ...gratuite ! La tablette s'est réjouie !
* Pour la facilité de changer d'avion à
Heathrow (Londres), malgré le gigantisme de l'édifice et le nombre de gens au mètre-carré, tant les indications sont claires et précises.
Et quelques plus mauvais :
* Pour les kilomètres que l'on fait dans celui de
Las Vegas avant d'arriver aux tourniquets à bagages.... D'accord, il y a des machines à sous tous les dix mètres, mais...
* Pour l'environnement moche et bruyant du terminal 2 à
Roissy, entre les voies d'accès des voitures, la circulation intense, et à l'intérieur la foule mal canalisée.
* Pour l'aéroport
Sheremetyevo de Moscou, aussi laid que sale, qui aurait besoin d'un sacré lifting !
Et pour finir, une mention particulière pour Air Canada. Certes, on n'y mange pas très bien, et c'est une litote... (*), mais il y a des prises de courant et des prises usb à chaque siège en classe éco !
(*) Le plateau repas est gratuit sur les vols internationaux, mais pas sur les lignes intérieures, où tout ce qui se consomme est payant !
(**) On s'occupera des gares une autre fois, de toutes façons, comme les gares parisiennes sont en perpetuels travaux (c'est quasi fini à la gare St Lazare, après plus de 10 ans de bazar..), et que dans les autres, on ne fait vraiment qu'y passer...
Les illustrations de ce billet sont des photos prises le 4 octobre à Evêquemont, au-dessus des Mureaux (Yvelines), les trajectoires des avions formaient un amusant quadrillage !